Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
L'humeur changeante, tu accélères le pas jusqu'au trône de fer. Plus tu y penses, plus tu es persuadé d'une chose : Les souverains sont soit des bouchers, soit de la viande. Aujourd'hui encore tes sujets t'ont prouvé que le boucher résonnait en toi, et ce depuis ton ascension.
Ton pas est dynamique, mu des rêves d'effervescence, où seul l'égo et l'amour de soi existe, où seul le désir d'embrasser tes obsessions scintillent dans l'éclat du sang et le goût de la mort. Avant ton entrevue inespérée avec Tsubaki, tu leur avais donné à tous l'ordre de te rejoindre au Iron Pepper ; ainsi lorsque de pas silencieux tu apparais dans l'entrée de l'entrepôt, ne cessant ta marche que jusqu'au siège de fer, tu te retournes avec désinvolture, et tu les dardes tour à tour d'un regard condescendant, surplombé du masque de sang recouvrant le haut de ton visage.
Tout sur toi suinte l'impureté, l'homicide -involontaire- recouvert des tâches de sang et des bouts de chairs d'êtres en perdition dont personne ne devait en reconnaître l'origine. Tes orbes orageuses finissent leur parcours jusqu'à la superbe silhouette de ton second, attisant néanmoins les commérages à la vue d'une tout autre personne placée à tes côtés.
Peu importe si les rumeurs avaient déjà fait bon ménage, il était temps d'officialiser.
- Pour des raisons personnelles Andrew a choisi d'échanger son rôle de Second avec celui de Romeo, votre nouveau second. Il sera mon bras-droit, la main qui tiendra et brandira l'étendard de fierté que sont les Chili sur les futures victimes à venir.
Et toi, tu ne seras que les mains tendues au-dessus de tous, pour mieux agiter les fils.
- Je lui laisse ainsi l'occasion d'expliquer les changements opérés au sein du gang, et des missions qui vous incomberont. ... après quoi, nous aborderons le sujet de la guerre.
De regard pensif, tu ne les vois même plus, trop absorbé par les rêves de batailles et de têtes qui volent.
- Car nous avons enfin des ennemis redoutables à embrasser.
Step out beyond the edge and start the motion look out below, I know there's no decision just collision it's all arranged too late for me, no reason to recover if I should choose to rise, I'm still descending never ending I fall, I fall
Rhéa relit ses messages reçus, les derniers que Edge lui a envoyé en fronçant un peu les sourcils. Que va-t-il se passer cette fois ? Encore une réunion qui se finira sur une mort suite à une provocation ? Encore une bataille vaine au sein de leur propre gang ?
Air ailleurs, elle soupire avant de ranger son appareil, attendant comme ceux présents que leur chef se montre. Patiente, son regard posé vers l’entrée, c’est avec une surprise non dissimulée qu’elle le fixe quand il arrive.
Recouvert de sang et de morceaux de chair. Un haut le cœur la prend d’assaut et elle détourne les yeux, sachant pertinemment que ce n’était certainement pas des restes d’animaux qu’il a sur lui. Sauf si l’on considérait l’humain comme tel.
Comment… Comment en est-il arrivé à cette situation ? Comment se retrouve-t-il encore avec une mort entre ses mains ? Pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il y ai le sang de quelqu’un qui soit versé ?
Ferme les yeux. Inspire, expire pour calmer son cœur qui n’était pas prêt à voir ça. Puis les mots tombent, Roméo nouveau bras droit en prenant la place d’Andrew.
Et la G U E R R E annoncée.
Elle ne devrait pas être surprise Rhéa, qu’il l’annonce. Ce n’était qu’une question de temps avant que les représailles ne soient lancés, qu’une bataille enchaînant une autre finisse par déclencher la soif de conquête et de massacre.
Silencieuse, elle se permet d’approcher doucement pour se mettre aux côtés de celui qu’elle se devait protéger, restant droite en ignorant cette vision d’horreur qu’il laissait délibérément à vue de tous.
