PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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[TW] (Flashback) Dance with me [ft. Pheme]
Acid Smoothie
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Caelus Moore
Ven 8 Oct - 20:32

Dance with me

ft.  @Pheme Willis   

La musique pulse, pulse, pulse.
L’étage de la pop qui vibre.

Dans ses veines, dans son corps, dans son cœur. Sa tête qui se renverse, la sueur qui perle sur ses tempes ; Caelus saute au milieu de la foule et se mêle. Il se déchaîne. Vivant.
Notoriété déjà suffisamment étendue pour qu’on laisse un mineur ainsi s’amuser. Le capitaine des Acid Smoothie profite, profite de ce que leurs gangs se font connaître, profite de se sentir tel un roi. Des rois, lui et ses quatre amis.
Objectifs en tête, comme un front contre les milices.
Unis.
(Mais pour combien de temps encore ?)

Il les entend, les rumeurs.
Cette tension, qui s’instaure peu à peu… Impossible de ne pas la sentir, surtout pour quelqu’un tel que lui.
Alors pour oublier, pour délayer juste encore un peu les instants fatidiques et les disputes, Caelus s’échappe. Il s’échappe, consciemment inconscient.

Dans sa poche, le com vibre.
Il s’écarte de la foule, rejette ses cheveux noirs en arrière de sa main libre. La longue boucle pendant à son oreille droite teinte quand il baisse la tête, les colliers brillent autour de son cou.

Urie.
Il sourit en coin, fait glisser ses doigts sur le clavier pour lui répondre.
« En réu au Picadilly avec les gars. Ne m’attends pas, t’inquiète. Je t’aime aussi. »
L’engin retrouve sa place dans la poche du jean large, il ouvre un bouton au col de sa chemise noire et Caelus retourne au front. Sourire aux lèvres, les mains qui se posent sur des hanches lascives. Il se penche en avant, butine la peau tendre, détourne la tête en arrière.
Séducteur.

Tout le monde le sait. A le chercher, c’est ici qu’on est sûr de le trouver.
Adolescent rieur, fêtard et joueur. La tête sur les épaules, bien sûr, quand il s’agit de son gang. C’est à souvent se demander s’il a réellement quinze ans. Les jambes qui s’excitent sur la piste, déjà grand, déjà habile, déjà un homme.
Une main retrouve la sienne, il tourne la tête, change de partenaire.
Il la fait valser.
Tournoyer.
Tournoyer, encore et encore.

Jusqu’à te voir.

Il se mord la lèvre inférieure,
sourire au coin de ses lèvres.
Tu ne l’as pas vu.

Alors il s’excuse d’un geste de la main, recule jusqu’à un mur.
Son com entre ses doigts, il cherche ton nom dans la longue liste.
Te voilà.
« J’imagine que tu travailles d’arrache-pied, ce soir ? Comme toujours.»

Douce provocation.
Il aime t’observer. Il aime te voir respirer.
En toi, il a l’impression de voir un miroir. Et c’est pourquoi ça l’amuse, au final, que tu sois là.

Cherche des yeux, brièvement. Suffisamment pour ne pas trouver Arcturus.
Aussitôt, ses doigts reprennent leur danse.

« On joue à un jeu ? »

Les chaînes de son jean teintent à leur tour. Il se glisse entre les corps effrénés de la foule. Chemine, valse, traîne des mains sur des peaux pâles. Jusqu’à la porte, celle qui mène au prochaine étage.
Il s’adosse encore, juste le temps de taper.
« Je devine où tu es, et tu me dis un secret. Même chose pour toi. Si tu te plantes, un gage. »

Monte les escaliers quatre à quatre, se réfugie dans la prochaine salle. Des hauts parleurs, c’est maintenant de la techno qui passe. Sa tête vaque, de gauche à droite. L’alcool dans son sang qui le pousse à danser.  Toujours. Oublier.
Attend tes réponses.

Il sait que tu vas jouer.

Faniahh/Lala/Cyalana


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Dim 10 Oct - 3:14



till dawn (we danced)
@caelus

Au milieu des corps échauffés, Pheme sait qu'elle dénote merveilleusement. Balance les mèches qui effleurent à peine les épaules nues, suit les lignes sinueuses de ses clavicules sans atteindre son corset. Et sur la peau albâtre gravitent les étincelles fardées dont elle se pare, brillent en ciel immense de ce que l'on ne peut toucher.

