Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Des semaines que Rei est revenue sur Mars, des semaines qu’elle tente de revenir à une vie normale
sans y arriver.
Alors c’est l’alcool qui coule à flot, c’est les mauvaises habitudes qui reviennent, exacerbées par ce malaise permanent et la sensation d’être toujours surveillée alors qu’à chaque fois qu’elle se retourne, personne n’est là. Mais ça la perturbe, alors elle passe le moins de temps possible dans l’immeuble des BR, cette nouvelle « famille » ne lui plaît pas. Elle en a croisé un ou deux depuis son arrivée, les saluant brièvement avant de s’enfuir pour le reste de la journée ou de la nuit, mais aucune réelle conversation n'a pu aboutir. Parce qu’elle ne veut pas se lier à eux, qu’elle n’en a rien à faire de ces stupides guerres de gang. Tout ce qu’elle veut, c’est la tête de Pheme Willis sur un pique.
***
Elle sort de sa chambre sur la pointe des pieds. Elle a cru entendre du bruit un peu plus tôt dans la pièce adjacente mais elle n’a pas voulu jeter de coup d’œil, préférant rester blottie sous ses draps en essayant de chasser la gueule de bois, conséquence d’une soirée chargée. Enfin, elle mérite sans doute le mal de crâne qui lui enserre le cerveau.
Un comprimé d’aspirine à la main, elle récupère un verre d’eau dans lequel elle lâche le disque effervescent qui se dissout rapidement dans le liquide. Touillant avec une fourchette qu’elle tient à l’envers, elle vide le verre d’un cul sec magistral et puis
elle voit ce bout de papier traîner sur le plan de travail. Rei fronce les sourcils, s’approche, lit et finit par grimacer. Ce n’est pas une lumière, mais elle comprend bien qu’elle a un chef auquel il faudra obéir. Et cette notion normalement si simple la fait grincer des dents.
ouais, t’aimes pas qu’on te donne des ordres, et puis, t’as jamais été très disciplinée. si t’as un but, tu fais tout pour l’atteindre, quoi qu’on te dise, quoi qu’on veuille t’obliger à faire. je souhaite bonne chance à ce capitaine, tiens.
Reiko hésite un instant à ne pas aller à ce petit rendez-vous, elle hésite à jeter ce papier pour que le type se retrouve à poireauter comme un con, mais elle ne peut résister à la curiosité qui s’est éveillée. Alors elle prend sa veste pour éviter de crever de froid avec un simple débardeur, boutonne son jean et part en exploration.
Les escaliers sont descendus rapidement et elle pousse la porte qui mène au parking dans un grincement abominable. Elle se dit brièvement qu’il faudrait l’huiler, juste pour éviter de gâcher un quelconque effet de surprise, puis fait quelques pas et
tu te figes parce que tu vois quelqu’un qui ne devrait pas être là. des cheveux bruns, et puis surtout, cette putain de barre au milieu du visage, c’est un signe caractéristique, on peut pas le rater, on peut pas se tromper. et il est là sur son canapé, comme si rien ne s’était passé, comme s’il n’avait pas disparu un beau jour sans donner de nouvelles.
Son regard se durcit alors qu’elle reprend ses esprits et elle se remet en marche, d’abord lentement, puis accélère le pas.
« Fyodor, espèce de chien. »
Elle grogne, gronde, ne rugit pas encore, se contente de fondre sur lui – c’est un corbeau qui n’oublie pas les visages, qui n’oublie pas les noms, se souvient de tout et surtout de lui, de ses marques, des coups et de sa langue bien pendue, elle n’aurait jamais pu oublier, alors son bras prend de l’élan pour lui asséner une droite qui lui apprendra à disparaître sans rien dire, le visage déformé par un trop plein d’émotions par lequel elle se fait submerger, parce que la vue d’un ami d’enfance c’est trop, parce qu’elle lui en veut d’être parti, parce que les poings restent la solution à tout.
on peine dans la puanteur de la pourriture – mais il faut faire avec, car c’est là ta nouvelle famille
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Vega A. Moore
Dim 28 Nov - 23:37
haut les coeurs on va survivre a ca pv. les oeufs
Voilà déjà un moment qu’elle s’était remise de ses retrouvailles avec son frère, sa sœur, la famille.
