Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
C’est une blague, n’est-ce pas ? Une blague. Une arnaque. C’est pas possible.
Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond ?
Ça fait plus d’un mois qu’on a perdu nos facultys. Un mois que je n’ai plus le pouvoir de m’accaparer les maux des autres. Un mois que je ne suis plus censé avoir mal. Plus censé me noyer dans ces pilules pour m’apaiser. Je n’ai plus d’excuse pour me défoncer.
C’était génial en vrai. De l’apprendre. Vraiment. J’allais pouvoir faire des économies. Ne plus dépenser mes thunes au quartier des Smoothies pour avoir mes doses. J'allais pouvoir embrasser la vie à pleine étreinte. Sous un soleil radieux, sans nuisances taciturnes qui se baladent dans ma tête. Arrêter de mentir, de me sentir coupable. Stopper les sourires de façades. Regarder Louis, Rei, Kaith, Luca, Cosmo, Damien et tant d'autres qui sont si chers à mon cœur, si chers à ma vie. Les regarder dans les yeux et pouvoir leur dire ''je vais bien'' dans la plus limpide des sincérités. Ne plus être sur le fil à m’inquiéter de quand je devrais planter un ami pour aller sniffer mon antalgique. Pouvoir enfin rentrer à la maison dans un état clean. Sans honte. Serrer mes proches dans mes bras. Les serrer fort.
Et même si je me suis inquiété de savoir si j’allais pas devenir complètement inutile sans mon pouvoir, le côté positif l’emportait. Avoir la paix. Enfin.
Alors pourquoi ?
Pourquoi je suis là, les pieds dans cet appart que je déteste et que je continue de payer comme un pauvre abruti ? Pourquoi j’ai les mains qui tremblent ? Pourquoi j’évite tout le monde depuis quelque temps ? Pourquoi la moindre contrariété prend des proportions énormes ? Pourquoi j'ai les yeux qui me brûlent ? Pourquoi je transpire sans avoir fait le moindre effort ? Pourquoi mes nuits sont-elles devenues un enfer ? Pourquoi Pourquoi Pourquoi
C'était censé être une aubaine. Une porte de sortie.
Et pourtant ça me manque. J'ai besoin d'avoir mal. De me trouver une excuse. Pour me justifier. Rendre la chose moins dramatique dans ma tête.
Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond, chez moi ?
L'appart est plongé dans le noir. Comme toujours. Je crois ne l'avoir que très rarement aéré. De toute façon, personne ne vient jamais ici. Personne. Jamais. Je ne le permettrai pas. Cet endroit n'est que le terrier de la misérable personne que je suis. Un terrier fait pour se cacher et se défoncer en paix.
Mes pas résonnent sur le parquet poussiéreux. Je sais où je vais. Putain. Je tremble. J'ai froid. Je transpire. J'ai chaud. Hahaha… je me déteste.
Le salon, qui fait aussi office de chambre. De chambre pour drogué. Il n'y a qu'une table basse flanquée de tiroirs et probablement rongée par la moisissure. Un pouffe déformé, et un vieux matelas qui gît à même la poussière du parquet. C'est drôle. Cet appart est comme moi quand j'y pense. La devanture est belle, clean, engageante. Et l'intérieur est pourri. Sale. Écoeurant. Hahaha… ouai. Une belle arnaque.
Putain Putain Putain.
▬ PUTAIN !!
Ma rage, je la déverse dans la table basse que je dégage d'un coup de pied violent. Et la douleur qui s'ensuit, je ne la ressens même pas. Poings serrés, ongles plantés dans les paumes quand mes yeux explosés fixent les sachets sortis des tiroirs.
Panique.
Il faut. Il le faut. J'en ai besoin.
C'est pathétique. Je renifle, essuie la morve de ma manche quand je me baisse pour tout ramasser. Tout. Tout. Je ne veux rien perdre. Ça coûte si cher. Et j'en ai besoin. Je tâtonne. Ne rien perdre. Ne surtout rien perdre. J'en ai besoin. Il le faut. Que ça s'arrête… Pour l'amour du ciel... il faut que.. Maintenant.
