Le regard levé vers le ciel au-dessus de ce gratte-ciel, il regarde. Impassible, impossible de savoir a quoi il pense. Et pourtant, beaucoup le dise, il vient souvent observer le ciel, le regard dans le vide. Un air presque trop sérieux. On suppose beaucoup sans savoir de quoi il en retourne.
Et au moment où il sort de son rêve éveillé, il reprend son sourire. Un sourire malicieux, une idée derrière la tête toujours, mais pas forcément des idées mauvaises. On le dit sociable, souriant et agréable à vivre. Il regarde le monde et sympathise avec, et ce, malgré les divergences d’opinion.
Sans pour autant plier sur ses principes.
Les Banana Breads c’est l’achèvement d’une vie ou presque. C’est ce qu’il a fait de plus achevé pour le moment et il l’affirme, les BB sont ceux qui domineront la ville. Il y croit, il encourage cette idée et quelle insolence quand il l’affirme devant ses concurrents. L’insolence il la cultive chaque jour à chaque fois qu’il s’incruste dans des conversations, à chaque fois qu’il prend son pieds à emmerder son monde.
La verve est une chose qu’il manipule bien tant il sait choisir ses moments mais aussi ses mots. Il n’en dit jamais trop. S’il donne l’impression de trop en dire c’est voulu. C’est souvent pour provoquer.
Il provoque et manipule son monde. La vie est une immense pièce de théâtre dans laquelle il s’ a m u s e. Il s’en tient à son rôle avec une rigueur à toute épreuve. Provoque toujours plus et se joue du monde pour son propre plaisir.
Il se permet de jouer du monde car il sait.
Il sait qu’il n’a rien à craindre.
Il est fort.
Et reconnu.
Mais jamais assez.
Alors au sein même de son propre gang, il observe, il est parfois silencieux à regarder le monde, a réfléchir a comment faire avancer les choses.
Et il en impose.
Il impose ses idées.
Impose ses principes.
Et malgré tout reste une influence.
Et quand on lui demande pourquoi il a cédé son rôle de chef, il répondra en rigolant qu’il avait trop la flemme d’assumer un tel rôle.
Alors qu’au fond il reste là, a surveiller.
Il a souvent la flemme de beaucoup de chose, surtout quand il s’agit de corvées.
Flemmard de chose qui lui semble pas si essentiel que ca.
Et pourtant intransigeant quand on le pousse à bout.
Ses principes sont forts et il est d’une rigidité sans borne à ce niveau-là.
Un exemple parmi tant d’autre : Tuer est la dernière chose à faire.
Beaucoup se sont vu exclure du gang pour ce genre de pratique.
Beaucoup ont regretté leur fait et geste.
Cosmo veille au grain.
Cosmo entretient le secret autour de sa personne, il répond aux questions avec humour et souvent on sent qu’il n’est qu’a moitié franc.
A moitié à dire la vérité, comme si en permanence il se balançait sur un fil au-dessus du vide.
Et qui sait si un jour son jeu dangereux le fera tomber.
En tout cas lui il y croit a cette chose qu’il recherche.
Ce n’est pas une notoriété comme il est coutume de l’obtenir dans ce monde.
Il ne veut pas gagner en notoriété en tant que chef de gang mais en tant qu’homme.
Il veut dépasser tout ca, dépasser tout ces gangs, il veut briller plus que les autres, il veut se d é m a r q u e r.
Il veut être unique.
Qualités créatif soutiant bon mood de facade bon sang froid franc observateur | Défauts intransigeant un brin manipulateur secret obstiné flemmard incitatif |
« Regarde les étoiles comme elles sont belles » disait-elle à son unique fils.
Et ils les regardaient ensemble.
Déjà petit il partageait ses rêves avec sa meilleur confidente sa mère.
Sa mère qui était si sensible à tout ce qui l’entourait.
Bien heureuse d’être de ceux qui ont pu tenter leur chance sur mars, il le sait Cosmo, elle était une artiste dans l’âme et elle l’a toujours été.
Mars lui a rendu son inspiration.
Et elle a baigné dans un rêve constant.
Et Cosmo le ressentait, déjà petit il était heureux.
Satisfait de sa situation.
Ou presque.
Papa est jamais là.
Et Maman elle dit « ne t’inquiètes pas, il œuvre pour la compréhension de ce monde »
Et elle en était fier.
Si seulement elle savait de quoi il en retournait.
Il a jamais été trop présent selon elle, alors c’est normal qu’il ne revienne pas. Il a du surement encore se perdre dans son boulot.
Qu’est ce qu’elle était naïve.
Cosmo y repense aujourd’hui en rigolant, amèrement.
Il a su bien trop tard que son père était en fait devenu un de ces cobayes qu’on utilisait pour expérimenter ce qui est appelé la finalité première.
