PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour !
Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
02.09.21 ▬ MAJ V3 Ouverture du forum !



 
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[FB][+18]Until Dawn ft.Enif
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Hestia V. Gallagher
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Hestia V. Gallagher
Jeu 3 Fév - 1:15
Until Dawn ||
Tu ne pensais pas que cela arriverait un jour. Enfin si, mais pas de cette manière. C’est ainsi que l’on se rend compte que la vie est loin d’être comme on l’imagine. Que, concrètement, on ne la décide pas vraiment.

En ce moment, tu aimes bien sortir le soir. Juste traîner, boire un verre ou deux - bien que ça ne soit pas dans tes habitudes - voir les gens faire la fête et rentrer chez toi. Peut-être avais-tu besoin de changer un peu d’air, de voir des choses différentes, de faire des choses différentes. Parfois, tu as l’impression que la vie, c’est beaucoup trop compliqué pour toi, tu envies ceux qui peuvent trouver la mort. Mais, jamais tu n’oserais te la donner. Ce soir-là, tu avais décidé de boire un peu. Tu n’imaginais pas vraiment rencontrer de nouvelles personnes. En l'occurrence une : Enif. Un gars sympa qui te fait bien rire. Et, avouons-le, un sacré canon. Enfin, il ne te laissait pas indifférente. Physiquement tout du moins. On sait tous à qui ton cœur appartient. Comme tu aimes si bien le dire : pour toujours et à jamais.

C’était une bonne soirée en perspective. L’alcool coulait à flots, les rires se faisaient entendre. L’ambiance te faisait plaisir. Tu t’évadais, pensais à autre chose que le boulot et autres problèmes de gang. Tu profitais de ta vie, la croquais à pleines dents. Mais la soirée s’est vite transformée. Tu n’avais été que spectatrice, Enif par contre. Tu le voyais donner des coups à des alcooliques notoires tandis que tu tentais de l’en empêcher. Sans trop de surprise, il a fini par virer du bar.

Tu voyais la fête reprendre derrière la vitre du bâtiment et Enif à côté de toi. Ouais, toi aussi t’es sortie. Alors pas que t’as été virée non, mais tu l’as juste suivi. T’étais bien avec lui, et les autres.. Bah, ils puent. Maintenant, la question était : qu’est-ce que vous alliez faire et où? À cela tu avais déjà la réponse. Tu montras une bouteille presque pleine que tu avais volée pendant la bagarre et proposas simplement :
-On va chez moi?
Emme


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Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
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Enif A. Ourania
Sam 5 Fév - 4:00
C’est… C’est Enif. Une soirée comme les autres. Un bar, de l’alcool. Une belle ambiance. Il s’enivre assez pour oublier les effluves désagréables et familiers qui l’entourent.

Jusqu’ici, tout va bien.

Il n’a pas fait un grand effort vestimentaire, aujourd’hui : Un jean, un T-shirt à manches longues, sa sempiternelle veste blanche et la fourrure assortie sur le col. Fausse fourrure, évidemment. Même s’il y avait des animaux sur Mars, le chaton ne s’amuserait pas à tuer pour leur peau des bêtes qu’il ne compte pas manger.  Question de principe. Tuer pour manger, oui. Tuer par goût du luxe… Eh.
Sans trop savoir comment ni pourquoi, il se retrouve à discuter avec une jeune femme. Elle est mignonne. Le beauf qui sommeille en lui pousse des sifflements graveleux à chaque fois qu’elle lui lance ses yeux aux reflets énigmatiques ; alors qu’elle remet dans le droit chemin une mèche blonde venue s’échouer sur son visage. Son odeur lui plaît, aussi. Ça aide. Beaucoup.

Jusqu’ici, tout va bien.

Il paie sa tournée, elle paie sa tournée, ils paient leur tournée. Les échanges décontractés qu’ils ont effritent peu à peu la saine et naturelle distance que gardent habituellement deux inconnus, même lorsqu’ils s’entendent bien. La belle n’est pas à sa place ici, ça se voit. Pourtant, c’est une bonne chose qu’elle soit venue. Ça se voit aussi.

Jusqu’ici, tout va bien.

Un ivrogne s’approche un peu trop, imposant son haleine fétide aux délicates narines de notre mécanicien adoré. Merde, il pue ce type. Et le sucre que répand dans l’air la déesse du feu sacré, associé à l’acariâtre parfum d’un lourdaud trop amoché… God, c’est ignoble. Il le dit gentiment. Enfin, gentiment. On parle d’Enif. Ses dires ressemblaient probablement à « -Ton haleine sent le fion, hombre. Recule un peu, s’il-te-plaît. » Ah, j’ai été mauvaise langue ! La panthère a dit s’il-te-plaît. C’est une gentillesse qu’on ne voit que rarement chez lui, quand une odeur l’agresse et brise ainsi son serein état d’ébriété. L’autre s’énerve. Deuxième avertissement. Logique. Légitime, même.

Jusqu’ici, tout va b-

BAM

Jean-Charleculàlaplacedelabouche tape sur le bar, puis sur la tête d’Enif. Une petite claque sans prétention, à l’arrière du crâne. Une provocation. Une invitation. Ni une, ni deux, il lui assène un une-deux. Euh… Ben si, en fait. Une, et deux. Une giclée de cognac dans les yeux, deux lourdes mandales sur le coin de la gueule. Le poivrot beugle, insulte. Agite les bras. Oooohohohohohoooo… Chouchou, t’as pas compris. Tu viens tout juste de gagner une immédiate, gratuite et exclusive séance de chirurgie esthétique.

