PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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[TW Torture, Violence]Fly me to the moon ft. Faye
Black Rottenegg
Magnus Werner
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Magnus Werner
Jeu 14 Juil - 20:32
i. Fly Me To The Moon

Luna dort paisiblement, en haut. La maison de ville que le couple Abberline-Werner s’est payée dans le tranquille quartier des BB cache dans son sous-sol un antre réservé à la souffrance et aux aveux. Attaché sur un fauteuil en acier poli, un quelconque gangster se débat faiblement. Il tente de hurler, grogne et salive sur le bâillon sale qu’on lui a enfoncé entre les dents.
La porte s’ouvre, et le prisonnier s’agite encore plus. Un dandy blond aux yeux bleus comme les cieux clairs du pays alpin se débarrasse de son chapeau. Accroche le trench coat ébène au porte-manteau ; puis se fait couler un thé. Il hume avec délice l’arôme de l’earl grey avant de laisser tomber les herbes séchées dans la théière.
Une fois le breuvage mis à infuser, le blond allume soudainement la lumière. La pénombre rougeâtre de la pièce est violemment chassée par la lumière crue des DELs blanche fonctionnant à pleine puissance.

« -Guten Tag », commence l’ex-médecin en adressant un serein regard torve à son jouet du jour, « -Hurensohn. » Le léger sourire de l’autrichien s’élargit alors qu’il se sert une tasse.

« -Si tu promets d’être sage, je te laisserai boire un peu de thé. » Le rictus de Magnus se fait carnassier. « -Ne te nourrir que par intraveineuse doit commencer à t’embêter. Imagine un peu. Un bon steak, avec une purée et une sauce au poivre… »

L’autre se calme, obnubilé par les images que l’escroc imprime dans sa mémoire. Pfeuh. Comme s’il aurait accepté de déjeuner avec ce genre de salopard. Quand bien même sa vie en dépendrait, Mag n’approcherait ce type avec un couteau que pour le lui passer sous la pomme d’Adam.
Il a essayé de tuer Faye, cet enculé. Le regard s’assombrissant de secondes en secondes, le blond s’allume une cigarette et pose sa tasse sur la table qui se tient à sa gauche. Il se lève et enlève le bâillon de sa proie. Avant même que celui-ci ne puisse protester verbalement, il se retrouve avec le canon d’un M1911 chargé dans la bouche.

« -Ferme-la, connard. » Le ton est sans équivoque. Le sourire s’est effacé. Le regard l’incite à tenter de répondre. Vas-y, répond. Essaie de l’ouvrir et prend ta balle. « -Tu vas m’expliquer très calmement qui t’envoie, comment t’as réussi à suivre ma femme sans qu’elle ne t’égorge dans la seconde, et surtout, surtout : » Retour du sourire carnassier. « -Combien est-ce que t’as accepté pour signer ton arrêt de mort ? »

Il n’a pas prévu de le faire espérer. Il va crever. A plusieurs reprises, d’ailleurs. Le connard souhaitera être devenu une coquille au bout de deux heures avec lui. Magnus enlève son arme du gosier de l’autre, essuie méticuleusement le canon du pistolet. Ne répond au chapelet d’insultes qu’on lui adresse que par un regard noir et un sourire amusé.
Magnus s’empare d’une seringue, lui assène quelques coups du bout de l’ongle. Fait gicler un liquide clair pour s’assurer qu’il n’y a pas de bulle d’air. Il ne faudrait pas tuer son jouet d’une embolie cérébrale avant d’avoir pu lui donner envie de n’être jamais né.

« -Tu as voulu t’attaquer à Faye –je peux bien te dire son nom, puisque tu ne seras qu’une coquille en repartant d’ici. Et tu vas le payer. »  Vissant son regard dans celui du tueur à gages, l’homme à tout faire lui impose des souvenirs radieux. Des doigts retournés, des ongles arrachés. Des yeux crevés par ses propres doigts, après qu’on lui ait amputé la main –sans anesthésie, bien sûr ! Des messages profanes inscrits au fer rouge, au scalpel ou à la scie sur sa chair.