Maintenant le dur retour à la réalité sonne. Sonne quand elle se déplace tel un zombie dans les rues de la ville, trainant du pied.
Néanmoins attentive à ce qu’on la suive pas. Car là où elle se rend, personne ne doit savoir. J a m a i s.
Alors pour les autres elle est partie faire sa vie, faire des courses peut être bien. En réalité la voilà devant le bâtiment. Le QG des Black Rotteneggs.
Le regard sombre, elle pénètre le lieu, capte le mot posé là. Des ordres bien évidemment. Le contraire l’aurait étonné.
Le changement d’ambiance est p a l p a b l e. Là où sa famille l’attend chez les AS. Elle n’est qu’un soldat ici.
Le regard toujours sombre, elle se dirige vers le parking. La tension monte.
Et pourtant. Quand elle capte ce qui se passe sous ses yeux elle haussera un sourcil.
Déjà en train de se bagarrer ?
H a h a. Rire jaune qui s’échappe.
« Hello ? J’ai raté la réunion c’est ça ? Les autres sont déjà partie et vous êtes les derniers en lice pour la baston ? »
Rigole légèrement. Evidemment qu’elle est pas en retard.
Elle le sait.
Mais avouez que c’est quand même vachement bizarre comme scène.
Quand sonne le glas //« can't we just liberate ourselves from the tired dichotomy of jock, artist. can't we, in this post-james franco world, be all things at once? » — veronica lodge from riverdaleMars. Certains diraient qu'il est bon de retourner à la maison, mais ce n'est certainement pas le cas d'Achille. Lorsqu'il avait embarqué il y a plusieurs semaines de cela, il avait la sensation de simplement changer de prison. Le paysage rouge était porteur de malheur. La planète n'avait rien de beau à offrir à ses habitants et les raisons de son retour n'étaient en rien pour y arranger son bien triste climat. Enfin, il n'y était d'évidence pas allé par choix.
Il avait retrouvé des visages que qu'il avait oublié, commencer à se glisser de nouveau dans la société. Surement, discrètement et, aujourd'hui, sonnait l'heure de la rencontre.
Après une représentation au Sunset Paradise, le Black Rottenegg prit la direction dudit quartier général. Vêtu d'un costume aux nuances violacées, sur son dos son instrument ; comme si dans la pénombre se mijotait aucun plan. Arrivé dans la salle à vivre, sur la table jonche un note qui détone du reste. Un soupire s'échappe de ses lèvres abimées.
Direction le sous-sol pour y rencontrer celui qui se prend pour le roi du cirque. D'ailleurs, un chapiteau rempli de clowns était là une bonne désignation pour décrire l'étrange surprise qui l'attendait au bas des escaliers. Ses semelles claquantes raisonnent jusqu'à s'arrêter au niveau d'une demoiselle qu'il n'aurait jamais soupçonné d'appartenir au groupe. Pire encore, l'étui de son instrument glisse de ses épaules pour s'écraser contre le béton à la vue des deux abrutis en train de s'en mettre plein la gueule.
« Oh seigneur, je vais me tuer. »
Ses doigts viennent pincer l'arrête de son nez, dépassé, voir même déphasé. Il souffle, pose une main sur la jeune fille à ses côtés. « C'est rien t'inquiète, c'est juste DEUX GROS CONS. » Et il hausse la parole pour que ses derniers mots raisonnent dans tout le parking. C'était ça, deux abrutis qu'ils avaient pas revu depuis des années. Amis d'enfance ? Compliqué à dire. Puis finalement, il reprend son instrument pour ne certainement pas le reposer sur ses épaules, mais pour le balancer à la figure des deux mariolles.
« Vous avez FINI ? JE RÊVE ON EST OÙ LÀ. »
Sang-froid : zéro pointé.
