Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
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Les frictions entre gang sont monnaies courantes. Plus ils sont petits, plus elles sont nombreuses. Question de taille.
Il en est de même pour les bandes. Ton sous-capitaine de troisième division a décidé de faire la fête comme jamais, au stade Manson, lieu de fréquentation des Pie In Crust puisqu'il leur appartient. Mais une part, aussi infime soit-elle, est aussi en possession des Acid Smoothies et il arrive que des têtes brûlées comme le sous-capitaine de la troisième division daigne persister à occuper cet endroit. Et toi qui as suivi pour te saoûler.
Pas de peau.
Il est tard le soir, une journée plombée sous un soleil couchant flamboyant. Des trainées éparses de fumées blanches dans les airs pour illustrer la fine couche d'ozone et les quelques formations nuageuses sur cette maudite planète. Oh oui, tu la maudis cette foutue planète. Parce que c'est pas là que t'aurais voulu naître, Astar. Pas dans ce bled tout pourri, au milieu des gangs et de la poisse immortelle. Putain. Pour toi, cet univers crève de banalité ; et pourtant, parait que dans les livres, les civilisations vivent d'un calme plat, à peine perturbé par un réchauffement climatique. Qu'évidemment, vous ne connaissez pas.
Alors, quand vous êtes le pas foulé sur le terrain, une dizaine à tout compter, le regard dardé sur la ribambelle de membres PIC, ta fierté est clairement balayée par une fourbe lassitude. Si tu pouvais juste arrêter ces conneries, ça te changerait.
- On les laissera pas nous prendre ce bout de terrain, ces cons !
Les bouteilles et cannettes en alu d'alcool et de bières couronnent leur future condamnation. Et la tienne. Cependant, même si vous étiez pauvres en nombres, la balance des facultés avait peut-être son moment de chance ?
Qu'est-ce que t'en sais.
[...]
Dix minutes plus tard, les ristournes ont commencé ; toi en recul. Percutant le torse de quelqu'un. T'as beau levé le bras pour te défendre, ta force manque cruellement. Et tu te retrouves à rouler sur le sol poussiéreux. Tu te redresses, épris d'une étrange quiétude.
Tout cela n'est que routine. Tu t'essuies le rebord des lèvres. Le pire dans tout ça, c'est que tu reconnais des membres de ton cartel. Et ils te reconnaissent aussi. Pour ça qu'ils évitent peut-être de te frapper. En fait, t'saurais pas dire. Ton pouvoir, c'est comme un aimant : soit il attire, soit il révulse.
Seth O'Leary
Pie in Crust
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Seth O'Leary
Dim 19 Sep - 10:14
Anthem of the lonely seems the monster always win
La nuit doucement s’entame, le ciel déjà s’enflamme.
Le cul posé sur une bécane au milieu du MD [March Dust], il termine le fond d’une canette cul sec. Autour de lui ses amis, peut-être cinq ou six. Puis encore autour d’eux, d’autres PIC. Ils sont en tout presque une trentaine, aujourd’hui. Ce n’est pas quelque chose de rare, au MD.
Ses doigts se ferment sur les hanches généreuses de Céleste, debout à ses côtés. Il lui glisse un clin d’œil, puis revient à la conversation d’un air intéressé. Ça parle courses, ça parle terrains. Apparemment, une embrouille aurait éclaté entre les CC et les CG. Monnaie courante. Des broutilles. Mais les PIC se renseignent, car c’est ainsi qu’ils gagnent leurs parties. Ils surveillent, ils observent, puis au bon moment de faiblesse, ils frappent.
Encore une canette qui termine sur le sol, au moment où chacun relève la tête. Les yeux brillants se posent sur la petite troupe qui s’avance, les sourires s’étirent en coin. Ça faisait longtemps. Longtemps que vous étiez pas venus chercher les emmerdes par ici.
Les PIC se dressent, comme des prédateurs dérangés dans leur tranquillité, puis ils font un pas en direction des ennemis. Car c’est bien ce que vous êtes, quand vous vous pointez en déclamant des inepties.
- Ca sent comme le smoothie qui aurait tourné ! lance un gars.
Quelques rires gras. Regards mauvais. Fallait pas chercher.
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Seth, il prend son pied. C’est dans ces moments-là, aussi, qu’il se sent exister. C’est quand son poing craque sur une mâchoire, sorti d’un portail bien placé, qu’il a l’impression de contrôler. Il doit vous faire tomber. Parce que vous êtes faibles, et qu’il ne se laissera pas écraser. Plus jamais.
