Alowin est la technologie, ça faisait vraiment deux… Le peintre était bien dans son ancien monde à peindre ses tableaux de manière traditionnelle -sans inclure sa petite touche spéciale-. Alors cette localisation, bon dieu heureusement que tu le lui avais dit de manière plus simple car peut-être que l’artiste ne serait jamais arrivé à destination.

Une surprise… Ce n’était guère le plus friand de ce genre de chose -peut-être car il n’en avait eu qu’adolescent sans forme de moquerie. - Cependant, entendant que c’était derrière ce fameux endroit, Alowin comprit assez rapidement là où tu voulais en venir : pas de jolis habits aujourd’hui, ils seront vite couverts de sang.

Influant ses habits rouges, il opta pour une couleur de cheveux brunes aujourd’hui, se les attachant en queue comme à son habitude avant de quitter son atelier.

Les outils prêts au cas où.

Il ne lui fallut pas énormément de temps pour arriver à tes côtés, cherchant simplement du regard ta silhouette reconnaissable facilement. Sans grande surprise, aucune émotion de compassion, ses yeux se posèrent vers ce qui restait de quelqu’un au sol.

« Eh bien, je vois que tu t’es bien amusé. » Aucun jugement, ni rien dans sa voix.

Était-elle déjà entièrement morte ou en train de se vider de son sang sur le sol ? Alowin n’en savait rien, il allait attendre que tu lui expliques un peu plus la situation, croisant les bras simplement.

« Elle respire encore ? » Cette vermine grouillant sur le sol.
« Tu aurais pu choisir un peu plus jolie quand même. » Ah, c’était Alowin après tout, un petit ton de jugement sur un goût qui ne lui plaisait pas.

Du moins, extérieurement.

« Maintenant que je suis là, tu vas pouvoir m’expliquer plus clairement cette dite surprise ? » Bien sûr qu’il avait compris, mais les détails lui manquaient : il n’était pas dans ta tête.

En tout cas, ses yeux océans se perdaient dans les tiens, toujours aussi calme qu’une mer en plein été qui pouvait déranger plus d’un.

Alowin a les cheveux bruns aujourd’hui ~

Eh bien, quelle manière de parler ! Bien que le peintre n’eût jamais peur de se salir les mains, ses mots restaient toujours effacés de grossièretés ou alors dans des mots que certains devaient avoir oubliés depuis longtemps.

« Eh bien, je ne pensais pas qu’il existait encore des personnes aussi suicidaires. Tenter de te voler est pire que de braver le plus terrible des dangers. » Souffla-t-il en posant son menton sur le dos de sa main, observant le déchet sur le sol.

Suite à sa remarque concernant la beauté de la femme sur le sol, ses yeux se posèrent à nouveau sur toi, arquant légèrement un sourcil.

Il avait déjà eu quelques relations sexuelles, bien que très peu, il ne comprenait pas comment certains pouvaient autant aimer coucher avec des inconnus.
Peut-être simplement car il n’avait jamais réellement trouvé le plaisir d’un ébat sexuel.

« Je vois, je vois. M’en voilà rassuré, car extérieurement, je ne vois pas quoi en retirer. » Elle ne semblait pas en très bonne santé.

Peut-être une femme désespérée ?

A cette pensée, aucune empathie, juste du jugement. Aucun cœur.
Avançant vers elle, le peintre la bougea légèrement du pied pour voir si un soupir allait en sortir.

Évanouie, mais encore vivante.

« Pourquoi pas, je peux possiblement en tirer quelque chose ou un peu d’argent. » Il releva les yeux en ta direction.
« Est-ce que tu as envie de voir ce que je vais lui faire ? Tu sembles avoir encore besoin de te défouler ou même te venger. »

En vérité, ton expression était intéressante à voir, même inspirante. Est-ce qu’il y avait une rage qui allait encore en sortir ? Un pigment qu’il allait pouvoir te retirer et poser sur une toile.

Même s’il ne le disait pas, toute personne pouvait être un cobaye pour Alowin… Comme toi présentement.
Alowin a les cheveux bruns aujourd’hui ~

Tu venais d’accepter sa proposition de le suivre, Alowin ne put qu’être curieux de voir à quel point tu pouvais tenir sur des visions atroces, si la torture te faisait quelque chose, Andrew ? L’artiste avait toujours été un passionné des êtres humains. Leur comportement, leur expression…

Jusqu’à où un esprit pouvait se briser, tenir une pression ou des images répugnantes. Le médecin y avait été bercé depuis l’enfance, plus rien ne le touchait. -malheureusement…- Alors il se nourrissait de vos couleurs, de vos sens… Pour peindre, réaliser ses œuvres, donner vie.

Dans un hochement de la tête, il prit la jeune femme pour l’amener dans une salle vide. -Vu l’heure, il ne devait pas y avoir grand monde encore présent. -

Cherchant autour de vous, il attrapa une corde pour lui attacher mains et pieds à une table.

« Si tu as peur de te salir, je te conseille de mettre des gants. Un masque si l’odeur te répugne. » Une voix toujours aussi monotone, comme si les émotions n’avaient jamais pris partis de son corps.

Sortant doucement de son sac un scalpel, il vérifia si la lame était encore bien coupante avant de retourner vers la pauvre jeune femme encore endormie.

« Voyons voir sa capacité à la souffrance. » Il tourna les yeux vers toi.
« As-tu envie de découvrir la forme réelle d’un organe en premier ? »

Veux-tu voir un poumon ? Un rein ? Voir même un cœur ? Mais cela ne serait pas amusant pour toi de la tuer tout de suite, non ? Tu semblais vouloir t’amuser avec.

Peut-être qu’Alowin t’apprendra à retirer un organe correctement, qui sait ?
Alowin a les cheveux bruns aujourd’hui ~