J'ai mon butin. Je l'assemble sur la table basse remise sur pied. Je l'écrase avec une règle toujours prête à disposition. À genoux devant mon repas 5 étoiles. J'aligne. Un rail. Deux rails. …
made by pandora.
Cale H. Carrington
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Ahahahahah… Qu'on est bien là ahahahah… Ils sont mignons, ces papillons, non ? Volent volent Décrivent des cercles devant mes yeux. Main tendue à leur rencontre, ils m'échappent pourtant des doigts. Papillons Papillons Aaah…
Je me sens si léger. Papillons Papillons Est ce que moi aussi je peux voler ?
Je me sens tout engourdi. J'ai des nuages dans la tête. J'aurais voulu la mer Papillons Papillons Où sont les baleines ?
ahhh… Ahahahahah
Roule, roule sur moi même. Une éternité que le parquet étouffe sous la poussière. Mes vêtements pour nettoyer.
Toux. Nuage de poussière. Mes cheveux crasseux où boulochent maintenant des moutons.
Des moutoooooons
Fini les papillons, Je vois des moutons dans les nuages. Des nuages qui sont des moutons.
▬ Des mouuutoons Arthus !! DES MOUTONS ! T’AS VU ?? AHAHAHAH… ARTHUS ! … AR…..Ar…… thus…
…
Roule, roule sur moi même. Une éternité que cet appartement suffoque dans le silence. Mon rire pour l'animer.
Souffle long. Souffle profond. J'ai l'impression que mon cœur est en veille. Tambourine Tambourine Loin de mes oreilles.
Et la pièce qui tangue. Les lignes du lambris qui ne sont plus des lignes. Dessins sans sens, noeud dans l'espace, depuis quand mon plafond est-il si loin et si proche à la fois ?
Je sens du mouvement à côté de moi. Tourne la tête, le corps qui transpire. Une silhouette que je n’arrive pas à distinguer. Mes paupières qui s’alourdissent. Mon corps qui s’affaisse. J’ai presque l’impression qu’il va se liquéfier pour fusionner avec le parquet.
La silhouette qui danse en se rapprochant. Je ronchonne. Laisse-moi. Laisse-moi dormir. Laisse-moi là.
Ferme les yeux.
Quand cogne cogne cogne cogne dans ma tête.
Hurle. C’est insupportable.
Laissez-moi. Laissez-moi. S’il vous plaît.
Pulse pulse pulse pulse dans ma tête.
Ça ne passe pas. Ça ne passe pas. Ca ne passe pas.
Me redresse, assis.
▬ St…stop...
Agrippe mon visage entre mes mains.
Pulse pulse
▬ STOP ! STOOOOP !!
C’est qui ?? Diable, qui est-ce ? Qui fait ça ? Qui n’arrête pas ? Qui ? Pourquoi ? Arrête. Arrête.
Je tremble. Je transpire. Déguelasse.
La silhouette ? Où est-elle ? Disparue. C’est flou. Tout est flou.
Cogne cogne COGNE La douleur me rend dingue.
QUI ? !! Ce ne serait pas les-
Cale Cale Cale c’est moi Cale. Ce n’est que moi. Respire. (tant que tu le peux) Si tu as mal, tu sais ce que tu dois faire. Si tu as mal, tu sais comment faire. Si tu as mal, je peux t’aider. Comme une bonne copine.
Comme une héroïne.
Tu sais comment faire.
Et je rampe jusqu’à la table. Fouille les tiroirs. Tire la première aiguille que je vois, la première fiole.
Et tu t’y prends comme un pro. Enfonce la pointe dans le caoutchouc, renverse le flacon et tire le liquide beige. Remplis la seringue. Continue. Tu verras, ça ira mieux.