PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour !
Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
02.09.21 ▬ MAJ V3 Ouverture du forum !



 
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Uber hugs - 3615 call me for parasite
Cale H. Carrington
Uber hugs - 3615 call me for parasite
Cale H. Carrington
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Cale H. Carrington
Mer 6 Juil - 21:49



Rupture de stock« J'arrête de fumer et de boire chaque dimanche, chaque semaine
J'ai rechuté hier
»
Caelus Moore
13 avril 2022


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Se réveiller la nuit, en catastrophe, en sueur,
en hurlant.

Avoir imbibé ses vêtements, arraché les draps, avoir le souffle court et la tête qui lance,
lance,
lance.

Chercher nerveusement le démon des cauchemars. En panique. En urgence.
Craindre le noir, l'obscurité.
Devoir s'y habituer, s'habituer aux murs qui tanguent et au sol qui devient mouvant.

Souffler, se calmer et
Constater qu'il y a rien dans la pièce. Et que tout ce qui parait anormal n'est qu'une hallucination.

Se recoucher,
se recroqueviller.

Chercher à s'endormir,
ne pas y parvenir.

Se lever,
affronter le sol traître.
Coeur qui bat à la chamade, corps en sueur et membres tremblotant.
Se sentir nerveux.
Étouffer.
Halluciner.


Finir par ouvrir le tiroir, soulever le double fond, dégoter la chaussette et en sortir le sachet.

S'enfiler rails sur rails jusqu'à épuiser le dernier stock, tout ça pour calmer
le manque.


~~



J'ai pris la moto, ce soir. J'étais suffisamment lucide pour rouler droit, avec la concentration suffisante pour ne pas causer d'accident. Et puis, la distance courte joue quand même pas mal. Et je parviens à me garer devant la bâtisse luxueuse à laquelle j'ai un laisser-passer. Incroyable. J'ai date une nana un jour, et quand elle m'a dit "on va chez toi ?" j'ai paniqué. Et devinez où on a fini ?

Exactement.
Ici.
Chez Caelus.

Je sonne, puis frappe. Aucune réponse. Il ne doit pas être là.
J'entre, un peu comme si j'étais un invité surclassé. Ou juste un brigand, à votre guise.

Je connais la maisonnée pour y avoir squatté quelques temps. La dernière fois remonte à pas mal de temps, mais j'imagine que le frigo est toujours à sa place et que les toilettes n'ont pas bougées non plus.

Tout est tamisé, tranquille. Calme. Alors que ça pulse dans ma poitrine; jsuis comme un gosse qui vient chercher le nouveau jeu sorti, à la fois excité et terrorisé à l'idée d'une rupture de
stock.

Je connais deux, trois cachettes.
Mais ce soir il n'y a rien.
Je rouspète, un peu agacé, un peu agité. Et je me demande s'il va bientôt rentrer.
J'ai besoin de lui.

J'ai besoin de toi, Caelus.
Besoin de ce que tu peux me donner, de ce qui a crée notre relation. Signé notre contrat.

Je check l'heure, 22h29. J'hésite à l'appeler. Mes doigts flottent sur le bouton "appel" mais je finis par verrouiller l'écran et fourrer le COM dans la poche arrière de mon jean.

J'inspecte les yeux, me dis qu'au pire, je laisserais un post-it après avoir retourné toute sa maison. Et c'est un peu en suivant cette idée que je me retrouve à ouvrir les portes du buffet. J'y trouve moult bouteilles. Et une en particulier me tape dans l'oeil. Elle est énorme. Carrée. La liqueur ambrée miroite à la lumière du salon.

Et pourquoi pas ?

En vrai, un petit verre, ça ne se verra pas, non ? Je me connais, j'irais tout avouer en chouinant et en me flagellant en mode ''tkt je te rembourseraaaai". Ce qui arrivera, un jour. Jme dis qu'en terme de dette, je m'en suis toujours plus ou moins sorti.

Alors je sors le verre.
Un fond.
Une gorgée qui me brûle le palais et la gorge. Je tousse comme un môme qui vient de goutter pour la première fois de l'alcool. Malgré qu'il soit fort, il est pas si mal. J'en connais pas le prix mais, il est déjà meilleur que ceux de la supérette.

Alors je remplis le verre, encore.
Encore,
encore,
encore,

C'est fout ce que la bouteille diminue.
C'est fout ce que la pièce tangue.

Le goulot au bord des lèvres, le bourbon qui m'incendie et m’anesthésie à la fois. Je tire mon COM pour lancer une musique, peu importe laquelle, mais j'ai comme une envie de bouger et de me défouler.