Flash-forward dans la rue, où une blonde et un débile aux cheveux bleus se regardent comme des idiots. A l’intérieur, le bar reprend son usuel bourdonnement de liesse, de tristesse et d’alcoolisme récréatif auto-destructeur. Merde. Il a encore soif. Et voici que la belle sort une bouteille de sous sa veste. Et le clochard qui sourit. Sans un mot, il dégaine trois courtes flasques d’un alcool à l’allure douteuse, mais assurément fort en éthanol. Enif sourit.
« -Avec plaisir, votre Altesse. »

Jusqu’ici, tout va bien.
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Hestia V. Gallagher
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Hestia V. Gallagher
Dim 13 Fév - 13:18
Until Dawn ||
Une pièce vide, plongée dans le noir complet. Le bruit de cette clef qui tourne dans la serrure. Ce petit clac qui annonçait que la porte était déverrouillée. La poignée se baisse sous le poids d’une main, ta main. Tu appuyas sur un interrupteur qui laissa place à un peu de lumière dans l’obscurité. Cette pointe de clarté dévoila une entrée simple et peut-être un peu étroite mais parfaite pour accueillir un meuble à chaussures et un meuble d’entrée. Comme à ton habitude, tu essuyas tes chaussures sur le tapis et les retiras tout en posant tes clefs et la fameuse bouteille volée sur le meuble sur le meuble. Tu enlevas ta veste dévoilant ton haut qui te laissait les épaules dénudées et l’accrochas au porte-manteaux mural. Tu refermas la porte derrière Enif et la reverrouillas. Au bout du couloir qui servait d’entrée, il y avait une espèce d’arche qui menait dans la pièce suivante. Tu te dirigeas vers cette arche et allumas la lumière qui éclairait une pièce dans laquelle on pouvait facilement deviner que tu y vivais. Au fond à droite de la pièce se trouvait ton lit qui était collé au mur. Les draps froissés et la couverture menaçait de toucher le sol. En face de ce lit se trouvait une commode avec une télévision que tu allumais tellement rarement que tu oubliais parfois son existence. Au sol, il y avait deux tapis l’un sur l’autre et au milieu se trouvait une table basse avec des petits coussins pour s’asseoir. Un tas de papiers et ton ordinateur traînaient sur cette table. Tu rougissais, un peu honteuse face au bordel que tu montrais au beau gosse. T’excusant un peu pour le bordel.
-Fais comme chez toi, assis-toi ou tu veux, enfin voilà quoi.
Tu fouillas dans ta commode avant de prendre un vêtement et de te diriger vers la porte coulissante qui était celle de la salle de bain.
-Je reviens deux minutes.
Tu fermas la porte vite fait avant d’enlever tes vêtements qui commençaient à devenir assez inconfortables. C’était une habitude quand tu arrivais chez toi, il te fallait automatiquement une tenue plus décontractée. Tu finis par enlever ton soutien-gorge avant d’enfiler le plus rapidement possible une chemise qui appartenait à ton père et que tu avais toujours gardée. Tu ne la boutonnas pas jusqu’en haut pour ne pas avoir l’impression de suffoquer et enfilas ensuite un short de sport que tu utilisais généralement comme pyjama. Enfin, tu détachas tes cheveux pour les laisser respirer, et aussi parce que tu les avais serré tellement fort que ça commençait à te tirer. Tu sortis de la salle de bain dans ton presque pyjama, plus détendu et sans aucune gêne face à Enif que, disons-le quand même au cas où tu l’aurais oublié, tu ne connais que depuis quelques heures. Tu passais rapidement par le rideau qui cachait l’entrée de la cuisine et alla chercher deux verres avant de te rendre compte que la bouteille était toujours sur le meuble dans l’entrée.