Pince les lèvres rouges contre une énième paille, les cocktails dansant entre ses doigts qui se délectent des offrandes - ah, qu'il fait bon être des courtisé.es, se vautrer dans les attentions qu'on ne donne pas aux pauvresses et aux mendiantes
ou juste assez pour essuyer la merde des semelles sur les têtes blondes.
Elle n'aime même pas vraiment ça, le sucre et les liqueurs sur sa langue en moiteur des appas qu'on n'a eu le loisir d'avoir. Elle n'aime pas vraiment ça, mais les intransigeances et les lauriers dont les gangs commencent à se prévaloir se noient dans les fièvres du soir et elle s'y perd, reprend une contenance fébrile près du comptoir.
Elle prendrait bien un peu d'indécence, aujourd'hui   -    juste
aujourd'hui.    

Et sous les faisceaux capricieux du bar, les yeux noirs aux mille avarices coulent, s'effacent et luisent, caramel brûlant aux lueurs lascives qui tintent son visage d'une chaleur étrange. Parce qu'il n'est pas donné de la recueillir au creux des mains sales des curieux - non, sûrement pas. Non, pas ce bras-là logé dans son dos, pas celui-là non plus qui frôle les tissus précieux du pantalon embrassant ses formes.
Alors l'hérésie devenue suave des engeances et de la plèbe roule sur l'esprit pâteux à mesure qu'elle se défait des poignes en un claquement de langue agacé.

Il ne faut pas oublier qui elle est - non,   non, n'oubliez pas !  
Mais tout paraît plus léger, alors ce n'est pas grave d'oublier un petit peu, d'abandonner ses forces aux batailles plus douces, celles qui chatouillent le ventre et se rient des humeurs sévères peintes sur le visage. Puisque du marbre il n'est plus que les joues rougies et l'aura embrumée dans ses propres ardeurs.
S'emmêlent d'ailleurs, mal dirigées, car les mots qui s'affichent sur son Com lui arrachent un sourire.
Caelus.
Et aux accents brumeux des basses qui vibrent et s'emparent de ses hanches, elle n'a pas le temps de pianoter une réponse piquante à l'ami, qui déjà lui répond.

On joue a un jeu ?

Ca devient amusant, et elle ne sait plus si ce sont les corps qui s'arquent sous le poids de l'influence grandissante de leurs affaires et se pressent contre elle, la chaleur des étreintes auxquelles elle ne s'adonne même pas. Elle ne sait pas si c'est lui, ou l'alcool pulsant doucement dans son sang. Elle ne sait pas - et elle s'en fiche pas mal, ce soir-là.
oui, amuse-moi, caelus.
amuse-moi, caelus, montre-moi où tu te caches parmi les débris et le reste du monde (ce soir où les étoiles brillent si fort dans les abysses.)

tu me prends pour qui? tu sais que je refuse jamais de jeu contre toi

Ne refuse pas, parce que le brun jongle des mêmes mains adroites, octroie des sourires mielleux où elle n’a que les hauteurs froides de sa stature, parce qu’il la fascine comme il la menace. Parce que chaque mot entre ses lèvres est une provocation pour laquelle elle oublie la prudence, que ses yeux posés sur elle la tendent sans qu’elle ne sache pourquoi
ou peut-être le sait-elle déjà ?

un gage, cae ? ses doigts s’efforcent d’écrire droit alors qu’elle peine à se frayer un chemin dans la foule, rejoint les toilettes qui se libèrent à son arrivée. alors elle retient à peine les crocs devant les délices du pouvoir et abat les dernières lettres narquoises de son message.
on est quoi là, des enfants ?

Parce que dans les sourires qui coulent un peu trop entre les lèvres mutines, elle le voit dans le miroir, il n’y a plus d’innocence feinte ni d’amitié moelleuse dans laquelle on se pelotonne. Et Pheme n’est pas du genre à se pelotonner - lui, parmi toustes, le sait.

étant donné que tu es presqu’aussi assidu que moi, je suppose que t’es au qg, pensant à moi pour occuper ta morne soirée.

Et alors qu’elle rejoint la piste, le visage rafraîchit encore fardé des caprices de l’alcool mêlé aux défis qui attisent les flammes plus que de raison, Pheme n’a aucune idée du bûcher qu’elle vient d’allumer
juste sous ses pieds.
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Acid Smoothie
Caelus Moore
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Caelus Moore
Dim 10 Oct - 10:45

Dance with me

ft.  @Pheme Willis   

Du monde que représente cette planète, Caelus les veut tous à ses pieds. Quinze ans, non, il n’est plus un enfant.
Envies, besoins, vengeances, sécurité.

Un jour, sous sa coupe, ils seront tous tombés.
Pas demain, car ce genre d’affaire prend du temps. Il le sait. S’en amuse. Et machine, lentement, chaque prochaine étape. Insidieusement. Sourires en coin, paroles douces et tendres.
Vraies, la plupart du temps.
Ou creuses.
Qui pourrait savoir, finalement ?