J'ignore le temps que je passe à me dandiner dans le salon, bouteille levée en l'air comme un trophée. Probablement le seul trophée que j'aurais un jour dans ma vie pour avoir une danse aussi approximative.
Et puis j'ai la meilleure idée du monde.
Eh oui.

J'envoie un message au proprio, en gloussant comme une adolescente qui vient narguer son gars en soirée alcoolisée.

Je tapote en plissant les yeux, buvant un coup entre chaque message. Faudrait pas qu'on se fane si vite.
Héhéhé.... si avec ça, il se dépêche pas de venir... je garantie rien pour le reste de sa réserve.

Allez, on est fou, j'ouvre la chemise pour danser de plus belle. Mon marcel est particulièrement blanc ce soir, go en faire profiter les plantes et les étoiles. Mais quand j'entends la sonnerie d'une réponse, je suis à la fois surpris et totalement en phase avec la bouteille.

Je ricane en déchiffrant ses messages. J'ai la tête en feu et en fête. Mes réponses sont aussi approximatives que mes déhanchés. Mais je m'en fouuuu aaaahhh... il est pas là de toute façon. Il va faire quoi ? hein ?

Tu vas faire quoi, hein Caelus ?

T'es pas là pour m'arrêter,
t'es pas là pour me juger et me retirer ma bouteille -pardon, ton EX-bouteille haha !
ni pour me sanctionner !

.....

"J'arrive."

EH MEME PAS PEUR !!
C'est du bluff.
Tu bluff Cae', laisse-moi me brosser les dents tranquille.
Et j'avais parié que les toilettes n'avaient pas changées de place, bingoooo !
Mais les murs pouvaient arrêter de danser, ça m'arrangerait.

Je finis, la bave au menton, par m'assoupir sur un canapé. Sur le ventre, la tête sur le boudoir, et la main dans le vide.

Rip la bouteille allongée sur le sol, quasi vide.

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Dim 31 Juil - 21:22

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La nuit est avancée, son corps à la recherche de la chaleur d’un autre. Il y a tout et tellement dans sa tête, il a l’impression parfois qu’elle explose. Il a l’impression qu’elle implose. C’est trop. Il veut oublier, il ne veut plus que les visages le hantent, il ne veut pas non plus les effacer. Il veut tuer, il veut hurler, il veut rire, il veut pleurer. Parfois, vivre est un lourd fardeau, tu sais ?

Le corps qui se mouve, la sueur à ses tempes, il soupire. Il aime, cette nuit, l’espace d’un instant. Jusqu’au moment d’entendre la sonnerie de son COM, assis sur le bord du matelas, il l’ouvre et observe le message. Ça faisait quelques temps, et il ne peut dire qu’il soit réellement surpris. Vous avez noué une relation loin d’être inédite. Il te répond, il se laisse revenir aux bras de celle qui l’enlace. Juste une fois, juste encore une fois.

Mais tes messages ne cessent pas.
Alors il l’abandonne là, il promet de ne pas oublier une fois la porte passée.

Puis il arrive.

Ses pas sont calmes, il n’est pas pressé – il doute que tu puisses aller bien loin dans ton état. Pour que tu sois venu jusque-là, c’est forcément que tu es en manque. Jamais un drogué ne perd sa dignité autrement que pour une dose de plus. Une dose qu’il n’a plus. Une dose qu’il peut t’offrir.

Il pousse la porte du penthouse, le spectacle le fait doucement soupirer. Tu es là, étalé sur son canapé, une bouteille plus chère certainement que ton salaire d’un an presque vide à tes pieds. Mais il s’en fiche, ce n’est pas important. Les quelques pas qui vous séparent son rapidement avalés, puis il s’accroupit sur le sol à ta hauteur.

Tu as l’air si paisible, pourtant les poches sous tes yeux ne trompent pas. Le teint livide de ton visage. Tes ongles, sales d’avoir fouillé n’importe où tant que tu le pouvais. Il glisse une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, relève la bouteille pour éviter qu’elle ne se vide sur le tapis.

Puis il approche ses doigts de ton visage, et il te bouche le nez jusqu’à te réveiller.

- Lève-toi, sale ivrogne, c’est l’heure de la douche.

Il n’attend pas, il se lève et te hisse sur son épaule. Tu n’es pas plus lourd pour lui qu’un paquet de farine. Sans ton consentement – pour ce qu’il en a à faire – il te mène jusqu’à la salle de bain et t’étale sur le sol de sa douche à l’italienne. L’eau qu’il lance est glacée, il prend plaisir à t’observer en remontant les manches de sa chemise.

- Déshabille-toi.