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Ven 3 Déc - 14:43
L'été plutôt content, Robbie, d'avoir été libéré plus tôt, fallait dire que la prison, c'était pas non plus l'meilleur endroit de la terre, enfin, ça avait au moins eu le mérite de le forger encore plus. Pour l'instant, il n'était pas trop mal chez les Black Rottenegg. Bien sûr, il craignait que ça ne soit que temporaire, car il ne faisait vraiment que ce qu'il voulait, et si quelqu'un d'autres lui proposait une vie plus intéressante, il n'hésiterait pas à partir, quoiqu'il analyserait sûrement un peu plus en profondeur la situation. Ce n'était sans doute pas une bonne idée de se mettre encore à dos le gouvernement, autant attendre un peu.
Ses journées s'enchaînaient et se ressemblaient franchement beaucoup. Y'avait pas encore grand chose à faire, et la seule bonne surprise, c'était que parmi ces étrangers qui allaient et venaient dans le QG, y'avait quand même un visage familier, celui de Cyrus, et ça faisait du bien, mine de rien, qu'il soit là, ça faisait presque comme un repère, ça faisait du bien d'avoir déjà pu échanger sur ce qui c'était passé avant qu'ils en arrivent là.
Aujourd'hui pourtant, y'avait bien un petit quelque chose qui allait l'tirer d'son ennui, et ce petit quelque chose n'était en fait qu'un simple mot de son "chef", qui invitait tout l'groupe à faire connaissance, au sous-sol. Y'avait une p'tite pointe d'humour dans l'message, et Robbie semblait du coup assez partagé, est-ce que leur chef serait assez qualifié pour remplir ce rôle, ou bien n'était-ce là qu'un petit rigolo qu'on avait tiré au sort, en mode "ouais, il fait un peu peur physiquement, ça passera nickel" ?
Peu importe, l'jeune homme s’exécutait, surtout par curiosité, se demandant si l'chef avait prévu des p'tits gâteaux et du thé. Finalement, y'avait rien d'tout ça, juste un chaos légèrement ridicule, d'une meuf tentant d'foutre une patate à un gars (sans succès), du prof de musique excédé qui n'arrive pas à les calmer (est-ce que c'était lui le chef ?) et de... Il ne pouvait l'affirmer à 100%, mais il s'agissait sûrement d'un autre visage familier. Il réfléchissait, c'était quoi son surnom déjà ???
Et, ça lui revenait assez vite, alors, au lieu d'aller calmer l'groupe chaotique un peu plu loin, il s'contentait d'poker l'épaule d'cette jeune fille qu'il semblait connaitre, et d'mimer avec ses doigts le mouvement d'une paire de ciseaux qui coupe, tout en affichant un sourire débile sur l'visage.
- Tu t'souviens ?
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Sam 4 Déc - 20:44
ft. black rotteneggquand sonne le glas de la jeunesse;
Elle rate et un coup sur la nuque lui voile un instant les yeux. tu n’entends presque pas l’autre qui arrive, l’autre qui vous balance son instrument dessus, tu clignes des yeux et tu essaies de t’éloigner de là parce que ton instinct de survie fonctionne encore et que cette bande de tarés – toi comprise – n’est pas digne de confiance, pas encore et même jamais.
Deux pas en arrière, la nuque douloureuse mais le corps sur ses gardes pour une attaque surprise – qui ne vient pas, le chef est trop captivant, le chef lance les mots qui font mal et qui donnent envie à Reiko de tout défoncer, mais
le regard de Fyodor l’en empêche, elle ne sait pas vraiment quoi y lire mais elle réussit avec difficulté à endiguer la rage liée à l’incompréhension, se contente de laisser ses ongles creuser ses paumes et de s’éloigner de quelques pas d’Achille, achille qui doit sans doute t’en vouloir autant que tu en veux à fyodor, si ce n’est plus.
