PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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(TW : drogue) Tout ça pour une tartiflette [Cae] Terminé
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Cale H. Carrington
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Lun 11 Oct - 21:57
Pepperoni sisi la pizza maqué



Mes pneus crissent sur le bitume tandis que je pose un pied à terre. Je connais ce coin, un peu trop à mon goût - et mon banquier aussi - mais je crois que celui- là, ce bâtiment, je n’y suis jamais entré. Ça m'a l’air bien trop luxueux pour un type comme moi. Sérieux, jean déchiré, devenu un peu trop grand d’ailleurs. La soupe de cailloux c’est pas ça qui me fera prendre en masse. T-shirt archi casual, et je prie pour que mon agent me voit pas ainsi. jpp en vrai j’ai pas d’agent. Pas d’argent, pas d’agent, demmerde toi Cale, seul. Je ferai tâche là-dedans, les gens n’ont pas besoin que je leur envoie une vague de gêne.

Je redresse un peu ma casquette, jauge l’entrée en me demandant un instant si je ne me suis pas trompé. Ça peut arriver. Souvent. Me jugez pas. Si votre pizza arrive froide, vous saurez pourquoi. Si elle n'arrive jamais, dites vous que vous avez nourri quelqu’un dans le besoin… Et qui paiera vos prochaines commandes JPP. Soupir. J’attrape le papier sur lequel est gribouillé l’adresse. Venus Ville, SunSet. Y a pas à se poser de questions. Bouge Cale.

Je coupe le moteur, descend de la moto. J’attrape les cartons et gravis les marches pour découvrir un monde qui n’est certainement pas le mie-WAAAaah !! Je sais pas où je suis, CLAIREMENT pas chez moi. Ici c'est…  BEAU. Genre, que le gérant m'adopte, je passe le balais tous les jours même avec une brosse à dents.

J'ai l'air d'un gosse à avancer comme ça, le nez en l'air, la casquette crade qui bouffe un peu la vue de mes yeux émerveillés, et met mes vieilles pompes qui font pouic pouic tous les trois pas. Mon intrusion ne passe pas inaperçue et j'ai le droit à quelques regards de biais. Je souris, fais un coucou de la main pour dire bonjour et continue d'avancer.

Attends. Cet endroit est IMMENSE. Et je SAIS PAS où je dois livrer. Argh ! Je reprends le papier pour le relire. Ok, Caelus. Oh. Je pouffe. Ça ressemble presque à mon prénom, ce doit être quelqu'un de bien. Tout content de cette nouvelle (il en faut peu JE SAIS), je trottine jusqu'au bar pour demander où je peux trouver mon client.

▬ Ah Mr Moore, le patron se trouve au premier étage, face aux escaliers, c'est direct.


Hahaha.


J'ouvre grand les yeux.
Mon visage se décompose, mon sourire se fane. Il a dit le patron.
LE PATRON.

Je veux partir.

Mais je dois livrer la commande. Alors je prends l'escalier avec beaucoup moins d'entrain qu'à mon arrivée. Et puis, dans un coin, mes yeux perçoivent ce qu'ils ne devraient pas voir. Les gens sont beaux, classes. Et ils consomment. Ces substances qui sont hors de ma portée. Je bloque dessus, mes mains tremblent. Il faut que quelqu'un me bouscule pour que je sorte de mon état.

Je m'excuse d'être là et d'avoir dérangé et reprends mon ascension.

Je veux partir.

Il va dire quoi le patron quand il verra qu'il manque un quart de ses deux pizzas ? A tous les coups c'est un mafieux qui va m’enchaîner et menacer ma famille avec un accent chelou pour une savoyarde et une tartiflette.

Reprends toi Cale, tu livres, tu t'excuses et tu te barres. Sans revenir. Jamais.

J'arrive sur le palier. J'inspire, repense à son prénom qui m'a amusé tout à l'heure. Bingo, ça me tire un sourire. J'en profite pour toquer et ouvrir.

Silence.

▬ Bonjour, pizza'la’traviata. Une commande pour Caelus Moore.


…  svp que quelqu'un me réponde.


Sinon je peux toujours laisser les cartons à l'entrée et me barrer. Loin.

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Caelus Moore
Mer 13 Oct - 11:11

Tout ça pour une tartiflette

La soirée est bien avancée au moment où Caelus se prend l’envie d’une fringale. Dans tous les sens du terme. Le capitaine aime faire plaisir, se faire plaisir, détendre et s’oublier. Alors c’est sans difficulté qu’une jeune âme monte les escaliers puis le rejoint dans ce bureau…

On pourrait croire que ce n’est pas tout le monde qui y a accès, seulement ceux auquel il est sûr de pouvoir se fier. Des personnes qui ne fouineront pas, qui n’iront pas faire chier.

Mais ce n’est qu’une façade, au contraire. Rien de ce qui est réellement important aux Acid Smoothie ne se trouve dans la pièce, hormis les comptes, quelques contrats, mais ça, c’est sa seconde que cela embêterait.
Intelligent, fourbe, Caelus aime faire croire aux autres ce qu’ils souhaitent.
Tu es important. Tu es spécial. Il a confiance.

Non.

Les corps qui se rencontrent, la tension qui s’échappe. Comme un besoin, une pression au creux de ses reins. Avide.
                Exacerbée.

Caelus est tendre, il est attentionné.
Quand leur affaire est terminée, il décroche le combiné pour commander.

         Et voilà un nouveau round déjà commencé.