Les deux verres servis, tu en passas un à Enif et ne te fis pas attendre pour goûter à l’alcool après avoir prononcé un petit “santé” tout en souriant. Dès la première gorgée, tu fis une tête qui montrait clairement que c’était la première fois que tu y goûtais. Ton expression était à la fois surprise, dégoûtée et tentait de montrer que tu essayais d’apprécier ce que tu avais volé. Bah ouais, on ne va pas se mytho c’est toujours meilleur quand on l’a pas payé. Tu reposas le verre sur la table basse, encore du bordel en plus sur cette pauvre table, et donnas ton appréciation sur le breuvage quelque peu horrible que tu venais de boire, selon toi, tout en précisant que de toute façon, tu allais le boire puisque tu l’avais dérobé à son propriétaire. Un petit bruit te fit sursauter. Tu reconnus aisément la sonnerie de ton téléphone lorsque tu recevais un message. Est-ce que c’était encore Hadès? Ou peut-être ton agent qui va encore te dire ne pas être en retard demain. Dans tous les cas, tu devais le voir avant de réellement savoir de qui il s’agissait. Tu cherchais ton téléphone du regard avant de le trouver de l’autre bout de la table basse et qu’il allait falloir passer sur Enif si tu voulais l’avoir. Autant, tu pourrais lui demander tout simplement de te le passer. Autant là, tu n’avais clairement pas réfléchi, tu te retrouvais dans la position la plus gênante pour récupérer ton téléphone. Tu n’avais vraiment aucune gêne Hestia putain ! Est-ce que c’est l’habitude d’avoir vécu avec deux garçons qui fait que tu t’en fichais de te retrouver à quatre pattes avec Enif au milieu et le bras tendu pour prendre ce putain de téléphone. Et comme si ça ne suffisait pas, la chemise que tu n’as pas boutonnée jusqu’au bout pouvait clairement laisser entrevoir un petit peu ta poitrine. Mais ça, tu ne l’avais pas remarqué bien sûr que non. Te rendant compte au moment où tu avais récupéré ce que tu voulais de la situation dans laquelle tu te trouvais, tu te remis en place automatiquement et passas ta main dans tes cheveux en signe de gêne et peut-être même de timidité.
-Dis, tu n’aurais pas faim un peu? Moi je crève la dalle.
Ton visage tourné pour qu’il ne remarque pas le rouge sur tes joues, tu te levas directement et allas dans la cuisine. Les placards un peu hauts pour toi, tu essayais de prendre un bol et un paquet de chips. Mais, même se mettre sur la pointe des pieds ne semblait pas t’aider.

Emme


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Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
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Enif A. Ourania
Mar 15 Fév - 23:41
Ils pénètrent dans l’appart. Enif se rend soudain compte qu’il voit flou. Se guidant à l’odorat, le chaton se mange un encadrement de porte. Dépité, le mécanicien reste quelques instants le front contre le bois. Il a même pas d’excuse : la lumière est allumée. Sans rien dire, Nif enlève sa veste, ses chaussures. Il cherche un endroit où poser ses affaires sans les foutre en vrac dans un coin de l’entrée. L’idiot sourit, quand la belle lui propose de s’asseoir où il veut. Quelques blagues salaces lui viennent à l’esprit, mais rien de vraiment drôle.
Qu’est-ce qu’il fout là, déjà ? Ah, ouais. Hestia est sublime, et elle a de l’alcool. Il est surtout venu pour l’alcool, en fait. Flemme de finir –encore !- tout seul à se bourrer la gueule chez lui. Pas que ça le dérange particulièrement. Il apprécie simplement la compagnie de la jeune femme. Il croit ? Merde. Ses idées aussi, sont floues.

Enif s’installe donc sagement. Assis en tailleur sur un coussin, la panthère pose les pattes derrière lui et observe la pièce. Il rit silencieusement en voyant tout le merdier qui est posé ça et là. La table à la limite : tout le monde a sa table/chaise à bordel. Le lit, soit. C’est chiant de le refaire en permanence. Mais merde, on dirait qu’elle n’a rien rangé depuis… 1983, environ ! Même l’atelier qu’il partage avec Dam’ est moins en bordel. Peut-être parce que Dam lui gueule dessus à chaque fois qu’il ne range pas derrière lui. Bref. Le bourge ne fait pas vraiment attention, quand Hestia passe en coup de vent pour aller chercher des verres dans la cuisine. Elle est sûrement partie mettre un jogging ou une connerie du genre. Elle est chez elle après tout. Lui, ne serait pas resté plus de trente secondes dans un jean s’il rentrait dans son humble demeure.
Revenu au monde des vivants en entendant les deux verres tinter sur la table, Enif reporte son attention sur la jeune fe-



What. The everloving FUCK. Pourquoi que qui de comment où ?! Interdit, cheveux bleus trinque avec la blonde, bredouillant un « -Ouais, pareil ! » en s’efforçant de ne pas laisser son regard tomber sur la chemise d’Hestia. Elle… elle est sérieuse ? Qu’est-ce que… Hein ? C’est… c’est normal, chez les jeunes de nos jours, d’être comme ça ? Il sait plus, le con passe tellement de temps à se bourrer la gueule pour le plaisir ou à trifouiller des moteurs qu’au final, il a assez peu d’amis. Pas assez pour savoir si, quand on vient à peine de rencontrer quelqu’un, être à poil sous une chemise trop grande et un short qui porte bien son nom, c’est décent ou pas. Pour l’instant, il essaie juste de boire une grande lampée d’alcool sans que le tambourinement de son cœur ne lui fasse passer l’arme à gauche. Eurk, c’est dégueulasse. Le nez froncé si fort qu’il le sent rétrécir, les larmes aux yeux tant l’arôme de la gnôle est vil, Enif lève les yeux de son verre pour croiser la moue dégoûtée de la jeune femme. Il manque de s’étouffer en éclatant d’un rire sonore.

« -Eh ben alors! La bibine est pas assez raffinée pour vous, Princesse? », sort le mécano. Il a beau s’amuser de sa réaction, Nif n’aime pas beaucoup plus qu’elle son verre. Enfin. Ça contient de l’alcool et c’est gratuit, il s’en contentera ! N’importe quoi, pour oublier son malaise. Un peu de picole pour qu’il puisse mettre sur le compte de son alcoolémie le rose qu’il a aux joues. Un peu de courage liquide ; pour affronter le bleu de ces yeux où il s’imagine bien trop vite se perdre.