Alors que sa victime sent une terreur sourde monter en lui, convaincu qu’il a déjà vécu plusieurs fois les sévices que Magnus s’apprête à lui infliger, ce dernier plante directement dans son rein droit l’imposante seringue pour y injecter son venin. Il jette ensuite l’aiguille dans le bac à déchets biologiques ; puis la seringue dans l’évier. Se rassoit en face du tueur à gages.

« -Tu as douze heures devant toi. D’ici là, la substance que je t’ai injectée va lentement te bouffer le rein. Ton corps, tentant désespérément de la filtrer et de l’éliminer, va d’abord créer des calculs rénaux. » L’autrichien prend une longue gorgée de thé, avant de découvrir les dents. « -C’est considéré par les médecins comme la pire douleur au Monde. Ensuite, ton rein gauche va dépérir puis nécroser. Ton organisme, paniqué, tentera d’endiguer le poison en te bouffant les organes. » Nouvelle lampée de l’infusion. « -Je n’ai même plus besoin de te toucher. Tu vas souffrir le martyr et ton propre corps va te tuer. Je peux abréger tes souffrances, si tu parles. Promis. Dis-moi tout ce que tu sais, et je te tuerai sans douleur jusqu’à-ce que tes souvenirs et ta personnalité s’effacent, perdus dans les méandres de ce qu’on appelle la mort, sur Mars. »

Magnus passe ensuite quelques heures à regarder sa victime souffrir. Le maudire, l’insulter. L’implorer. Le supplier. Mais il n’a toujours pas parlé. Bientôt, il sort un sandwich de sa besace pour profiter d’un sympathique petit casse-dalle avec un livre sur l’impact économique des facultys sur les marchés financiers marisens.
La porte s’ouvre, derrière lui. L’autrichien se retourne et se lève, un sourire doux aux lèvres.
« -Bonjour, Liebe. Tu as passé une bonne journée ? », susurre le tortionnaire à l’élue de son cœur ; avant de passer une tendre main sur sa joue, puis de l’embrasser.
Reportant son attention vers le jouet qui pousse de pathétiques hoquets de douleur, entrecoupant périodiquement sa complainte et ses insultes qui ont, depuis le temps, perdu beaucoup de leur superbe ; Mag désigne le tueur à gages de la main.
« -Faye, je te présente Martin Smith. Un nom d’emprunt. De naissance, il s’appelle Hugh Garner. Et sa famille est déjà morte. N’est-ce pas, sublime créature ? », finit l’escroc en adressant un sourire –et un regard- enamouré à la brune.

« -Je te le laisse, si tu veux. Il n’a plus que quelques heures à vivre et souffre déjà le martyr, de toute façon. Si l’envie te prend d’amplifier ses souffrances ; ou de jouer encore un peu plus avec sa saloperie de carcasse, n’hésite pas. Je m’occuperai du ménage –Et d’admirer tes sublimes talents de tortionnaire. »

Entendre l’autre gémir à l’idée que l’autre moitié du couple Abberline-Werner avait encore de nouvelles façons de lui pourrir la vie –et la mort, visiblement.

« -Il ne s’en rappelle pas à cause de ma faculty, mais il est déjà mort deux fois. Et a déjà parlé. Amuse-toi, chérie ! Je ferais le ménage. »
Alors que Magnus s’efface pour laisser s’avancer la jeune femme, le tueur à gages comprend. Se souvient. Il a vendu ses camarades. Sa famille. Sa propre fille, putain. Levant des yeux terrifiés vers le couple, Hugh comprend qu’il vit cet enfer depuis déjà une semaine.
C y a l a n a


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Black Rottenegg
Faye C. Abberline
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Ven 15 Juil - 22:02



fly me to the moonWhen the night has come
And the land is dark
And the moon is the only light we'll see — Magnus & Faye
Tu marchais dans la rue avec un air déterminé. Tes talons claquaient le sol avec une violence bien plus prononcée que d’habitude. Ton attitude était normale, comme si tu ne faisais que te promener. Pourtant, ton objectif était bien différent. Les lumières de la ville éclairaient la nuit de sa dangerosité grandissante. Tu t’aventurais dans un coin que tu connaissais peu, ne t’étant pas encore réellement accoutumée à la planète rouge et à tous ses recoins. Tu regardas une nouvelle fois le morceau de papier qui t’avait été donné. L’adresse indiquée sur ce dernier n’était plus très loin. Tu fouillas dans ton manteau pour t’assurer que tout était bien en place. Ne prêtant pas attention au sac de sport que tu baladais avec toi, certaine que rien ne manquait. Rien d’alarmant. Comme d’habitude, ce soir tout allait bien se passer.

