Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Son poing s’écrase contre le mur, une dernière fois. Ses jointures sont abîmées, vermeilles d’avoir frappé encore et encore contre le sac de sable, puis contre la pierre, contre le bois des arbres. Il saigne, mais ce n’est pas ce qui compte. Il souffre, mais est-ce vraiment quelque chose dont qui que ce soit a à foutre ?
Il est parti.
Le large hoodie camoufle sa haute silhouette, la capuche plonge dans l’ombre son visage aux traits tirés de colère, de déception, de souffrance, de tristesse. Il marche dans les rues, erre, traverse jusqu’à finalement ne plus savoir où il est. Comme dissocié de lui-même, ses pas le mènent là où il n’aurait pas pensé aller. Putain.
Il est parti.
Les pas soulèvent la poussière rouge qui semble avoir des millénaires, son nez se lève comme s’il admirait les restes en ruine du lieu de culte oublié. Non, il n’admire rien du tout, Caelus. Vide. Quitté. Il s’avance, erre jusqu’à l’avant. Il y a l’ancêtre d’un autel, des bancs encore tremblants. D’un geste de la main, il retire la capuche, inspire l’air… puis il se laisse tomber. Assis. Vidé.
Son visage figé, les yeux prostrés sur la silhouette d’une statue. Il n’a pas voulu le croire, quand on le lui a dit. Puis il a essayé d’appeler. Il a cherché. Sans jamais trouver. Bordel de merde. Bordel de putain de merde.
La nuit est en train de tomber, la lumière qui entre par les anciennes portes diminue peu à peu. Et sur le sol, sa main a fini de goutter et tacher d'une flaque rouge le parquet flotté. Il ne sait pas depuis combien de temps il est là, il ne sait même plus s’il pense. Ah, qu’il est beau ce chef de gang. Grand, fort, puissant.
Dévasté.
Et lentement, ses doigts sortent le com. Ignore la conversation entamée la veille à laquelle il n’a reçu aucune réponse, puis défile la liste de contacts jusqu’à trouver le tien. Comme un automate, un pantin, similaire à ce qu’il fait aux autres quand il use de son pouvoir sans hésiter.
“Viens à l’église. Seul.”
Il est parti.
Et tandis qu’il t’attend, parce qu’il sait que tu viendras, ses yeux toujours hagards. On ne l’a jamais vu comme ça, Caelus, il ne se montre pas aussi faible. Aussi pitoyable. Pas depuis son retour des laboratoires, pas depuis qu’il a décidé de régner sur Mars. Mais c’est plus fort que lui, tu sais ?
Ça fait mal.
Et quand résonnent tes pas dans l’ombre et le silence de la nuit, il tourne à peine la tête, ne se lève pas. Il se contente de te regarder, étire sur son visage l’ersatz de son éternel sourire amusé.
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Cosmo O. Blum
Lun 24 Jan - 21:35
dis moi tout pv. Caelus
Il avait reçu cette invitation pour la fête de Pheme en même temps que la commande d’une tenue. C’était bien le moment. Mais au fond. Ca faisait déjà un mois qu’il vivait sans sa faculty.
Il s’y faisait. Il devait s’y faire.
Et puis. Il n’avait pas tant le temps de s’en inquiéter, les informations qu’on lui a donné le travail encore. Il a obtenu un numéro qu’il n’a pas encore utilisé.
Il ne peut pas agir à la hâte. Ce serait mettre Ceres en danger. Et ça, il en est hors de question.
Alors qu’il s’affaire à son œuvre, perdu dans ses pensées. Il entend le son de son com retentir. Oh.
Caelus.
Le rejoindre à l’église, sérieux ? Il hausse un sourcil.
Au fond. Il se doute que c’est un peu bizarre de sa part, mais il ne peut pas passer a côté d’une pareille occasion de faire le point avec lui. Il range son com. Enfile son manteau, et le voilà partie.
Il ne mettra pas beaucoup de temps à arriver dans cette église. Et capter l’ombre de Caelus. Cette silhouette qu’il reconnaitrait entre mille.
Léger sourire sur les lèvres. Il constate.
C’est bien inhabituel comme situation de le voir ainsi, aussi sombre. Il saluera de la main. Répondra avec plus de légèreté alors qu’au fond, il sait. Oui il sait que Caelus n’est pas dans son état normal.
« Pas autant que toi. »
Il hausse un sourcil. Se pose sur un banc encore ne état a proximité de son ami, plante son regard dans le sien.
« Tu as quelque chose a repentir pour me donner rendez-vous jusqu’ici ? »
Penche un peu la tête. Intrigué. Il attend des réponses.