Une sonnerie retentit. Son verre toujours à la main, le garde du corps jette un coup d’œil au com, à côté de lui. Avant même qu’il ne propose de le lui passer, la belle envahit son espace personnel pour le récupérer. Les effluves d’alcool sont soudainement chassés par un mélange subtil de sueur, de restes de parfum. D’une haleine encore chargée de diverses boissons. Du shampooing qui émane encore des longs cheveux. Suivant la courbe aux reflets blonds comme les blés, Enif tombe nez à nez avec un col ouvert. Une clavicule nue, qui en se liant au sternum lance son regard avide directement sur une chiche et ferme poitrine. Peut-être qu’en descendant encore, il- WAIIIT. Lève les yeux, du con.

Oh, merde. Le voilà maintenant à détailler le visage de la demoiselle. Sans s’en apercevoir, le gajo retient sa respiration. Use avec allégresse de cette seconde bénie pour se perdre dans les traits fins de la jeune femme. Ses cils longs, qui se tordent en un éventail d’arcs graciles, lançant vers les cieux l’éclat océanique d’un œil aux airs d’eaux claires. Il retient sa main d’aller chasser une ennuyeuse mèche de cheveux. Celle-ci ose –la connasse !- aller s’échouer sans vergogne contre la tentante lippe de l’enfant de Vénus.
Sa poitrine prête à l’exploser, le fils de Mars la regarde hâtivement reprendre place. La façon dont elle remet ses cheveux en place. Les regards gênés qu’elle n’ose pas lui lancer. Elle semble s’être rendu compte de la situation. Ça n’aide pas son cas. Il ne peut pas s’empêcher de sourire légèrement, la bouche entrouverte. Les joues chauffées par la gêne qu’il éprouve, le charme qu’elle lui impose. Le rouge qu’elles affichent. Vite, détendre l’atmosphère.
Elle prend les devants, et s’éclipse pour aller chercher à manger. Enif reste pantois une seconde ou deux, pour être ramené à la réalité par un battement régulier, derrière lui. Ah, génial. L’émotion lui a fait pousser la queue… Celle de panthère, bande d’obsédés. Il soupire, et se lève. Rejoint la jeune femme dans la cuisine. Soupire, un sourire dépité aux lèvres, en la voyant galérer sur la pointe des pieds. De son habituelle démarche féline, le mécanicien s’approche derrière la demoiselle et tend le bras pour atteindre –sans aucun effort, qui plus est- le placard.

« -Bouge pas, » commence Enif. Il prend appui sur le mur et se retrouve à se plaquer contre le dos d’Hestia. N’ayant pas envie de faire tomber la belle en équilibre sur ses pointes de pieds, le bras de la panthère enlace vivement la princesse. Merde. Hestia dans un bras, le bol dans la main, et l’autre fermement plantée sur le mur… Y'a pas des dramas qui commencent comme ça ? Si, sûrement.
« -Oop, désolé ! J’ai  perdu l’équilibre. Qu’est-ce que tu voulais prendre, au fait ? », continue le jeune homme comme s’il ne sentait pas son cœur se jeter contre sa cage thoracique. Comme s’il pouvait ignorer la chaleur diffuse d’Hestia contre lui, à travers les vêtements.
Comme s’il arrivait à passer outre son parfum qui s’enracine de plus en plus profondément dans son esprit à mesure que les secondes passent. Comme s’il ne serrait pas le bol de toutes ses forces, dernier rempart pour protéger sa santé mentale –et sa vertu.

« -Sinon, on peut rester là à s’enlacer comme des amoureux transits hein ! J’aimerais juste au moins poser le bol. », qu’il finit par dire. P’tit con, va.
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Hestia V. Gallagher
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Hestia V. Gallagher
Dim 20 Fév - 15:47
Until Dawn ||
Déterminée. Oui, tu étais déterminée à prendre ce fichu bol. Le temps d’essayer te permettait d’oublier ce qu’il s’était passé quelques minutes avant. La vérité, c’est que tu ne savais même pas pourquoi tu avais autant pris la confiance. Genre tu t’es dit que c’était comme si t’étais avec tes frères. Bon après t’as vécu toute ta vie avec eux et tu ne t’es jamais réellement gênée avec eux. Mais réduire n’importe quel gars à l’état de “frère” c’était violent autant pour toi que pour le mec. Encore plus quand tu le connais que depuis ce soir. Alors ouais, il a un certain charme, il ne te laisse pas totalement indifférente, mais ce n’était pas possible que tu sois amoureuse de lui alors que Cosmo hante encore et toujours tes pensées. Tu te sentais mal, comme si tu trahissais ton chef. Celui pour qui tu offrirais ta vie. Mais Enif était cool et hyper sympa. Seulement, ça ne suffisait pas à te faire oublier ne serait-ce qu’un peu le Blum de ta tête. Avais-tu seulement l’envie de le mettre un peu de côté? Peut-être que tu devrais non? Continuer d’aimer ainsi allait finir par te faire plus de mal qu’autre chose. Tu es mignonne Hestia, je n’ai sûrement jamais vu quelqu’un aimer d’une manière aussi pure. Mais tu dois aussi penser à ton propre bonheur par moment.