Une maison bien banale à ton goût, un endroit parfait pour cacher ses réelles intentions. Ou pour y cacher sa petite famille afin de les protéger. Tu t’engageas dans la direction de la porte, enfilant les gants que tu affectionnais tant avant de sortir un couteau de combat que tu avais soigneusement choisi, nettoyé et aiguisé. Un vrai bijou. Tu en avais pris soin comme s’il s’agissait de ton enfant. Bien évidemment, tu ne t’en occupais pas plus que ta fille, cette dernière était bien plus précieuse que ta sublime collection. À tes yeux, elle valait bien plus que ta propre vie. Ce qui était assez étrange en soit puisque tu n’es même pas celle qui lui a donné naissance. Pourtant, ton attachement envers cette petite était si fort. Pour elle comme pour Magnus, tu serais capable de faire n’importe quoi. Ta main frappa la porte et tes yeux s’illuminèrent. Il ne fut pas longtemps avant que la poignée ne s’enclenche et que s’ouvre l’entrée, donnant vue sur une femme à l’air interloquée. Tu pouvais entendre sa respiration calme, son cœur battre, jusqu’à la bouilloire qui chauffait l’eau dans la cuisine. Et, d’un geste rapide mais précis, le couteau trancha la gorge de la pauvre femme qui avait simplement eu le malheur d’ouvrir la porte de sa propre maison. Tes yeux, redevenus normaux et vides de toute humanité, regardaient l’étendue de tes actions, ta victime mourant petit à petit, ne pouvant prononcer un seul mot et se vidant de son sang. Elle finissait par gésir devant tes pieds, sans aucune once de vie. Tu entras à l’intérieur, baignant tes talons dans le liquide rougeâtre qui salissait ce sol d’un blanc pur. Refermant la porte derrière toi, tournant la clé qui était restée dans la serrure, tu n’avais pas terminé.  