Ce n’est pas si longtemps après, finalement, qu’il entend toquer à la porte. Le jeune homme, celui qu’il a dévoré, est déjà rhabillé. Caelus sourit, termine de refermer son pantalon et quelques boutons de sa chemise.

- Tu peux t’en aller,  glisse-t-il à son oreille au même titre que ses doigts contre ses reins. N’hésite pas à repasser.

Des rougeurs. Quelques compliments baragouinés. Puis finalement, ce jeune homme qui ouvre la porte. Il prend à peine le temps de te regarder, te salue brièvement, puis te passe à côté pour redescendre.

Et derrière lui, les manches de sa chemise noire retroussées sur ses tatouages, la chevelure méticuleusement désorganisée, Caelus qui penche la tête de côté.

- Ah ! Mon repas.

Un rire léger, tandis qu’il s’approche de toi. Au passage, il est forcé de te détailler. Ton corps, tes yeux, ce visage plutôt chaleureux. Il a l’impression de te connaître, et pourtant…

- Je ne t’ai jamais croisé dans le quartier.  Sa main déjà autour des pizzas, il te les prend pour les déposer sur la table basse du coin. Ou du moins… je pense que je m’en souviendrais.

Un clin d’œil, avant qu’il ne se remette à t’observer.

- Pourtant, j’ai le sentiment de te connaître.

S’avance jusqu’à toi, te surplombe de sa haute taille.
Les doigts habiles et légers, il te relève le menton, plonge ses ambres dans tes yeux. Le sourire séducteur, la voix chaude et encore sensuelle de ses ébats.

Pourtant, chez toi, il y a quelque chose d’autre qu’il voit.
Dans tes pupilles.
              Une lueur qu’il connaît.

- Souhaites-tu manger avec moi ? Reste un peu, je suis intrigué.

Comme une sorte de manque, pas vrai ?

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Cale H. Carrington
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Mer 13 Oct - 16:12




Je me mord la joue de l'intérieur, hésitant sur ce que je dois faire. Mon instinct me dit de déposer la commande et de partir. Histoire de ne pas déranger, de ne pas m'attarder non plus, de partir faire ma vie quoi. Alors je ne comprends pas pourquoi, je suis toujours là. Comme un idiot.
Tu sais très bien pourquoi. Tu refuses simplement de te l'avouer.

La porte s'ouvre soudainement en plus grand et je n'ai pas le temps de me maudire de mon empotitude qu'un “Aah” ! de surprise m'échappe. Je m'écarte de justesse quand une silhouette me passe sous le nez, et me salue brièvement. Je lève la main pour répondre à son bonjour mais je ne sais même pas s'il m'a calculé. Il disparaît déjà dans les escaliers. Je crois juste avoir perçu des joues rouges. Et son escapade précipitée ne me rassure pas des masses.
Où est-ce que j'ai atterri ?

Un rire sonne derrière moi et je me détache de la vue de ces escaliers pour poser mes yeux sur l'individu qui vient d'acclamer son repas. C'est ça qui est bien dans mon taff, vous apporter la bouffe et les gens sont contents de vous voir. Du coup je suis content aussi.

Mon visage s'illumine d'un sourire et j'avance d'un pas, avant de rouvrir les yeux.

▬ Oui ! Bonjour, tout est là !


Sauf quelques grammes qui ont fini dans mon estomac mais ça, je ne veux pas être là lorsqu'il le découvrira haha.

Il s'approche, je ne décroche pas mon sourire même si je sens que cet individu a une aura étrange. Il a l'air un peu… je sais pas ? Rebel ? très occupé ? Très classe aussi. Charismatique. Il pourrait se payer du homard et des truffes, j'ignore pourquoi il passe commande chez nous. Bah. Chacun des lubies. Par contre… pourquoi il me dévisage comme ça ? J'ai un truc sur la joue ?

Je le laisse prendre les cartons, m'apprêtant à le saluer pour tourner les talons. Mais il lance la conversation, plutôt chaleureusement et je ne peux juste pas me barrer comme ça. Ce n'est pas poli.

Ses paroles me tirent un sourire. Il ne m'a jamais vu. Normal. Je suis le rat qui traîne dans l'ombre et qui se contente des miettes laissées par d'autres. Je déteste ce quartier autant que j'y suis attiré.
Tu ne veux juste pas le voir.

▬ Votre tête ne me dit rien. Je m'en souviendrais également.


Les lèvres étirées, je penche la tête sur le côté. L'innocence ondulant autour de moi. C'est vrai. Ce type ne passe clairement pas inaperçu. Où qu'il aille.

Il revient, s'approche.

Je ri intérieurement. Me connaître ? Inconcevable.

Il m'a sûrement vu dans un magazine, entre deux articles percutants sur comment bien huiler sa moto.

Silencieux, je n'ai pas bougé depuis tout à l'heure, deux pas devant la porte, laquelle a glissée vers son encadrement. Je veux toujours partir. Je vais partir.

Mais il me bloque, s'avançant toujours plus, retenant mon départ. Mes yeux s'agrandissent lorsqu'il me lève le menton. Il me surplombe, s'accroche à mon regard. Euh. Quoi ? Je fronce les sourcils, il a un comportement et une voix bizarres.
Qu’est-ce qu’il cherche ? J’ai vraiment un truc sur la face ou bien...

▬ Vous avez bu ?
Traduction 404 error. Je ne comprends pas cette attitude. Seule explication; vous n'êtes pas vous-même. Je ne sens pourtant pas d'alcool qui émane de lui. En revanche, il y a une autre odeur qui lui tourne autour. Qui émane de toute la pièce en fait. Il a peut-être fait du sport ?