Il aurait pu prédire ta réponse, la souffler au même moment que toi. Mais il ne le fait pas, il n’a pas la tête à ça. Ni à rire, ni à s’amuser, ni à sourire en coin comme d’ordinaire il le fait. Non. Parce qu’il est parti, est-ce que tu le sais ? Parti, parti, parti.
Son regard te suit quand tu t’approches. Ses yeux sont secs, Caelus ne pleure pas, mais ses traits sont tirés. Il n’a pas dormi de la nuit, ce n’est pas une nouveauté mais la douleur le rend plus fatigué. Celle du vide qu’il a laissé en partant, et il sait que cette fois-ci c’est volontaire. Définitif, même. Il l’a vu, il l’a lu, il l’a prévenu. Il est parti, et c’est à cause de lui.
Putain.
Silence suite à ta question. Il aurait ri, d’ordinaire, mais Caelus attend. Scrute les traits de ton visage que seule la lumière des lunes lui permet encore de voir. Tes cheveux brillent, tu es beau. Il soupire, lève les yeux vers le ciel visible au travers du toit en partie effondré.
- J’avais pas envie de voir la sale gueule de tes gars.
Le ton un peu sec, un peu brut. On l’oublie facilement, que derrière les rires et le ton doucereux se cache un homme, de ceux qui s’énervent, de ceux qui peuvent être en colère, et même profondément sérieux. De ceux qui désespèrent, ceux qui peuvent être injustes.
Il lève une main, la passe contre son front puis dans ses cheveux qu’il ramène en arrière. Inspire, expire. Respire. Bordel. Son attention qui revient à toi, du coin de l'œil.
- Tu ne m’embrasses pas pour dire bonjour ?
Le ton creux, ironique à souhait. Il ricane mais il n’y a aucune volonté. Ses yeux se ferment brièvement, cherchent l’apaisement dans le silence apporté par l’obscurité. Puis il les rouvre, les prunelles à nouveau au ciel et aux étoiles. Ridicule, Caelus. Ridicule.
- Il s’est barré. Astaroth.
Et il ne veut pas en dire plus. Il ne veut pas avoir à expliquer. Est-ce que tu te doutes de l’intensité de ce qu’ils partageaient ? Est-ce que tu peux comprendre, rien qu’avec ça ? Et si ce n’est pas le cas, alors tant pis.
Il a besoin de parler. Et dans cette foutue ville, tu es l’un de ceux qui se rapprochent d’un ami.
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Cosmo O. Blum
Mar 1 Fév - 0:29
dis moi tout pv. Caelus
Assis sur ce banc. Cosmo sent bien que quelque chose ne va pas. Il attend des réponses. Et il ne tarde pas a les avoir.
Ça brise le silence.
Ça dit qu’il n’avait pas envie de voir la sale tronche de ses gars.
C’est donc si grave ? Cosmo le sait. Caelus n’est pas aussi agressif dans ses mots d’habitude. Venir a lui ne l’a jamais embêté jusqu’à m a i n t e n a n t.
Alors il se doute a présent. Quelque chose a changé. Ca ne va pas.
Il hausse un sourcil. Caelus essaie de détendre l’atmosphère a coup de demande d’embrassade.
Ca le fait légèrement sourire Cosmo. Mais il sent l’ironie.
Il lève les yeux vers le plafond.
Les écarquillera légèrement en entendant la nouvelle. A h.
C’est donc si grave. Il s’y attendait pas à c a.
« C’est donc ca. »
Léger soupire. Il redirige son regard vers Caelus.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
Plus sérieux. Fini les sourires. Fini les plaisanteries.
Il veut s a v o i r.
Ca doit être grave. Il connait Astar. Il connait Caelus.
Ils étaient si complices. Alors c o m m e n t. P o u r q u o i.
Ça tourne dans sa tête.
Il reprend doucement. Pose sa main sur la sienne.
« Ca restera entre ces murs si c’est ce que tu veux Cae. »
L’espace d’un instant, Cosmo enlève son habit de second. L’espace d’un instant, il redevient simplement cet ami a qui on se confit.
Jamais religieux, Caelus ne se souvient pas (ne veut pas se souvenir) de l’époque où il croyait en autre chose que lui-même. Ses yeux levés vers les effigies qui semblent d’un autre temps, ces statues aux yeux vides qui ont bien dû donner des réponses à ceux qui les cherchaient, avides d’une sagesse effacée.