Comme un message qu’il voulait faire passer. Comme un présage de mort qu’il allait semer.
de par sa prestance, de par son exécution, alors qu'il te dérange dans ton quotidien excentrique, c'est toutefois avec un sourire beaucoup plus grand que les dernières fois que tu accueils sa demande ou plutôt,
son ordre.
prenant le temps de lui offrir l'une de tes plus belles réponses, ce fut sans attendre que tu avais quitté le confort de ton loft. ayant pris le temps de regarder si corey était là avant de partir, tu haussa les épaules en le trouvant nulle part.
il devait être sorti déjà, que tu te dis alors que tu sors et que tu embarques dans ta voiture stationnée en face.
et si tu lui avais offert une belle merde en écris, c'est pourtant dans les premiers que tu te pointes.
observant les autres, lui riant presque au visage tant son sourire étant grand, ce fut par contre le visage dégoulinant du roi sur son trône qui gagna pour l'image la plus drôle de mars.
et ton rire se fait bien bruyant.
— mais merde edge ahahahaha ! je ne savais pas que tu aimais encore le bricolage. par contre, la prochaine fois, pense à te mettre une bavette, parce que tout ça, ça te donne encore plus une tête de meurtrier.
que tu siffles, mettant l'emphase sur la fin de ta phrase et lui offrant un clin d'œil tout en glissant un doigt sur la marque autour de ton cou.
car le faire chier était beaucoup plus facile et si sa belle garde du corps semblait changé de couleur, toi, ce tableau ne se faisait rien. tu en avais vu des biens pires.
tu t'amuses toutefois à te demander qui pouvait bien être perché sur les épaules du grand ténébreux.
Encore une réunion. Alors cette fois-ci, annonce, test, ou les deux? L’once joue, du bout de la griffe, avec un rat. Dessine une longue fente carmin sur le dos de l’animal, qui piaffe, se débat et gratte, en vain. Car l’autre le bloque de sa main libre, alors qu’une cigarette brille faiblement entre ses lèvres. On s’occupe comme on peut. Il ne l’entend pas arriver. N’a pas à le faire, d’ailleurs : le parfum des viscères précède son entrée inhabituellement colorée. La panthère lève le nez, puis la lèvre supérieure. Il laisse s’échapper le rongeur en voyant les chairs qui égayent les sobres vêtements de son leader. Montre les crocs, en entendant les mots qu’il attendait depuis des années. D’envie, il rit gravement. D’impatience, il serre les poings. De ferveur, il s’entaille les mains ; à presser ainsi ses propres griffes dessus. Et Darkcredi qui l’ouvre, évidemment. On pourrait pas le bâillonner ? Ou enregistrer ses répliques et les sampler. Après, on fout un DJ au fond de la salle pour jouer ses fantastiques traits d’esprit et pas avoir son sourire de salope. Le mécanicien s’avance. Pour rejoindre celui dont il doit assurer les arrières, d’abord. Puis pour poser, en passant, une main amicale sur l’épaule de celui dont il a refait le derrière.
« -Tu devrais appliquer ton propre tuyau. Mets un bavoir la prochaine fois, tu sens plus le foutre que les chiottes du Sunset. »
Sans un regard, Enif continue. Car il ne peut daigner poser ses billes océan sur feu le rose. Parce qu’il ne voit que les flammes de l’enfer. Parce qu’il n’entend que le grondement de tonnerre. Parce qu’il ne sent que les effluves de la mort. Parce qu’il ne veut que la guerre.
Parce qu’il n’a d’envie que pour le sang d’autrui. L’once se poste derrière son maître. Le limier sourit. Le basset renifle. La panthère toise sa meute. Ils sont venus en réunion. Ils repartiront en guerre.
Tu n’avais pas trop envie d’y aller, tu savais de quoi ça allait parler. Et au risque de te répéter une TROISIÈME fois, tu pensais TOUJOURS que la meilleure cible c’étaient ces putains de Carrot Cake. Alors au bout d’un moment, ça finissait juste par te gonfler. Mais comme tu étais Sec.. Sous Capitaine, bah tu te devais d’y aller. Quelle connerie tout ça. Si c’était pour dire que tu racontais de la merde quel intérêt. M’enfin, ne faisons pas attendre la petite reine rouge.