Je tapote son poignet pour me dégager. Recule d'un pas poliment.

▬ Je ne peux pas manger avec des clients.

Bonjour, Cale, plus gros pipeauteur de l'univers marsien. Crédibilité/10
Manger chez les gens représente une part importante de ma vie. Mais ça, il ne le sait pas.

▬ Et puis j'ai du travail.

Je souris, commence à pivoter pour partir lorsque mon estomac choisit le meilleur moment pour se manifester. Je ne comprends pas. Je le maudis. Je l'ai nourri tout à l'heure.
Il y a autre chose que tu dois nourrir.
C'est dangereux ici.
Barre toi Cale.

Je pose la main sur la poignée.

Dangereux. C'est justement ce qui te retient.

Contrôle toi Cale. Remets ton masque. Voilà, un beau sourire de gêne et d'excuses. Clos les yeux, ne le laisse pas fouiner dedans.
C'est peut-être trop tard.
Il n'ira pas plus loin.

Girouette que je suis, je me tourne vers lui.

▬ D'accord. Mais, vous laisserez un avis positif.

Mure-toi derrière ton sourire Cale.
Tu fais ça si bien.


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Sam 23 Oct - 20:42

Tout ça pour une tartiflette

Tu as le sourire si chaleureux et si sincère, que Caelus ne peut qu’y répondre de la même manière. Il t’observe une nouvelle fois, de haut en bas. Décidément, il ne sait pas. Il a l’impression de t’avoir déjà vu, et en même temps, persuadé qu’il s’en souviendrait.

Oui.
Définitivement, un homme tel que toi, il s’en souviendrait.

Et ça le fait rire, quand tu lui rends la pareille. Tellement innocent que dans un coin de sa tête, si Caelus n’était pas qui il est, il s’en sentirait peut-être gêné de déjà souhaiter t’avoir entre ses bras. Il n’y peut rien, il ne faut pas lui en vouloir. Pour autant tu ne crains rien, il est passé maître dans l’art de se retenir, dans celui de vivre avec la malédiction qu’on lui a octroyée.

Ses doigts sous ton menton, il éclate de rire à ta question.

- J’ai bu, évidemment, répond-il avec les yeux brillants. Qui ne le fait pas ici? Mais si ta question est à savoir si je suis saoul, alors la réponse est non.

Il te propose de rester, mais tu refuses.
Sans rechigner, ses doigts te laisser reculer, puis il croise les bras sur son large torse. Il t’écoute, et pourtant, il est persuadé que tu mens.
Est-ce que tu sais pourquoi ?

Simplement parce qu’entre bluffeurs, impossible de se rater.

- C’est moche, de mentir, lancé au moment où ton estomac te trahit.

Timing parfait.
De ses yeux au regard perçant, plantés sur ta silhouette, il te regarde hésiter. Ta main sur la poignée, ton sourire quand tu te retournes enfin.
Tes mots. Vides.
Parce que ce n’est pas de pizza que tu as réellement faim.
             N’est-ce pas ?

- Je ne promets pas d’avis avant d’avoir la prestation.

D’un geste du bras qu’il ouvre vers l’intérieur, il t’invite à venir t’assoir autour de la table basse. Referme la porte du bureau, puis s’étire avant de te rejoindre. Sa haute silhouette qui s’installe. Décontracté, car il est bien persuadé d’être en terrain contrôlé.

- Comment t’appelles-tu ? Quitte à partager un repas, autant savoir au moins ça.

Il te sourit, sincère, avant de glisser les doigts sur le bord de la première boite.

- Voyons voir… soufflé avant de l’ouvrir.

Et au moment d’observer la part de pizza manquante, son sourcil dressé. Clairement amusé. Apparemment, tu as déjà commencé à manger sans lui. Mais ne t’en fais pas, il s’en fiche. Caelus pioche une portion, dont le fromage filant reste accroché au reste pendant quelques secondes. Puis l’approche de ses lèvres, se délectant dans un soupir.

- Alors dis-moi. Il avale sa première bouchée, repose son regard inquisiteur sur toi. Depuis combien de temps es-tu drogué ?

La langue glissée contre ses dents,
        le visage éclairé de celui à qui on ne peut rien cacher.

Il peut t’aider, tu sais ?
Vas-y,
       n'ait pas peur de te confier. De plonger dans les vices à ses côtés.

Comme un prédateur qui a flairé sa proie.

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Cale H. Carrington
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Mar 2 Nov - 19:47




Je vais le regretter. Je vais forcément le regretter à un moment où à un autre de ma vie. Que ce soit dans 2h, 6 mois où bien quand je serai vieux et chiant.. - Ok; encore plus chiant - je vais m'en mordre les doigts. Je sais pas, je le sens. Cet endroit n'est pas pour moi. Et ce client, bien qu'il m'ait l'air sympathique derrière son côté de patron charismatique +++ (si il s’approche de ma soeur on va pas être copains ok), il… arg je sais pas. Il m'intimide sans me terroriser. Il me pousse vers la sortie et me retient en même temps. Et comme je suis archi nul pour faire des choix, (oui, je suis le client relou qui hésite entre sauce béarnaise et curry à la caisse, coucou) quand y a une décision importante à prendre, j'oublie le côté important. Pire parfois, je tente de le contourner. Et yolo.
Je regretterai plus tard.

