C’était censé être un jour comme les autres.
Le réveil sonne.
Tape ce réveil qui sonne trop fort comme toujours.

Léger soupire.
Bordel il se sent f a t i g u é.
Particulièrement l o u r d aujourd’hui.

C’est bizarre.
Mais bon, il est débarbouillé comme tous les matins : logique.
Il se redresse.
Se lève.

Wow ?
La pièce a pas rétrécie par hasard ?

Mh. Encore une impression de réveil.

Doucement il se déplace.
Capte même pas que le tissu qu’il porte sur lui le s e r t.
Trop à moitié endormis encore.

C’est quand il pénètre dans la salle de bain qu’il hausse un sourcil face à ces manches trop courtes.

C’est quoi ce délire c’était pourtant un nouvel ensemble fraichement acheté.

Il roule les yeux.
Se pose devant la vitre.
La tête baissée vers l’évier.

Un coup d’eau sur le visage avant de redresser sa tête.
Face à la vitre.

« AAAH ! »

Crit de surprise face à la nouveauté.

Cligne des yeux.
Touche son visage.

« …Quoi… »

C’est bien l u i.
C’est quoi ce d é l i r e.
Depuis quand il est comme c a.

B u g.
Un long moment devant cette vitre.

Il se pince même.
Non c’est pas un rêve.
Malheureusement.

Peste.
« Putain si je tiens le con qui a fait ça… »

Se dirige vers le salon.
Enfile un ensemble à sa taille.
Winter est maintenant bien réveillé.
Il sait très bien ce qu’il a vu.

Sa version de lui à 35 ans.
La version de lui du présent.
Son vrai lui.

La surprise étant passé, le voilà en rage.

« Bordel pas moyen de trouver une paire de chaussure à la bonne taille ! »

Balance la plupart de ses paires avant de trouver THE paires du passé qui est encore à une taille plus haute.
Parfait.

Enfin presque.
Il a toujours le seum.

Il a grave les nerfs pour le coup.

Ce jour-là, Winter apprendra que les facultys ont disparus.
Ce jour là il vaudra mieux pas trop chercher Winter.
Car ce jour là Winter aura grave envie de défoncer le monde entier tant son humeur sera exécrable.

C’est difficile de faire face à la réalité d’un visage marqué par le temps n’est-ce pas ?

hrp : ras