Bon, tu t’y attendais. Le moment où la montée en grade de Roméo en opposition à ta rétrogradation était enfin annoncée. Tu cherchas le nouveau Second du coin de l'œil avant de sortir un simple “Tch..” de ta bouche. S’il racontait encore de la merde comme lors de la réunion, Edge ne pourrait que s’en prendre à lui-même pour avoir choisi un aussi piètre successeur. Tu remarquas la présence de Mercredi quand ce dernier ouvrit la bouche pour balancer de la merde. De la merde, mais sacrément drôle quand même. Petit sourire en coin. Puis, ton regard se tourna vers Enif qui balança une petite pique à l’égard de ton amant préféré. Ton sourire s’agrandit. Et pour la première, et probablement dernière, fois de ta vie, tu répondis au toutou avec une pointe d’humour. - Ne le blâme pas, avec l'annonce de Edge il n’a juste pas eu le temps de se brosser les dents. Tu fis un petit clin d’œil à Mercredi. Un geste qui voulait dire “le prend pas mal, j’aime bien quand t’avale”. Tes yeux se posèrent ensuite sur Edge, puis sur Roméo. Tu attendais qu’il fasse son speech de nouveau venu dans les hauts rangs. Mais tu savais clairement ce que tu allais répondre. Car jamais deux sans trois ce n'est pas pour toi.
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Romeo Cooper
Jeu 23 Juin - 10:08
Ode à la destruction
Ton regard se pose sur Edge, tu jurerais son entrée préparée. Tu notes le sang dont il est maculé et retient le soupir exaspéré qui tente tes lèvres. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Montrer front uni est essentiel. Les CG devaient comprendre que le temps de la rigolade était révolu. À ce titre, tu notes que Mercredi ferait un bon exemple pour apprendre à vos membres la différence entre respect et impertinence. Tu soumettras l'idée, des envies de violences prononcées te tirailles ces derniers temps. Un regard vers Edge. N'empêche, il aurait pu se passer un coup de gant avant de venir.
Tu le laisses s'avancer et t'introduire à ton nouveau poste. Tu prends le temps d'observer la petite foule devant toi. Repère le scepticisme de certains, la joie d'autres, l'indifférence de quelques-uns. Quand Edge te permet de prendre la parole tu t'avances d'un pas. Tu ne vas pas tourner autour du pot, il y a beaucoup à annoncer.
— À partir de maintenant, l'organisation du gang est fracturée en trois pôles distincts. Espionnage pour Valdez, Logistique interne pour Kayser et Tactique d'intervention pour Evans.
Tu regardes, Indra, Cole et Andrew.
— Vous avez été répartie en fonction de vos capacités. Désormais, vous aurez des comptes à rendre au sous-capitaine qui vous encadre. Nous vous informerons de vos places respectives en fin de réunion.
Tu croises les bras, toise Andrew, puis Mercredi avant de reprendre pour toute la salle.
— Je n'attends aucun commentaire.
On ne joue plus.
Tu adresses un signe du menton à Edge.
— Ils sont tous à toi.
14 mai 2022
Emil Valden
Chili Gazpacho
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Emil Valden
Jeu 23 Juin - 10:50
Ode à la destruction
14 mai
Immobile et silencieux, tu observais la scène qui se déroulait en contre-bas par rapport à toi. Tu étais une ombre dans les hauteurs de l’entrepôt, tout de noir vêtu, arrivé bien assez tôt et en toute discrétion. Même ton com avait été laissé chez toi, pour rendre impossible le traçage par ce biais. La cacophonie des voix mélangées montaient et tu retenais un soupir quand tu captais certaines phrases. Par moments, tu te demandais si tu n'avais pas été trop absent de ce qui était ton qg primaire. Tu sentais bien en toi la fracture entre tes deux vies, la violence et la force que tu avais recherchées et la douceur et l'union dans laquelle tu avais été forcé d'intégrer les rangs. Ainsi tu jugeais en silence les piques qui volaient et auxquelles tu ne pouvais te mêler. Et si tu ne laissais actuellement rien filtrer de tes pensées, tu te demandais malgré tout à qui pouvait bien appartenir tout ce sang sur ton chef et pourquoi celui-ci ne s'était pas un peu nettoyé, même si la mise en scène avait de quoi frapper. Un autre détail marqua ton attention, la non présence de ton frère adoptif, celui qui ignorait même ton appartenance au même gang que lui... Tu te dis que tu prendras de ses nouvelles plus tard... Bien plus tard quand la nuit sera.