J'entends sa remontrance au moment où mon estomac gronde et j'ai juste envie de disparaître sous terre. Envie que le sol m'engloutisse. Comment la crédibilité peut-elle m’abandonner aussi facilement ? Alors j’essaye de reprendre contenance, un art que je sais ne pas maîtriser, mais parfois, ça fonctionne alors, je tente. Tentative qui ma foi… marche sans trop marcher ? Ok. Carrément pas. Parce qu’il a la bonne réponse. Et, qu’est-ce que je peux répondre à ça ? C’est la logique même de donner un avis après utilisation. Je me tourne vers lui, le sourire aux lèvres mais intérieurement, j'ai la mine un peu boudeuse. En plus, c’est un client. Donc. Je devrais rester tranquille. Du moins, autant que je peux.
Tu devrais surtout admettre pourquoi t'es encore là et réaliser ta connerie.

Il m’invite à m’éloigner de la porte pour m’approcher de la table basse, laquelle est entourée d’assises confortables. Alors j'obtempère, lui adressant un mouvement de tête en guise de remerciement silencieux. Mes yeux se posent sur un peu tout. Bureau, paperasses, murs, bibliothèque, canapé et bref, j’ai l’impression d’être chez IKEA mais du côté obscur de l’expo avec une atmosphère moins... plastique. Et plus “donjon des ténèbres” aka la salle du boss tu sais pas ce qui t’attends. Vous voyez un peu le genre ? C’est mon ressenti. J’entends qu’on ferme la porte.
Tu la sens Cale ? Cette petite once de peur ? Nan, tu préfères l’ignorer.

Il me rejoint avec le sourire. Il est sympa. Mais un peu dérangeant aussi. Pourtant il m’a assuré ne pas être saoul. Eh ben…  ça doit être quelque chose au quotidien. Il s'installe, je l'imite en ayant pris soin de ne pas m'asseoir avant lui. C'est plus poli, tmtc les règles inculquées par mère-grand.

J’étouffe un rire en pinçant légèrement les lèvres, les yeux roulants vers le bas comme le branleur qui pouffe en cours au lieu de bosser. Mon prénom ? L’espace d’une fraction seconde j’ai eu envie de répondre “Mais je serais qui tu veux *winkwink*" Je. NON. Stop les conneries, c’est nerveux mais quand même. Un peu de sérieux.. Erm.

▬ Cale. Je m'appelle Cale.

Bonne chance pour trouver un diminutif. Bah de toute façon, c’est pas comme si on sera amené à se revoir et encore moins à être intime. Je m'enfile une bonne portion de pizza et je pars.
Ça, c'est bien que tu essayes de te dire mais regarde, tes mains ne tremblent-elles pas ? C'est ça, agrippe discrètement tes cuisses pour les calmer. Dupe toi tout seul.


▬ C'est très dark ici.


Oh le con. Je sais pas pourquoi j'ai dis ça. Dans ma tête c'était genre ; sois poli Cale, fais un compliment sur cette pièce si particulièrement décorée. Le verdict est tombé. J'ai oublié de filtrer, j'ai oublié de réfléchir. Et même pas je m'excuse car je suis trop occupé à paniquer en silence quand il ouvre le premier carton pour constater que j'ai déjà commencé à festoyer. Je regarde ailleurs, subitement très intéressé par le rebondis extraordinaire que doit avoir ce canapé, et aussi pour cacher ma gêne. Mais… aucune remarque. Aucune remontrance. Que j'ai tapé le meilleur croc de ma semaine dans sa pizza, il s'en fout. Je l'apprécie déjà rien que pour ça. C'est bon, je peux me détendre.

Tu le regarde tirer une part de pizza et tu es incapable de l'imiter. Cache-toi derrière ton excuse bidon de politesse, tu sais très bien pourquoi tu ne peux pas tendre le bras. Et lui aussi le sait. T'as raté ton coup Cale. Dès l'instant où il a plongé ses pupilles dans les tiennes, il t'a coincé. Dommage, tu as mal ajusté ton masque... Ou plutôt, tu sais pas sur qui t'es tombé.

Je souris, sincèrement content de voir mon client prendre autant son pied avec sa pizza. Mon estomac grogne, comme pour me rappeler que lui aussi veut sa part. Patience, patience. Il faut d'abord que je me calme.

▬ Alors dis moi.

Ah. Ça y est. Il va me demander si c'est une habitude chez moi de demander des avis positifs avant que les clients constatent qu'il manque de la marchandise. C'était trop beau pour être vr-

▬ Depuis combien de temps es-tu drogué ?

Eh bé Cale, t’es tombé directement sur une épine. Une fine lame on dirait. Percé à jour comme le plus minable des loups garou de Thiercelieux. Remballe ta dégaine d’ange pour montrer la larve que tu es. Mais, tu t’en doutais, pas vrai ?

C’est un regard ouvert sur de la surprise que je lui adresse.
…..

Quoi ?...
J’ai l’impression de m’être pris un seau de glaçons en pleine face.

Je pense un court instant à prendre la porte et partir sans un mot tel une diva scandalisée. Mais non. Mes poings se resserrent imperceptiblement sur mes cuisses. Alors quoi ?
Tu fais ce que tu sais faire de mieux.
Sourire.
Tête penchant sur le côté, petit nerveux.


▬ Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?

Drogué. C’est un mot que tu n’aimes pas. Un mot que tu renies parce qu’à l’heure actuelle, tu refuses, rejettes, l’idée d’avoir un problème. D’être tout simplement malade. Regarde-le Cale, t’es un chaton à côté du lion. Tu ne dois pas être la première sciure qu’il croise.

▬ Ce… ce n’est pas très courtois.


Mdr parce que ça l’est de voler son client ?

L’embarras sur mon visage.