Il reste silencieux, incapable de venir soutenir ton regard. Qu’es-tu en train de penser de lui, Cosmo ? Qu’il est faible. Vulnérable. Qu’il fait pitié, peut-être. Qu’il ne mérite même plus sa place. Ce sont des pensées qu’il a pour lui-même, pourquoi les tiennes seraient différentes ?
Tu lui demandes ce qu’il s’est passé, un fin soupir traverse ses lèvres. Il s’est passé la seule chose pour laquelle il est réellement doué, finalement : le chaos, la manipulation, le sillage rempli de doutes et de désillusion. La sienne, celle d’Astaroth. C’est pourtant qui il est et pour rien au monde il ne voudrait changer. Ces sentiments qui le bouffent, ils ne sont qu’un contretemps. Pas vrai ? Il n’y a pas de place pour tout le monde au sommet.
Le contact de ta main sur la sienne le surprend, il baisse le menton pour finalement croiser tes pupilles. Plutôt que le vide qui l’envahit, il t’offre un léger rire.
- J’espère bien. Parles-en, et tu n’auras même plus la capacité mentale d’être larbin dans ton propre gang.
Menaces qu’il ne prend pas la peine de voiler, exagérées pour en plaisanter quand quelque part il y a bien un fond de vérité à camoufler. Cela lui prend quelques secondes avant qu’il ne se lève. Incapable de rester immobile, sa main qui s’échappe à ton contact pour se mettre à marcher. Lent, les pas résonnant sur la pierre froide.
- Il est amoureux de moi. Fin sourire en coin quand il te regarde, comme l’ombre de lui-même qu’il cherche à rattraper. Comment l’en blâmer ?
Souffle du nez, il secoue doucement la tête. Il n’a pas envie de rire, pas vraiment.
- Tu me connais. Je suis comme je suis, et ça ne lui suffit plus. Alors il s’est barré.
Parce qu’il est incapable de l’aimer. Incapable de se laisser l’aimer. Incapable de choisir l’amour avant la vulnérabilité.
Il ne peut pas le retenir, Caelus. Une part de lui se refuse à le laisser partir, mais de l’autre il est tellement soulagé que Astaroth ait décidé de forcer, de se libérer sans son avis. C’était le seul moyen. Désormais ils sont libres, tous les deux.
Une profonde inspiration pour gonfler ses poumons, expire en direction du plafond. Il a mal, et pourtant quelque part… Putain.
- Il n’est pas parti sans me donner quelques informations.
Son corps qui se tourne vers toi, croise les bras sur sa poitrine. Les traits de son visage sont tirés, ses yeux fatigués ; tu la vois encore, pas vrai ? La douleur de son départ. Mais Caelus ne veut (peut) pas s’y attarder.
- Je pense commencer à comprendre ce qu’il se passe avec nos faculties.
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Cosmo O. Blum
Lun 14 Fév - 21:18
dis moi tout pv. Caelus
Assis dans cette église, Cosmo le regard, Caelus. Caelus qu’il a jamais vu aussi troublé. Caelus qui semble vouloir lui lâcher quelque chose et qui pourtant semble hésiter. Il le fixe.
Et écoute, silencieusement. Ah.
Astar. Evidemment. Il aurait du s’en douter Cosmo. Ca d e v a i t arriver un jour. Cosmo connait bien Caelus et il les a regardés tous les deux : il a c o m p r i s qu’il y avait plus qu’une simple amitié.
Il a observé et compris sans confirmer. Caelus lui donne cette confirmation.
Et finalement, comme pour changer de sujet, il lui dit : il a des informations. Cosmo aussi.
Mais est ce réellement le moment ? Peut-on simplement tourner la page, changer de sujet aussi facilement ?
N o n. Cosmo le sait bien, il a retrouvé Caelus dans un tel état, il ne va pas lâcher l’affaire si facilement.
Inspire un coup. Répond.
« Je vois, c’est en effet une situation alarmante … »
Léger temps d’arrêt. « Mais dis toi que c’est pas plus mal, en restant à tes côtés, vous auriez tout les deux souffert. »
Roule les yeux. Cosmo a perdu son sourire. Il est s é r i e u x.
« Astar sait se débrouiller je m’inquiète pas pour lui. Et je sais qu’il n’est pas comme nous autre, il ne va pas te détester pour autant. »
Ferme un court instant les yeux. Repense a leur guerre de gang. Cette guerre qui le f a t i g u e parfois.
« Il vous faudra juste du temps Cae. »
Il réouvre les yeux. Penche un peu la tête. Croise les jambes et esquisse un léger sourire en le fixant a nouveau.
« Des informations ? Ça tombe bien, j’en ai aussi qui pourrait t’intéresser. »
Il se laisse un court instant avant de reprendre.