Des modifications internes furent alors annoncées. Est-ce que cela changerait quoi que ce soit par rapport à toi ? Tu le sauras plus tard. Car ce qui t'intéressait le plus était cette guerre annoncée. Qui ? Quand ? Ta famille de sang serait-elle en danger ? À quel point seras-tu encore divisé entre fidélité et piété filiale ? Tu attendais la suite, avide des informations à venir.
Cole Valdez
Chili Gazpacho
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Cole Valdez
Jeu 23 Juin - 11:25
Il est temps de nous venger. Un regard vers ton téléphone, avant de le verrouiller. Pas besoin de te presser, même en partant le dernier t'arriveras le premier. T'es préoccupé, Cole, par l'état de Edge, par la guerre qui approche, par ces alliances de merde, par cette soif de sang que vous contenez depuis trop longtemps. T'as le bout des doigts qui en tremblent encore.
Tu pousses la porte d'un coup sec, usant de ta faculty pour voler une des chaises, poussant d'un coup de pied bien placé le malheureux qui s'y était assis. Tu écartes les cuisses et bailles allègrement, impatient et ennuyé d'attendre que ça commence.
Edge prend la parole quand les derniers s'installent vers le fond. Tu sais Circée et Emil présents dans la salle, à un endroit où personne ne pourraient les cramer, comme le reste des espions CG présents.
A peine Edge termine son introduction que Mercredi ouvre sa grande gueule. T'as jamais pu le cerner celui-là. Alors que tu fais craquer tes doigts, prêt à user de ta faculty pour lui en péter un ou deux, Enif s'occupe de le remettre à sa place, secondé d'Andrew. Tu peux pas retenir un rire sonore. Mais t'as toujours envie de l'éclater.
— « Lave les tiennes Evans, tu disais pas ça hier soir. »
Tu hausses un sourcil insolent à son attention. Quoi ? C'est pas le but des CG de s'insulter sous couvert de sous-entendus graveleux toutes les demi-heures sans raison apparente ? Tu croyais.
Romeo prend la parole. Il va droit au but. Tu sais pas si tu l'apprécies mais tu dois reconnaitre qu'il est efficace dans sa position. Pour accompagner son discours ; tes yeux s'illuminent et ta faculty s'active. En un battement de cil, t'as allumé l'enceinte pour mettre un peu de musique.
Somebody's watching de Rockwell qui se joue en fond. Tu reviens à ta place alors que Romeo présente les nouveaux rôles. Tu passes tes mains derrière ta tête et attends. Le début des hostilités.
— « Le premier qui ouvre sa gueule pour l'interrompre de manière non constructive bouffe le sol. »
Artemis E. Rhodes
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Artemis E. Rhodes
Jeu 23 Juin - 12:39
Ode à la destruction
ft. les CG
Une réunion supplémentaire, une habitude depuis que le roi macabre a pris sa place sur son trône de fer. Elle n’a pas encore d’avis à ton sujet, Edge, il lui faut plus d’informations, hormis peut-être celui que tu sembles aimer le rôle de la drama queen. Mais au fond, qui parmi vous ne l’apprécie pas ? Ton entrée fait hausser les sourcils, lever les cœurs et les estomacs. Pour changer, tu arrives dans un état dégueulasse. Elle lève les yeux au plafond.
Debout derrière toi, Romeo, elle observe l’assemblée qui vous fait face. Ces visages qu’elle connaît, certains mieux que d’autres, une famille pour ce qu’il en est. Elle est fière du rôle que tu lui as donné, celui de ton bouclier, une raison de vivre et de se sacrifier. Elle a confiance en toi, tu sais ? Elle te suivrait certainement les yeux fermés.
Puis viennent les piques lancées au travers de la pièce, son sourire qui s’étire. Amusée. Elle ne sait pas trop quoi encore penser de vous tous, les anciens PM, mais on ne peut pas vous retirer que quand il faut des clowns vous répondez toujours présents.
Ton discours est bref, Romeo, clair et concis. Tu te fais toujours plus imposant quand tu parles en public. Et lorsque la musique se met à retentir, elle a du mal à se retenir de rire. Instinctivement, son corps bouge un peu en rythme, comme rongée par cette ambiance qui vous caractérise. Elle jette un œil vers toi, Rhea, qu’elle considère comme sa meilleure amie parmi cette bande. Le sourire plus doux, pour essayer de détendre ce qu’elle a l’impression de percevoir chez toi. Tension. Peur. Jusqu’à finalement revenir sur l’assemblée qui vous fait face.