Et merde.
Merde.
Et en attendant lui, Cosmo il a vécu dans l’ignorance la plus total.
Il s’est fait de nombreux amis, mais ceux qu’on garde dans le cœur sont au nombre de 4.
C’est les cinq doigts de la main.
Une véritable team.
Cosmo n’avait que 10 ans quand il a entendu parler de ce soulèvement.
Trop jeune pour en prendre pleinement conscience.
Par contre cette pression silencieuse, le sentiment que l’étau se resserre autour d’eux, ça il l’a ressentie dans l’âge d’or de son adolescence.
Alors il a commencé a dire pour rire.
« Putain imaginez un jour on enfile un masque et on les fait tous tomber mdr »Imaginez seulement.
Que cette phrase prenne tout son sens.
Quelques années plus tard.
Quant à leurs 14 ans.
Cosmo dira :
« On va vraiment le faire hein ? »Et qu’il se lancera dans cette formidable aventure avec ses 4 amis.
Incapable de rester les bras croisés alors qu’il a appris que son père ne rentrerait jamais, que sa mère est tombée dans une profonde dépression, obligé d’être hospitalisé.
Et que lui à côté, il a été impuissant pendant tout ce temps.
Il n’a que 14 ans et il en a déjà marre.
Alors il bouge Cosmo avec ses amis, il fonde son propre gang, les Banana Breads.
L’objectif c’est de se diviser pour mieux conquérir, pour mieux régner.
C’est ce que pensait Cosmo.
Il s’est accroché à cette seule idée.
Il s’y est accroché et il s’est perdu dans cette illusion.
On est censé se battre pour un même but mais finalement, la séparation a été fatal.
Chacun se développe à sa façon.
Chacun dirige à sa facon.
Chacun y trouve son compte.
Un gout amer subsiste pour Cosmo.
Mais il reste focalisé sur son objectif.
2021.La milice tombe définitivement : e n f i n.
Il souffle enfin, savoure sa victoire.
Mais entre-temps, il s’est perdu Cosmo.
Il s’est longtemps pris la tête avec les autres sur leur façon de faire, sur le territoire qui s’est beaucoup trop divisé.
Chacun reste dans son coin.
I n s u p p o r t a b l e.
Et insatisfait.
Il souffle, mais le gout amer subsiste.
Cosmo ne supporte pas ce qu’il est devenu, il a l’impression d’avoir sacrifié son amitié pour son idylle de liberté, ça l’insupporte.
Mais les BB c’est toute sa vie.
Il ne peut pas les lâcher.
Tiraillé entre ses regrets et son gang, il finit par laisser les rennes à une personne de confiance.
Il reste là, en tant que second.
Le poids s’enlève enfin de son épaule.
Et quand il les regarde tous, il a envie de leur prouver qu’il peut surpasser tout ça, qu’il peut se démarquer, qu’il peut tous les surpasser en tant qu’homme.
Car au fond, il n’en a pas encore totalement conscience mais c’est bien ce ça qu’on parle, de sa finalité première : s’il les surpasse tous en tant qu’homme alors il prouvera qu’il est passé au-dessus des gangs : il les fera tous redescendre sur terre.
Quoiqu’il en coute.
résumé | naissance— Il est né sur Mars : sa mère était une artiste : un peintre plus précisément et il a gardé sa fibre artistique qu’elle lui a transmis. enfance— Il n’a jamais vu son père : en réalité de base son père s’absentait souvent pour son boulot, il a fini par ne plus jamais revenir : il est devenu un de ces cobaye et Cosmo ne l’a appris qu’a ses 13/14 ans.- Il a eu une enfance relativement heureuse + Il a rapidement sympathisé avec ses 4 plus fidèle compagnons de route, aujourd’hui ses concurrents au sein des gangs. 13 ans — il apprend pour son père et sa mère tombe dans une profonde dépression qui l’amène droit à l’hôpital. Il maudit sa situation et à côté, il parle en riant que ce serait cool d’exploser toute cette pression qu’il ressent à cause de cette dictature silencieuse. 14 ans— ils décident, lui et ses 4 amis de fonder des gangs : on évoluera ensemble pour nos idéaux qu’ils disaient. 16 ans— il ne s’en rend pas compte, mais la communication passe de plus en plus mal, il continue pourtant d’évoluer avec son gang les Banana Breads, focalisé sur son objectif de renverser le gouvernement. 24 ans— la milice tombe définitivement, il souffle, mais le gout amer de ce que sont devenu ses relations avec les autres le plombe, il a beaucoup de mal à réaliser. Il finira la même année par léguer son poste de capitaine a une personne de confiance et il restera second. Aujourd’hui, toujours attaché à son gang, inconsciemment, il aspire néanmoins à bien plus. |