Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
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T'aimerais te foutre de tout. Tu t'y emplois depuis l'idée saugrenue d'avoir attenté à ta vie. Seulement certaines choses, dont des personnes, ont la faculté d'être trop importantes à tes yeux pour que tu leur chies dessus. Tu le sais qu't'as merdé ; mais tu sais aussi que t'as bien fait. Ca n'a fait que renforcer des valeurs et des vérités, dans lesquelles tu te plais à t'enliser.
La tête basse, tes yeux se lèvent pour croiser le chemin de quelques regards ostentatoires, sinon méprisants. Tres peu parviennent à te sourire mais ça te rassure pas.
Ca n'enlève en rien la boule dans ta gorge. Le carcan de la culpabilité pour t'accabler. Ou plutôt non. Tu lui diras tout. Il comprendra. Il comprendra n'est-ce pas ? Caelus et toi, vous n'aviez même plus besoin de parler pour vous comprendre... et t'es là à lui revenir comme un chien le fait avec son maître. .. Franchement. Dans ton avancée, mains dans les poches, tu peux pas t'empêcher de shooter dans un caillou invisible, ne dirigeant ta personne que jusqu'au penthouse. Ca te rend tellement nerveux de le revoir que le coeur palpite trop vite. Tu te masses la nuque et t'arrives bien assez vite devant sa porte.
Le coeur au bord des lèvres. L'excitation de le retrouver. Ta voix tu la sens trembler d'office. Putain, comment tu vas l'aborder, t'as imaginé cent fois cette scène pourtant.
T'inspire, t'expire bruyamment.
Les yeux noisettes à la lueur dorée fixent la poignée de la porte. .. Un geste banal fut un temps où tu avais droit de rentrer et sortir comme bon te semblait. ... tu avais tellement rétrogradé. A quel prix au final ?
Putain, non. C'était nécessaire de découvrir par toi-même. T'as besoin d'pratique. Après tout.. La théorie n'a jamais été ton fort.
Tu toques à sa porte et reposes ton épaule droite contre le mur, la mine boudeuse. Nerveux comme jamais.
.. Caelus ? .. non. . Oh tiens, caelus ! ... non. .. Salut, je suis desolé... non plus. .. hey....
Caelus Moore
Acid Smoothie
Date d'inscription : 29/08/2021
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Faculty : Marionnettiste
Rang et Métier : Capitaine des Acid Smoothie | Propriétaire du Sunset Paradise
Une soirée comme une autre, identique à l’enfer dans lequel il semble peu à peu s’enliser. Plus rien n’est comme avant, pas vrai ? Ses proches semblent tomber, peu à peu, son esprit n’est plus le même depuis qu’est apparue à l’orée de sa tempe, masquée en partie par les cheveux, la cicatrice d’un coup de feu. La cicatrice d’une deuxième vie perdue par les doigts de l’inconnu.
Il est tard, l’heure pour le capitaine d’être rentré au penthouse pour les dernières heures de travail. La chaleur s’est invitée sur la planète depuis peu et c’est le torse dénudé qu’il étudie quelques papiers, avachi sur son canapé. Distraitement, ses doigts massent la cicatrice la plus récente. Il hésite à la recouvrir d’un tatouage, mais à quoi bon ? Comme par automatisme, il passe sur la ligne qui traverse sa gorge, puis soupire et tire ses cheveux vers l’arrière. Il n’a pas l’âme à travailler.
Et comme si tu l’avais entendu, c’est à ce moment là que tu toques à l’entrée.
Ses yeux se lèvent sur la porte, surpris un court instant. Peu s’osent à venir le déranger chez lui à cette heure-ci, mais avec tout ce qu’il se passe ce n’est peut-être pas si étonnant. Il se lève, délaissant derrière lui le travail pour venir ouvrir. Et immédiatement, son regard se pose à toi.
Tu es venu. Putain.
- Es-tu sûr d’être au bon endroit ? Il me semble que les BB habitent plus loin.
Acide à l’orée de ses lèvres, ça lui fait presque aussi mal qu’à toi. Le temps est passé, et pourtant… la douleur est presque aussi vive que le jour où tu es parti. Le jour où tu n’as eu cure de ses sentiments, de ce que vous aviez, de ce que vous étiez. Tu as fui, alors même qu’il a tout fait pour te protéger et te venger. Mais tu t’en fous, pas vrai ?
Ses bras se croisent sur son large torse, et vous restez là, sur le palier.
- Que veux-tu, Astaroth ?
Sur sa langue, ton prénom roule comme un souvenir trop longtemps oublié. Il ne veut pas s’avouer que tu lui as manqué.
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Tu t'attendais pas à ce que ton coeur bondisse de la sorte en le voyant. T'as, en fait, déjà la gorge si sèche que tu t'obliges à ravaler ta salive, le regard noisette fixé sur son altière personne. Il n'avait pas changé, ou peut-être présentait-il plus de signes de fatigue qu'avant. Est-ce que ta disparition lui avait fait défaut ou alors à l'inverse, il s'en contentait et s'adaptait ? Forcement qu'il s'en adaptait. On parlait d'un leader.