Une belle bande de guignols. Mais des guignols qui marcheront sur Mars en faisant voler les dentiers.
Ta frange qui te tombe presque sur les yeux, t’as rien de remarquable Circée, planquée de toute façon en hauteur pour écouter, voir et entendre sans être vu. Vous êtes les ombres, ceux qui n’existent pas. Toi, Emil. Quelque part t’arrive même à douter de lui, de tout le monde. Un masque en tissu noir simple remonté sur ton nez, comme si tu risquais de tomber malade, tu diras simplement que c’est les habitudes. Et le reste, du noir, encore et toujours du noir.
Capuche encore sur ta tête, des ombres. Alors qu’illumine la scène la tête même du dragon à trois têtes de votre gang.
Edge.
T’écoute Circée, d’une oreille, alors que ton regard balaye en détail l’assistance. Tu passes d’abord ton regard sur Cole, ton référent désormais, un des rares au courant de tous les rouages de ton rôle, et des derniers incidents. Ma foi plutôt à ton avantage. Tu n’aurais jamais pensé que Maisie et Héron te demanderait d’espionner les CG, ce qui permettait de couvrir de manière implacable ton réel rôle d’espionne à leur insu. Tu ne sais ce que tu penses d’Edge, mais tu ne vois pas l'intérêt des remarques qui fustigent de manière intempestives. Passe ton regard sur Mercredi, Andrew, Enif lui te tire une presque risette.
— Qu’ils la ferment.
Chuchoté, t’as l’impression de monter en pression sans raison. Ou peut-être que si, après tout c’est aux Chili que l’imprévisible sied. Et Romeo se met à parler, éclat d’un sourire derrière le tissu. Court, concis. Et même si tu aimerais mieux ne pas voir Artémis autour de lui, pour le reste t’es heureuse et rassurée de le voir à la place qu’il a désormais.
Ton sourire qui s’étire d’entendre Cole. T’es contente Circée de ce que tu vois, et que ce soit à lui que tu doives rendre des comptes. Tes iris enfin posées sur Emil.
— Je me demande, si l’un de nous deux va se prendre le ricochet de cette guerre.
Si la cible serait les BB ou les CC. Ca impliquait bien plus que des mots. Et t’as pas envie de jouer contre les CG pour le bien de ta couverture Circée. Mais tu le feras. Si c’est ce qui doit être fait. Le diable est dans les détails.
— by Flore — FFCD89
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Jeu 23 Juin - 17:06
|
Les choeurs de la désolation ; CG
Tu l'attendais, cet instant bien précis. Celui qui scèllerait un pacte silencieux avec des forces énigmatiques, chaotique, avec un diable et toute sa légion. Ce n'était pas une première, tu connaissais que trop bien, les courbes géométique, métallique de cette batisse qui sert de QG. Mais aujourd'hui, dans ton propre imaginaire, elle semble revêtir une présence bien plus imposante qu'à son habitude, alors que la vie s'y amasse dans son ossature métallique. La clope au bec, tu prends un instant, définitivement las de ce genre de rassemblement, habité par une hostilité que tu ne peux pleinement voilé, toujours les nerfs à vif, les poings serrés, incapable d'ignorer cet enfer qui s'ouvre grand face à toi. L'antre au démon, là où seuls chaos et sang se dévoile, là où les monstres s'entredévorent. Des légions auto-destructrice, qu'il fallait dresser, une meute d'animaux qui se devaient d'être mis au pas. Cette simple pensée t'épuisait. Un grand défis, peut-être trop grand ? Au fond, nul réponse ne se revelerait en restant à l'extérieur.