Mais toi, Pheme, tu fais tinter les cloches de ses intrigues. Tu fais tendre la corde de ses vices.
Les mêmes. Vous êtes les mêmes, et pourtant, toujours quelque part, différents. Il le sent, il l’a toujours su. Regards à la dérobée, jaugés. Accusés.
Enfiévrés.
Pas vrai ?

Un sursaut d’adrénaline dans ses veines, quand s’affichent tes réponses sur l’écran.
Son corps est pressé à un autre, tendresse égarée, ses lèvres posées dans une nuque chaude. Pourtant ses doigts pianotent, le com levé dans le dos inconnu. Il embrasse la peau moite, le sourire étiré, pourtant son esprit c’est sur toi qu’il est braqué.
Toi, toi, toi.

Sûre de toi, telle une déesse vengeresse. Celle qui de son pied voudrait et pourrait certainement tous les faire tomber. Tu le fascines. Tu l’attires. Tu l’as remarqué ?
Bien sûr. Impossible de vous passer à côté. Il n’y a qu’eux qui le peuvent, trop obnubilés, trop confiants pour vraiment vous regarder. Vous êtes seuls, Caelus et toi, à vraiment savoir. Savoir qu’au fond, c’est entre vous que ça se passe. Savoir ce qui se trame à voix basse.
« Ce monde est le terrain de jeu des enfants capricieux que nous sommes, Phe… »

Un rire, qu’il ne peut retenir.
Ses dents mordent, puis il se recule. Ses doigts caressent, doucement, disent au revoir à l’inconnu. Déjà ses pas le mènent près d’un bar, auquel il commande un verre. Un signe de la main, pour refuser celui qu’on lui a offert. Déjà prudent.
Déjà savant. Méfiant.

Et tandis qu’il prend une gorgée, l’écran encore une fois éclairé.
« Perdu. »

Il s’adosse au bar, pianote avec le sourire, comme un adolescent qu’il n’est déjà plus.
As-tu fait exprès ? Es-tu, comme lui, déjà en train d’essayer de manipuler ? Le jeu s’insinue dans ses entrailles, exalte ses sens, ceux que déjà l’alcool a déployé.
« Sauf la partie où tu occupes mes pensées. »

Sa langue qui retrace, lentement, le tranchant de ses dents. C’est la vérité, tu sais ?
Il connaît les risques de ce jeu indécent. Mais c’est plus fort que lui, plus fort que vous.
À chacune de vos réunions, à chaque fois que vous vous retrouvez, tous ensemble, dans une pièce oubliée. Vous parlez, vous fomentez la dirigeance. Ses bras sont aux épaules d’Urie, et pourtant, ses prunelles, à chaque mot que tu prononces, c’est aux tiennes qu’elles se mêlent.
Vous vous reconnaissez.

D’un pas assuré, Caelus se dirige vers la barrière en verre. Celle qui, à l’extrémité de la salle, permet de regarder ce qui se passe un étage plus bas.
Et il te voit.
Il t’observe.
Comme un aimant, tu attires son regard. Comme une étoile, tu brilles. Brilles tellement fort, tellement loin, autant que lui.

« Ton gage est simple. Cherche-moi. Et trouve-moi. »

Il fait demi-tour, laisse son verre sur la rambarde. Oublié.
Déjà son corps qui se fait emmener, sur la piste. Tiré, désiré, admiré. Débuts d’une dominance sur ce monde, son monde, celui de la déchéance.

« Alors, peut-être, je te dirai l’un de mes secrets. »

Mais s’il te trouve, Phe…
C’est toi, qu’il va dévoiler.

Faniahh/Lala/Cyalana


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Lun 11 Oct - 14:00



till dawn (we danced)
@caelus

Et parmi les masses informes, elle sent des yeux lui brûler la peau
- pas les regards des médiocres non, pas les œillades langoureuses qu'on pose déjà sur l'aura écrasante, ni les coups d'œil envieux qui lèchent la silhouette ornée et les desseins visibles dans l'assurance. Parce qu'à seize ans, Pheme veut le monde, Mars suspendue aux prophéties capricieuses et au courroux de ses mains - en prêtresse damnée à jamais oubliée des trottoirs qu'on parcourt sans but, veut dévorer les dévoué.es qui baisent les phalanges chargées d'or.
Mais ce ne sont pas ces envies-là, ce n'est pas l'admiration craintive dans les pupilles fuyantes, non. Elle le sent dans sa nuque, parcourant ses cheveux sans détours, l'attention ferme sur ses mouvements graciles, sur ses bras découverts. C'est une présence dans son dos, quelque part, la curiosité vorace qu'elle croit connaître
croit comprendre.

Regarde donc le soleil briller depuis l'ombre,
regarde-la rouler ses hanches en arabesques fiévreuses sur le rythme des basses alors qu'on n'ose la rejoindre. Les sourires affamés et les regards langoureux, eux, se retiennent ici bas, parce que son influence s'étend peu à peu.

