Fin été 2023Je crois que je n’aurai pas pu rêver moment plus parfait, dans cette danse je n’ai jamais quitté tes yeux, mes pas suivant les tiens dans un rythme commun sans jamais qu’aucun de mes pieds viennent écraser les tiens.
Quand la musique fut terminée, ce fut plusieurs conversations que je pus entendre. En premier Cale venant nous féliciter. Je ne pus retenir un petit regard gêner, me gratter un peu la joue sur ce compliment dont je n’avais pas vraiment l’habitude de recevoir. Pour moi, si tout était parfait, c’était avant tout grâce à mon mari et pour continuer dans ce sourire, j’avais envie de plaisanter, comme quand nous étions jeunes, Cale.
«
J’espère que tu es prêt à devenir tonton. ~ » Je dis ça, mais je sens que ma remarque va se retourner contre moi en moins de deux…
Un petit signe de la main pour vous retrouver plus tard. Je sens ton envie de danser, je ne vais pas vous retenir, n’est-ce pas ? Toi aussi, tu as bien grandi, depuis l’époque, Cale…
Alors que j’étais encore à tes côtés, Luca. J’entendis une voix m’interpeler, une voix que je connaissais très bien, n’est-ce pas Kokoro ? Ça me fait toujours bizarre de me dire que je suis ton ainé, tu le sais ? Ahaha.
Sans dire un mot, je t’écoute avant que tu ne me montres cette petite boite, ce pendentif et je ne pus retenir un sourire à la fois amusé et doux. Cette aventure… Elle nous a mené loin, n’est-ce pas ? Doucement, j’ai serré ce bien entre mes mains.
«
Merci beaucoup, Koko j’en prendrais grand soin, tu peux te rassurer. » Phrase à double sens, bien sûr.
«
Pense surtout à toi maintenant, d’accord ? Tu as le droit de te reposer. » Une voix bienveillante, je peux enfin redevenir mon véritable moi, pas celui que le corbeau essayait de dévorer sur Mars.
Tournant un peu la tête, je pus entendre légèrement la discussion que vous aviez, Luca, Cosmo. Pour ne pas briser ce moment, j’ai décidé de ne rien dire, faisant simplement un hochement de tête pour signifier un merci global. Mes yeux se perdirent un peu sur toi aussi, Caelus. J’avais envie de savoir comment vous vous portiez sur terre, mais je savais que ce n’était pas l’endroit et le moment pour une telle question.
J’ai laissé le temps un peu filer, regarder les invités danser et me remémorer chaque moment, chaque visage pour que ma voix se perde un peu vers toi, Nikolaï.
«
C’est presque ironique de se dire ça maintenant, n’est-ce pas ? » Sachant que sur la planète rouge, vous en aviez trois…
Ironie bien présente sans que je puisse être au courant, la vie… La mort… Je peux enfin me reposer et ne plus y penser, mon esprit est comme libéré.
Pour le moment, j’attendais que mon mari soit disponible pour que nous puissions couper ce gâteau qui ne demandait qu’à être dévoré !