Sans un mot, tu prends pas dans un coin de la salle. Bras croisé, le dos appuyer contre un mur. Tu te fiches bien de la masse qui s'agglutine, cherchant simplement à maintenir ton espace vital. Tes iris parcours cette masse qui s'amasse, gonfle, beugle au coeur de la pièce, nul pitié dans ton regard, mais un unique éclat de mépris. Face à toi, s'élevait qu'une masse informe plus ou moins humaine, tu ne voyais rien de l'armée tant désiré, trop peu d'individu digne de s'élever sur l'astre rouge. A tes yeux, et au stade actuel, les ambitions du roi te semblaient démesuré. Face à l'orgueil individuel de chacun ici, tu ne voyais qu'une voie. Briser, pour reconstruire. Un soupir las, tu craches devant toi le mégot agonisant se dressant entre tes lippes, avant de ramener une nouvelle cigarette jusqu'à ta bouche. Un pied claquant au sol à un rythme disharmonieux, écho de l'agacement présent.
Puis vient le discours du roi, ou plutôt du diable. Bien que tu l'es reconnu en temps que leader, nul respect, nul confiance, rien ne demeurait dans ton regard à son égard. Aucune once de sympathie, au point que tu te demandes ce qui peut bien le lier à Salvador, cette simple pensée vient te crisper un peu plus. Puis vient les mots de Roméo, bref et conçis. Il n'y avait pas besoin de plus. A cet instant, la curiosité te rongeait, désireux de savoir qu'elles seraient les voix qui s'élèveraient, quand est-ce que le bain de sang débuterait. Bien que ce soit contre-productif, tu étais désireux de connaître les égo qu'il vous faudrait briser, les éléments indésirables qui souille cette masse individuel.
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Ace J. Maxwell
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Ace J. Maxwell
Jeu 23 Juin - 19:02
Ode à la DestructionVeni Vidi Vici
[Réu CG] En silence, dans un coin de la pièce. Il observe. Ce qui était assez rare pour le souligner. L’ascension au pouvoir de Romeo venait de scellait son destin dans ce gang d’animaux. Il n’avait vraiment pas besoin d’une épine dans le pied supplémentaire. Et pourtant. Le boulot d’espion allait se révéler de plus en plus problématique. Suffisamment pour que ton instinct te fasse sentir qu’un tombé de rideau serait des plus appropriés. Mais quitte à tenter le diable, autant le tenter jusqu’au bout. Il avait beaucoup de mal à assimiler le concept de demi-mesure.
Edge prononce un discours concis, pour une fois, portant sur son corps sa parure sanguine. Il lui suffisait d’un regard vers la pièce pour se douter à qui appartenait ledit sang. D’autant plus que son absence à ses côtés ne mentait pas, elle. Il ignorait encore pourquoi Edge avait mis en morceaux son jumeau. Ou si ce dernier avait laissé parler sa folie.
Son regard scruta Romeo lorsqu’il prit la parole. Passant du chef. Au second. Il leur prendrait à chacun l’une de leur vie. Si ce n’est leur futur tout entier. Il se délectait déjà de ses fantasmes alimentant son esprit.
Un psychopathe tel que lui voit-il sa vie défiler devant ses yeux à sa mort ?
Ou n’y voit-il que le néant qui la compose ?
Une question qu’il s’était promis de lui poser lors de ses derniers instants.
Nul doute que le gang trouvera un nouveau chef après sa mort. Ce n’était ni une question de loyauté ni de respect. Simplement de survie. Obligé d’élire à leur tête le prochain condamné à mort. Ils étaient là pour ça. Les œufs pourris. Pour nettoyer les uns après les autres. Autant de fois qu’il le faudra. Les pauvres inconscients décidés à prendre la tête d’un gang. Famille, Proche, Amis. Ils tomberont tous. Tous autant qu’ils sont.
Et lorsque la peur consumera chaque habitant de cette ville. Lorsqu’ils comprendront enfin qu’aucun espoir ne les attend à la tête d’un gang. Lorsqu’ils verront tout leur chef mourir les uns après les autres.
Ce n’est qu’à cet instant.
Qu’à partir de ce seul moment.
Qu’ils auront vaincus.
Salvador del Toro
Chili Gazpacho
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"La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même."