Alors que ton bras tentait d’aller au plus haut de ce placard, tu entendis la voix d’Enif te demandant de ne pas bouger. Tu émis un petit “hein” de surprise avant de voir son bras aller bien plus facilement vers le bol. Tu tentais te reculer un peu, toujours sur la pointe des pieds, mais tu heurtas le torse de ce dernier. Vos corps étaient collés l’un à l’autre. Son bras entoura soudainement ta taille et tu sentis ton visage rougir d’un coup. On peut parler de toi mais il n'est pas mieux en fait. Ton cœur battait à tout rompre, on pourrait croire qu’il allait s’extraire de ta poitrine. Il utilisa l’excuse de l’équilibre et te demanda ce que tu voulais prendre. Mais, sous l’emprise d’une gêne totale, tu n’osais même pas répondre. Ta tête collée à ton torse, tu pouvais sentir les battements de son cœur qui se faisaient de plus en plus vite. Alors lui aussi… Pourtant, quand cette pensée te vint en tête, l’image de Cosmo revenait à toute vitesse dans tes pensées. Putain Hestia! Il faut que tu arrêtes! Oui, tu es amoureuse d’un autre, mais de toute façon Enif n’est certainement pas éprit de toi, juste attiré par toi. Et, ne le cachons pas, tu l’es aussi. Ou alors était-ce l’alcool qui faisait cela? Beaucoup trop de possibilités pour cette fichue situation. En plus, il ne sait pas du tout que tu aimes un autre. Au pire, on s’en bat totalement les couilles. Sa dernière phrase te fit louper un battement. Il ne se fait pas attendre le monsieur en plus.

Un silence régnait, tu pouvais clairement sentir ton cœur battre de plus en plus fort. Pour briser cette situation, tu pris le bras d’Enif et le descendis à ta hauteur pour prendre le bol et le poser sur le plan de travail de la cuisine. Tu pris conscience qu’il avait quand même des mains beaucoup plus grandes que les tiennes. Tes pieds commençant à te faire mal, tu les reposas à plat sur le sol, soulageant un peu la douleur qui avait commencé à prendre possession de ces derniers. Enfin, tu tentas de te tourner vers lui. Les yeux dans les yeux. Fixant ses iris, réfléchissant un instant. La question était simple : Qu’est-ce que tu voulais à l’heure actuelle ? Finir par n’avoir aucune vie sentimentale parce que tu éprouvais un amour bien trop fort à l’égard de Cosmo ou réussir à passer outre et en profiter un peu? Après tout, vous aviez l’air de vous plaire mutuellement, alors rien ne devait vous empêcher de faire quoi que ce soit si? Un soupire, ton cœur s’apaisa. Tes bras passèrent autour du cou d’Enif et tu te remis une nouvelle fois sur la pointe des pieds, approchant dangereusement ton visage du sien. Soudainement, tu te stoppas alors que vos lèvres allaient se toucher, entremêlant vos souffles si calmes pour le moment. Serait-ce encore une pointe d’hésitation ? Peut-être. Pourtant, tu ne pris pas longtemps avant de la détruire et de réduire cette distance entre vous. Plaquant tes lèvres contre les siennes. Tu n’étais pas violente, non. Ton baiser était d’une douceur sans nom. Ton cœur se remit à faire des siennes, tes joues étaient encore rouges. Mais ton esprit savait ce que tu voulais à l’heure actuelle. Lui et simplement lui..
Emme


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Chili Gazpacho
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Mar 22 Fév - 21:25
La belle ne réagit pas. Elle ne répond même pas à la boutade qu’il a pourtant savamment envoyée. L’inquiétude s’empare violemment du mécanicien. Merde, elle l’aurait invité en tout bien tout honneur ? Fin, je veux dire… Evidemment, si elle n’a pas envie de finir entremêlée avec lui dans un lit, soit !  C’est vrai qu’elle est clairement en pyjama, aussi. Et puis, ils viennent de se rencontrer. Elle veut peut-être juste apprendre à le connaître.

La belle se retourne. Plante ses yeux dans les siens, mettant fin aux réflexions d’Enif. Il a tout le loisir de se perdre au creux des prunelles d’Hestia. N’essaie pas de détourner le regard, ni même de réprimer ce besoin soudain et pathologique de l’avoir près de lui. Le bras qui enserre toujours la taille de la jeune femme se fait plus impérial. Elle passe les siens autour de son cou. S’approche dangereusement.  Lui, ne réagit pas. Pas vraiment. Il sait pas quoi faire. Et en même temps, il n’a pas envie de faire quoi que ce soit. Simplement profiter de cet instant.
Leurs souffles qui s’enlacent. Leurs yeux qui se mélangent. Sa main qui s’enracine dans le dos de la belle, cherchant désespérément à traverser cette foutue chemise. Ses bras autour de son cou. Le frisson de ses mains, pendantes et perdues à la naissance de sa nuque. Leurs cœurs qui se croisent, s’évitent et s’entrechoquent par poitrines interposées. La douceur d’une étreinte hésitante. La tiède pression de deux corps seulement à moitiés lovés l’un contre l’autre.
Elle l’embrasse. Il perd ses derniers doutes. Lui rend son baiser et, emporté par une tendresse qu’il croyait disparue, pose la main sur la nuque de la belle. Caresse ses cheveux, son dos. Sent le monde disparaître, l’appartement éclater. Reprend son souffle hâtivement ; une haletante goulée d’air avant d’à nouveau, avec délice, s’emparer des lèvres d’Hestia.

