Les portes s'ouvrent dans un fracas, le corps d'un homme au visage effaré apparaissant dans l'embrasure.
Et le regard juge avec une force qui l'emporte sur la tolérance.
Cet homme, c'était toi. Tu te rapproches d'un pas qui se veut aussi dynamique que ferme, tandis que ton regard glisse malencontreusement sur l'un des cadavres frais.
Tu devrais y être habitué...
tu devrais.
Mais tu ne l'es pas.
Tout de suite, ton esprit est pris d'un vertige lancinant...tu te retiens la tête, les doigts s'enfonçant dans tes cheveux tandis que la faim te taraude lentement, te serre la gorge tel un étau.
Tu t'éloignes finalement et avises ton frère avec une telle rancoeur que tu dissimules de ta main la vision du corps... comme si ça pouvait tout effacer.
Mais l'odeur est entêtante.
- Pourquoi je suis venu moi, je suis débile ?
Tu l'es, assurémment.
Tu ne parviens même pas à concentrer ton regard sur lui. Alowin.
Mais quand tu le rencontres, ce n'est que dédain qui t'accueille.
Encore une fois.
- Il faut qu'on parle. Il faut... que je te parle ! S'il te plait, on peut changer de pièce .. ? ... Froncement de nez. Ca picote, ca grignotte ton cerveau, tu perds pieds.
- Et essuie toi le front par pitié.