Faniahh/Lala/Cyalana



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Sam 6 Aoû - 21:24



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Caelus Moore
13 avril 2022


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Il n'y a que le bruit de la mer. La chaleur réconforte d'un soleil généreux. Le chant des baleines et le rire, cristallin et espiègle de Moony. Elle a les cheveux, ses magnifiques cheveux blonds, emmêlés et trempés qui virevoltent dans son dos nu.
Elle est douce, pétillante, aussi rayonnante que l'astre solaire qui nous caresse la peau.

Et c'est un rêve qui s'accomplit que de la voir chevaucher l'illustre seigneur des mers. Mes deux mondes qui se réunissent, mes deux raisons de vivre qui s'harmonisent dans ce cocon hors du temps.

Mais la poésie de l'instant s'estompe. Outragé par la mer mécontente. Elle m'éloigne de ma sœur. M'arrache à mon soleil pour m'attirer vers les profondeurs.
Je coule.
La surface de la mer m'échappe et j'ai beau tendre le bras vers mon dernier rayon de lumière, les abysses m'attirent.
L'eau s'infiltre dans mes poumons, brûlant au passage mes narines, ma gorge.
L'air me manque.
Je m'étouffe.

Tousse.

Et je me réveille,
Dans un brouillard incroyable.
Mes tempes sont en feu.
J'ai l'impression que mon visage entier vient d'être plongé dans la braise.
Mes yeux peinent à rester ouverts, agressés par la lumière. Alors je me détourne pour me planquer entre le moelleux des coussins.

J'entends une voix au loin.
Que j'ai pas envie d'écouter.
Debout.
Nan. Laisse-moi tranquille.

Je grogne dans ma semi léthargie, tentant de me recroqueviller quand mon corps est soulevé malgré moi.

Mon cerveau ramolli tente de redémarrer.
Fini par capter qui est le corps chaud qui me trimballe. Mes narines frémissent en reconnaissant l'odeur musquée du propriétaire.

Oh merde.

Mais dans ma confusion, je glousse.

▬  T'es venu pour trinquer ?

Trop taaard.
La bouteille est vide. Ou presque.
Dommaaaâge.

Et puis je finis sur la surface froide d'un carrelage. Que les forces divines le bénissent, mon corps en feu l'en remercie.
Et je suis sur le point de me rendormir, appuyé contre la faïence murale comme salvatrice à l’incendie qui se propage dans mes cellules.

Quand une pluie, glaciale, une pluie d'aiguilles vient s'abattre en fanfare sur ma carcasse.

Mon cœur rate un battement, ma respiration se coupe. J’ai comme un hoquet ou une convulsion de surprise. Quelque chose de désagréable qui me transperce pour me faire revenir à la réalité.
Je pousse un cri, tente d'échapper à l'agression en me débattant contre…  contre l'air. J'ai les bras en croix au-dessus de ma tête, les jambes qui viennent se replier et les yeux qui commencent véritablement à s'ouvrir.

Ma vision commence à s'ajuster, protégée par le bouclier de mes bras. Mes pupilles distinguent cette paire de pompes indécente, et remontent sur un Caelus qui tangue un peu.

Et dont l'ordre aurait été le meilleur que j'ai reçus de toute ma vie, s'il avait été prononcé dans d'autres circonstances.

D’ailleurs, mon esprit met un peu de temps avant de tout capter. Alors oui, il y a ce court instant où il me gicle de l’eau dessus, et où je le regarde comme le plus crétin des rouquins de mars. Mais un crétin pas content de se faire gicler dessus.

Je finis par beugler un truc inintelligible qui montre que je refuse l’idée de me désaper et puis je fuis à quatre pattes, loin du jet.

Qui me rattrape. Où que j’aille. Et c’est terrible.

▬ D’accord D’ACCORD !! Mais coupe l’eau !

J’ai besoin d’y voir clair, histoire que mon estomac cesse de se croire dans une attraction pour adulte. Quand la pluie s’arrête, je me détourne pour remonter mes pupilles sur Caelus.

Smile.

Je commence à défaire mon lacet pour retirer ma chaussure. là, regarde comme je suis sage et que j'obéis doucement mais sûrement. Et mes yeux dérivent à côté, je lève le bras pour saluer.

▬ Oh !! Coucou Cosmo !

Et je balance énergiquement ma pompe vers Cosmo.

Cosmo qui n’est évidemment pas là (enfin j’crois pas). Mais quand je parviens à échapper à l’attention de Caelus, pendant ce fugace instant, je me précipite, appuyé sur mes rotules et mes mains, pour me casser de la salle de bain.

Désolé, je sème une sacrée trace d’eau, comme une limace qui bave.


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