Les mots sont superflus. Il se laisse aller à la fougue. L’embrasse plus doucement, plus violemment, plus tendrement. Surtout, Enif l’embrasse plus souvent. Partout. S’égare au creux du cou de la jeune femme. Sent son pouls du bout des lèvres. Ses frémissements, du bout des doigts. Laisse son souffle se perdre sur l’épaule de la jeune femme. Goûte cette dernière ; marque au fer rouge sa mémoire du parfum qu’il hume.



Jusqu’ici, tout va bien.
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Mar 5 Avr - 2:58
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C’était donc ça embrasser quelqu’un, être une femme enflammée par le désir. Jamais tu ne t’étais sentie ainsi auparavant. Car oui, tu n’avais jamais posé tes lèvres sur celles de quelqu’un. Tu en avais déjà ressenti l’envie, mais tu ne l’avais jamais fait. Des tonnes de questions se bousculaient dans ta tête. Était-ce seulement bien, ce que vous faisiez à l’heure actuelle? Et puis, est-ce que ça importait au moins? Putain Hestia, était-ce seulement possible de se poser autant de questions à la seconde alors que tu étais en train de succomber dans les flammes du désir? Ta conscience tentait de te dire que tu en aimais un autre mais ton corps t’attirait vers cet homme que tu connaissais si peu. Fallait-il seulement aimer pour s'adonner au plaisir charnel? Tu ne savais rien de tout cela.

J’ai peur.

Un frisson parcourut ton corps. Tout s’effaçait autour de vous. Tu n’étais plus certaine de savoir où tu étais. Tu essayais de tout oublier, de te laisser aller. Tu ne pensais pas que cela serait si compliqué. Bon, tu ne pensais pas non plus que ta première fois en tout point serait avec un quasi-inconnu. But life is a bitch, Hestia!


Emme


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Enif A. Ourania
Ven 3 Juin - 2:58
iv. Until Dawn

Et ils goûtèrent, par avidité mais de concert, aux fruits d’une longue nuit passée loin du sommeil. Et ils rirent, des tracas pratiques, des choses que l’on ne s’imagine pas. Du moment toujours aussi nul qu’hilarant, où l’un est recroquevillé au-dessus de sa virilité, à y dérouler un tube de latex graisseux et peu appétissant. Et il se réjouit, d’avoir entre ses bras une nymphe à l’essence si délicate. Et il s’enorgueillit, chaque fois que, d’un coup de langue, la verve quitte l’autre, bousculée par des élans de stupre.
Et ils s’épuisent, à se fendre, de tendre et se prendre, de coups de langue en coups d’estoc. De coups de reins en coups de cœur. Et il se surprend, de ne pas vouloir lâcher prise. D’être rassuré simplement de la savoir contre lui. De vouloir l’englober de ses bras, de son âme, de son être tout entier. De voir l’appendice touffu qu’il s’évertue d’habitude à cacher se lover contre la belle, remuant faiblement comme pour demander une énième et tendre attention. Et il se maudit, de ne pas avoir demandé son nom. Parce qu’un coup de bite rend bien vite caduc l’argument du coup de foudre. Parce que sans avoir partagé autre chose que leur couche, il s’imagine cette idylle ne durer que jusqu’à l’aube. Parce que de derrière les rideaux, il voit déjà la lueur rougeâtre d’un soleil qui s’immisce dans leur nuit.

« -J’espère que tu ne regrettes pas de m’avoir ramené chez toi. », souffle le bleu. Il la serre un peu plus contre lui en poussant ces mots à voix basse ; comme pour se préparer à une réponse dont il ne peut qu’imaginer l’infinie violence.

La douceur de la belle l’a touché, faut croire. Lui qui ne se croyait pas sentimental. Pas avec d’autres personnes qu’elle, en tous cas. Lui qui s’était promis de ne vivre que pour sa fille. Lui qui pensait suivre l’ombre de l’étoilé jusqu’à ce qu’il englobe toute la planète rouge, pour peu qu’il puisse retrouver l’enfant de Spica. Enif sourit faiblement.

« -Moi c’est Enif. »
Jusqu’ici, tout va bien.
« -Comment tu t’appelles, Princesse ? »


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Sam 4 Juin - 2:54
Until Dawn ||
Tu ne voulais pas que ça se termine. Il n’y avait pas moyen. Jamais tu n’aurais pensé qu’un jour tu puisses t’abandonner dans les bras d’un homme que tu connaissais si peu. Tout cela te semblait si irréel, bien trop beau pour être vrai. Et parce que tu ne pensais pas que cela t’arriverait un jour. Tu t’abandonnais dans ses bras, chassant le stress de ta vie le temps d’une nuit, les peurs que tu avais accumulées depuis la mort de tes parents, oubliant les problèmes et, pour la première fois depuis un moment, pensant à toi et uniquement à toi. Te perdant dans les bras de cet homme qui faisait palpiter ton cœur et ton corps. Avec lui, tu étais libre. Libre de t’exprimer - et pas seulement dans une chorale de gémissements - et de pouvoir être toi-même. Au moins une seule fois… Car, malgré ta réticence à croire que cela ne durerait qu’une nuit, tu allais devoir accepter la vérité. Car le soleil commençait à sortir de son sommeil. Tu soupiras. Un soupir de fatigue et de déception. Collé à celui qui avait fait l’objet de tes désirs, il plaça une petite remarque sur ton invitation. Tu cachas ton visage rouge en marmonnant un petit non presque inaudible.