Tu savais exactement dans quelle pièce tu devais te rendre. Tu n’avais pas eu de plan de la maison, mais tu avais simplement observé les alentours avant de te préparer. Trouvant, avec une simplicité déconcertante, les toilettes du rez-de-chaussée, tu entras dans ces dernières avant de retirer les vêtements que tu portais. Puis, tu posas le sac que tu avais pris et l'ouvris pour en sortir de petit sac plastique dans lesquels tu y rangeas soigneusement ces habits couverts de sang avant de sortir une nouvelle tenue bien plus propre. Aucune hâte, aucun stress, rien. Une fois la nouvelle paire de talons enfilés, tu gravis l’escalier pour te rendre dans une chambre assez bruyante. Tu donnas deux petits coups à cette dernière avant de l’ouvrir et de passer ta tête pour y découvrir une petite fille à peine âgée de cinq ans, jouant avec des poupées.
- Emma? Je suis Abby, une connaissance de ta maman. Elle a dû partir vite alors elle m’a demandé de m’occuper de toi.
La petite te regarde comme n’importe quel enfant regarderait un inconnu. Pourtant, elle semble comprendre et ne pas trop se soucier de ce qu’il se passait. Elle t’adressa un petit bonsoir avant de se diriger vers toi en souriant et te complimentant. Tu souris à ton tour pour ne pas éveiller les soupçons et t’accroupis pour lui faire face.
- Je suis étonnée que tu sois encore debout, ta maman m’a dit que tu devais te coucher à vingt et une heure. Et il est vingt et une heure dix.
Emma joue un visage étonné avant de courir dans le fond de la chambre pour prendre une peluche et de s’installer dans le lit.
- Aimerais-tu que je t’apporte un bon lait chaud avant de dormir? Je pourrais te lire une histoire aussi!
Toute heureuse, l’enfant accepta et tu sortis de la pièce en lui demandant de ne surtout pas bouger. Elle était plutôt bien élevée. Ses parents devaient être incroyables pour qu’elle soit si polie et mignonne. Enfin, si seulement ils étaient encore là. Tu descendis les escaliers, jetant au passage un coup d'œil furtif au cadavre qui décorait le sol. La bouilloire dans la cuisine avait fini par s’éteindre. Tu ouvris le frigidaire comme si tu étais chez toi, cherchant une bouteille de lait dans le tas de vivres qui le remplissait. Trouvant enfin ce que tu désirais, tu pris une tasse et versas le lait pour ensuite le mettre aux micro-ondes. Entre temps, tu allas refouiller dans ton sac pour en sortir un petit flacon que tu vidas dans la tasse une fois réchauffée et touillas le tout avant de remonter.
Comme promis, la petite était restée sagement dans son lit, un livre à la main, l’air fatiguée. Tu lui tendis la tasse tout en la prévenant de la chaleur de cette dernière, faisant attention à ce qu’elle boive bien l’entièreté du contenant. Vint le moment où tu lui racontas son histoire telle une vraie mère, comme si elle était son enfant. Elle s’endormit bien rapidement pour ton plus grand plaisir. Tu sortis de la chambre et repris une nouvelle fois ton sac pour le sortir immédiatement dans le jardin avant de prendre un peu d’huile de pétrole que tu mélangeas aux nombreux produits ménagers inflammables présents dans la maison. Tu en aspergeas dans tout le salon ainsi que la salle à manger. Pour être sûre que ce que tu avais préparé à la petite avait fonctionné, tu retournas dans sa chambre afin de prendre son pouls. Tu activas une nouvelle fois ta faculty pour t’assurer de la véracité de ce que tu examinais. C’était fini, elle était morte. Elle n’aurait pas mérité une mort douloureuse, il valait mieux que cela se passe ainsi. Tu pris rapidement la tasse que tu lui avais donnée et l’enfournas dans ton sac en guise de souvenir. Cela étant fait, tu finis de balancer tout ce que tu avais et sortis par la porte du jardin avant d’allumer un morceau de tissu que tu laissas tomber sur le mélange d’huile et de produit. Le feu se propageait sans aucun souci. Tu ne pris pas le temps d’observer et partis aussitôt, le sac en main. Pourtant, après quinze bonnes minutes de marche, tu avais entendu le boum de l’explosion provoqué par la bouteille de gaz qui servait à la plaque de cuisson. Tu ne te retournas pas, cela ne t’intéressait pas. Maintenant, il fallait que tu rentres.

Quand on y pense, aucune des deux ne méritait réellement un tel sort. Mais, au final, elles n’avaient fait qu’une erreur : un seul homme. L’une était mariée, l’autre était sa fille. Si elles n’avaient eu aucun lien avec lui, alors rien ne leur serait arrivé. Car lui, cet homme, ce fils de pute, il avait essayé de te tuer. Tu ne savais pas comment, ni pourquoi, mais il avait réussi à se faire assez discret pour ne pas attirer ton attention.
C’était un soir où tu rentrais chez toi, retrouvé l’homme de ta vie et la fille que tu aimes tant. Tout était calme, pesant, mais tu ne soupçonnais rien. Pourtant, alors que tu hâtais le pas, pressé de revoir ceux qui te sont chers, il t’attaqua par-derrière. Au départ, surprise, tu n’avais pas réussi à te défaire de lui. Il te tenait fermement et le couteau qu’il te présentait voulait clairement dire qu’il ne voulait pas simplement te blesser. Tu te débattais comme tu le pouvais, bougeant dans tous les sens pour lui empêcher d’utiliser son arme. Puis, avec le plus de puissance que tu puisses mettre, tu lui assenas un coup de pied dans la jambe. Un cri rauque s’échappa de sa bouche et tu ne lui laissas pas le temps de s’en remettre que tu lui remis un deuxième coup dans les côtes. Par chance, tu n’étais pas très loin de chez toi. Et par un hasard presque miraculeux, Magnus te rejoignit, alerté par le cri de cet homme. Sans attendre, vous l’avez assommé et emmener dans la cave. Quant à toi, tu n’avais envie que d’une seule chose : te venger de cet enfoiré. Grâce aux sublimes méthodes de torture de ton homme, tu appris beaucoup de choses sur lui, y compris le fait qu’il avait une femme et une fille. Elle était là, ta vengeance. Tu préférais laisser Magnus s’occuper de lui. Toi, tu allais le débarrasser de sa famille.