« Je t’écoute en premier. »
Clin d’œil, il essaie malgré tout de détendre l’atmosphère.
Il aimerait soupirer, balayer du bras les mots qu’il t’a lâché. Et si tu profites de ces informations, de ce cœur ouvert qu’il t’expose, pour… pour quoi ? L’attaquer ? Le vendre ? Le faire tomber ? L’idée le ferait rire, mais il n’a pas l’orgueil si pompeux. Précautionneux, Caelus, méfiant en toutes circonstances. Il t’observe, Cosmo, se demande ce qui se passe derrière tes yeux si souvent difficiles à lire.
Je vois, c’est en effet une situation alarmante … Un rire qu’il ne peut s’empêcher de lâcher. Alarmant, ce n’est pas le terme qu’il aurait choisi. Pitoyable, pathétique, éventuellement. Néanmoins il t’écoute, laisse son regard vaquer dans le vide de l’obscurité. Ils auraient souffert, c’est vrai. Est-ce qu’ils ne souffrent pas déjà ? Les larmes d’Astar, et son cœur de pierre, à lui, qui se serre.
- Me détester…
Doux ricanement amer.
- Au contraire, je pense qu’il le pourrait. Est-ce qu’on ne dit pas que la haine est ce qui se rapproche le plus de l’amour ?
Sourire au coin des lèvres, ses yeux vers toi pour capter ton visage plus fermé. A quoi est-ce que tu penses, Cosmo ? Tu parles au nom des autres, ceux pour qui quelques histoires ont suffi à vous entre déchirer. Et tu n’es pas exempt de ces drames, toi, ton propre jumeau ; tous. Vous avez tous cédé à l’appel de la haine, celui de la guerre, du pouvoir, de la force. Que vous reste-t-il à partager, finalement ?
Tes idées, celles que tu as osé lui partager plusieurs semaines auparavant ; une alliance. Entre vous, peut-être, mais les autres ? Non. Impensable.
Il soupire, Caelus, se tourne vers toi les bras croisés. Changer de direction, refermer la porte de ce passé. Pas le vôtre, il est bien trop compliqué, mais celui d’Astaroth. Il ne doit pas souffrir pour te parler. Et quand tu souris en laissant entendre que tu as toi-même des informations, il ne peut faire autrement que te mimer.
- Tu n’aimes pas prendre l’initiative, pas vrai ?
Sous-entendu qu’il assume quand enfin fleurit sur ses lèvres un réel sourire. Il glisse une de ses larges mains dans ses cheveux pour les repousser, s’adosse contre une colonne de pierre de cette église aussi vieille que la colonisation de cette planète. Doit-il t’en parler ? Comment risques-tu de réagir ?
Est-ce que tu vas vouloir le tuer ?
- Selon moi, la réponse est sous notre nez. Enfin, plus particulièrement, elle est généralement sous le mien.
Son regard s’appesantit, il attend que tu comprennes de toi-même à qui il fait référence. Une évidence.
- Il a été enlevé, après l’incident d’Halloween au March Dust. Il n’est revenu à lui qu’un mois plus tard, un certain Alfred et un certain John ont pris soin de lui. J’ai déjà balancé mes hackeurs sur le coup. Toujours est-il…
Il prend le temps de réfléchir, pousse un soupir. Il lui manque des parts du puzzle bien trop importantes.
- Je ne sais pas ce qui se passe exactement. Mais j’ai l’intime conviction que c’est la faute d’Astaroth. Qu’il le veuille ou non.
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Cosmo O. Blum
Mer 9 Mar - 22:40
dis moi tout pv. Caelus
La discussion dérive. Cosmo pense bien que Caelus ne peut pas se sortir de la tête Astar et pourtant, c’est pas plus mal de parler d’autre chose.
Ca lui permet de profiter de l’occasion pour transmettre ses informations à son tour. Cosmo ne prendra pas l’initiative en premier non. Il haussera doucement les épaules à la remarque de Caelus.
« Eh bien écoute, tu me sembles plus décidé à me dévoiler tes informations alors fais donc ~ »
Le ton se veut mielleux. Il le laisse continuer sur sa lancée, entendant ce qu’il lui confit, son regard se fait plus attentif. Cosmo écoute. Et ne l’interromps plus.
Comprend que Astaroth est surement la cause de la perte des facultys. Comprend aussi que maintenant que Astaroth est partie, ça se complique. C’est un électron l i b r e qui pourrait à tout moment exploser.
Et pourtant ? Peut-il seulement se montrer inquiet pour ça, quand lui aussi a des informations d’autant plus inquiétantes.