Et elle réprime l'envie de tacher ses dents du rouge de ses lèvres à la lecture des messages à l'écran - parce que c'est vulgaire, qu'elle n'est plus une adolescente amourachée qui s'extasie des envies qu'elle suscite. Pour autant, l’aveu de son ami fait briller une lueur dangereuse dans ses yeux. Quelque chose qui se repaît des désirs tissés dans l'ombre de leurs partenaires, de la tentation et de l'immoral des regards fiévreux qui habitent l'ombre de secrets qui ne le sont pas vraiment.

Pourtant, les sourcils froncés
- parce que Pheme n'aime pas se tromper, aime encore moins que ses erreurs profitent aux égos avec lesquels elle rivalise. Parce que c'est Caelus, et qu'elle ne veut imaginer les commissures maudites s'étirer et se pourlécher de la voir à sa merci,
mais ne sait qui des lèvres ou du dédain elle redoute le plus dans les échos déliés de sa cage thoracique.


Dans les méandres ennuyeux des exclamations ordinaires, toutefois, elle reconnaît les gloussements. Ce sont ceux des cœurs mous qui minaudent, ceux qu’elle déteste, ceux qui sonnent comme les niaiseries béates que les leaders provoquent. Et elle connaît l’odeur et les auras des puissant.es autant qu’elle se reconnaît dans les vitres lustrées. ah, les enfants maudits qui côtoient d’autres cieux se reconnaissent entre eux, tu sais, Caelus.
Derrière elle, un groupe de femmes s’extasie à voix basses ; mais pas assez, quand on a appris à écouter en dormant, qu'on reste alerte parce qu’on va crever chaque minute. Les ragots chuchotés suffisent à lui prouver sa présence, “le jeune homme dont on raconte qu’il est bien plus puissant qu’il en a l’air, qu’il faut s’en méfier mais
qu’il est si jeune
et si beau”

Pheme sourit largement alors qu’elle rejoint ces dames, mais ça sonne étrangement sur son visage froid. Les bagues chantent sur l’épaule d’une brune ravissante lorsqu’elle y dépose les doigts et elle doit reconnaître que Caelus a bon goût. Sa voix couvre la musique et elle obtient la direction dans laquelle est allé l’ami - qu’elles la prennent pour une ex lambda, une petite-amie jalouse (ah, pense à Urie brièvement, et les embruns déliés des cocktails trop nombreux lui donnent envie de glousser à son tour) ou une simple fanatique,
elle conclut l’air mutin et le menton trop haut pour de telles postures.

au passage, vous êtes bien trop jolie pour un homme comme lui. la bouche grenat susurre et s'approche, nargue la nuque dégagée - elle sait que Caelus a embrassé cette peau, alors ça agace ses instincts et ça la grise et ça lui donne envie de la lécher à son tour. ce serait du gâchis, dear - croyez-moi.

Elle n'a pas le temps de se repaître des joues cramoisies de la brune et des euphories s'élevant du groupe qu'elle leur tourne déjà le dos, abat ses talons sans un regard en arrière pour rejoindre la salle suivante. Elle cherche le nom dans ses conversations récentes.

j'espère que t'es prêt pour les confidences. je suis meilleure chasseuse que tu le crois.

Dans l’atmosphère changée, la blonde flaire les corps mielleux qui se vantent encore d’avoir reçu ses faveurs, lève les yeux au ciel à mesure qu’elle se dégage un chemin parmi les victimes idiotes que l’ami laisse derrière lui comme la piste nauséabonde de sa présence. Et la silhouette ingénue ne l’est pas, avance dans la salle sans égard pour les pieds qu’elle écrase. Intransigeante et terrible dans ses yeux perçants, mais ils rient au fond,
ils rient et se délectent de la tendance inversée
   en quête des désirs torves qu’on ne cache même pas.

Cherche un instant l’objet de ceux-ci et                      oh
         te voilà.

Alors, elle se faufile et rejoint le bar, y laisse une liasse impatience sur le comptoir qui se joue des mécontent.es soufflant dans son dos - se retiennent lorsqu’il la reconnaisse, et Pheme s’amuse tant. Après un bref signe au barman, elle lui indique le cocktail le plus cher de la carte sans un regard, puis Caelus, plus loin. Qui ne la voit pas encore, bouge en rythme avec des hanches inconnues et elle ne détourne même pas les yeux voraces qui couvent le corps un instant.
Juste le temps que l’employé le rejoigne avec la boisson qu'il signale être de sa part, et se retourne pour pointer dans sa direction.
Le temps qu'il la voit, que son com lui signale un nouveau message.