Tu aurais tant aimé rester ainsi toute ta vie. Oublier la lumière qui vous éclairait de plus en plus… Simplement arrêter le temps. Et alors que tu te perdais dans ses bras, celui qui t’avait volé ton cœur avait complètement disparu de tes pensées. Jamais tu ne pensais que cela serait possible. C’était agréable. Il te donna son prénom. Car vous vous ne vous étiez jamais réellement présenté. Idiot ? Oui. Enfin, c’est toujours mieux que de se réveiller après une soirée alcoolisée et de redemander le prénom de la personne. Il te demanda le tien avec un surnom qui te fit rougir. Tu n’avais jamais pu expérimenter cela auparavant. Tu te serras encore un peu plus contre lui avant de dire :
- He… Hestia. C’est bizarre comme prénom hein..
Tu avais toujours trouvé ton prénom bizarre. Enfin, en général, tu trouvais que tes parents avaient vraiment eu des idées “originales” pour les prénoms de votre fratrie.
- Mais j’aime bien.
Puis, tu séparas à contrecœur d’Enif. Récupérant tes affaires au passage. Tu restas sur le rebord du lit, la chemise cachant ta poitrine nue. Tu le savais, si tu ne t’étais pas levée, tu aurais tenté de le retenir. Tu ne voulais pas que ça s’arrête… Ça ne pouvait pas s’arrêter.
Emme


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Enif A. Ourania
Mer 8 Juin - 3:59
v. Until Dawn

L’once serre le feu sacré encore un peu plus près de lui. Le nez enfoui dans l’océan blé d’or aux notes de pêche, il en est rendu à se concentrer pour ne pas ronronner. Elle marmonne son prénom, et il sourit.

« -Ça te va bien, je trouve. »

Il n’y a rien d’autre à dire. Laissant son regard errer vers la fenêtre, Enif observe les rideaux se colorer peu à peu des teintes ocre du ciel marsien. Si seulement le temps pouvait s’arrêter. S’étirer, pour rendre interminable cet instant d’infinie sérénité. L’autoriser à se perdre jusqu’à la fin des temps dans ce parfum de pêche. Cette chevelure aux reflets d’or et de cuivre. Ces courbes semblant détenir la solution à tous les problèmes du Monde. Ces yeux ; où se cachent sous un rideau pourpre scintillant les clés de l’Univers, la vie, et le reste. Un rire silencieux secoue les épaules du chat.

« -C’est con, j’ai pas envie de rentrer. » Tu parles trop, Enif. « -Je crois que je t’aime bien. » Un sourire mutin écarte les lèvres du mécanicien. « -En même temps, on a déjà passé quelques heures à bien s’aimer. Sur une étoile, et surtout sur un oreiller. » Dans un bateau ou dans un vieux grenier, on connaît la chanson.
Nif se surprend d’être aussi familier. D’habitude, après avoir tapé dans l’œil, puis dans le derrière d’une conquête, il s’en va sans demander son reste. Là ; l’éloignement ; même de seulement quelques mètres, lui fait l’impression d’avoir arraché une part de son être.
Une vieille légende lui revient en tête. Les moires auraient donc, dans leur infinie bonté, choisi d’entremêler le fil de son existence à la plus exquise des soies ? Nouveau rire silencieux. Depuis quand est-il si romantique ?

Il se redresse, s’avance vers la belle.
« -Et si on apprenait à se connaitre ? » Les dents s’allongent, le nez s’enfonce. Les oreilles montent, montent, montent encore, puis s’arrondissent. « -Sobres. Juste pour voir si on se plaît vraiment. » Les mains se font des pattes.

En silence, un once pose sa tête sur les cuisses de la jeune femme. La bête laisse un faible grondement à chaque fois qu’elle expire, soufflant son bien-être, les yeux clos. Une oreille vacille de temps à autres, tandis que la queue touffue bat la mesure sur les draps.