Son premier tâcle était attendu, par conséquent tu l'accuses sans rien dire d'emblée de jeu, analysant seulement la situation : comment entrer chez lui ? Ca te frustre d'être sage et conciliant. Putain, tu étais le premier à le détester et pourtant, l'attraction te revient de plein fouet, pareil à un boomerang lancé au lointain.
Si seulement tu pouvais juste expulser tout le poids qui écrase ton coeur, en expirant bruyamment par exemple, ça te permettrait de souffler. Mais au lieu de cela, tu demeures droit et fixe, sans rien dire encore. Bordel, il t'a coupé la parole ou quoi ?
- Qu.. quoi ?
Ah oui. Qu'est-ce que tu foutais là. Ca aussi, ça te revient de plein fouet, la raison de ton départ. Lui. Lui et seulement lui
Tu étais pourtant persuadé de passer outre des sentiments censés être éteints, mais force est d'admettre que la mauvaise herbe ne meurt jamais.
-... Tu veux vraiment en parler ici ? ... Ou t'as juste peur d'être seul avec moi ?
Il y a un autre dicton qui dit chasser le naturel il revient au galop. Apparemment, tu n'as pas oublié tes mauvaises manières, mais parait que ça fait ton charme, non ?
- Je suis sérieux... je suis pas là pour te narguer ou quoique ce soit d'autre. Tu sais parfaitement qu'en ayant rejoint les BB, je ne te trahissais pas.
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Ses yeux t’observent mais il essaie de ne pas chercher trop loin en toi. Il craint de voir trop, pas assez, de retomber dans les travers de ces dernières années. C’est ce que vous avez toujours été, et peut-être qu’en un sens vous le serez toujours, pas vrai ? Attirés. Comme deux aimants aux pôles inverses qu’il est impossible de séparer.
Tu sembles confus, ses paupières se plissent légèrement. Est-ce que c’est une tactique, un moyen de l’attendrir, un moyen de parvenir jusqu’à lui ? La confiance en berne, Caelus n’a jamais été autre que méfiant mais depuis plusieurs semaines c’est de pire en pire. On cherche à l’atteindre, tout le monde, tout le temps. Comment croire que tu es là, devant lui, pour autre chose que simplement profiter de ses faiblesses inexploitées ? Tu les connais certainement mieux que personne.
Ou t’as juste peur d’être seul avec moi ?
Caelus n’a jamais peur. Il te regarde encore de haut en bas, écoute les derniers mots de ta plaidoirie. Un rire, désabusé, tandis qu’il repense à ta façon de partir, de ne pas donner de nouvelles, de simplement fuir.
- Ca reste à prouver.
Néanmoins, il se décale pour te laisser entrer. Peut-être le regrettera-t-il, mais là, tout de suite, il s’en fiche. N’est-ce pas ce qui l’a déjà perdu ? La porte se referme derrière toi, et il décroise enfin les bras. Comme les habitudes ont la vie dure, il se dirige vers le bar et sort deux verres qui teintent sur le comptoir.
- Que veux-tu boire ?
Il attend que tu répondes, puis sort une bouteille pour en couler une rasade dans vos deux verres.
Et il te regarde. Ses ambres plantées sur toi, à se demander ce que tu fais là. A se demander pourquoi maintenant, pourquoi toi, pourquoi vous. Mais il ne perd pas son calme, son attitude de grand prince. Il ne craquera pas.
- Alors ?
Il prend les verres, pour t’en offrir un d’une main tendue. Vos doigts s’effleurent, c’est presque si ça le tue. Putain.
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Evidemment, que ça reste à prouver. Avec lui, il ne pouvait en être autrement. Pourtant, tu sais toujours pas comment le convaincre. En vérité, t'as toujours la manie de croire en la magie de l'instant et de l'environnement pour trouver le moyen de te dépétrer de n'importe quelle situation. .. sauf quand tu connais ton monde et tes clients. Mais là n'est pas le propos.
Un pas devant l'autre, tu retrouves l'ambiance de la penthouse, là où vous aviez déjà partagés bien des moments. Les souvenirs t'assaillent, cruels, et tu peux pas cacher ton trouble, les doigts pinçant ton arête du nez pour chasser l'émotion intrusive.
... Tu avises le verre sans réellement en avoir envie, et foutu pour foutu, tu te dis qu'il n'est pas déconnant de prendre un truc bien serré :
- Je veux bien un devils spring vod s'te'plait.
D'un pas plus félin, tu te rapproches de lui et assez suffisamment pour sentir son musc léger. Mais si d'habitude tu étais d'ordinaire joueur avec lui, ce soir tu ne pouvais te le permettre. C'est si paradoxal d'être perturbé par sa présence et avoir envie de s'en rapprocher. Tu récupères entre deux le verre, et des frissons te déchirent la nuque.
- Alors, je vais juste te dire la vérité, et tu vas m'trouver ridicule...