Et l’allure des impératrices trônant sur les plus petits succès, les jambes croisées sur le siège et ses doigts retenant son menton, elle n’a jamais été si belle d’avoir prêté sa stature à des jeux d’enfants. Lorsqu’elle croise le regard de l’alter ego qu’elle accueille d’un signe arrogant de la main, elle sait qu’elle n’a pas fini de s’amuser.

trouvé.
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Acid Smoothie
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Mer 13 Oct - 11:03

Dance with me

ft.  @Pheme Willis   

Il n’a pas peur, Caelus, jamais.
La peur, c’est pour ceux qui ne peuvent pas voir le futur arriver. Pour ceux qui ne peuvent pas anticiper, ceux qui se retrouvent désarmés. Caelus n’a pas peur, car peu importe ce que le futur réserve à cet adolescent à la puissance montante, il saura réagir. Il saura avancer, pion par pion, pour toujours régner.
Arrogant, peut-être, comme certains le diront.

Prudent. Calculateur. Intelligent.

                 Assurément.

Il n’a pas peur, alors c’est seulement avec délice qu’il voit se prolonger la soirée. Rien ne lui vient d’autre à l’esprit que ce tourbillon, ces sensations qui s’emparent de son corps, ces frétillements dont il a conscience sans jamais pouvoir les arrêter.

Maudit par Mars, mais bien décidé à s’en emparer.

Alors son corps sur la piste qui se perd, se délecte des frissonnements qui le parcourent quand on le touche. Envie, désir grimpant, mais non.

                  Pas pour vous.

Ses yeux se ferment, il se laisse porter par les notes tonitruantes de la musique. Balance la tête, gauche, droite, gauche ; ses lèvres rencontrent encore de la peau. Sensible, chaude et offerte à sa personne ; lumière qui s’élève dans une obscurité née de ses propres cendres. Ses mains qui enserrent des hanches lascives. Il ne s’en rend même plus compte, simples bas instincts qui parfois prennent les commandes de ce corps incertain.  

Et tandis que Caelus profite, profite de ce que l’alcool et les quelques drogues consommées lui fassent perdre pied, le contact sur son bras.
Amusé, glisse son regard vers le nouvel affamé, mais tombe nez à nez avec le barman. Son sourcil se dresse, il observe le cocktail, puis suit des yeux la direction pointée.

Un large sourire, carnassier, quand il te voit et que sa poche se met à vibrer.

Véloce adversaire, déjà installée. Déjà sublimée par ceux qui t’entourent et te font passer pour plus belle encore que tu ne l’es.

Caelus prend le verre dans ses doigts, remercie le messager en se penchant à son oreille. Mais ses yeux d’ambre, eux, c’est bien sur toi qu’ils sont déjà fixés.
            Arrimés.
                            Attirés.

Il abandonne les corps échevelés, ceux qui soupirent en espérant bientôt le voir revenir, et Caelus te rejoint de son pas assuré. Déjà un prince, déjà comme celui que personne ne pourra bientôt plus toucher ni faire tomber.

Ses pas l’approchent de toi et à mesure que le magnétisme fait son œuvre, à mesure qu’il se retrouve bientôt accoudé au bar à tes côtés, c’est une évidence qu’entre vous il n’y a plus aucun jeux d’enfants.

Tu es une reine, Pheme. Une reine qui de sa langue acérée pourrait changer de marbre tous ceux qui osent se dresser. Haute envergure, aura teintée de pouvoir, et pourtant. Pourtant quand Caelus te regarde, dans tes yeux ce qu’il voit ce n’est pas qu’une opposante. Car si tu es une reine, Pheme, lui c’est en empereur qu’il se verra.

Adolescence effacée, depuis bien longtemps c’est à autre chose que vous jouez.

- A ma décharge, je n’ai pas vraiment fait l’effort de me cacher.

Son sourire étiré, plus séducteur que jamais quand il lève le verre entre vous. Il te remercie du regard, puis porte à ses lèvres le vil liquide ambré qui lui brûle l’œsophage avec délice. C’est parce que c’est toi, qu’il accepte d’ailleurs de le déguster. Venu d’un autre, de n’importe quelle autre âme ici, jamais il n’aurait trempé ses papilles.

Mais toi, tu ne lui veux aucun mal, n’est-ce pas ?

Le verre teinte quand il le dépose sur le comptoir. Sa boucle brille, la chemise se froisse quand, souplement, son corps se tend vers toi. Quand il se penche, dans cette intimité trop proche pour autre chose que des secrets. Il te surplombe, ses yeux sont baissés vers ton visage de glace sublimement sculpté, sa main qui relève d’une caresse la mâchoire si tendrement dessinée.

Tu le connais, ce sourire, pas vrai ?

Ses pupilles dilatées dans les tiennes, quand son souffle s’échoue entre vous.

- Tu es si avide que ça de connaître mes secrets ?