Un son. Une sonnerie. Pas celle habituelle, mais la sienne. Celle qui te fait mettre ton jeu sur pause ou laisser l’ennemi te kill en pleine game. Edge. Tu attrapas ton com’ pour regarder le message. Un ordre. Il n’était pas bon de le faire attendre et tu le sais. Sans lâcher ton appareil, tu envoyas un message à ton équipe : “L’œil de Sauron regarde vers le Mordor”. À partir de ce moment, tu savais qu’aucun garde sous tes ordres n'avait le droit d’être en pause, ils allaient tous se déployer pour renforcer la garde du district en ton absence, se concentrant sur le QG en particulier. Ce n’est que lorsque tu “regarderas vers le Gondor” qu’ils auront le droit de souffler sans subir ton courroux. Car en attendant, comme pendant ton sommeil polyphasique uberman, tu ne seras plus là pour surveiller, tes yeux rivés vers la montagne du destin, là où siège Edge sur son trône de fer, prêt à jeter ses ennemis dans les flammes de l’Orodruin.
Tu n’étais pas le premier arrivé, et tes yeux dévisagèrent les présents avant de se poser sur Edge, ne relevant pas son état sanglant. Tes yeux omniscients parcoururent la salle, se posant une fraction de seconde sur Circée avant de s’en détourner. Tu le sais, on t’avait prévenu, et tu ne discutais pas les choix de Edge. Ce n’était pas une cible à abattre ou à endormir, si personnalité importante de gang, elle avait été. Allant à l’opposé de la dissimulée, tu grimpas tel un singe les échafauds pour te poster en hauteur, au dessus du roi. Décrochant ton sniper de ton dos, le canon posé contre la potence, les doigts sur la gâchette verrouillée, tes yeux étaient rivés sur lui, attendant les apophtegmes de ton Palpatine, de ton Morgoth, de ton seigneur de la foudre.
Ainsi, l'intronisation de Roméo était enfin officielle, ainsi que les tâches de chaque sous-capitaine. Tes yeux se posèrent sur Indra avant d’être attiré vers Mercredi. Il était plus fun quand sa tête était détachée de son corps, celui-là. Tu étais prêt à mettre un coup de semonce pour ramener l’ordre, mais Cole s’en chargea parfaitement. ─ J’ai hâte de savoir ce que tu nous réserves, Edge, ça a l’air… amusant, dis-tu en ricanant. L’ancien mercenaire avait très envie de trouer quelques boîtes crâniennes. C’était bien plus réjouissant en vrai que derrière un écran. Mais avant toutes choses, tu laissas tomber un chiffon à Crâne Rouge, qu'il puisse se débarbouiller un peu.
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Ton regard se pose sur Edge, tu jurerais son entrée préparée. Tu notes le sang dont il est maculé et retient le soupir exaspéré qui tente tes lèvres. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. Montrer front uni est essentiel. Les CG devaient comprendre que le temps de la rigolade était révolu. À ce titre, tu notes que Mercredi ferait un bon exemple pour apprendre à vos membres la différence entre respect et impertinence. Tu soumettras l'idée, des envies de violences prononcées te tirailles ces derniers temps. Un regard vers Edge. N'empêche, il aurait pu se passer un coup de gant avant de venir.
Il est temps de nous venger. Un regard vers ton téléphone, avant de le verrouiller. Pas besoin de te presser, même en partant le dernier t'arriveras le premier. T'es préoccupé, Cole, par l'état de Edge, par la guerre qui approche, par ces alliances de merde, par cette soif de sang que vous contenez depuis trop longtemps. T'as le bout des doigts qui en tremblent encore. 
Tu l'attendais, cet instant bien précis. Celui qui scèllerait un pacte silencieux avec des forces énigmatiques, chaotique, avec un diable et toute sa légion. Ce n'était pas une première, tu connaissais que trop bien, les courbes géométique, métallique de cette batisse qui sert de QG. Mais aujourd'hui, dans ton propre imaginaire, elle semble revêtir une présence bien plus imposante qu'à son habitude, alors que la vie s'y amasse dans son ossature métallique. La clope au bec, tu prends un instant, définitivement las de ce genre de rassemblement, habité par une hostilité que tu ne peux pleinement voilé, toujours les nerfs à vif, les poings serrés, incapable d'ignorer cet enfer qui s'ouvre grand face à toi. L'antre au démon, là où seuls chaos et sang se dévoile, là où les monstres s'entredévorent. Des légions auto-destructrice, qu'il fallait dresser, une meute d'animaux qui se devaient d'être mis au pas. Cette simple pensée t'épuisait. Un grand défis, peut-être trop grand ? Au fond, nul réponse ne se revelerait en restant à l'extérieur. 
