Tell me Everything

Je te vois tirer la gueule, et j’arrive même pas à savoir pourquoi, mes iris qui lorgne déjà sur le couple qui se sont échappé plus tôt, les voix que j’entends percer. Mais putain. Et je crois avoir mal entendu quand tu te mets à parler. Pardon ?

Putain de Lunatique.

Et tu t’approches du couple, je chope le téléphone que je réduis en miette avant de mettre un putain de coup de tête au type. Le corps qui s'écroule sous le choc. La nana qui hurle. Et je reviens à toi et ta plaidoirie.

Mais quelle putain de drama queen. J’attrape un burger que je te mets entre les doigts, de force, et te force à le manger avant de soulever ton corps.

— J’ai juré Princesse Drama ta gueule et mange.

Un bras sous tes genoux l’autre dans ton dos, et je me mets à courir dans la première ruelle possible, le son des sirènes qui tambourine dans ma tête. Le regard animal. Je veux pas y retourner. Pas en prison. Pas encore. Pas maintenant.

Je nous éloigne des rues passantes, m’enfonce dans toutes les petites rue, le regard toujours vers l’arrière.

— J’irais t’en chercher de tes putains de burger. T’as juste à demander, c’est bon ? J’en ai encore pleins dans le sac, j’ai pas touché ta part déjà.

J’ai la hargne dans la voix, rauque, animale, agressive. Je suis tendu, putainement tendu, au point que quand un clochard me demande une pièce, mon pied se loge directement dans son ventre, le regard et la haine à vif.

— Ecrase toi sous merde putain!

Les sirènes que j’entends toujours. Avance. Avance. Avance. Mon corps que je coince entre deux immeubles étroit, avec toi toujours dans les bras. Mon regard qui se pose sur toi. Le souffle court.

— C’était un bon restau, je te le concède mais le personnel laissait vraiment à désirer.

Qu’est ce que je branle avec toi putain.

— Y’en a pas…un avec ton espèce de chat là dans le coin ?

T’as du me dire le nom ? Peut-être pas. Mais c’est déjà beaucoup d’effort. T’es bien le seul avec qui je le fais je sais même pas pourquoi.

— Si y’en un…putain j’en reviens pas que je vais dire ça, je t’y amènerai c’est bon ?

— by Flore —
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Et tu m’insultes. Mais j’en ai rien à foutre.

T’ordonnes et j’en ai toujours rien à foutre.

Pas le temps pour tes états d’âmes vraiment.

Et je lève les yeux au ciel quand je vois que tu t’amuses, t’es vraiment insupportable putain. Et quand je propose, je te vois qui plisse les yeux, sans que je sache quelle connerie traverse ta putain de cabôche. Soupir exaspéré.

— Putain ta gueule. Dernière fois que je fais un effort avec toi.

Je te regarde grimper, c’est quoi cette merde encore.

— Tu serais mort si je te prenais pour mon gosse.

Mon regard qui se relève finalement vers toi, l’arme en plein viseur. Mon rythme cardiaque qui s’accélère, c’est pas la première fois, c’est pas la première fois. Mais ça fait longtemps. Putain je vrille, je sens que je vrille, extatique, proche de toucher l'euphérie. Toute la rage qui ressort directement, la folie, celle tapie depuis plus de quinze ans.

— Petite putain.

Je tape de mon poing le plus fort que je peux dans tes chevilles, pour faire mal, pour les briser, animal, en rage, explosion dans ma rétine, alors que je tire directement sur jambes fragilisées pour te faire descendre, tu pourrais tirer, c'est plus ma tête que tu toucherais, et même si une balle m'a touché, je sens pas la douleur, pas encore, mes doigts qui s’enroulent à tes poignets dès qu’ils sont à porté, les bloquent au dessus de ta tête, les enserrent comme pour les briser, l’arme que je sais encore entre tes doigts alors que j'écrase avec violence ton dos contre la pierre. Ton corps balant, t’empêchent de toucher le sol. Mon corps qui accule le tien, proche, trop proche.

— Tu peux pas me tuer Duke.

C’était pas la question mais je m’en branle, mes lèvres qui s’approche de rage de ton visage.