Ses yeux qui tombent sur tes lèvres, attirance charnelle. Et pourtant, malicieux, il s’éloigne. Déjà le froid, celui qui s’engouffre entre vos corps réchauffés, qui le grise de vouloir encore se rapprocher.
Jeu dangereux que celui auquel vous vous adonnez.

- Une danse, Pheme ? Son corps entre la piste et toi, sa main si proche de tes doigts, déjà prête à t’attirer dans ses filets si savamment tissés. Si enivrés. Une danse, pour les enfants capricieux d’un monde qui bientôt leur appartiendra.

Sa lèvre entrouverte, ses yeux qui te dévalent, pieds à la tête. Avant de s’arrêter dans les tiens.
Fixés.

Sur vos rêves inégalés.

Faniahh/Lala/Cyalana


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Ven 29 Oct - 21:50



till dawn (we danced)
@caelus

Les frissons courent leur chemin le long de son dos au toucher de Caelus et elle tait un soupire infime - dans les promesses de leurs yeux trop passionnés, l’appel de la peau de l’autre qui rompt les amitiés et les amours adolescents, son estomac se tort légèrement et
ah, il ne faut les oublier.

j'étais avec arcty, mais j'ai voulu m’amuser encore un peu… il est parti. qui aurait cru que ce serait toi, mon divertissement.
Les mots s'écoulent en flot limpide entre ses lèvres, sous-entendus insolents sur les lèvres tentatrices en justification vide de sa présence ici. Seule et tentée par celui auquel on résiste si bien quand il y a du monde, quand il y a les yeux d’Urielle couvant le brun et la paume d’Arcturus sur sa hanche.
Auquel on résiste comme aux flammes qu’on regarde danser et qui ne risquent de lécher la peau que lorsqu’on s’y approche trop,
ou quand on y fourre sciemment la main.

Devant la proposition de danse qui marque la rupture avec les lèvres qui la fascinent, abrège les regards qui n’ont pas eu le temps d’être langoureux pour se repaitre des envies sournoises, son com vibre. Risible coïncidence lorsque ses yeux s’arrêtent sur le message :
tu rentres bientôt ?. Et en les relevant sur le satané sourire qui l’invite dans les abimes qu’elle aime tant, elle ne peut empêcher ses doigts de s'activer avant son cerveau brumeux.
   bien vite, la sentence.     je vais rester encore un peu

Alors elle saisit la main de l’ami, un sourire fumeux éclairant encore timidement le visage qui, grisé par les non-dits et le désir consumant les mystères opaques du danger, n’a plus l’air si froid sans la distance glaçante des rescapés.

Et les joues rougies par l’étuve des corps fiévreux autour d’eux (les leurs), les cheveux qui n’ont plus l’air si raides dans les danses qui l’ont perdue ce soir, et la silhouette gracile et découverte en offrande aux rythmes qui embrasent la piste qu’on rejoint
Pheme n’a jamais eu l’air si humaine.

j’ai tout mon temps pour les secrets. tu sais que je suis patiente, quand je veux quelque chose. et elle se penche vers lui, le buste appuyé contre le corps du brun et les lèvres peintes caressent à peine la nuque alors qu’elle murmure à son oreille. et j’ai toujours ce que je désire, Caelus.

Laisse planer un instant son souffle sur la peau nue avant de reculer assez pour lui offrir ses yeux en brasier immense des jeux auxquels ils s’adonnent, ici où personne ne saura la teneur des secrets fiévreux. Ou presque - elle sent les regards sur le duo qu’ils forment lorsqu’ils honorent la piste, les auras royales mêlées aux tensions qu’ils s’offrent dessinant un écart dans la foule suante et
Pheme étouffe un rire complice (sonne toutefois plus spontané, raisonne en mélodie cristalline dans sa gorge).

Parce qu’elle sent les regards envieux qui la dardent, l’admiration béate sur leurs corps qui s'animent en rythme, s’accordent parfaitement et captivent la boite saturée des basses qui font vibrer leurs poitrines. Ses mains lourdes de parures se fixent sur la nuque du brun, rapprochent encore les hanches qui se balancent. Et l’oeil malicieux du serpent couve la proie qu’on ne veut pas dévorer, ce soir, décrit les arabesques maculées du visage de Caelus
- en profite pour marque sa supériorité dans la jalousie qu’elle provoque, se délecte des faveurs qui font rêver le bas peuple.

ce soir encore, tu en as brisé, des cœurs. alors comme ça, il n’y avait rien ni personne ici pour te satisfaire, petit prince ?
Serpent qui, ce soir, ne cherche qu’à entourer sa proie, l’étreindre dans la chaleur nouvelle de ses écailles.
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Avatar : Tetsuro Kuroo | Bob Morley
Caelus Moore
Dim 14 Nov - 21:55

Dance with me

ft.  @Pheme Willis   

Qui l’aurait cru, Pheme, n’est-ce pas ?
Sa bouche s’ourle de ce sourire malicieux qui lui vaut bien des regards langoureux. C’est à peine si la mention de son meilleur ami le fait tiquer. A peine tilter. Vils désirs que les vôtres qui vous font oublier la bienséance de vos relations respectives. Qu’y peut-il ? Quand tes yeux fondent à lui, Caelus ne peut pas penser à Arty. Il ne peut pas penser à Urielle, non plus. C’est plus fort que lui, plus fort que toi, comme cette brume délicieuse qui ne garde de net que ton visage.
           Ton corps.
                            Ton aura.