Il se retourne, évite de justesse un coup. Même pas besoin de riposter, déjà trois gars ont pris le relais. Mais Seth veut continuer. Il se concentre, cherche à percer l’espace d’un portail pour rejoindre la bande.
Rien.
Ses sourcils se froncent, il recommence.
Toujours rien.
Et c’est là qu’il te voit. T’es juste là, derrière lui. À peine relevé. Il te connaît que de réputation et de ce qu’il a pu voir sur ses écrans. Il sait aussi que vous êtes dans le même cartel, mais déjà qu'il a la flemme d'y aller il ne s'amuse pas à calculer les étrangers.
Ses mains glissent dans les poches de son hoodie tandis que deux pas le mènent vers toi.
- Tiens, tiens, tiens, j’ai trouvé le chien égaré, glisse-t-il dans un sourire mauvais.
Il te surplombe, fauche ta jambe pour te faire tomber. Ça lui fait du bien, tu sais ? Il te regarde, et y a l’adrénaline qui rush dans ses veines. Il cherche même pas à s’expliquer. Ca le fait exister.
- Faut vraiment être con pour se ramener ici comme des fleurs. Ou suicidaire. Il ricane. Alors dis-moi, est-ce que t’es con ? Ou bien suicidaire ?
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Tu sens le poids d'un regard. Perçant comme celui d'un aigle. T'as pas envie de le rencontrer, parce que tu sais, ce qu'il va en être.
La haine, la confusion, l'apitoiement. Tu te détestes.
Tu t'es toujours détesté Astar, il n'y a rien qui puisse te rendre heureux en cet instant, que l'idée de t'enfoncer six pieds sous terre et de déserter cet endroit. Ton visage a beau se fermer et accuser tous les coups, si d'extérieur ton corps est encore parfait de beauté et d'un opal raffiné, les stigmates à l'intérieur s'aggravent de jour en jour.
Enfin. ... tes prunelles croisent les siennes. Le temps se suspend, brutal. T'es encore à moitié par terre, l'allure peu fière, le visage semi-tourné vers lui, mais tout ton corps te fait subitement mal. Ton coeur se serre violemment, telle une prise vertigineuse et puissante, tu te sens profondément happé, emprisonné par la vision de cet homme, au regard mordoré. Des prunelles chatoyantes d'or et à la fois si perçantes que tu ne sais plus faire la part entre la réalité et le rêve.
Si tes lèvres sont entrouvertes, résultat de ta subite pâmoison, lorsque les mots quittent le seuil de cette bouche pourtant foutrement hypnotisante, tout se brise en toi. Comment, en un instant, ton âme peut se faire piétiner par les pas d'un être dont l'aura te réchauffe ? Tu ne sais pas ce qui te prend.
Mais vous êtes bien plus nombreux que ça, tu reprends possession de tes esprits, tu constates la rixe générale et tes yeux noisettes s'agrandissent devant tant de violence.
Tu te redresses finalement, en t'épousetant les genoux, puis tes prunelles s'arriment à celle de l'inconnnu. ...
Un chien égaré est toujours capable de mordre.
Tu le foudroies du regard, courroucé par cette aura sombre qui émane de lui. Faut que tu regardes ailleurs. Ca t'énerve, cette sensation de légereté et de colère mélangée ; dans un moment pareil. Ton coeur court si vite, si fort. T'es obligé de lui faire dos, de chercher un asile, auprès du semi-capitaine, à qui tu adresses ces mots lorsque quelques secondes plus tard, tu le rejoins :
- Ca sert à rien de se battre !
Le sourire pourtant fou de ton interlocuteur semble prouver le contraire. Putain, faut que tu partes, ça sert à rien.
Alors, tel un maitre du patin sur glace, tu slalommes en courant entre tous ces amas de poings fermements liés aux autres, tandis que tu supprimes, tour à tour, leur faculty, faisant tourner la balance pour les tiens.
T'as beau sourire, tu n'regardes pas où tu vas. Tu sais seulement être entré en collision avec quelqu'un. Contre un torse bien bâti et dont seule l'odeur entêtante orientale et vanillée se glisse insidieusement dans ton nez. Ton coeur rate un battement. Ce regard d'aigle, une nouvelle fois.
Retour à la case départ ; te revoilà encore le cul par terre. Dix-neuf ans, et vulnérable à souhait.