— Parce que je suis le seul capable de te supporter.

Mes lèvres qui s’ouvrent, dans un sourire carnassier animal.

— Je devrais t’enculer. C'est pas l'envie qui manque

Mes dents qui se referment impitoyables sur ton bras en tension, brutal. Cherche à faire mal. Tu vas apprendre la leçon. Mords une seconde fois de toutes mes forces. Jusqu’à te relâcher, en récupérant l’arme.

— Mais t’es chanceux. Je peux pas te tuer non plus.

— by Flore —
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Je t’entends crier de douleur quand je tape ta cheville, et la balle que tu loges à mon épaule sous la rage je la sens pas tout de suite. Non je suis trop pris par la colère pour m’en soucier, trop pris à te faire mal, à te casser. La peur que je cherche dans tes iris sans la trouver, peut-être un peu, je suis même pas sur.

Je souris amusé quand tu me traite de clébard. Parce que c’est proche de la vérité.

Ton sourire désaxé à la suite.

— Peut-être un peu.

Pourtant je le regarde pas spécialement ton cul. Mais tu me tends. Tu me rends fou, je sais pas. Et tu recules pas. Tu t’écrases pas, quand ils s’écrasent tous. Je me délecte de t’entendre t'étouffer pour pas hurler quand je mords.

Mon sourcil qui s’arque quand tu parles de mon épaule, mon regard qui lorgne dessus, et la douleur qui se diffuse, putain enculé, tu m’as vraiment tiré dessus.

— T’as vraiment tiré. Putain. J’espère que tu vas me retirer cette merde de l’épaule.

La surprise un instant dans mon regard. Le sang qui commence à se répandre hors de la plaie. Je te vois ramper, attraper mon tibia, et je m’accroupis à ta hauteur. Ma tête un peu sur le côté. Je pourrais te laisser ça si j’étais un connard que tu rampes jusqu’à la maison. La petite couleur rose qui attire mon regard je crois pas que ce soit la première fois que je te vois prendre ça.

— C’est quoi ta pilule?

Mes doigts qui volent la petite pillule rose, l’observe avant de te regarder.

— Viens la chercher avec ta langue. Et je te porte à la maison.

Je la dépose sur le bout de ma langue, amusé. J’ai envie de jouer avec toi, joue avec moi. Est-ce que t’oseras seulement ?

— by Flore —
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Tu ricanes quand je réalise que tu m’as vraiment tiré dessus, je l’ai même pas senti. Et j’arrive même pas à être énervé. Du moins pas maintenant que j’ai repris le dessus, et ton arme hors de portée. Je lève les yeux au ciel à la suite, très typique comme réponse.

Je sens tes ongles qui se plantent dans mes chevilles quand je te vole ta précieuse, c’est que tu fais mal en plus, mais le jeu compte bien plus à cet instant, je t’entends qui souffle, je te vois qui remonte à la force de tes abdos.

— Range tes griffes kitty cat.

Je vois tes pupilles qui se dilatent quand je te cherche pour jouer, et cette vision de toi, elle fait vibrer, je me demande quelle connerie tu vas faire juste après. Mais juste pour un instant la vision de toi comme ça, ça me plait. Pendant un instant je t’ai captivé.

Je te vois sortir ta langue, et j’attends, mes pupilles qui se dilatent en retour de ce que je peux m’attendre, le frisson que tu me tires quand ta langue glisse sur ma peau, remonte jusqu’à effleurer mon lobe, mon regard animal qui ne te lâche pas.

Chier.

Le murmure, avant que tu plaques ta main contre mes lèvres, me force à rentrer ma langue avec la pilule. Dans un grognement mauvais. Ton hurlement qui de surprise me fait l’avaler pendant que tu t’empiffres de deux cachets, comme si c’était que du sucre, j’use ma salive, pour faire glisser.

La langue qui fait son chemin sur tes doigts entre mes lèvres. Je sais pas ce que tu m’as filé. Putain de main crades. mes bras qui te repousse brutalement.

— Tu parles. On rentre j’ai encore une putain de balle à retirer.