Il soupire légèrement. « Je vois, c’était sous nos yeux depuis le début. »
Il a tiqué a un des prénoms. Ca fait écho avec son information.
« Alfred hein … ça tombe bien j’aurais peut-être une info à ce sujet aussi. »
Capte le regard de Caelus. Et ne le quitte pas des yeux. Car ce qu’il s’apprête à dire est sans nul doute une information qu’il faudra garder en mémoire.
« Un membre de mon gang a récemment eu la confirmation que oui, on a bien un groupe annexe qui essaie de nous détruire. »
Il roule les yeux. Reprend. « Alors oui, tu te doutais déjà de ca, je le sais bien, mais mon information ne s’arrête pas là. Ledit Alfred dont tu as parlé, ça doit être le même dont on m’a parlé aussi. »
Il hoche doucement la tête. « Tiens-toi bien. Une source sur m’a confirmé non en plus la présence de ce groupe d’assassin pour détruire nos gangs mais en plus le fait que Cement Juice leur chef se cacherait sous l’identité d’un certain Alfred, la coïncidence est énorme tu penses pas ? »
Il soupire légèrement. Se redresse. « Il sont déjà passé a l’attaque Caelus, c’est une certitude. »
Oui. Ils sont là. Ils sont en train d’attaquer et personne ne sait quand ils vont s’en prendre au Banana ou au Acid. Mais ce n’est qu’une question de temps : Cosmo en est persuadé.
Tu sembles accuser le coup et rapidement comprendre où il veut en venir. Astaroth. Les faculties. L’annulation. Est-ce que ce n’était pas beaucoup trop simple, depuis le début ? L’hypothèse que tout le monde a soulevée sans jamais oser réellement le crier. Par peur de se tromper, par peur des représailles, peut-être ? Car si n’importe qui d’autre avait voulu expérimenter ou accuser Astaroth, la colère de Caelus n’aurait certainement pas attendu.
Il a les yeux fixés sur le ciel derrière les ruines de l’église, jusqu’à ce que tu reviennes sur l’un des noms qu’il t’a donné. Jusqu’à ce que tu te réveilles pour lui offrir ce que tu sais. Son regard se plante sur toi, cherche au fond à voler tout ce que tu peux savoir.
L’échange est silencieux. Lourd de sens.
Jusqu’à ce que tu finisses par parler.
Et il n’ose pas t’arrêter, de peur de te couper, ou que tu oublies quelque chose. Il te laisse terminer, boit tes paroles sans cesser de tout analyser et ranger quelque part dans son esprit. Alfred. Les Black Rottenegg.
Cement Juice.
Ses sourcils se froncent, ses lèvres se retroussent. A l’idée qu’il ait posé ses mains sur Astaroth, qu’il ait pu… le toucher. Les poings qui se serrent, le silence pour se donner le temps d’assimiler. Cement Juice. Alfred. Astaroth. La fin des faculties. Les Black Rottenegg.
- Le Staff passe à l’attaque.
Sa voix est rauque, son buste se redresse et il recommence à faire les cent pas. Réfléchit, Caelus, encore et toujours. Le voeu formulé et octroyé lors de la soirée d’Halloween ne lui a jamais paru une si belle idée. Son gang est sauf, tant que le voeu est actif. Les AS sauront toujours se relever.
- Il faut contre-attaquer. Il faut qu’on le retrouve, qu’on l’abatte. Alors les cartes pourront être redistribuées.
Ses pas l’arrêtent en face de toi. Il t’observe, des pieds à la tête, étire son sourire au coin des lèvres. Il n'est plus l'heure de larmoyer ou s'apitoyer. Non. Tout a changé.
- Je ne te ferai pas l’affront de te prévenir, Cosmo.
L’air plus menaçant quand son visage s’approche du tien. Il te surplombe, s’amuse des ombres qui vous entourent dans la nuit qui tombe.
- Tu sais pertinemment que si tu effleures l’idée d’abattre Astaroth, tu auras affaire à moi. N’est-ce pas ?
Il sait que tu y as pensé. Une main qu’il te glisse sur le crâne, tire sur tes cheveux vers l’arrière pour te redresser la tête. Tendre et doux Caelus, si avenant quand il veut, si provocant et effrayant. Presque vos souffles pourraient s’écraser l’un contre l’autre tant il est près au moment de continuer.
- Merci d’être venu, Cosmo.
Ses doigts relâchent les mèches de tes cheveux, lentement, comme les griffes du prédateur qui choisit de laisser vivre sa proie. Vous en avez fini pour ce soir.
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