Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
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Astrée Moore
Lun 31 Jan - 21:29
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Elle ne comprend pas Astrée. Quelque chose lui échappe, ne colle pas avec les déclarations de son frère. Pas rapide, les rares personnes qui se dressent sur sa route lui ouvrent la voie pour ne pas la contrarier, voyant facilement sur son expression que ce n’était pas le moment de lui adresser la parole ou même d’essayer de faire sortir un mot de sa bouche. Sourcils froncés, elle monte les marches sans attendre, en sautant plusieurs au passage de ses bottes avant d’ouvrir la porte de son frère sans frapper pour la refermer derrière elle, n’ayant cure des gardes à l’entrée.
Ils sont trop habitués à la voir passer à l’improviste, ça ne serait pas la première fois qu’elle débarque ainsi aux appartements de son chef.
Avançant alors, elle n’attend pas de le voir pour prendre la parole.
« Caelus, on doit parler. »
Agacée ? Pas vraiment. Perdue, oui un peu plus.
Elle ne comprend pas Astrée, pourquoi il faut protéger celui qui à l’origine du problème.
« Il se passe quoi avec Astar ? »
Question quand elle l’a en visuel, le fixe avec un air interrogateur et déterminée à tout savoir.
« Inutile de me mentir, je te connais depuis tellement longtemps que je n’ai même plus besoin de ma faculté pour deviner quand tu caches des trucs. »
Elle a appris à deviner quand son frère omettait des choses, à mémoriser ses tics et ses vérités à demi-dévoilés. C’est son job de seconde de savoir ça, mais aussi celui de grande sœur pour être là quand il a des problèmes.
« Astar est l’un des nôtres, parti ou pas. Nous le protégerons, et ceux qui s’y refusent devront en passer par moi. »
Ses propres mots, déclamés à son gang un peu plus tôt, qui tournent et tournent en boucle dans son esprit tandis qu’il est affairé à lire une série de documents tous plus ennuyeux les uns que les autres. Assis sur son large canapé, les jambes croisées, il hausse le sourcil en entendant la porte s’ouvrir, se détend en reconnaissant ta façon de marcher. Il aurait été étonné que tu ne passes pas, Astrée.
- Je suis au salon.
Il baisse les documents pour les mettre de côté, lève le menton quand il t’entend arriver. Ses yeux te parcourent brièvement, son sourire s’étire parce qu’il ne peut même pas faire semblant d’être surpris.
- Loin de moi l’idée de te mentir, tu me connais, je suis un saint.
Léger rire, de ceux dont il se sentait incapable encore la veille. Quand la colère et la douleur prenaient toute la place dans sa tête. Il t’observe tout autant que toi, jauge la détermination dans ton regard. Pourras-tu comprendre ses raisons, celles qui le poussent à cet égoïsme calculé ?
- Toi qui entends les pensées, ne va pas me dire que tu ne sais pas ce qu’il se passe entre Astaroth et moi. Je ne te croirais pas.
Et ne pense pas qu’il en soit fier, que tu puisses le savoir. Ne crois pas qu’il n’ait pas essayé d’endiguer toutes ces histoires, parce que tout cela le rend faible. Vulnérable. Il inspire, expire avant de te montrer la place à ses côtés pour t’inviter à t’asseoir.
- Je vous l’ai dit, je pense – et cela semble se confirmer – qu’Astaroth est à l’origine de la perte de nos faculties. Ne me demande pas exactement comment, mais c’est l’explication la plus plausible. Comme si… ses pouvoirs avaient été étendus.
Il pince les lèvres, prend le temps de réfléchir. A-t-il pris la bonne décision, quand il vous a demandé de le protéger ?
Cela n’a pas d’importance.
- Personne n’a le droit de lui faire du mal. Il est l’un des nôtres, Astrée.
Aussi douloureux soit-il de le dire. Aussi douloureux soit-il de penser que c’est à cause de lui qu’il est parti. Aussi douloureux soit-il de s’imaginer l’aimer et de le laisser partir. Non, il ne le laisse pas partir, il a lutté. Il a tout essayé.
- Je ne laisserai personne le blesser. Ni le tuer. Faculties ou non, je compte buter tous ceux qui essaieront.
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Astrée Moore
Jeu 10 Fév - 13:27
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Son expression est plus légère, moins tourmentée qu’il y a encore quelques jours. Yeux plissés quand il évoque son pouvoir de lire les pensées, comme si elle savait ce qu’il se passait entre Caelus et Astar.
Pas vraiment à vrai dire.
Elle avait des doutes, mais ses mots ne font que les confirmer. Et tout devient tellement plus clair maintenant.
Lentement elle s’approche afin de s’asseoir à la place qu’il lui offre, qu’il explique qu’Astar est bien à l’origine des pertes de faculties. Il n’en connait pas les raisons, il n’a que des hypothèses. Mais rien de concret.
