PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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Les fers rouges de la destinée (ft. Milie)
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mar 21 Juin - 22:43


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Par un pacte avec un diable ;
Millie & Indra


Mars s'éteint. Par-delà ce vitrail qui te sert de porte entre deux mondes. Le silence est roi, dans ces lieux que tu es censé habiter. Mais tout t'y semble inconnu, comme issu d'un univers qui n'est pas tiens, d'un royaume où tu n'as nul place. Les échos des récents évènements qui grondent encore et toujours dans un coin de ton crâne, chaque mots, chaque phrases, chaque timbres qui se répètent, sans cesse, encore et toujours dans une cacanphonie des plus obscure. Comme si ton âme appartenait désormais à un diable énigmatique, comme si on venait de te dépouiller de tout ce qui faisait de toi un homme. Tu ne reconnais plus rien, nul chose qui t'appartienne, nul visage hors des ténèbres dans lesquels tu t'es plongé. Un feu, antidiluvien et vorace, t'habite, sans jamais t'abandonner, à chaque instant, chaque seconde de ton existence, il est présent, tel un démon affamé qui te ronge de l'intérieur. Te transformant, pas à pas, en une chose inconnue, qui ne fait nullement partie du monde des hommes.

Et poser sur le rebord de cette fenêtre, le crane poser sur le verre glacé, tes pupilles d'ambre s'égarent dans les ténèbres qui s'élargissent, par delà l'horizon. Et tes mains tremblent, comme toucher par une terreur sans nom, angoisse énigmatique qui habite les tréfonds de tes entrailles. La peur, devenue fidèle compagne, à chaque pas de ton existence, à chaque entailles qui te déchire l'âme. Celle de te voir changer à jamais, d'apercevoir dans ton reflet le diable qui se dit être ton roi désormais. Oui, tu crains de devenir tel que lui, tel cette bête que tu ne cesse d'arborer, qu'elle devienne ton propre maître. Cette angoisse qui parcours ton échine, tu sais ce qu'elle incarne, l'incendie qu'elle est, sous ta misérable carne. Et encore plus, tu crains qu'elle ne devienne la dernière chose qui t'incarne. Oui, tu es terrifié par les monstres, ceux qui dansent dans les limbes de ton être.

Tes doigts s'agitent, claquent, pour briser ce silence factice qui te hante, qui vient peser sur tes épaules, avec le chants des déments qui persiste à résonner dans les abîmes de ton crane. Presque tel un réflexe, chercher ce choc, cette vibration comme un contact qui te manque tant. Et tes pupilles qui s'éclairent d'une lueur des plus ardent, l'ambre devenant peu à peu des flammes d'or et de topaze.

En quête d'une chaleur qui t'échappe. Hanter par des souvenirs interdit, un écho aujourd'hui lointain. En proie à tes propres démons qui se repaissent de cette réminiscence, venant dévorer chaque éclat qui éclaire sans cesse tes songes, tes périgrinages nocturne, ne laissant dans ton sillage que le poids d'une culpabilité écrasante. Les récits de tes innombrables échecs, de ce brasier qui consume ta carne, ton être tout entier. Et ces noms, ces visages, si essentiels à ton existence, qui deviennent proie à tes propres tourments et dans un cycle onirique chtonien, ils n'ont de cesse de venir damner ton âme vers des abysses insondable.

Seule elle demeure, presque, inébranlable et que les éclats cristallins de son chant te préserve de tes propres ténèbres. Seule elle, si tu dois tous les sacrifier, est celle que tu souhaites préserver. Seule elle t'arrachera les mots, ceux de tes maux. Malgré le poids de tes péchés.
(c) SIAL ; icon tumblr

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