PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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(end)(tw:tentative de meurtre) ❝ look what you made me do — ace
Pie in Crust
Cecil Cooper
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Cecil Cooper
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Cecil Cooper
Jeu 10 Mar - 14:25
A l'angle de la rue d'en face, tu avais veillé toute la nuit, déterminé à la voir sortir. Dans ton esprit détraqué s'étaient imagés les ébats sous le joug de l'abus et des débats subtilisés à l'amour. Tu avais supporté le silence et le froid pendant des heures, convaincu d'oeuvrer pour le bien de ta soeur, le coeur gangréné par la jalousie et l'inquiétude. Memphis congédié chez lui, ayant pour instruction de mentir (comme à chaque fois) que tu décidais de sortir sans sa présence - tu demeuras seul en proie au vent glacial de l'hiver.

Le lendemain matin, tes yeux fatigués luttaient pour rester grands ouverts. La porte de l'immeuble s'ouvrit brusquement au petit jour sur deux silhouettes. Tu reconnus Blanche, le corps en peine dissimulé sous un grand manteau noir et un inconnu au sourire trop insolent. Et c'est le dégout qui te submergea, transposé au froid qui paralysait tes membres depuis maintenant plusieurs heures. A t-elle seulement idée de ce qu'elle fait ? Se souiller en dehors des heures de travail était un outrage qui faisait passer son sacrifice pour moins pire qu'il ne l'était.

Les jours suivants, la concentration à tes tâches et à ton travail fut mis à mal par des éléments perturbateurs et sporadiques. Tu avais eu besoin d'apprendre à le connaitre, avais fouillé dans le téléphone de Blanche pour obtenir les codes d'entrée de chez lui - avais fait guetter ses heures de sortie par un informateur pour te rendre dans son appartement en son absence. Tu n'avais touché à rien, seulement observé, cherchant des détails qui pourraient confirmer la pire version de ce que tu imaginais déjà. La présence d'un sous-vêtement en dentelle sombre sous son lit t'arracha un haut-le-coeur viscéral, retenu par une main plaquée contre ta bouche. Ace Maxwell était devenu dans ton esprit une ode à la débauche que Blanche se risquait à écouter de la mauvaise oreille.

***

Quelques jours ont passé mais ton obsession, elle, demeure bien ancrée. Tu l'as suivi traversant un quartier entier, vous errant entre rues bondées et ruelles malfamées. C'est finalement sur les quais du Parsec que le chemin d'Ace s'allonge. Non loin derrière lui (mais à une certaine distance) tu marches d'un rythme plus lent. Tu portes un sweatshirt gris trop grand pour toi et sa capuche dissimule le haut de ton visage, déjà parsemé de boucles blondes et poussiéreuses.

Tu attends qu'il se rapproche du bord.
Un peu plus, un peu plus, un peu plus.
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Black Rottenegg
Ace J. Maxwell
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Ace J. Maxwell
Jeu 10 Mar - 14:51

"Rien n'est plus affligeant que la mort d'un coeur, la mort de l'homme est secondaire"

Voilà quelques jours que cette nuit avait eu lieu. Celle où il avait scellé son avenir à travers d’enivrant ébats. Celle qui hantait à présent son esprit. Celle dont il ressentait déjà le manque. Cette nouvelle drogue qu’il avait découvert. Non sans avoir en tête chaque parcelle de son absence. Il revoyait pourtant ses lèvres et les baisers échanger. Se languissant de leurs prochaines rencontres.

Qu’il était cruel de dépendre de la sorte d’une dose de plus. Sa vie était pourtant parsemée d’addiction de toute sorte. Jour après jour, il cherchait à combler ce vide en lui. Cette affreuse carence. Et voilà qu’il l’avait découvert. Blanche. Elle qui comblait à présent le vide laissait par toutes ces années de recherche.

Il n’attendait que de la revoir. Les jours passer, tandis qu’il espérait retrouver sa came. Errant à travers son quotidien machinalement. Nul besoin de se concentrer pour jouer un rôle, il gardait en permanence le masque théâtral sur son visage. Nul besoin de se forcer pour mentir aux caméras, puisqu’il n’a jamais été honnête. Pas même avec lui-même.

Sentiments factices, émotions trompeuses. Seul ses désirs étaient réels. Et son seul et unique désir était absent. Par son absence, il guettait sans arrêt son téléphone. Observant le temps qui passe, qui s’écoule et qui s’envole. Bien trop lentement. Chaque rencontre était trop brève, le reste éternité.

Marchant sans conviction, le dos courbé et les yeux rivés vers le fleuve. L’acteur marchait sans but. Voguant au grès des courants venteux. Porté par son envie de l’appeler. De la faire venir.