Personne n’a le droit de lui faire du mal, il est l’un des nôtres.
Le visage d’Astrée se referme un peu et long soupir s’échappe à la fin de sa dernière phrase.
« Je vois… »
Oui, il n’y a qu’une raison qui le pousserait à agir ainsi. A prendre une décision pareille.
« … Tu l’aimes. »
Air légèrement attristée, sourire pourtant présent. Astrée en a eu l’expérience, d’un amour aveugle qui fait prendre des décisions stupides. Oui, elle sait Astrée, ce que c’est d’aimer au point de vouloir protéger la personne à tout prix. Elle sait Astrée, ce que c’est d’aimer au point de ne voir rien d’autre que ça. Elle sait Astrée, ce que c’est d’aimer au point d’en être morte.
« Je n’ai pas lue vos pensées. Astar je ne peux pas le faire, et je te fais confiance au point de ne pas te sonder en permanence. J’avais des doutes, il suffit de vous voir ensemble. Mais Cae… »
L’air est grave, elle le fixe en reprenant doucement la parole.
« Fais attention. L’amour, ça rend con. Et aveugle au passage. Surtout à ton entourage. Je comprends que tu veuilles le protéger, mais pas tout le monde est de cet avis. »
Le timing est vraiment mauvais. Et pourtant, elle souhaite de tout cœur qu’il soit heureux avec Astar. Si seulement, si seulement c’était possible.
De toute façon, si Astar ne le mérite pas, c'est elle qui lui règlerait son compte. Personnellement.
Il t’observe, Caelus, ses yeux d’ambre qui te suivent quand tu viens t’assoir à ses côtés. Il te regarde l’écouter, il te regarde le comprendre comme tu l’as toujours fait. Bienveillante Astrée aux airs si intouchables quand tu ne cherches qu’à le protéger. Lui, lui, lui, ça a toujours été lui, pas vrai ?
Et tes mots. Qui sonnent comme le glas d’une sinistre évidence.
Tu l’aimes.
Ses yeux s’écarquillent à peine, s’échappent aux tiens pour lorgner sur les murs, les meubles, n’importe quelle autre fioriture que la réalité ainsi dévoilée comme une insulte. Est-ce qu’il l’aime ? Caelus aime-t-il Astaroth ?
Non. Non, non, non.
Si.
Le problème, c’est qu’il ne peut pas se le permettre. Mais se voiler la face, n’est-ce pas le risque de se mettre encore plus en danger qu’il ne l’est déjà ? Un soupir s’échappe de ses lèvres, il n’a pas cessé une seconde de t’écouter. Et s’il est ravi d’entendre que tu as suffisamment confiance pour ne pas le sonder, les faits que tu lui énonces lui font grincer des dents.
- Donne-moi des noms. Je me fiche qu’on me comprenne, les ordres sont les ordres.
Son poing qui se serre, sa langue qui passe nerveusement sur ses dents. Demander aux Acid Smoothies de protéger Astar alors même qu’il vous a quittés, qu’il est peut-être à l’origine de la perte des faculties… il sait que c’est un pari risqué. Mais qui pourrait le protéger, si ce n’est pas vous ?
Si ce n’est pas lui ?
Personne. Astaroth n’a que lui. Pas vrai ?
Il pousse un soupir, ramène son regard à ton visage.
- Ce n’est pas une question d’amour, mais de loyauté. Envers lui, envers moi, c’est du pareil au même dans notre cas. Je veux la tête de tous ceux qui s’amuseront à discuter publiquement ou ignorer mes ordres.
Allée venue de ses prunelles entre les papiers sur lesquels il bossait, puis toi.
- Je ne suis pas amoureux d’Astaroth (il le refuse), et je ne suis pas aveugle. Je sais parfaitement ce que je fais.
Il se redresse, se dirige jusqu’au bar duquel il sort deux verres. Calmement, il débouchonne un whisky pour les remplir, pose la bouteille avant de te tendre l’un des verres. Depuis la veille, les révélations de Cosmo tournent et tournent en boucle dans sa tête. Il est temps de te les partager.
- Il y a deux mois, quand Astaroth s’est fait enlever, il a été recueilli par deux hommes : John et Alfred. Je n’ai d’eux que ces noms et les portraits qu’il a pu donner aux hackers.
Il s’assoit, prend une lente gorgée dont il laisse l’alcool le brûler agréablement.
- Hier, Cosmo m’a appris quelque chose d’intéressant. Cement Juice est en ville.
Il repose son verre sur la table basse. Puis il te regarde.
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Astrée Moore
Sam 26 Fév - 13:12
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Lui donner des noms ? Cela n’avancerais à rien. Sourcils froncés alors qu’elle secoue la tête, elle reprend alors la parole. Tout en ayant remarqué la tension qui l’habite, elle parle d’une voix calme et contrôlée.