La stature de ce prince qui t’attend, les doigts tendus vers une soirée sous l’augure de la décadence. C’est une évidence, tu le sais aussi bien que lui. Et quand tes doigts s’emparent du com pour laisser un message, Caelus n’a même pas besoin de lire. Il sait ce que tes yeux disent, quand ils reviennent se perdre à lui. Il sait les mots tapés par tes doigts qui s’arriment aux siens avec le goût de celle qui craque au meilleur des poisons.

          Quelle beauté.

                                Quelle beauté, Pheme, que celle de te voir sourire.

Un court instant, les lèvres que tu adores tant (ne mens pas) se posent sur le dessus de tes doigts. Et ses yeux d’ambre qui ne te lâchent pas, alors qu’il t’attire au milieu des corps enfiévrés. Ceux qui en vous voyant passer ne peuvent faire autrement que s’écarter.

Laissez place.

          Laissez place aux réels empereurs de cette soirée.

Ses mains aux chemins tout tracés se posent sur tes hanches, suivent le mouvement lascif que tu imprimes à tes courbes chavirées. Il sourit, Caelus, incapable de regarder ailleurs qu’à tes yeux au regard acéré de celle qui sait ce qu’elle veut. Tu parles encore de secrets, ces non-dits qui un jour auront fini de vous bouffer. Mais en attendant, ce n’est pour aucun de vous deux un secret que celui murmuré par le silence de tes lèvres contre sa nuque. Par le frisson parcouru sur sa peau qui meurt déjà de toi.

Sa voix, rendue rauque par la chaleur de la salle comme par celle de tes yeux et de ton rire qui résonne en lui. Comme le glas, sombre et si clair à la fois, d’une volonté à laquelle il ne croyait pas.

- Comme tu le sais, je prends à cœur d’exaucer les désirs des autres…

Vos corps se rapprochent, toujours plus si c’est possible. Et la musique qui s’infiltre dans vos veines jusqu’à prendre possession de chacun de ses gestes. De chacun des balancements de ses hanches contre les tiennes, quand il descend, lentement, en t’entraînant de ses mains qui coulent doucement en direction de tes reins.

Il est penché vers toi, Caelus ; son regard qui ne vaque que des formes que laissent apercevoir ton corsage à ton visage sibyllin aux traits sculptés par la beauté d’un monde effondré. Il rit, de cette façon qui le rend à la fois si adulte et juvénile, amusé par tes propos. Un vague coup d’œil, pour apercevoir de cette salle tous ceux qui vous regardent avec le désir au fond des pupilles, la marque des lèvres de certains encore imprimée sur sa peau.

- Rien ni personne, malheureusement…

Et son visage, toujours tellement plus près du tien. Jusqu’à son souffle échoué sur tes lèvres qui dévie pour venir caresser ton oreille. Le murmure rauque d’un désir qu’on ne cache plus, que personne n’est suffisamment dupe pour ignorer.

- Jusqu’à maintenant.  

Ses paumes échauffées, qui glissent de la courbe de tes reins jusqu’à la douceur et la rondeur de ta chute. Ses dents, apparues dans son sourire carnassier au moment de reculer le visage pour t’observer. Pour se délecter des rougeurs de tes joues, celles de la chaleur, n’est-ce pas ? Et son souffle, court, celui du prince en déroute au moment de croiser en chemin le serpent devenu femme rêvée.

Celui de l’amant, qui craque pour la beauté devant lui exposée.

Oubliée, la retenue, quand une de ses mains remonte le long de ta colonne jusqu’à ta nuque qu’il presse avec impatience. Et le nez, délicieusement paresseux, qui vient se fiche juste sous le lobe de ton oreille. De manière que, si simplement, ses lèvres se posent sur la peau d’albâtre. Electrisées du contact, encore et encore, les ongles agrippés au tissu du pantalon qui retrace parfaitement tes formes.