Une main plonge dans sa poche, ressortant un paquet de clopes au lieu du téléphone tant attendu. Un soupir las, pas encore. La tentation était grande, le manque l’était davantage. Mais il était trop tôt.

Portant une cigarette à ses lèvres, il se tourna vers le Parsec. Nul doute sur l’avenir qui était le sien. Bientôt, nul besoin de se séparer à nouveau. Bientôt, elle ne quittera plus ses bras. Bientôt, elle serait sienne.

Une volute de fumée s’éleva en l’air, mêlé à un soupir lourd de sens :

Je la reverrai bien assez tôt.


Pourtant, cette voix sonnait sans conviction. Car assez tôt, n’était pas synonyme de maintenant.

Cette attente se faisait insoutenable.

Insupportable.

Et le jour pour lui sonnait comme la nuit.

▲▲▲
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Cecil Cooper
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Cecil Cooper
Jeu 10 Mar - 15:24
Il ose. Il s'arrête au bord du bord ; sort une cigarette. C'est un appel au châtiment que tu interprètes Cecil. Les deux vont te pousser à le faire. On te pousse à le faire ! Ce n'est pas toi qui décide, c'est nécessaire. Tu restes en retrait, te rapprochant à pas feutrés, esquivant les flaques d'eau. Derrière le pilier du pont qui traverse le Parsec, tu entends jusqu'à ses respirations, incertaines et grossières. Attends le bon moment, idéal. Tes doigts moites cherchent à faire glisser la lame que tu as caché dans ta manche.

Tu es prêt.
((non))
Jamais prêt.
((il le faut))

Et ton souffle se bloque dans ta gorge. Quand il se marmonne à lui-même, tu as l'impression qu'il te parle directement. C'est une provocation brutale que tu essuies. Tu vrilles Cecil, mue d'une rage guerrière. La justice est sale mais la justice doit prévaloir sur une quelconque morale qui t'est de toute manière étrangère.

Tu avances.
((non))
C'est maintenant.
((ou jamais))

Tu serres dans ta main gauche le couteau de cuisine, le visage dévot toujours caché par ta capuche. Les pas lents, tu avances devant lui comme si de rien n'était, divaguant lentement de ta trajectoire pour bondir à sa hauteur. Ta faculty activée, tu le plantes une première fois dans le dos, et ce sans hésitation.

Puis une deuxième.
Murmurant d'une voix plus rauque, te voulant aussi menaçant qu'inéluctable.

— « Tu ne l'approcheras plus jamais. »

Et tu le pousses du quai, surveilles sa chute jusqu'à ce que son corps s'écrase dans le Parsec.

Il ne remonte pas à la surface.
((bien))

— « Haah... »

La respiration sifflante, tu déglutis et baisses les yeux sur le couteau tâché de sang. Tu l'essuies en tremblant contre ta manche et le ranges méticuleusement. Tu te mords la lèvre et recules, reprenant ta route d'une démarche bancale mais assurée. Sifflotant un air pour te rassurer.
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Ace J. Maxwell
Jeu 10 Mar - 16:52

"Rien n'est plus affligeant que la mort d'un coeur, la mort de l'homme est secondaire"

Focalisé sur ses pensées. Sans rien voir en dehors, sans entendre aucun bruit. Les yeux rivés dans le vague, sur ses volutes de fumées. Le monde entier pouvait disparaitre. Ses pensées étaient tournées ailleurs. Tout pouvait s’éteindre. Le rideau se levait et recouvrir la scène. La pièce était jouée. Manquant un acteur central.

Il n’entendit ni les bruissements dans son dos. Ni les bruits étouffés de la lame. Rien ne semblait venir troubler cette illusoire tranquillité qu’il jouissait à cet instant. Aussi fragile et éphémère que l’égo des hommes. Rien qu’un geste, suffisait à tout anéantir. Rien qu’une seconde, pour vois ce monde s’écouler.

Une vive douleur atteint son dos. Comme une pointe traversant de part en part ses émotions. Fragilisant déjà son fragile équilibre. Sentiment d’une lame traversant ses omoplates. Vive douleur qui disparut aussi tôt la lame retirée. Avant de reprendre de plus belle. Cette fois ci sous l’épaule.

Son corps gémissait de douleur, tandis qu’il s’enfonçait dans son mutisme. Bruit étouffé par une toux rauque, bloquant sa respiration et tout espoir d’alerter le réel.