De retour chez toi, tu lâchas le sac, épuisée. Tout était calme, comme si personne n’était là. Pourtant, tu savais où se trouvait Magnus, et ta fille était probablement dans sa chambre. Tu en profitas d’ailleurs pour aller la voir et la câliner, comme si cela faisait un moment que vous ne vous étiez pas vu. Peut-être que tu étais prise de remords. Mais Faye, qu’est-ce que cet homme aurait fait à ta famille s’il avait réussi à te tuer… Tu n’avais fait que lui infliger ce qu’il voulait probablement te faire. Il le méritait. Tu te dirigeas vers la salle de bain afin de prendre une douche, au cas où tu sentirais l’huile. Et, en laissant couler l’eau brûlante sur ton corps, tu tentais d’oublier le visage de cette petite morte à cause de son père.
Une fois douchée, tu pris la décision de rejoindre ton cher et tendre et votre ami. Sans surprise, il était dans un sale état. Il n’avait que ce qu’il méritait. Magnus déposa un baiser, que tu acceptas volontiers, sur tes lèvres et t’expliquas tout ce qu’il a pu apprendre de plus sur cet homme. Enfin, Hugh. Il précisa certaines choses sur la famille du mécréant que tu acquiesças sans souci.
- Par ailleurs, s’il pensait les incinérer, je crains que cela soit déjà fait.
Un rictus se dessina sur tes lèvres. Le voir dans un tel désespoir te rendait presque euphorique. Et tu te sentis encore plus d’attaque lorsqu’il t’annonça que tu pouvais toi aussi jouer un peu avec lui. Voyons, que pouvais-tu lui faire? Lui arracher les ongles? Couper ses doigts? Retirer ses dents sans aucune anesthésie? Même le frapper te ferait le plus grand bien.
Tu regardas Magnus s’éloigner un peu tandis que Hugh semblait se souvenir de tout ce qu’il avait fait. Tu t’approchas de votre victime et caressas sa joue avec ta main avec une fausse tendresse non dissimulée.
- Ne t’inquiète pas mon chou, ta famille va bientôt te revoir. Et je serai ravie de ne pas te recroiser.
Tu retiras ta main et concentras toute ta force dans cette dernière pour lui décerner une gifle monumentale.
- Imagine le bonheur que cela me procurera de ne plus revoir ta sale gueule.
Tu continuas par un coup de pied dans son ventre. Deux… Non, quatre fois. Puis, tu allas chercher une pince qui se trouvait dans tes affaires tout en traînant une autre chaise devant lui. T’asseyant sur cette dernière, tu pris l’une de ses mains dans les tiennes et approcha la pince de l’ongle de son pouce. Il était effrayé, tu le voyais. Et toi, tu voulais tellement entendre son cri de douleur. Tu voulais qu’il souffre, s’excuse, cri a en perdre la voix. Tu t’imaginais tout cela et le bonheur de savoir qu’il allait être ton jouet ce soir te comblait. Mais tu voulais autre chose en plus. Tu t’arrêtas et te tournas vers Magnus.
- Dis-moi mon amour, tu es sûr de ne pas vouloir me rejoindre ? C’est tellement plus drôle quand on le fait ensemble.
Tu te levas et posas la pince sur ta chaise avant de te diriger vers l’élu de ton cœur et de prendre son visage dans tes mains.
- Ça fait un moment que nous n’avons pas joué ensemble. Cela ne te ferait pas plaisir?

hrp : aled c'était long
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Magnus Werner
Mar 2 Aoû - 23:20
ii. Fly Me To The Moon