▬ On n'offense pas les gens parce qu’ils ont des cernes et…

et Parkinson ? Le regard vitreux ?

Tu commences à perdre pied, Cale. Tu te dégonfles.


▬ Ce n’est pas ce que vous croyez...

Ben non. C’est juste temporaire. Comme un étudiant qui se dope au café et aux amphétamines le temps de réussir ses examens.

T'as encore du chemin à faire avant que ta poudre de perlimpinpin soit parfaitement opaque.


Mon regard, vissé sur les pizzas.
La voix moins assurée.
Les commissures frémissantes.



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Dim 14 Nov - 20:37

Tout ça pour une tartiflette

Un sourire habille ses lèvres, sa tête qui hoche doucement pour montrer qu’il a bien enregistré l’information.

- Enchanté, Cale. Tu t’en doutes certainement, mais je suis Caelus.

Puis un éclat de rire, quand tu te permets de mentionner l’atmosphère de la pièce. Caelus regarde autour de lui, pose les yeux sur son bureau, le bordel digne d’un capitaine (encore que sa sœur soit souvent là pour ranger), la bibliothèque, le minibar, le sol, et de nouveau toi.

- Tu trouves ? Je pensais que c’était plutôt chaleureux.

Et personne jusqu’ici n’a dit le contraire.

Il commence à manger, amusé de découvrir les restes de ton repas. Ça ne l’étonne pas outre mesure, il en a vu d’autres, et ça ne le dérange pas. Ce n’est pas sa pizza, finalement, qui l’intéresse réellement. C’est ce que tu dégages. La façon qu’ont tes yeux de vaquer sur l’entourage, tes mains qu’il ne peut s’empêcher de voir trembler, les tics, ceux qui transpirent le manque à plein nez.

Il les voit, tu sais ? Tes poings sur tes cuisses. Et il est en train de déguster sa troisième bouchée quand tu réponds enfin. Aussitôt, il dresse le sourcil. De plus en plus amusé à mesure que tu cherches à te justifier.

- Oh s’il te plaît, ne joue pas à ça. Est-ce que tu ne sais vraiment pas où tu es ?

Est-ce que tu crois vraiment que, les gars comme toi, il est incapable de les flairer ? Caelus est le joueur de flûte, celui vers qui vous vous tournez dès que la pièce devient moins colorée, que l’esprit s’arrête d’être brouillé ou qu’il vous devient difficile de respirer.

Tu parles de tes cernes, il avale tout rond le reste de sa part. Ses doigts qui effacent les traces de sauce tomate au coin de ses lèvres. C’est peut-être l’un de ses moments préférés, celui où le client fait comme s’il n’était pas intéressé. Parfois ils jouent même les effarouchés. Pour autant, le résultat est le même…
                    tu es toujours là.

- Je suis navré si je t’ai offensé. Il décale un peu la boite vers toi, comme pour te pousser à te servir. En revanche, je pense que c’est exactement ce que je crois.

Son corps qui se délie, pour se rendre vers la bibliothèque murale. Sur l’une des étagères, tu peux apercevoir un rangement à tiroirs, dont une clé tirée de sa poche permet d’ouvrir le premier.

- Ce n’est pas une honte, tu sais ? A dire vrai, tu es au bon endroit.

Il tire un petit sachet, referme le tiroir et range la clé. En deux pas, Caelus se retrouve à te surplomber et laisse tomber le sachet rempli de comprimés blancs devant toi. Un sourire au coin des lèvres, jusqu’à ce qu’il revienne s’asseoir à côté.

Et Caelus t’observe. D’un mouvement souple, il tend le bras pour prendre ta main dans la sienne. Qu’il retourne de manière à voir trembler tes doigts. A observer ta peau, sa couleur, puis tes yeux. Tu es beau, est-ce que tu le sais ? C'est ce qu'il pense en se mordant l'intérieur de la joue. Le regard tendre, toujours. Tel le loup déguisé dans la bergerie, le prince des contes de fées, celui qui apporte tout ce dont tu as réellement besoin. Pas vrai ?

- … Les cachetons devraient calmer ta faim.

Son pouce qui caresse doucement ton poignet.

- Evite d’en prendre plus de trois d’un coup, ils sont forts, conseil d’ami. Tu peux mélanger à l’alcool, c’est encore mieux. Un léger rire, avant qu’il ne libère ta main. Et ses yeux qui accrochent encore ton visage. Tu peux évidemment les écraser pour sniffer, si c'est ce que tu préfères. Je te les laisse gratuitement pour aujourd’hui, il faut bien goûter la marchandise.

Un coup d’œil vers la boite à pizza, un nouveau rire.

- Enfin, il me semble que tu es déjà familier avec cette pratique.

Et il sait que tu reviendras. Il sait qu’après avoir goûté, c’est très certain que tu en voudras une nouvelle fois.
Et encore,
             encore,
                          encore.
Parce que ça fait tellement de bien, d’oublier.
Ça fait tellement de bien, de se perdre et ne plus penser.

- Un repas, et ta dose pour plusieurs soirs. Tu n’auras pas perdu ta journée, mh ?

Faniahh/Lala/Cyalana


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Cale H. Carrington
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Cale H. Carrington
Dim 28 Nov - 23:18




Caelus. Oui oui. Je connais déjà son prénom pour l’avoir lu sur le bon de commande. J’ai un niveau supérieur au sien; je connais son nom de famille gnéhé… que vais-je faire de cette information ? Probablement rien… ou checker rapidos voir s’il a des soeurs étudi- ERM.