Tes iris se perdent dans le vide et ont ce léger tremblement caractéristique d'une émotion trop lourde à porter.
- J'ai bien fait de partir. .. quoique tu en dises, je devais me rendre compte que je pouvais vivre loin de toi, ou sans toi.
Tu baisses la tête, mais tu restes pensif.
- Je sais que je t'ai blessé mais je ne l'ai pas fait pour nous tester. je l'ai fait pour ne plus souffrir. .. tu as toujours décidé de fermer ton coeur alors que j'étais à tes pieds sans arrêt.
Et tu te mets d'un coup à te mordiller la peau des ongles. Soumis au stress et au poids de la culpabilité. Juste l'ombre d'un instant avant de te ressaisir.
- T'inquiète, c'est ton problème si tu n'as pas de bons goûts. " Tu lui lances un regard en coin armé d'un sourire amusé :" Alors, même si tu me pardonneras jamais de t'avoir fait du mal, sache qu'aujourd'hui je sais pourquoi je suis ici : c'est pas pour toi, mais pour le gang. C'est lui qui m'a le plus manqué. C'est son mode de vie qui m'a manqué. ... et .. j'ai des raisons profondes d'en être sûr."
Jamais tu lui parlerais de ta tentative de suicide. Du changement de vie. Même si tu t'avoueras jamais que, si, Caelus t'a manqué au fond de toi, demeurait quand même la principale raison d'un manque cruel d'adrénaline, et tu as beau chercher, la dangerosité des CG, le simple fait de trouver seth chez les PIC ou encore la mollesse des CC ne peuvent te permettre de te dévier du seul gang où tu t'es toujours senti chez toi.
- Mets moi alors au défi, Cael'. Laisse-moi te prouver ? .. De toute, je préfère encore mourir ici qu'ailleurs.
Si, dans l'éventualité, tu devais mourir à l'idée que tu sois un espion ...
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Les yeux levés pour te voir approcher, les doigts qui se mouvent machinalement pour préparer la boisson que tu demandes. Et ce frisson qui déchire l’air, qui bouffe son inspiration, au moment de te tendre le verre.
Et il t’écoute. Il t’en veut, tu sais ? Il n’en a certainement jamais autant voulu à quelqu’un. Pourtant il t’écoute, attentivement, à la recherche d’une vérité, peut-être, ou d’une raison pour toutes les douleurs infligées. Les siennes, les tiennes, celles des autres également.
Les signes du stress s’accumulent chez toi, mais tout ce qu’il voit, ce sont tes yeux. La flamme. Les vérités déguisées. Il plisse un peu les paupières, avale une rasade de son propre verre. Puis il soupire, étire un fin sourire au coin de ses lèvres. Ta souffrance, Astaroth, elle ne le touche pas. Mars lui a pris cette faculté, et tout ce qu’il reste derrière c’est une profonde animosité.
- Le gang te manque ?
Il ricane, repose le verre sur le comptoir. Puis ses doigts effacent quelques traces d’alcool à ses lèvres, le temps de faire mine de réfléchir.
- Sais-tu ce que je recherche chez mes gars ? Tu le sais forcément, Astaroth, tu me connais trop bien.
Il ne peut pas le nier, pas après tout ce que vous avez vécu. Il laisse volontairement passer un instant avant de reprendre :
- La loyauté. Parce que je ne m’entoure pas de personnes capables de me poignarder dans le dos. Amusant, pour quelqu’un qui n’hésite pas lui-même à le faire, hein ?
Encore et encore, si cela nourrit ses objectifs. Il s’en fiche. La loyauté est un trésor dont on choisit le propriétaire, les autres ne peuvent y prétendre réellement. Oh il a conscience que certaines personnes de son gang ont une notion déviée de cette vertu à son égard, mais ce n’est pas grave. Ils ne sont que des membres. Pas son entourage. Il t’observe de haut en bas, taisant ses pulsions d’approcher pour ravir tes lèvres et oublier.
- Veux-tu la définition ? Ou ce n’est pas nécessaire ? Je pense que demander aux AS de te sauver le cul alors que tu nous as tous trahis en te barrant en est une bonne. Risquer ma crédibilité. La vie des miens. Est-ce que ça a compté, pour toi ? Ou est-ce que tu n’y as vu qu’une opportunité de profiter des autres ? Quand même après que tu sois mort j’ai évité à ton corps et ton crâne explosé de finir dans le jardin de ces enculés de PIC. Ça a compté ?
Le souvenir est encore gravé. Un rire désabusé tandis qu’il fait le tour du comptoir pour t’approcher. L’air devient électrique, il en est persuadé. Puis alors que vos corps se font face, sa main qui se lève, caresse le grain de ta peau jusqu’à s’enrouler autour de ton cou. Mais il ne presse pas, pas encore.
- Comment comptes-tu le prouver, Astaroth ?
Vos corps sont si ((trop)) proches.
- Est-ce le gang, qui t’a manqué, ou l’opportunité de baiser et te défoncer à ton bon vouloir sur un claquement de doigts ?
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