Puis tout bascula. Le ciel était à ses pieds, l’eau face à lui. Il ne vit rien d’autre, n’entendant qu’une voix lointaine, si lointaine qu’elle semblait être un songe. Souvenir d’une vie antérieure, d’une vie déjà révolue. Depuis longtemps oublié.

S’ensuit le contact avec l’eau. Puis le noir. Le néant. L’obscurité. A nouveau le vide s’offrant à lui. L’espace d’un instant, il semblait partir. Le temps d’un battement du cœur. Raisonnant au grès du lent courant. Se faisant de plus en plus discret. De plus en plus distant.

Un renouveau. Un éclat de plus. Il respire, il imprègne ses poumons d’eau. Manquant de s’étouffer une voix de plus. D’un mouvement de panique, désespoir de survie. Instinctif envie. Il remonte la tête hors de l’eau. S’accrochant sans conviction à une échelle de secours. Il reste un instant immobile, bercé par le rythme de l’eau.

La douleur était vive, son sang le quittait. Une grimace traversa son visage lorsqu’il fit pression sur ses bras, cherchant à remonter hors de l’eau. Tâche insurmontable, chaque avancée lui arracha un cri de douleur, tous les muscles de son corps rappelant chacune de ses blessures. Un simple mouvement suffisait à raviver cette plaie, cette douleur sourde et oppressante.

Après une éternité infernale. Il s’écroula sur la terre ferme. A bout de force, à bout de souffle, à bout de vie. N’osant plus faire le moindre geste, ayant à peine la force nécessaire pour rester conscient.

Une longue et douloureuse agonie l’attendait. Immobile, il avait accepté son sort. Une mort de plus ou de moins, sur cette planète, tout ça n’avait pas d’importance. Il ne pensait ni à son agresseur, ni à ce qu’il avait vécu. Ses pensées étaient ailleurs.

Une grimace en tendant le bras vers sa poche, sortant cette fois son téléphone. Faisant défiler ses contacts jusqu’à ses favoris. Où seul deux noms figuraient sur la liste. Tsubaki. Blanche.

Il devait faire appel à une personne de confiance avant qu’il ne soit trop tard. De l’aide, au moins pour après.

Envoyant sa position, ses doigts tapotèrent avec beaucoup de difficulté sur l’écran, le portable posé à côté de son visage.

Son message était simple, désignant son choix.

« Blanche »

Fatigué, épuisé et souffrant. Il laissa retomber lourdement son bras. Haletant, sa respiration se faisait de plus en plus saccader. A nouveau, il allait retomber dans ses bras. A nouveau, il viendrait accueillir ce vide. Plus de manque, plus de désirs à assouvir. Plus rien, rien que le calme. Tout n’était pas si mal.

Alors pourquoi son visage apparaissait maintenant ? Pourquoi la voyait-il à présent ? Cette chevelure flamboyante, ses yeux dévorant de plaisirs.

C’était impensable, incompréhensible.

Il ne pouvait pas l’expliquer, il ne voulait pas l’expliquer.

Pourquoi elle ?

Et surtout, pourquoi avait-il un sourire aux lèvres.

Tranquille.

La main posée sur le flanc, deux trous rouges dans le dos.

▲▲▲
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Blanche Cooper
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Blanche Cooper
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Blanche Cooper
Jeu 10 Mar - 17:41
what you made me do
ft. Cecil + Ace
Abords du Parsec
Fin Février / Début Mars

Le cœur s'arrêta un instant.
Dans l'urgence, il n'y avait la place pour aucune émotion, aucun sentiment. Machinalement, efficacement, Blanche avait composé le numéro du garde du corps de Cecil.

En quelques minutes, ils étaient en voiture, le toit ouvert et Blanche debout devant son siège, alerte et le regard balayant les alentours.

STOP, ARRÊTE-TOI.

Le freinage fut brusque et après un mouvement sec en avant, elle tomba sur son siège. Elle s'empressa d'ouvrir la portière, et s'essouffla pour courir vers le corps de Ace, les mains partant à son visage.

Ace ? ACE ?!

Elle détailla chaque parcelle de son corps d'un regard paniqué, et se pencha vers lui pour vérifier qu'il respirait, et que son cœur battait.

IL EST VIVANT, GROUILLE.

Qu'est-ce qu'il perdrait, s'il mourrait ?
Elle ne pouvait rien risquer.
Il était trop important.

Aidée par le garde du corps, elle s'installa à l'arrière de la voiture, le corps de Ace sur les genoux.

A l'hôpital. Vite.

Pendant tout le trajet, ses mains nerveuses farfouillaient dans ses cheveux.

ET GRILLE CE PUTAIN DE FEU BON SANG.

La suite à l'Orion Clinic
winter
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