Je hoche vaguement la tête tout en agrippant mon jean, le sourire aux lèvres. C’est histoire de répondre quand même que je suis enchanté aussi. Est-ce que c’est vrai ? Oui, non. Oui, je suis toujours très ravi de rencontrer de nouvelles têtes, de me faire de nouveaux amis, puisque je ne connais pas grand monde à l’heure actuelle. Non, car. Tema l’endroit. Jsuis pas enchanté d’avoir mis les pieds dans un lieu qui me fout un peu la chair de poule. J’ai pas signé pour un escape game.

Je manque de sursauter quand il rit. Genre vraiment. A ça de décoller du sofa. Fichu filtre que j’ai oublié d’appliquer. Fichu aptitude à réfléchir qui me fait défaut. Il doit me prendre pour une sorte de Cordula qui critique à tout va. Et fichu stresse aussi. Je ne peux pas revenir en arrière. Vague sourire d’excuse et je me gratte l’arrière du crâne :


▬ Je suis désolé. C’est juste que… c’est pas trop…. mon style.


Je me mords la joue. Je dois rajouter quelque chose. Vite, vite un truc.


▬ Mais vous allez bien avec.


Est-ce que ça peut passer ?
Ou est-ce que je viens de sous-entendre que l'endroit ne me plait pas et qu’il fou la trouille et que, du coup, lui aussi ?
J’ai envie de me faire avaler par ce sofa.
Je sens mon stress commencer à doucement monter. En fait, non. Pas doucement. Il est là et il m’arrache les entrailles. Je me sens transpirer. Nerveux. J’ai chaud, un peu. Bientôt je vais étouffer si je ne sors pas reprendre de l’air.



Et c’est encore pire quand il te perce en plein jour, arrachant le voile opaque que tu tentes si désespérément de maintenir en place. Tu paniques et tu bredouilles. Cherchant en vain une sortie, une bulle d’air, de quoi respirer. Niant que tu es malade et que tout va très bien dans ta vie.
Rappelle-toi Cale, depuis combien de temps t’as pas touché à ces merdes là ? Quelques jours n’est-ce pas ? Tu remarques pas que plus les doses passent, plus il te faut la prochaine ? Et plus rapidement.
Il te regarde Cale,
Il t’as déjà piégé Cale,
Il ne sait juste pas à quel point tu es pourri derrière ton visage angélique.
Mais il sait, que tu mens.
Et quelque part, ça l’amuse.

Tire toi.



Je me sens rouspété comme un enfant de sept ans. D’instinct, mes yeux se baissent, mon corps se tend. Mes jointures qui virent doucement au blanc.
Est-ce que je sais où je suis ?
Je me pose sincèrement la question. Je suis arrivé y' a pas si longtemps. Il y a probablement des lieux que je connais par des “on dit” et où je n’ai encore jamais mis les pieds. Je devine qu’ici, on envoie pas pépé et mémé jouer au bingo.

Je hausse les épaules, mes yeux remontent malgré moi vers lui, vers ses prunelles.


▬ J’imagine que c’est une sorte de… de bordel. Et vous, vous êtes… genre. Le grand patron.


Sourire figé, tête qui bascule sur le côté.

Allez Cale, on tente encore d’alléger l'atmosphère. T’as l’air d’une mouche dans un verre d’eau qui essaye pathétiquement de s’accrocher aux parois pour sauver sa peau. Tssstsss.


Il termine une part, et s’excuse. Je ne sais pas si c’est le bon moment pour respirer, comme si hop, ça y est, on allait changer de sujet, comme si j’allais pouvoir me détendre et finir les boîtes de pizzas pour l’aider un peu. C’est l’impression… le mirage que j’ai quand en plus, il tourne le carton vers moi.

▬ En revanche, je pense que c’est exactement ce que je crois.

Et intérieurement je m’affaisse encore un peu plus. J’ai l’estomac trop noué pour prendre ne serait-ce qu’une part. Et même s’il se lève, même s’il me tourne le dos le temps de farfouiller dans sa bibliothèque, me laissant le loisir de m’avancer pour prendre une part, je n’en fais rien. Sitôt avalée sitôt régurgitée, je le sens. Et on va éviter.


Un courant presque électrique te traverse lorsque tu l’entends dire que tu n’as pas de honte à avoir. Tu t’es redressé, tes sourcils se sont froncés ; marque de ta désapprobation totale. T’es déplorable Cale. Un pauvre diable masqué d’un sourire chérubin. Et tu le sais. T’as rien d’intéressant. Rien de bien glorieux. Juste un camé parmi tant d’autres sauf que toi, t’as l’impudence de jouer les innocents. Pire ;  tu te perds dans ton mirage. Alors tu ouvres la bouche pour exprimer, pour la première fois, peut-être, ta nette opinion. Effrontément. T’es pas d’accord. Tu croule sous la honte. Moony ne te reconnaîtrait pas.


▬ Dites-moi ce qu’il y….

Il va trop vite. Un instant il est là-bas, devant la bibliothèque, et en un battement de cils, il est penché sur moi. Trop prêt. J’aurais pas dit non s’il avait une paire de loloches mais là… Je me fige, muté, mes yeux plantés agrandis dans les siens jusqu’à ce qu’ils dérivent vers le sachet qu’il vient de larguer sur la table basse. Je me mords la lèvre tandis qu’il prend place à côté de moi.