Seth O'Leary
Pie in Crust
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Seth O'Leary
Dim 19 Sep - 18:40
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Seth te surplombe, prêt à te rabaisser. A t’insulter. A te remettre à ta place, pour que jamais t’oublies de le respecter. Pour te faire comprendre à la force de ses poings que vous n’avez rien à faire là, toi et tes quelques clampins. Il va pour continuer, il va le faire, tu sais ?
Mais c’est là que tu redresses la tête. C’est là que vos regards se croisent. Qu’ils se croisent vraiment. Finalement.
.. Un moment de flottement. Soudain. Inattendu. Presque douloureux. Comme si, tout autour de vous, ça venait de s’éteindre. Comme s’il y avait une chappe de plomb, douloureusement lourde, qui se posait autour de vous. Nuit artificielle, chamboulement mortel. Son cœur serré. Sa gorge sèche. Respire. Seth te regarde. Il t’observe, immobile.
Il comprend pas.
Il comprend tellement pas que, comme un mécanisme de défense, les mots s’échappent de sa bouche. Son sourire se tord, son rire te défie. Cruel, insensible. Alors Astar, suicidaire ou imbécile ?
Ses yeux te suivent quand tu te lèves. Ils s’accrochent à ta silhouette, si frêle. Si faible.
Tu fuis. Seth te suit du regard, contracte puissamment sa mâchoire. Putain ça veut dire quoi, tout ça ? Tu le dégoûtes. Tu le débectes. Et son cœur qui bat à tout rompre ? Simple réponse : l’envie de frapper. Frapper, frapper, frapper. Contre toi, contre son reflet dans un miroir.
A défaut, il se tourne, hargneux, et reprend le combat. T’es suffisamment loin pour que sa faculty fonctionne à nouveau, alors il crée un portail jusqu’à son arme. Sa barre de fer, quelques mètres plus loin. Sa main passe pour la récupérer, serre ses doigts dessus, puis recommence à frapper. Violent. Décadent. Putain, qu’est-ce qu’il veut oublier. Il veut pas penser, il veut juste se perdre. Il veut juste tout arrêter. Putain, putain, putain.
Il cogne d’un geste souple derrière des genoux ; un Acid qui tombe. Cependant le bruit se répercute derrière lui. Une fois, deux fois, encore. Seth se retourne et, avec surprise, il aperçoit ses amis surmenés. Le combat change d’allégeance, les facultés annulées. Ses doigts se serrent sur la barre, car il connaît le fautif.
Il sait que c’est toi.
Et au même instant, comme le destin, ton corps frappe contre le sien. Sourire malsain. La barre tinte sur le sol quand il la lâche. Ton haut craque quand il se penche et par le col il t’attrape. Puis encore tes yeux. Encore tes putains d’yeux qui l’appellent. Bordel. Ses narines frémissent, et il te rejette en arrière.
- La place des chiens, c’est sur le sol. Il crache, pas très loin de toi. Restes-y.
Le combat se décante, ou ça commence. Il est toujours face à toi, mais Seth ne parle pas. La haine dans le regard. Le dégoût. Mais est-ce vraiment toi qu’il voit ?
Il s’apprête à partir, tourner le dos et simplement rentrer chez lui. Fuir. Mais au même moment, cinq PIC qui arrivent. Ils t’encerclent.
- Eh, Seth ! Bien joué, t’as chopé l’emmerdeur !
Pas de réponse de sa part. Et commencent alors les quolibets. Commence la tourmente. Ils se mettent à se moquer, à te frapper. Seth se tient là. Il rit, le regard planté sur toi. Ses poings se serrent, ses ongles dans ses paumes.
Pourquoi est-ce que ça fait mal ?
- Ca vous apprendra à venir chercher les Pie in Crust, lâche-t-il entre deux ricanements.
Alors ses yeux se lèvent, captent l’arrivée du sous-capitaine. Il serre les dents, récupère la barre de métal sur le sol. Et ce sourire, mauvais, que tous ils accrochent à leurs lèvres.
- On vous le rend si vous déguerpissez, provoque un PIC.
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Tu ne désirais pas, recroiser ses orbes d'or. Mais tu l'avais compris, qu'il était ton geolier. Il s'est emparé d'une part en toi, d'un seul et unique regard. Si tu pouvais seulement t'en défaire en cet instant, alors tu crierais d'ores et déjà à la liberté.
A la liberté d'être seul.
