Comme un funambule, un faux pas et tu dérives.
Lorsque ton pas chavire, d’autres émotions t’emportent.
L’humeur changeante en un claquement de doigt, te rendant difficile à vivre.
Un sourire, une colère. La chaleur, la froideur. La douceur, la sévérité.

Ta curiosité te pousse à aller vers les autres. Avec assurance, sans aucune gêne parfois, posant des questions que d’autres auraient évité ou prononcé avec plus de tact. S’il faut mettre les pieds dans le plat pour que tu puisses avoir une réponse, tu n’hésites pas.

Tu entreprends, tu prévoies. Tu t’entêtes parfois, pour le meilleur et pour le pire. Tes tords, tu les reconnais par après, à demi-mots, comme si cela était honteux de se tromper. Pourtant l’erreur est humaine, tu le sais. Ah, si seulement cette humanité pouvait être transcendée. N’était-ce pas déjà un peu le cas avec votre pseudo immortalité et vos pouvoirs ?

Tu aimes gagner. Tu aimes le pouvoir. Tu aimes diriger. Et pourtant tu as en horreur les responsabilités trop lourdes. Alors si parfois il faut obéir, tu courbes l’échine. Mais pas face à tout le monde, seulement devant ceux que tu juges être digne. Seulement devant ceux que tu choisis. Car pour le reste, c’est toi qui les mets à genoux si nécessaire.