Et la douleur commence à faire un peu trop son chemin à mon gout, je t’attrape pour te soulever de mon bras valide, moins aisé que tout à l’heure. Après au moins bonne nouvelle, c’est pas la jambe que t’as visé. Je demande pas mon reste pour trafiquer la première moto qui passe, te foutre dessus et la trafiquer pour conduire. Pas la conduite la plus sure qui soit. Mais ça fera le café, pour rejoindre l’espèce de QG.

Je sens la fatigue m’envahir quand on arrive, je perds plus de sang que ce que je pensais. Je te porte toujours mais mon bras tremble, je me glisse dans le batiment quelques rues plus loin, et à peine arrivé je te lâche mollement sur mon lit, avant de m’y effondrer moi-même, les traits tirés. Chambre vide, un lit, un bureau, une armoire, des armes planquées, de la drogue dans le tiroir, tout pour survivre.

Grognement sourd de frustration, je peux même pas te demander de me chercher un truc, je t’ai pété la cheville.

— Retire tes godasses que je regarde.

Mon corps redressé mollement, dans le bureau j’attrape des bandages, de l’alcool de la vodka, et des couteaux. Reviens m’échouer assis sur le lit retire mon haut imbibé de sang en gémissement de douleur. Ta mère putain. Je débouchonne, une gorgée de vodka dans mon gosier. Te tends la bouteille, avant de glisser mes doigts sous ton menton. J’ai envie de te toucher.

— Viens m’enlever ta merde après.

Mes doigts qui glissent à ta cheville, ta jambe prise de force, retire les chaussures si tu l'as pas fait, caressent un peu ta peau, avant de faire l’état des lieux, j’ai du mal à rester complètement concentré, mes paupières papillonnent putain.

— by Flore —
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La bouteille qui s’échoue, que je rattrape d’un geste pour la refermer, ne laisse qu’une maigre trace d’alcool sur les draps, mais me tire un grognement de douleur. Et tu t’offres le luxe de crier quand je tire ta jambe. Un air de drama au bord des lèvres.

— Tu tires trop bien pour que ta carrière soit morte. Quelle drama Queen.

Soupire entre mes lèvres, alors que dessine du bout des doigts ta cheville qui a doublé de volume. je mets toute ma concentration là dessus, parce que j’ai du mal à garder les yeux ouverts et c’est ton putain de pied qui me réveille, je grogne, pour le repousser de mon visage, bouge mon bras, et ça me fait grogner de douleur.

Le sang qui coule sur les draps

— Duke.

Autoritaire. Agressif. Alors que t’es déjà en plein fou rire. Je réponds pas à ta question, je tire simplement tes hanches pour les ramener aux miennes te surplombe avant d’enfouir mon visage dans ta nuque, cherche ta peau, affaisse mon torse contre le tien. Contact. Contact. Contact. Comme si j’avais que ça en tête.

— Je suis fatigué.

Murmure entre mes lèvres avant qu’un soupir ne s’échoue, mordille ta nuque avant de me redresser, une main sur mon visage. Je reprends doucement ton pied pour le bander avec ta cheville, en grognant, tire de dessous le lit une atèle.

— Je t’ai pas raté.

Constat. Toi et ta connerie de me pointer une arme j’ai réagis. C’est fou comme tes jambes me paraissent frêles. Fragile.

— Je pourrais te casser si facilement…

Un sourire qui s’esquisse sur mon visage à cette morbide idée, plus fort que moi, comme je le contrôlais pas. Je rigole un peu.

— Je pourrais casser tes deux jambes et tu serais coincé avec moi, c’est fou non ?

Rictus alors que mon regard se plonge au tien.

— Mais ce serait moins amusant. Tu pourrais plus sauter sur des corps, ça me manquerait. Ah. Le briquet.

Mon corps étiré hors du lit, est-ce que je chancelle, attrape le briquet et les clopes aussi, puis la pince échouée sur le bureau, pour revenir à toi, mon dos qui s’écrase sur le matelas. cigarette entre mes lèvres.

— T’es chié d’être beau.

Je parle trop. Pourquoi je veux autant parler.

—Tu vas l’enlever?

J’entends l'impatience presque euphorique dans ma voix à cette idée. Je plane complet.