« Si je devais t’en donner, il y aurait au moins la moitié du gang à nommer. »
Et elle peut comprendre leur point de vue. Cependant ça ne veut pas dire qu’elle l’accepte. Du moins, pas de cette façon.
Astar s’en est allé, il a quitté les acid smoothies. Alors oui, le questionnement est là. Pourquoi le protéger alors qu’il n’est plus là ? Alors qu’il est la cause de tout ça ? Combien de fois l’a-t-elle entendue entre les lèvres des membres ? Trop de fois, aussi bien en parole que dans leurs yeux remplis d'interrogations. Ils doutent, ne savent pas. Ne comprennent pas.
« … Cae, le déni ne t’apportera que des emmerdes quand le problème va te faire face. »
Oh, elle le connait bien son frère depuis le temps. Accepter les sentiments, c’est accepter une faiblesse. C’est accepter d’être vulnérable, d’être irraisonnable et de se perdre trop facilement sans ce point de repère. Elle le regarde alors qu’il se lève, prend le verre qu’il propose quand il revient tout en l’écoutant calmement quand il reprend la parole.
John et Alfred…
Très… terrien comme prénom finalement. Mais pourquoi a-t-il été enlevé ? Réponse qui vient tout de suite après.
Ses yeux s’ouvrent en grand face à sa prochaine révélation. Alfred… Cement Juice ? Moment de silence, quand sa tête tourne à plein régime.
« Donc Cement Juice serait responsable de ce qui arrive à Astar. Du fait qu’il annule tous les pouvoir. »
Quelle autre raison pouvait-il y avoir ? Qui d’autres seraient capable de faire ça alors même qu’Astar ne contrôle même pas sa faculty ?
« Bordel mais qu’est-ce qu’il fout ici, pourquoi il veut… »
Un ange passe.
« … Il veut foutre la merde. Quelle autre raison. Ou bien expérimenter un truc qui a l’air de fonctionner si c’est l’amplification de pouvoir. Bon sang… »
Mais dans quel pétrin il s’est encore foutu Astar sérieux. Concentrée, elle entame sa boisson tout en émettant des théories les plus plausibles dans sa tête.
« Je comprends mieux… Tout ça va encore plus augmenter les tensions au vu des camps qui seront pris par rapport au problème. Et ça risque de très mal finir à la fin… Quel enfoiré. »
Il a implémenté une bombe qui, quand elle explosera, fera des ravages dans tous les côtés.
La moitié du gang. Plus de la moitié du gang qui s’amuse à discuter ses ordres, à y repenser à deux fois, voilà une nouvelle dont il se serait volontiers passé. Les regards noirs vont pleuvoir dans les jours à venir. Il soupire, Caelus, s’acharne à ne pas te dire la vérité. A nier.
Non. Non, non, non. Il n’est pas amoureux, il ne peut pas être amoureux, il ne doit pas être amoureux. Trop de vulnérabilité, de faiblesse concentrée dans un seul être. Non. Jamais.
- Quand le déni m’apportera ses emmerdes, je me contenterai de faire un massacre. Aussi simple que ça.
Changement de sujet aussi rapide que stratégique. Il ne veut pas parler de ses amours, Caelus, de sa vie privé aussi chaotique que la situation sur Venus Ville. Non, il a des informations autrement plus importantes à te faire passer. Le verre qui échoue devant toi, sa première gorgée qui lui imprime la trace de l’alcool sur les papilles. Cement Juice est ville.
Pire. Astaroth a certainement eu affaire à lui.
Le verre posé sur la table, il attend que l’information fasse son chemin, scrute sur ton visage ta réaction. Il te connait par coeur Astrée, cela fait si longtemps maintenant que vous travaillez ensemble, que vous vous partagez tout.
Hochement de tête à ta première conclusion.
- C’est ce que je pense.
Le chemin s’élargit encore, viennent les réflexions et les hypothèses. Pourquoi ? Pourquoi maintenant, ici, comme ça ? Tu parles de camps, ceux qui voudront le protéger contre ceux qui voudront l’éliminer. Il n’est pas difficile d’imaginer les Acid Smoothies contre le reste du monde.
- Je pense qu’il s’agit d’une expérience dont l’heureuse finalité ne pourra que les aider. Sans nos faculties, qu’on le veuille ou non, aussi puissants que nous soyons, nous sommes plus faibles.
Encore des réflexions, ses doigts qui caressent le verre et l’eau qui y est condensée.
- Il faut enjoindre le gang à la prudence, plus que jamais. Lancer des équipes à la recherche de Cement Juice. Si on fait tomber ce connard, ce sera une victoire.