Elle l’écoute parler et elle a l’impression d’avoir une personne un peu différente que dans ses souvenirs, et ça la déstabilise mais elle continue de boire ces mots tachés de sang et de malice, elle connaît sa mission, oui, et la situation de toutes les personnes réunies aujourd’hui est sans doute à peu près la même : des ex-taulards qui ont soif de sang, soif d’argent, soif de liberté, qui ne reculeront devant rien pour obtenir ce qui leur a été promis. Et puis il évoque brièvement le problème de faculties, que Reiko n’avait pas remarqué avant qu’elle ne l’entende dans les couloirs, dans les bars, dans la rue, parce qu’elle ne l’utilise que rarement.
Et puis ses paupières battent un instant alors que Fyodor se tourne vers elle, vers eux, et dans ses yeux, c’est comme si elle n’était plus la même, et dans ceux de Reiko, ce n’est pas bien différent : lui aussi a changé, et ce sont des retrouvailles douces-amères qui ont besoin de se régler
dans le sang.
Elle se mordille la lèvre inférieure, desserre les poings, les resserre, ne le quitte pas du regard mais devient de plus en plus consciente du public qu’ils ont. Elle ne peut arrêter le flot de pensées qui la submerge trop rapidement depuis qu’il a cessé de parler, et le fragile barrage se rompt tandis qu’elle sent son œil la piquer, et elle sait qu’il rougit et s’apprête à se remplir de larmes.
« Fils de pute. »
Sa voix n’est pas plus forte que ça, mais elle sait qu’il l’a entendue. Elle s’avance d’un coup vers lui, des enjambées qui ne trahissent aucune hésitation, et elle l’attrape par le col de son sweat et les visages s’approchent pour se toiser, pour essayer de trouver la vérité derrière les masques, ses articulations font blanchir la peau qui s’étire, ses doigts se vident de son sang sous la force qu’elle met à agripper le tissu, et elle sent d’un coup les larmes qui dévalent la courbe de sa joue.
Alors les hoquets veulent remplacer la colère, tout se mélange et elle le lâche, se recule sous la vague d’émotions contradictoires qui la prend à la gorge, et elle le revoit, gamin, à lui faire des grands sourires dans la cour de récré, et c’est trop pour elle alors Reiko se détourne et rejoint les escaliers sans un regard en arrière. tu fuis parce que tu ne veux pas exposer tes faiblesses, parce que tu es censée être forte et grande, parce que tu n’es plus censée pleurer pour un rien, mais c’est plus fort que toi, en présence de fyo, tu redeviens celle que tu étais il y a bien longtemps.
on peine dans la puanteur la pourriture – mais il faut faire avec, car c’est là ta nouvelle famille
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Duke Hawkins
Lun 6 Déc - 0:08
T'es en retard Duke, mais comme t'as pas de montre ni le sens du timing, tu débarques en plein milieu de la conversation sans te soucier à un seul moment de ce que tu interromps. Tu veux juste attirer l'attention, qu'on te regarde autant qu'on s'agace sur ton passage. Une mauvaise réaction reste une réaction quand même. Alors quand tu te présentes à ce beau monde, c'est une main sur le coeur. Vu que tout le monde semble concentré sur celui qui prétend être votre chef tu te permets de l'interpeller d'une voix forte et criarde.
— « BOSS ! QUEL PLAISIR ! »
Tu te jettes dans ses bras, passes une main autour de son épaule pour lui taper la bise. Et t'as pas peur des conséquences Duke, au contraire tu jouis des réactions que ça peut susciter. L'oeil fou louche vers ceux du général Fyodor avant de t'écarter brutalement. Tu bailles bruyamment et souris de manière crispé à tout ceux présent dans le parking, sauf celui qui te ressemble un peu trop. Duke version low cost, les cheveux roses il t'a devancé. Lui... Lui, tu le pointes carrément du doigt.
— « Si tu m'aimes à ce point là, je comprends. Cependant ça... »
Tu te désignes toi-même d'un geste de la main.