- Imagine-les… susurré au creux de ta peau. Tous à crever d’être à ta place… A te regarder…

Et vos hanches toujours qui balancent, de plus en plus lentement. Ses lèvres qui dévient au creux de ton cou, quand vos pas vous écartent finalement du centre de cette piste de danse. Et ce long frisson qui le parcourt, quand il inspire profondément l’odeur de ta peau, celle des hormones et de ton parfum mélangées. Tu ne peux pas lui mentir, et surtout pas ton corps, tu sais ?

Tout comme le sien n’a pour toi déjà plus aucun secret.

- Qu’est-ce que tu veux, Pheme ? …

Et sa bouche à la naissance de ta clavicule, qui la retrace de douceurs parsemées. Un main dans tes longs cheveux glissée pour faire montre d’une impatience peu contrôlée là où celle à tes fesses ne se cache qu’à peine de la caresse enfiévrée.

Faniahh/Lala/Cyalana



_________________________________________

Noraj:
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Lun 13 Déc - 16:37



till dawn (we danced)
@caelus


Et alors qu’il relève ses privilèges, ses mains immenses enserrant son corps si frêle dans sa poigne, et qu’elle se sent parcourue et vénérée et
jalousée
elle se dit en riant que Caelus sait exactement comment attiser les ravages dans son bas ventre. Parce que les regards coulant sur les corps emmêlés qu’on ne discerne plus dans les danses de leurs doigts la grisent autant que la chair tendre contre son cou,
parce que les bêtes se nourrissent des envieux.ses et qu’elle en est la reine, en fera un festin.

vous n'êtes tellement rien face à moi que c’en est jouissif
et c’est si bon qu’elle peut bien s’en repaître
sur le creux des reins de l'homme que toustes s'arrachent.

Alors un soupir d'aise franchit ses lèvres restées entrouvertes par le désir, qui ne semblent attendre que celles du brun pour les clore et sceller la bassesse de leur déroute. La colonne qui trésaille sous le souffle dans son cou, parcourt le dos qui se cambre sous la poigne féroce et
   on en veut un peu plus
  toujours plus,  n'est-ce pas,     Caelus ?

Car ils se savent insatiables depuis les fringales inassouvies qu'on laisse deviner dans les yeux brulants au détour d'une réunion, depuis les grondements inaudibles de leurs corps qui se répondent et exigent les passions effrénées des affamés. Car ce soir, il n'est plus question de noyer les prétentions volages dans des sourires amicaux,
plus question de partager des innocences auxquelles personne ne croit.
Les tortures délicieuses déposées dans le creux de son con finissent d'entamer sa patience et, alors que la voix rauque résonne contre la peau, frémit sous le toucher plus pressant,
elle décide que ça suffit.

La dérive des pas enfiévrés qui les éloignent de la piste ne lui suffit plus, les jeux transis frôlant la chair non plus
alors elle se saisit de la paume dans laquelle les doigts couverts d'or auraient l'air graciles si sa poigne ne se faisait pas si autoritaire. (mais ne raffole-t-il pas des excès impérieux qui brouillent les traits angéliques pour ne laisser que la folie des grandeurs sur les lèvres pantelantes ? )

Alors ils échouent là ou la silhouette menue les emmène, se fiche bien de la carcasse immense de Caelus qu'elle mène sans considérer la différence de force évidente. Presse les doigts puissant jusqu'au silence relatif près du bar, sous les voûtes, la où le monde s'écarte et s'incline. Et dans l'ombre de fetard.es qu'ils font mine d'oublier, enferme le capitaine entre ses hanches et le bois contre son dos, les yeux luisants dévorant chaque ligne du visage qu'elle n'a plus aucun scrupule à étudier.
Le corps brûlant sur celui du plus grand, l'idée d'étancher sa soif dans la rivalité qui encore les amuse ne lui a jamais parue si délicieuse.

Quelle question idiote pourtant, tu es loin d’etre idiot,
je veux tout. absolument
                tout.

 toi compris.

Son buste la rapproche encore du brun, et elle sait que le derme sous sa chemise hurle la même faim sauvage que la sienne. Sans se préoccuper des amours fantomatiques planant sur les épaules princières,
les longs doigts caressent le tissus jusqu'à remonter à la nuque déjà couverte d'autres vestiges rougeâtres-
ruines de la peau déjà aimée tendrement qu'on s'accapare, sur laquelle on fait jouer les arabesques égoïstes de sa langue jusqu'à arracher un soupire au brun.
gentil garçon.

Plante les ongles dans la base de la nuque qu'elle enserre toujours en amante capricieuse pour venir narguer la bouche amie de sa lèvre inférieure. Le contact la brule et tord ses intestins,
mais elle se refuse encore la faiblesse de fondre dans le stupre la première.

je veux que tu craques, Cae. murmure sur la lèvre contre laquelle le sourire conquérant s'agrandit, toute offerte dans les brumes lascives qu'elle était en dernière provocation des grands rivaux
avant de se vautrer un peu plus dans leurs péchés.
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