Il se lève, s’approche de la fenêtre pour observer en contrebas. Les rues de son quartier, cet endroit qu’il a obtenu à la sueur de son front, au péril de sa vie et de nombreuses autres. Les lèvres pincées, avant qu’il ne se retourne vers toi.
- Nous avons une longueur d’avance, tâchons de ne pas la gâcher. Demain il y a cet événement organisé par Pheme, les quadrilles. Encore une façon de se montrer et faire sa pimbêche, je pense néanmoins que le rassemblement est intéressant. Tu comptes en être ?
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Astrée Moore
Sam 12 Mar - 16:51
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Le sujet de ses amours est clos, mais ça ne veut pas dire qu’elle ne le garde pas dans un coin de sa tête. Astrée reste à fixer son verre sans le regarder, essayant de comprendre tandis que son frère reprend la parole.
Il est d’accord avec elle. Une expérimentation dont ils ne seront gagnants.
« Certes, mais ça ne veut pas dire qu’on reste sans défense. Justement, cela pourrait aussi nous servir d’une certaine façon. »
Essaye de voir un bon côté, une possibilité qui pourrait être à leur avantage. Après tout, s’ils n’ont plus leur pouvoir, cela leur permet justement d’envisager une défense sans. Mais surtout, d’exposer le fait qu’ils peuvent en être privé, ce qui en vient au point qu’il aborde.
La prudence.
« Je ne pense pas qu’il sera facile de le trouver, mais je suis d’accord. S’il a un moyen de nous priver de nos facultys ou… De les amplifier peut-être. Il faut l’arrêter. Et très rapidement. »
Il se lève, elle le suit du regard alors qu’il observe la ville de sa hauteur. La vue devait être imprenable, mais elle le connait Astrée. Il ne devait pas la regarder avec arrogance, mais plutôt avec fierté. Ce quartier pour lequel il a tant donné, tant sacrifié. Et jamais.
Jamais.
Il ne laisserait quelqu’un lui prendre le fruit de son dur labeur. Continue de le regarder alors qu’il se retourne pour reprendre la parole, elle hoche doucement la tête au début avant qu’il ne parle des quadrilles. Moue, n’aimant pas ce genre d’évènement, elle se devait pourtant d’y être présente. Au moins pour s’assurer que tout se passe bien.
« Je t’avoue que je ne comprendrais jamais pourquoi elle fait ce genre de rassemblement. C’est le meilleur moyen de nous exposer. »
Et clairement, elle ne la sent pas cette soirée.
« Mais… Vu que tu vas y aller, je vais m’y rendre aussi. Je ne peux pas te laisser seul entouré de tous ces vautours. »
Expression amusé, elle se redresse pour se mettre à côté de lui, posant une main sur son épaule.
« Ensemble jusqu’au bout. Compte sur moi Caelus. »
La réflexion qui s’empare de vos deux têtes, le capitaine et la seconde. S’il t’a choisie, Astrée, toi et pas un autre, c’est pour une bonne raison. Tu es sa sœur, certes, mais vous avez cette flamme qui vous anime. Complémentaires, similaires, avec la même rage de vaincre et de survivre.
Il hoche la tête à ta réflexion. Montrer à tous que ce n’est pas l’absence des faculties qui vous rend vulnérables. Non, les Acid Smoothies en ont encore sous la pédale. Acquiesce une fois encore, car tu as raison quand tu dis qu’il faut arrêter Cement Juice. Il est le roi de cette partie, Caelus est le fou qui veut le mettre en échec.
- L’arrêter, ou bien mettre la main sur sa technologie…
Sa voix comme un souffle, les yeux perdus sur les rues du quartier. Imagine, Astrée, ce que vous pourriez faire avec une technologie pareille ? Monter une armée, plus invincibles que jamais. Dans un coin de son esprit, il note cette possibilité.
Puis son regard qui revient de nouveau à toi, le sujet des quadrilles. C’est une soirée mondaine à laquelle vous êtes désormais habitués, une façon de jauger où en sont les autres, de s’observer par-dessus les cocktails à la dérobée. Un jeu fatigant, certes, mais gratifiant.
Un rire, quand tu réponds ne pas vouloir l’y laisser seul.
- Le thème du jour sera le bal masqué. Un sourire en coin. Je vais faire semblant de jouer le jeu, mais ils me reconnaîtront. Toi, en revanche, tu peux passer inaperçue. Glane des informations, tout ce que tu pourras obtenir des autres gangs.
L’air un peu plus carnassier.
- Il est temps de remettre en service les atouts que la nature a offert à notre famille.
La séduction. Les belles paroles. Le mensonge.
Puis quand tu t’approches pour te tenir à ses côtés, il ne peut s’empêcher de poser une main par-dessus la tienne. Vous vous tenez là, face à la vue imprenable de ce quartier que vous possédez. Et Caelus ne peut voir autrement qu’un lendemain où vous régnez.
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