— « C'est inimitable. »
Tu lèves les mains l'air de dire Bah quoi ?! et roucoules comme un gamin satisfait et désaxé. Un regard vers Callum, dos au mur - toujours avec sa veille de gueule de porte de prison, tu passes ta langue sur tes lèvres à son attention avant de te laisser tomber brutalement sur le sol. Tu croises les jambes en l'air et écartes les bras. L'odeur de l'essence picote tes narines. Ce n'est pas par réelle provocation ou du fait d'un égo surdimensionné que tu ne démontres d'aucune crainte à l'égard des autres membres du gang, mais ta propre conception des autres ne te permet pas de l'exprimer. A tes yeux, tu les retournes un à un. La vérité ? Tu ne maitrises pas assez bien ta faculty pour les hypnotiser à la suite. Et tant pis si tu t'en prends plein la gueule.
A un moment, quand General fiotte-or s'impose comme leader charismatique, tu te relèves à la seule force de tes abdos, toujours les bras croisés sur ton torse.
— « Eh ! Boss ! Oui, boss. Tu es merveilleux, et tes cheveux sont soyeux. Est-ce qu'il y a des genre de duel pour être chef ? Je veux dire... Est-ce qu'on se bat à mort et celui qui l'emporte prend ta place ? Est-ce que c'est une démocratie et du coup je me présente et tout le monde lève la main pour voter pour moi et tu dégages ? »
T'as vraiment l'air sérieux l'espace d'un instant. Puis tu ris.
— « Je rigole, je m'en voudrai de sapper ton autorité Boss. Vive le Boss ! »
Et tu te laisses tomber de nouveau, tournes la tête vers Callum pour lui murmurer.
— « T'aurais voté pour moi non ? »
T'aurais adoré le duel à mort, dommage.
Callum Quinn
Black Rottenegg
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Callum Quinn
Lun 6 Déc - 0:29
Quand sonne le glas
Arrivé dans la débâcle, le corps trainé. Les mains vissés échoués dans les poches, le regard animal qui détaille, observe, se balade de part en part, chaque corps, chaque visage. Prédateur face à ce qui pourrait être des proies. Simple grognement, grondement, se fout du retard. Le dos qui s’écrase contre le béton.
Réflexe de prison.
Jamais un dos à découvert, arrivé tout juste pour les présentations, observe sans bouger le corps de ce qui sera mon chef s’écraser dans le canapé.
F y o d o r.
Lettres teintées, encrées à mon esprit, parce qu’il vaudrait mieux s’en rappeler. Pour le moment. Voix singulière au creux de mes oreilles. D u k e. Redresse lentement mon menton, étire ma colonne vertébrale de sa hauteur, calme apparent pour artifice de l’animal qui n'attendait que le meilleur moment pour mordre à sang. Même si c’est un sacré spectacle comme toujours qu’il offre.
Rictus en coin à l’évoque du sang sur les mains.
Il est plus amusant qu’il n’en a l’air le Boss, comme dit Duke. Moins insupportable qu’il ne le pourrait. Quand une des femmes le prends au col. Mon sourcil qui s’arque, mes mains extirpées de mes poches. L’envie qui tiraille de s’en mêler, mais elle finit par juste s’échapper, la paume de mes mains qui se juchent à hauteur de mes bras, croisés contre mon torse. Et mes iris qui recommencent à sonder. Qui sont surtout happées par Duke, encore. Il me fatigue. Autant qu’il me fascine. C’est insupportable. Il me ferait presque rire ce con. Oscille d’une chose à l’autre.
Il se laisse tomber à répétition. Se redresse, ça fait parti du show. Propose une démocratie avant de dire vive le Boss, intenable.
Quand le murmure vient à mes oreilles, c’est impossible de réprimer un petit sourire, rictus hargneux. Mon corps qui se penche, murmure entre mes lèvres.
— Je crois je préfère te voir dans un combat à Mort.
Regard vers Fyodor avant de revenir à Duke. Dur ne pas y revenir.
— Mais s’il faut vraiment voter… Peut-être que j’aurais voté pour toi.
— by Flore — 41003C
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Lun 6 Déc - 18:01
haine au fond des abysses
Cyrus DaviesAct I ; Scene IV l'enfant désœuvré
On passe la porte, derrière perdu dans la foule. Cyrus est là. Un peu comme un fantôme parmi la foule, il réfléchit encore. Quelle idée d'avoir accepté, chien du staff. Refuser aurait été pire, enfermé sur terre à maudire son père et ne pas savoir comment retrouver sa sœur. Il aurait fini comme sa mère, instable dans la solitude. C'était déjà trop pour lui.