Il t'observe et t’as toujours le regard braqué sur le sachet. Oh, tiens ? Tu ne tremblerais pas un peu plus ? Tu forces un peu trop sur le pseudo daim de ton jean. T’avales ta salive avec difficulté. Prendra, prendra pas ? Y a quoi là dedans ? Ça devrait t’aider non ? Au point où t’en est, qu'est-ce que tu risques ? Ta mâchoire se serre et c’est comme si t’avais, l’espace d’une seconde, oublié qui t’avais à côté de toi. Où tu étais. Tout ce qui venait de se passer. Car la seule chose qui là, compte, c’est ce putain. de. sachet. Tu desserres ton poing pour porter ta main à ta bouche, tes dents venant mordre la première phalange de ton index. T’es comme en combat interne.
Prendra, prendra pas ?



Une prise chaude et souple sur mon poignet et qui me tire de ma contemplation pernicieuse. Je tourne le regard vers Dark Vador Caelus, rencontre une nouvelle fois ses prunelles, les miennes s’étant quelque peu dilatées, et non pas par surprise cette fois-ci. Lèvres légèrement entrouvertes comme interdit. J’ai l’impression d’être un agneau que l’on calme et que l’on conforte avant d’être amené à l'abattoir. J’ai envie de retirer ma main. J’ai envie de me braquer. J’ai envie de me barrer d’ici.
Mais je me laisse faire.


Putain, Cale.

Et tu bois ses paroles. Note avec une précision effrayante le moindre détail de comment, quand, quelle dose prendre. Tilte à peine quand il énonce ta façon adorée de consommer la poudre. T’es déjà tellement grillé.



Il libère ma main mais c’est tout juste si je le remarque. Son rire qui sonne à mes oreilles comme un écho lointain. J’ai pas… j’ai plus l’énergie de rebondir sur ce qui peut l’avoir fait rire.

Est-ce que je viens enfin de trouver ma source de ravitaillement ?

Je plisse les yeux, désignant d’un mouvement de tête le sachet.


▬ Et… qu’est ce qui se passera, après… Si je repars avec ? Je veux dire… Gratuitement, aujourd’hui, vous avez dit. Mais après ?


A supposer qu’il y est un après.
Simple supposition.


▬ Vous allez m’embaucher dans votre bordel en guise de dédommagement ?


C’est mort. J’ai zéro talent, zéro envie d’aller jouer les marches pieds pour une vieille dame.
Ah et j’ai zéro thunes aussi. Donc, comme je le disais, c’est mort.

Je secoue la tête, décollant au passage quelques mèches qui s’étaient un peu trop attardées sur mon front.
Je tremble, encore. Ça se voit et je n’essaye même plus de le cacher.

Pas possible… pas possible..


Je murmure, pour moi. Comme une litanie, le corps et les yeux détournés. L’envie de me mordre la peau jusqu’à en avoir mal.

J’aurai dû me barrer dès la première seconde.


T’es sérieux Cale ? T’es vraiment en train d’hésiter ? Prends-le, ce foutu sachet, n’attends pas qu’il te le mette dans les mains par lui-même, t’en as suffisamment fait.


Je me penche, l’attrape, me perds à l’observer au creux de ma paume.

Et je me maudis.


▬ Juste cette-fois ci.


Y a pas que ta journée que t’auras perdu aujourd’hui, Cale.



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Caelus Moore
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Caelus Moore
Lun 6 Déc - 16:49

Tout ça pour une tartiflette

Tu réponds, de façon relativement énigmatique. Es-tu en train de sous-entendre que Caelus fait flipper ? Qu’il n’est pas ton style ? Un léger rire, puis d’un geste de la main il coupe court à ta gêne et à cette discussion stérile. Tu n’as pas à t’en faire, Cale, il ne t’en veut pas.

C’est la suite, qui l’intéresse, bien plus que tes maladresses.

Tu es perdu dans tes pensées. Tu stresses, stresses, paniques petit à petit. Ça le fait sourire, car en te voyant réagir ainsi, il sait qu’il a tapé dans le mille.

- Le Sunset n’est pas vraiment un bordel. Disons que nous sommes un établissement de loisirs… alternatifs. Casino, cartes, hôtes, danseurs, homme et femmes de joie, drogues… Et j’en suis effectivement le patron.

Il te reprend, Caelus, cherche à te faire comprendre qu’il t’a cerné. Quand il se lève pour se rendre à sa bibliothèque, il sait d’office que tu repartiras déjà avec un sachet. Vous êtes tous les mêmes, vous, les drogués. Et ce n’est ni un reproche, ni une façon de se moquer. Simplement qu’avec le temps, Caelus a fini par apprendre. Après tout, vous êtes l’un de ses cœurs de métier.

Tes mots qui se coupent au moment où le sachet atterrit sur la table.

Là.
Tu vois, finalement, il ne se trompait pas.

Tes convictions, qui semblaient pourtant si belles le temps d’un souffle ; effacées.
Et ta concentration, déjà faible à n’en pas douter ; envolée.

Tu ne peux pas le lâcher des yeux, ce sachet. Cette drogue, plus tu la contemples et plus tu t’inventes de bonnes raisons de la prendre. Allons, Cale, on sait tous que tu vas céder. Et tu as d’excellentes raisons, après tout.
L’envie.
       Le besoin.
                    Le manque.

Sa main qui t’attrape, caresse doucement ta peau. Il voit tes lèvres entrouvertes, tout ce qu’il se passe derrière tes yeux bleus. C’est beau. Il te trouve beau. Alors il te donne les consignes, persuadé que tu es déjà bien affairé à les noter. Quand il te relâche, quand il te propose de partir avec, il y a comme un instant de flottement. Caelus sourit, pose son coude sur le dossier du canapé sans cesser de t’observer.