Ses mots te lacèrent le coeur, le crachat humilie et encrasse tes sentiments foudroyants. Qu'as-tu fait pour mériter ça, qu'as-tu fait pour tomber dans ce grotesque piège. Eternel tyran, ton coeur est étranglé des mains invisibles de cet homme. Tu ne te souviens pas même de son nom. ... tu sais l'avoir déjà vu chez les as des parkours, mais tu ne sais plus remettre une sonorité à son visage. Un profil que tu as effleuré des yeux l'espace de quelques secondes, ne rencontrant jamais réellement la portée mirifique de ses prunelles.
Tu n'oses même pas le regarder. Comment pourrais-tu lui dire, lui expliquer. Qu'il n'a pas le droit de te traiter ainsi. Il te déteste ; tu le sens si fort. Il te hait ; la lueur de son expression mortifère te caresse l'esprit et te gouverne dans son entier. Et tu souffres, intérieurement, à l'idée qu'il puisse souhaiter désormais ta mort.
T'as envie de pleurer, Astar, mais tes prunelles sont simplement élargies, en proie à l'incompréhension totale. Tu n'as même pas peur pour ta vie. Tes potes ont conscience de l'état dans lequel tu te trouves, certains cherchent déjà à te libérer de ce croissant sinistres d'ennemis qui t'encerclent. ...
Et le sous-capitaine, s'annonçant comme un maître, s'insére directement dans le cercle sans autre forme de procès. Après tout... tu annihiles les pouvoirs de tous. Et lui le sait.
Il t'attrape par le bras, pour te redresser. Tu te laisses faire sans poser tes yeux sur quiconque, absorbé par la vision du sol rouillé poudroyant. Un seul regard en guise de réponse, de la part du sous-capitaine, rempli de haine, de provocation et de promesses, aux rapaces Pie in crust.
... et au final, toute la troupe des Acid Smoothies s'en retourne vers les siens, bredouilles et arrachés aux affres exaltées de l'alcool. Toi, sur le pas. Le visage à moitié tourné vers l'arrière. ... parce que... tu as peur, Astar. T'es pétri de peurs. car tu ne supportes pas de le voir partir...car tu te connais. Tu seras là à te languir, à l'idée de le revoir un jour.
Seth O'Leary
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Seth O'Leary
Mar 21 Sep - 17:33
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Tu ne réagis même pas. T’es là, prostré sur le sol, tu ne bouges pas. Réagis, putain ! Réagis.
T’es faible. Tellement faible. Ça le dégoûte. Toi. Ou lui. Il sait pas, il sait plus. C’est flou. Ses yeux remontent, croisent ceux du sous-capitaine pour en capter la haine. Vous l’avez cherché, après tout. Vous êtes venus jusqu’ici, vous avez déclamé votre supériorité. Faut pas venir vous plaindre si vous avez perdu. Pas vrai ?
Les PIC s’écartent pour tenir parole. T’es rendu entier si vous déguerpissez, et c’est ce que vous faites. Ça les empêche pas de rire. Ça les empêche pas de vous insulter. Ses doigts à la paume blessée par ses ongles se serrent sur le métal. Il se force à sourire, quand il croise les regards amusés de ses collègues. Sa famille.
Ton corps si frêle, si chétif, se fait relever. Tu te fais éloigner, toujours muet. Vous repartez. T’as rien appris à dire ? T’as pas appris à te battre, avec les Acid Smoothies ? Putain. Ça l’énerve, ça le met en rage. Il comprend rien.
Céleste se glisse à ses côtés. Il sent sa joue qui se pose sur son épaule, sa main qui se glisse dans la sienne. Alors Seth s’arrache à toi. Il détache ses yeux de ta silhouette, le temps de la rassurer, puis aussi de faire le vide dans sa tête.
- On rentre, Seth, vous v’nez ? balance un des gars.
Il acquiesce. Il se met en route, Céleste au bout des doigts. Parce que ça servirait à quoi, de rester planté là ? Ça servirait à quoi, de juste te regarder disparaître ? Et pourtant, à peine trois pas. Trois pas avant qu’il se retourne, juste une seconde.
Sa poitrine se serre.
Est-ce que tu sais comme il a mal ? Est-ce que t’as idée, Astar ? De la haine, de l’envie, du dégoût, de la honte que son cœur lui déballe. Pendant qu’il te regarde. Pendant qu’il prie, à l’idée de jamais te revoir.
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