Alors, jouer aux chiens est une bonne idée ? Les gens se reconnaissent, des petits sourires, des poings qui se perdent. Il y a bien des visages connus de Cyrus, mais il est méfiant. Toujours méfiant quand on lui demande d'agir contre son gré. Aucune envie d'être ici, la seule chose qui le fait maintenir là en place, c'est le futur. Les idées qui le sauveront certainement de cette merde arrangée.
Il fait bonne impression, juste bien silencieux, propre sur lui. Cyrus Davies.
Le premier à prendre la personne, un inconnu pour Cyrus. Bon, un gars qui se prétend être le chef, l'idée percute et le brun réfléchit. La meilleure solution désormais, c'est de se le mettre dans la poche. Éviter les emmerdes, les missions suicides ou les angoisses nocturnes. C'est pourtant pas gagner, le type parle beaucoup, beaucoup trop. Cyrus a l'habitude, mais son envie de faire demi-tour et disparaître l'empêche de se concentrer sur autre chose que cette façon insupportable dont « monsieur le chef » utilise pour présenter la situation.
Défoncer des gangs, du sang sur les mains... Cyrus ravale une grimace, sa haine pour les gangs, sa haine pour la justice sur Mars. Tout ça lui donne envie de râler, de cracher son venin un bon coup et certainement de finir décapiter sur place. Cyrus, mort pour donner le bon exemple.
Mauvais choix de carrière, à son avis.
Il se tient encore là, un peu reclus de la foule, toujours silencieux, le visage fermé. Imperceptible, il est juste agacé. Agacé de voir le bonheur sur les visages et dans les phrases, agacé de savoir que lui seul se retrouve là pas par choix, mais par obligation pour sa survie. Le besoin de quitter la Terre, retrouver son ancienne vie.
Pourtant, Cyrus sait. Il doit parler, s'ouvrir et se faire remarquer, dans ces moments-là, il doit apprendre à ravaler sa colère. Pourtant, quand il voit les premiers mouvements, il croit croiser un regard. Une larme peut-être, quelque chose de mauvais, qui le réconforte dans son esprit. Peut-être qu'au fond, il n'est pas seul à se retrouver envers et contre tout.
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Vega A. Moore
Sam 11 Déc - 13:22
haut les coeurs on va survivre a ca pv. les oeufs
Tout ça va très vite. Jewel les voit débarquer un à un. Peut après elle, un gars la rassure avant de gueuler un bon coup. Ouais c’est sûr ils vont se calmer comme ça.
Elle roule un peu les yeux. Et sent quelqu’un qui cherche son attention. Oh.
Ah. Une tête familière.
Malheureusement.
Elle le fixe et au mouvement des ciseaux arque un sourcil. « Woah je vois que tu as bien tourné toi aussi. »
Elle sourit légèrement. « Evidemment que je me souviens, mais je te préviens, un coup de ciseau et cette fois c’est pas juste une baffe que tu te prendras. »
On essaie de rester a i m a b l e ok.
Enfin le fameux chef se reprend. Ça attire l’attention de Jewel, elle écoute attentivement. Ouais ouais il est le chef mais il veut pas trop se fouler.
Ok tant mieux. Elle veut pas avoir quelqu’un sur son dos h24.
C’est déjà assez pénible comme ça.
Elle hoche un peu la tête.
Prend un air compréhensif. Elle a pas trop envie de parler... oh ca tombe bien une pipelette débarque.
Encore un gars a qui il manque une case pense-t-elle tout bas. En même temps. Ils sont pas là pour rien.
Elle roule les yeux, écoute cette comédie.
Ne dit rien. De toute façon que peut-elle dire ? Elle soupire.
Pitié que cette réunion soit écourtée, elle veut juste reprendre son infiltration et profiter de ce semblant de bonheur avec son frère.
Un regard en coin vers l’ancienne connaissance, le fou au ciseau, un peu méfiante.