Le délicat et familier assemblage du savon et de la peau de son aimée envahit la pièce. Peut-être est-ce simplement son esprit qui lui joue des tours. Quoi qu’il en soit, cette femme rayonne. Dans tous les sens du terme. Tel le soleil, elle éclaire la terre sur son passage. Nourrit les plantes, baigne la nature dans sa douce et tiède bienveillance. Toujours à l’instar de l’astre diurne, Faye brûle les yeux ; abime la peau. Écorche les champs. Carbonise les prairies.
Il est rare de la voir vouloir autant faire souffrir quelqu’un. Au point de tuer elle-même une famille d’innocents. Au point de faire sauter leur demeure, de sorte à ce que même revenus, la femme et la fille d’Hugh seront à la rue. Mag’ croyait que c’était lui, le rancunier, le cruel ; dans leur couple. Les lèvres du blond se crispent en regardant Faye feindre la tendresse envers leur victime. Même fausses, il n’aimerait savoir de telles attentions que pour lui. La pensée arrache un rire silencieux à l’autrichien. Jaloux du pauvre hère que vous avez passé la dernière semaine à torturer, et dont vous venez d’assassiner la famille ? Tu ne t’arranges pas, Magnus.

Même en en étant parfaitement conscient, le blond ne peut s’empêcher de haïr sa victime. Plus que pour le simple affront d’avoir voulu du mal à Faye. Plus que pour l’arrogance d’avoir, ne serait-ce qu’un instant, pensé survivre à leurs mauvais traitements. Plus que la mascarade, toutes les 48h, de faire comme s’il le torturait depuis la première fois. L’ex-médecin voudrait le voir disparaître. Effacer jusqu’à la dernière trace de son existence sur cette foutue planète.
Ainsi, les sourcils froncés en un regard noir se transforment soudainement : L’un des deux s’envole vers le plafond quand la belle arrête la pince juste avant l’ongle de Garner. Elle n’attendait donc pas tant que cela l’occasion de massacrer encore un peu le corps –et l’âme- de cet enfoiré ? Le blond s’allume une cigarette au moment où il accroche le regard de la jeune femme. Oh, merde. Elle a une idée. Un rictus étire les lèvres de Mag.

« -Là, de suite ? », rétorque l’escroc en battant bêtement des yeux. « -Tu veux pas qu’on finisse de torturer Hugh, d’abord ? », finit-il, un air mutin au visage.
Le blond jette ses émeraudes en direction de l’homme attaché sur le fauteuil en acier, tout sourire.
« -T’inquiètes pas mon vieux, on en a pas pour longtemps ! Deux-trois heures, et on revient te faire regretter d’avoir existé. »

Magnus fait mine de partir, prenant la main de sa dulcinée pour s’arrêter devant la porte. Il se retourne, toujours la clope au bec, toujours un sourire d’une oreille à l’autre. Un tendre rire factice franchit les lèvres du chirurgien.
« -T’y as cru ? J’espère que oui. » les yeux du bourreau s’assombrissent alors qu’il se rapproche de sa proie. Il s’abaisse à son niveau pour pouvoir visser son regard dans celui du tueur à gages. « -Tu veux un avant-goût de ce qui va t’arriver, peut-être ? », continue l’autrichien en plantant des souvenirs de torture dans l’esprit de Hugh. Et un couteau dans sa main, aussi. Pile entre deux vaisseaux sanguins. Il ne faudrait pas qu’il se vide de son sang, le con.

Magnus profite donc de cette petite occasion pour réviser ses cours d’anatomie. L’ancien médecin plonge une seringue dans l’un des deux nerfs qui parcourent la main droite du tueur à gages. Le blond attend que l’autre aie fini de crier comme une fillette perdue à Disney Land Paris pour reprendre la parole.

«-Enfin, Hugh ! Arrête de gueuler, j’essaie de briser ton corps et ton âme ! », s’écrie l’autrichien avec un sourire allant d’une oreille à l’autre. « -Ma sublime compagne n’a même pas amplifié ta douleur… »

Magnus s’approche de sa victime, son rictus s’agréant des discrètes mais inimitables marques de la folie.
« -Franchement, t’as pas de chance. » un couteau se niche sous l’ongle de Hugh, alors qu’une seringue est encore prise de soubresauts à chaque fois que ce dernier remue de douleur. « -Je sais comment faire mal, elle sait comment humilier. Et on sait comment te briser. »
C y a l a n a


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