— by Flore —
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Je sens ta main qui tapote mon dos, mais je bouge pas, pas tout de suite, je réponds pas non plus quand tu demandes si ça va, dire que c’est la fatigue ça suffit amplement. J’ai juste le temps de voir les frissons sur ta peau quand je mordille, ça me donne envie de recommencer.

Mon sourire qui se détraque en écho au tien plus dément, me tire un frisson le long de mon échine, alors que mes doigts se refusent à quitter ta peau, touche entre ta jambe, le haut de ton pied, arabesque fine, t’as la peau douce…

Mon regard qui revient à toi.

— J’adore ça. C’est…grisant. Je pourrais te regarder faire pendant tes heures. Les os qui craquent, le sang qui éclabousse ton visage, les hurlements, ton sourire… Oh oui c’est ça. C’est ça ce que je préfère.

Ton putain de sourire.

Je sais même pas pourquoi c’est ça que j’ai retenu. Mais c’est tout ce qui tourne dans mon esprit, encore, encore, encore et ça me tire un sourire complètement fou. Je te vois te pencher un peu au dessus de moi, mes doigts qui effleurent tes lèvres.

— J’ai l’impression que ça m’électrise quand je te touche.

Je délire.

Moins quand tu touches ma peau du métal, grognement de douleur étouffé, je prends directement le baillon que tu proposes, pour retenir mes cri à l’intérieur. Je tente de ne pas bouger, mon bras libre qui chope la bouteille la débouchonne du pouce pour te la tendre. Grognement quand tu appuies, mon regard qui se meurt sur toi.

— T’es doux.

Je triche, bouge pour te faire tomber sur moi, bloque ta taille entre mes bras.

— Je t’ai eu.

Un rire léger qui s’échappe, alors que je nous fais rouler pour te surplomber, mon bassin qui écrase le tien, mon pouce qui tire un peu sur ta lèvre inférieure. Entrouvre tes lèvres, mon visage en face du tien, mes dents mordillent ta machoire. Mes doigts retracent les lignes de ton nez, tes pommettes.

— Comment ta peau peut-être si douce ? J’ai l’impression que ma peau fond à la tienne. C’est étrange…

Je divague encore quand je parle.

— Qu’est ce que tu m’as filé comme pilule bébé… C’est incroyable.

Un rire qui fends mes lèvres. Mes doigts pour maintenir ta machoire.

— Dors avec moi.

— by Flore —
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Grognement de douleur quand la balle s’extirpe, souffle lourd. Je perds la trajectoire quand elle s’échoue vers une étagère. Je fronce les sourcils à ton histoire de Skincare, j’en ai rien à foutre. Je t’enferme au creux de mes bras, prison de chair, de muscle que je t’impose.

— En profiter comment ?

Ma voix plus rauque, Menaçante. L’espace d’un long instant, ton genou qui me fait grogner quand il se loge à mon estomac, me tire un grognement de douleur, mon regard qui te suis alors que tu t’extirpe à ma prise. Je percute ni ta fouille, ni vraiment ce que tu fais. En d’autres circonstances je t’aurais presque assassiné pour avoir touché à ma drogue.

Mais non.

Et je vrille pour autre chose.
Je vrille parce que tu parles de partir.
Comme si les émotions me submergeaient.
Je passe de l’euphorie à la hargne.

— Tu restes.

Ordre alors que je me lève, j’ai l’impression d’être lent, si lent alors que je m’approche de toi que je bloque la porte, tire brusquement le bureau pour la bloquer dans un grognement douloureux de rage.

— Tu restes.

Mon poing logé au mur. Irradie tout mon bras.

— TU R ES T E S.

C’est presque hurlé. Mon souffle qui se saccade. Alors que je viens fondre sur toi, vole ton poignet entre mes doigts avec trop de force, lorgne sur le sachet de drogue, mes iris qui vont de droite à gauche rapidement.

— D’où tu sors ça. ?

Mon regard qui oscille entre ta main, le tirtoir. vide. vide. VIDE. Mes doigts à ta gorge.

— Tu me voles bébé ?

Regard fou.

— by Flore —
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