           Tu es fascinant.

Haussement de sourcils quand tu poses tes questions, puis même un léger rire.

- Eh bien, après, il faudra payer. Au comptant ou en nature, ça m’est égal, mais j’ai un business à faire tourner.

Sourire énigmatique aux lèvres, puis il te regarde douter. Tu tergiverses, encore, encore, encore. De toute évidence, tu es en proie à la honte et la panique en plus du manque. Tu ne sais pas lequel de l’ange ou du démon de tes épaules il faut croire, alors Caelus se lance pour faire pencher la balance.

Comme une danse, chronométrée et millimétrée par les années.

- On pourra toujours trouver un arrangement.

Ses doigts qui approchent de ton visage pour décoller quelques mèches.

Tu sembles si loin, perdu jusqu’au moment où tu finis par attraper le sachet. Le renard est de retour, sourire carnassier à ses lèvres damnées. Il laisse glisser sa main, de ton front jusqu’à ta nuque, pression chaude et tendre avant de te relâcher.

- On verra.

Les yeux baissés sur le sachet, une seconde à peine. Puis doucement, deux doigts sous ton menton pour le redresser. Son visage plus proche, si proche du tien, ses pupilles qui détaillent chacun de tes traits.

Mignon.

- En tout cas, tu sais désormais où me trouver.

Souffle malicieux entre vos lèvres rapprochées.

Et il te libère, Caelus, se recule et délie son corps pour s’étirer. Il fouille dans sa poche et en sort quelques crypts pour te les poser devant le nez.

- C’était un plaisir, Cale. N’hésite pas à repasser.

Il sait que tu le feras.
Pas vrai ?

Faniahh/Lala/Cyalana


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Cale H. Carrington
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Cale H. Carrington
Ven 17 Déc - 16:42




T'es minable.
Pathétique.
Oui, voilà, Cale, tu fais pi.ti.é.

Tu cherches même plus à lutter, même plus à faire semblant. T'es juste là, le regard, l'attention portée sur la drogue. A l'image d'un anneau unique dont tu serais un Hobbit porteur ; tu l'entends presque te susurrer une litanie envoûtante. Captivante. Nocive. Corrosive. Qu'importe, t'es là, quasi à lui tendre ton âme sur un plateau de platine. A moins que ce ne soit à lui, le maître des lieux, du bordel, que t'es prêt à abandonner ce qu'il te reste de lumière.

Tu l'as pensé Cale. L'espace d'un instant t'as ouvert une brèche, imaginant avoir trouvé ton point d'approvisionnement. Tu l'as dit à haute voix.

Et après ?
Et pour les prochaines fois ?

T'as déjà réfléchi au paiement, Cale.
Putain de drogué.

Peut être que tu voulais trouver un mur, une objection. Peut être qu'effectivement le prix à payer aurait été au-delà de tes moyens, te navrant de devoir chercher ailleurs.
Parce que oui, et tu le sais.
Ailleurs, t'aurais cherché.
Putain de camé.

Ses mots qui sonnent à tes oreilles, tel un petit diable dont le filet de capture est tendu.
Un loup.
La gueule grande ouverte.
Balaye tes craintes.

Prends le,
Prends le,
Ne t'inquiète pas pour la suite,

Prends le.

Et reviens le voir.
Inscris ton nom dans son registre de clients accro.
C'est ce qu'il attend.
C'est ce qu'il te presse de faire.

Il est bien trop gentil, bien trop attentionné pour être sain.
Toxique.

Mais tu plonges, tête la première quand ton poing se referme sur le sachet. Marque de ta décision. Ce soir et pour les quelques jours à venir, tu seras comblé.
Oublié.
Envolé.
Défoncé.

Ses doigts qui te forcent à lever la tête
Ton regard affolé, perdu, en chute libre.
Scrute néanmoins toujours une lumière.
T'as besoin d'aide.
Il te la donne.
Nocive.
Destructrice.

Fuis.

Tu l'as déjà acceptée.

Incapable du moindre mot quand sa voix souffle sur tes lèvres.
Charisme affolant, tu ne peux pas lutter.
Tu ne peux plus reculer.
Et tu trembles.
Peur ? Manque ? Un peu des deux, sans doute.
Dans la proximité tu ne lâches pas ses yeux.

Tu sais où le trouver.
Tu sais où mettre la main sur l'addiction qui te ronge.

Le prix ?
Miettes de préoccupation.
Vite vite, rentre chez toi.
C'était ton dernier client, non ?

Il te libère,
Poussière de liberté.

Un plaisir. Reviens quand tu veux.

T'as suivi le mouvement, suivis les pièces échouées sur la table.
Il ne te quitte pas yeux. Ne rate pas l'instant où tu t'empares de l'argent.
Ironique est ton pouffement que tu laisses échapper malgré toi.
Cet argent, tu sais très bien où il va finir.

Tu te lèves, le regard focus dans une dimension parallèle.
Et t'as juste un éclat de réalité quand tu tournes les talons vers la porte,
Et d'une voix venue d'ailleurs.

▬ rien en nature.


Tu reviendras.
Même si tu ne le veux pas.

Tu ouvres la porte.
Tressautement d'épaules, tu marques un temps d'arrêt, la tête penchée vers le sachet. Tu le fourres dans la poche arrière de ton jean et les pièces, que tu observes quelques secondes, tu finis par les déposer sur un meuble à l'entrée.

Tu quittes les lieux, visage fermé, las d'avoir brisé ton masque, les larmes qui roulent sur tes joues quand tu dévales les escaliers.




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