Jusqu’ici, tout va bien.
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Ven 10 Juin - 9:46
Until Dawn ||
Tu ne rêvais pas? Il pensait la même chose que toi? Tu ne pensais pas que ça serait le cas. Au contraire, tu as l’habitude de te faire films toute seule. Et autant dire que du coup tu t’es toujours dit qu'il n’y avait que toi qui pensais voir une sorte d’alchimie entre vous deux. Ton visage exprimait clairement de l’étonnement tout en prenant une teinte rouge. Tu enfilais la chemise en écoutant Enif, un petit sourire au coin des lèvres. Touchée par ses paroles. On dirait presque une fille facile. Enfin dans le sens où tu te laisses charmer. Mais au final, est-ce que tu ne te laisserais pas tenter? Bah ouais, il te plaît, t’as l’air de lui plaire, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Tu sens le lit bouger et sa présence s’approcher de toi. Il veut apprendre à te connaître, est-ce que tu l’intrigues tant que ça? En soit, tu ne serais pas contre. Pourtant, en t’imaginant cette fantaisie, le visage de Cosmo te revint en mémoire. Putain… Est-ce qu’un jour tu seras réellement libérée des sentiments que tu éprouves à son égard? Vas-tu t’empêcher toute perspective d’un amour nouveau parce qu’il est là? Tu le savais toi aussi, avant de pouvoir t’octroyer un possible bonheur, il fallait que tu oublies celui qui faisait chavirer ton cœur. Quelque chose se posa sur tes genoux. C’était doux. Inconsciemment, tu posas ta main dessus et commenças à caresser l’adorable tête d’une panth… ATTENDS QUOI? Ton esprit revenu à la réalité, tu te rendis compte de ce qu’il se passait. Un petit hoquettement de surprise sorti de ta bouche lorsque tu remarquas qu’Enif ne semblait plus être ici. Avais-tu rêvé? Ou alors, est-ce que l’animal qui avait adorablement poser sa tête sur tes jambes était Enif? Il n’y avait pas quatre mille solutions. Pourtant, tu te mis à paniquer un peu, probablement sur le coup de la surprise. Ton corps bougeait tout seul et, en voulant te relever sans pour autant lui faire du mal, tu tombas du lit.
- Je… Qu’est-ce qu’il se passe?
Tu avais quand même un peu de mal à saisir totalement ce qu’il se passait. C’était trop soudain et on t’avait pas prévenu non plus en même temps! Machinalement, tu avais réussi à conclure que c’était lui, mais putain!
- Je.. Je… Je suis devenue zoophile ou quoi!
Ce n'était pas super sympa pour l’intéressé quand même. Et tu t’en es toi-même rendue compte.

Si la connerie avait un prénom ça serait sûrement le tient du coup. Mais au moins tu l’as remarqué assez vite. Peut-être réparer ton erreur. Mais pas juste comme si tu collais une rustine sur la chambre à air de ton vélo et puis hop ça repart! Nan, généralement tu essayes un peu de te faire pardonner du mieux que tu puisses. Tu te relevas, ignorant la douleur que tu ressentais bien que minime, et t’assis sur le lit pour prendre Enif, enfin la version sauv… ANIMALE HEIN, dans tes bras.
- C’était pas cool… désolée.
Tu caressais doucement sa tête. Réfléchissant à sa proposition encore et encore. Tu aimerais tellement en soit, mais tu devrais peut-être être honnête avant cela.
- Je veux bien qu’on apprenne à se connaître. Mais avant d’envisager une quelconque relation avec toi, il y a quelque chose dont je dois m’occuper.
Dire au revoir à Cosmo, enfin, à tes sentiments pour Cosmo, une bonne fois pour toute.
Emme


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Enif A. Ourania
Mer 15 Juin - 5:16
vi. Until Dawn

Elle pousse un cri de surprise. S’écarte vivement et, dans son incompréhension, tombe du lit. La panthère lève la tête, les oreilles, les paupières, et enfin un regard amusé vers la blonde. Celle-ci se demande si elle ne vient pas de se faire troncher par un once. De toutes les réactions auxquelles il a eu droit, c’est de loin sa préférée. La bête remue doucement la queue et se lèche méticuleusement la patte gauche ; attendant patiemment qu’Hestia regagne son calme. C’est toujours comme ça tfaçons. Il se sent à l’aise, à envie de rester à poil(s). Alors il se transforme, sans vraiment y penser. Une part de lui-même est toujours terrifiée par la première transformation avec un.e nouveau.lle partenaire.
Puis, l’autre se dit que ça fait le tri. C’est une façon très efficace de différencier les gens bon délire des casse-couilles. En plus, c’est une super excuse pour se faire gratouiller entre les oreilles. Fuck, c’est le pied ! Oh ouais, les ptits ongles dans la fourrure, là ! Pis sous le menton, aussi ! God-DAMN !
Ahem. L’once rouvre les yeux en entendant la jeune femme reprendre. A quoi fait-elle allusion ? Un passé chargé, des sentiments refoulés ? Une relation pas tout à fait finie, peut-être ? Les opales aux reflets polaires que l’animal lève vers la jeune femme ne semblent rien vouloir d’autre que percer les secrets cachés par ses yeux rubis. Chaton finit par fermer les yeux et simplement enfouir sa tête contre le ventre de l’autre. Il n’a pas envie de parler, finalement. Pas aujourd’hui. Pas maintenant.
Enif a juste envie de la sentir contre lui, paisiblement. Pourquoi s’encombrer d’autre chose, alors qu’il peut s’évader sur –ou entre- les cuisses de la belle ? Merde, l’a pas envie. C’est sûrement mieux, en même temps.
L’animal se lève, et avance vers la cuisine. Arrivé là-bas, un Enif sous forme humaine fouille dans les placards et sert deux verres d’eau. Il retourne dans la chambre pour en donner un à la blonde.

« -Chht, parle pas. », intervient d’avance le bleu en levant un index réprobateur vers l’ingénue. « -Bois de l’eau, tu me remercieras demain. », enchaîne la panthère. Il continue en finissant cul-sec sa boisson.

Un claquement de langue satisfait plus tard ; l’idiot reprend.
« -Apprenons à nous connaître, donc ! » Et il s’affale sur le lit. « -Qu’est-ce que tu foutais dans un bar pareil, alors que t’avais tellement l’air à ta place que tu ressemblais à un montage photoshop. »

Jusqu’ici, tout va bien.

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