PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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Tout paraît plus simple quand on l'imagine [Olympe]
Pie in Crust
Charon De Duval
Pie in Crust
Charon De Duval
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Charon De Duval
Mar 9 Aoû - 20:44
FT. Olympe
Il parait que nous sommes toujours mieux servis par nous-même que par les autres. Mon chemin de vie me l’a assez bien montré. Malgré tout, j’ai toujours eu confiance dans les liens du sang… même si cette famille éclatée au sol semble bien difficile à rafistoler, et je suis encore là à croire que rien n’est perdue. Depuis que j’ai posé mes chaussures hors de prix sur Mars, tout me semble bien plus compliqué que je l’avais imaginé. La ville sur laquelle je devais étendre mes recherches n’étaient qu’une ville, une seule… Grande, certes, mais une. Je n’avais pas l’embarras du choix, j’avais un point de départ à peu près concret… Mais l’information dans ces terres se paie à prix d’or et mon argent n’était pas illimité. Dans ce lot d’informations, les détritus se prenaient pour des merveilles. Je me devais de toujours vérifier plusieurs fois mes sources… Et une contre information venait toujours laminer le travail que j’avais fournis pour retrouver ma famille proche… Les premières informations que j’avais pu récolter concernait Olympe.

Un soupire lasse s’échappe alors de ma gorge. Cela semblait surprendre la cliente. Elle pensait sincèrement que ce soupire désespéré lui était destiné. J’étais déjà ailleurs depuis de longues minutes, à attendre qu’on vienne me confirmer que cette douce dame se moquait de la société. Elle me regarda perplexe, son visage plein de questions réclamaient des réponses. Où est ton argent ? Dans ton portefeuille vieille branche. Je me fiche un peu de ce que vous faites avec votre argent… Que vous ayez dix millions perdues dans la nature est votre problème. Votre banque n’a rien à voir dans cette histoire de retrait. Je m’avance, reprenant un air plus professionnel. Ce masque d’émotions est un sacré refuge pour berner n’importe quel être. Je souris. D’un trait posé mais complice. Mes clientes ont toujours une nette préférence pour cette part de moi-même. Je le sais. Je l’utilise.

« Je suis actuellement en train de rassembler tous les éléments pour cette enquête. Mais êtes-vous sûr qu’un proche de ne vous a pas volé votre carte de retrait ? Le document que j’ai sous les yeux me semble conforme. Vos empreintes concordent avec celles prises pour autoriser le retrait. Je ne dis pas que vous essayez de nous piéger, n’ayez pas cet air pincé. Je vous promets de rassembler toutes les preuves nécessaires pour vous satisfaire. »

Ou… plutôt pour retourner ce dossier contre vous. Une empreinte digitale était unique. A moins qu’on lui ait arraché le bout des doigts, cela ne pouvait qu’être son œuvre. J’avais bien regardé ses mains et elles étaient intactes.

J’attendais un retour de la sécurité sur les anciens enregistrements des caméras de surveillance. La femme m’avait expliqué qu’on avait volé son identité. Qu’elle n’avait jamais demandé un tel retrait et que la convention signée avec elle montrait qu’elle devait être dédommager de cet argent subtiliser sans son accord. Elle montrait un agacement maîtrisé alors que son sac sur ses genoux sautait en même temps que son pied qui tapait le sol.
Je savais comment ça allait se finir. Je savais qu’une empreinte digitale justifiait sa culpabilité. J’étais tellement persuadée de ça que je la laissais déblatérer ses accusations envers la banque. Un regard vers mon portable me replongea dans mes réflexions. Julian m’avait répondu, en image. La curiosité piquée, je ne pouvais décidément pas regarder la photo par respect pour la voleuse. Comment la faire sortir ? Il était hors de question de la laisser seule dans mon bureau.

« Ecoutez. Le temps que nous recherchions le problème et que nous nous assurons que votre identité n’a pas été volé… Je vais vous offrir un café. Vous voulez bien ? »

Sans attendre la réponse je me levais déjà pour lui ouvrir la porte. Elle hésita une seconde avant de sortir à contre cœur. J’allais ensuite dans la salle de pause, lui servit le breuvage caféiné de son choix et jetais un coup d’œil au message reçue. La photo représentait Olympe, sortie à l’instant d’un magasin située quatre rues plus loin. Prestement, je répondis à l’homme de la pister, le temps que je puisse trouver une solution pour sortir avec professionnalisme. Cela impliquait aussi une certaine rigidité. Mais je n’avais guère le choix de garder l’image de l’entreprise intact.

Trop tard à mon goût, je sortais enfin mon minois dehors. Le visage affligé par toutes les remarques qu’on avait pu me faire, je balayais l’aspect professionnel pour mettre un pied dans ma vie privée. Cela faisait des mois que je cherchais. J’avais cru avoir affaire à des fantômes en perdant les traces de ma sœur. Mon frère lui, restait si discret que je me demandais s’il avait réellement mis un pied ici… Peut-être qu’en retrouvant le visage adorable d’Olympe, je pourrais découvrir des informations concrètes sur lui. Après tout, ils s’étaient peut-être déjà retrouvé. Bien que je ne sois pas sûr de moi à ce propos, j’avais également des doutes sur comment aller se passer ces retrouvailles. La famille s’était déchirée, chacun avait pris en main leurs rêves et objectifs. Il n’y avait eu que moi qui était resté et je n’avais même pas vu tout ça venir. J’étais un frère aveugle et je m’accablais en cet instant de beaucoup trop de choses pour mes épaules. Elles avaient beau être solide, ce n’était que physique. Le psychique en prenait un coup et je sentais petit à petit mes barrières trembler à chaque pas. Le doute était une ignoble créature et il était impossible de le tenir en laisse.

J'étais arrivé dans l'endroit désigné par l'enquêteur que j'avais engagé. C'était bien ici, j'en étais persuadé. Je cherchais cette chevelure si reconnaissable dans la foule avec anxiété. Le centre de loisir était tellement animé, que mon regard fouillait chaque visage, chaque tournant, chaque groupe. Après des longues minutes, je la vis avancer de dos. Elle avançait d'un pas précipitée, comme si elle s'apprêtait à disparaitre à nouveau, aspirer par le temps. Je ne savais pour quelle raison elle était si impatiente, mais si je ne l'arrêtais pas elle allait se perdre dans la foule. J'eus trop à de grave regard offensé quand je bousculais quelques personnes. Les "pardon" n'avaient pas suffi, alors j'avais forcé le passage pour poser le plat de sa main sur l'épaule de ma soeur. J'étais persuadé que c'était elle, je la reconnaitrais entre mille.

« Bonjour Olympe. J'ai eu bien du mal à te retrouver... J'ai dû engager certaines personnes pour essayer de trouver une trace de toi... Je pensais pas que ce serait si compliqué. Tu te caches ? » J'avais parlé d'une traite. Un rire léger s'échappa de ma bouche, étouffé par le bruit ambiant. Si la maîtrise de ma voix était parfaite et qu'elle ne souffrait d'aucune variation, je cachais un réel trouble. Je n'avais aucune idée de comment elle réagirait. Surtout après ce que lui avait fait subir nos parents. Ses lèvres se pincèrent, alors que j'espérais qu'elle se retourne rapidement, parce que j'étais à deux doigts de rebrousser chemin.


(c) ANAPHORE
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