Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
Cosmo Fonda
Astar Fonda
Caelus Fonda
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Une soirée animée, comme beaucoup au sein du Sunset Paradise. Une ambiance différente à chaque endroit de l’immense rez-de-chaussée. Tantôt la luxure, tantôt le charme. Tantôt la fièvre du jeu ou bien celle de l’alcool. Et là, autour des tables rondes à nappes blanches, on ressent toute la pression d’une bonne main. On ressent l’enjeu.
La tension.
Caelus déambule, comme à son accoutumée. Vêtu d’une chemise blanche ouverte de deux boutons sur son torse tatoué, il prend garde à surveiller les coins et les recoins. Ecoute les mots, entend les murmures, observe les visages. Peu de personnes se risqueraient à troubler l’endroit, de peur des représailles. Les Acid Smoothies savent jouer, certes, mais ils savent aussi sévir. Et au sein de leur QG, peu importe le gang d’origine, les clients savent se tenir.
Ses pas le mènent à la zone Card, lieu de nombreux accords tacites. La place semble calme, hormis deux tables d’où s’échappent des rires. Il sourit, vaque d’une personne à l’autre de ses yeux d’ambre. Des habitués, pour la plupart. Des nuques qu’il reconnaît, accoudé au comptoir.
- Merci, soufflé du bout des lèvres en direction du barman.
Il sait toujours ce qu’il prend. Marsian Revolution.
Le verre se lève en direction de ses lèvres, mais c’est là qu’il te voit. Plisse les yeux, étire un sourire taquin en arrêtant son geste. Il ne reconnaît pas ta nuque, peut-être vaguement la couleur de tes cheveux lâchés. Mais des belles rousses, il y en a de nombreuses à la ronde.
Alors intrigué, Caelus s’approche. Il vient jusqu’à toi, charmé par ton aura. Tout juste dans ton dos, il effleure ton épaule de sa main libre. Son corps se penche vers ton oreille, de laquelle s’approchent ses lèvres.
- Un verre pour la belle inconnue ? propose-t-il de sa voix tendre et suave.
Il fait passer le verre devant toi. Patiente jusqu’à ce que tu te retournes.
Et tu ne mets pas longtemps à le faire.
Horreur.
Mépris.
Sursaut de surprise.
- Putain de merde Urielle, qu’est-ce que tu fous là ?!
Le verre qui s’écarte, éclaboussant au passage tes vêtements et la manche de sa chemise ; son corps te fuit aussi. Vous ne vous croisez pas si souvent, à vrai dire vous évitez, alors tu lui accorderas le plaisir d’être quelque peu désorienté par ta présence. Les sourcils qui se froncent, Caelus est ennuyé. Autour de vous, quelques têtes se sont tournées, rapidement rassurées par un léger signe de sa main.
Cette affaire-là, il s’en charge. Sourire faux qui s’étire sur ses lèvres, tu peux facilement le lire dans ses prunelles.
- Je suis vraiment désolé, mademoiselle, mais le club est strictement interdit aux harpies et autres animaux de compagnie. Je vais devoir vous demander de sortir.
Tu as tes raisons de le haïr, Urie, mais n’oublie pas que lui aussi.
Une soirée mouvementée, une soirée chaude, Que d'un mouvement de doigts, tu enlèves l'élastique, Tes cheveux ondulant doucement dans ton cou.
Venant par principe venu récupérer ton bambin de petit frère, Tu avais navigué de pièce en pièce sans jamais réussir à le choper. Et c'est qu'il était insaisissable comme une anguille quand il ne voulait pas te voir.
Attiré par le rire gras d'un homme bien rondelet, Qui avait limite tendu le doigt à ton égard, Tu n'avais pu te retenir.
Oui, tu sens le regard des AS dans ton dos. Oui, tu sens l'avertissement contenue dans leurs mouvements de cartes. Oui, tu pressens que tu ne peux rien faire.
Alors, tu joues. A un jeu de cartes. Et tu perds. Fichu jeu de pacotille. Comment ça l'autre lard gagnait ? On trichait, pour sûr !
Agacée, ton pouvoir n'allant pas tarder à vouloir balancer les cartes en travers de la salle, Tu sens une main, un souffle dans ton cou, un murmure. Ta mémoire te titille, cela te dit quelque chose, ce timbre de voix, Cette sensualité, Ces phrases bidons et bateau. Mais tu ne remets pas le doigt dessus, Alors tu te retournes, tu affrontes ses pupilles.
Et quand tu te rends compte, De sa stupéfaction, de son injure, Ton sourire fleurit, il atteint presque tes pupilles et tu jubiles intérieurement et extérieurement. Stupide.
Il tâche ta chemise blanche mais qu'importe. Tu prends de ses doigts le verre avant de boire une gorgée.
_ Merci. Si généreux !
Tu lui glisses un billet dans sa ceinture, ton sourire toujours présent. Le dédaignant. Ouvertement.
_ Un autre s'il vous plaît, Mossieur.
Insistant sur ce mot. Harpie que tu es, appréciant ce terme avec un certain plaisir malsain.
Tu ne réponds même pas. La question était rhétorique, bien sûr. Il sait ce que tu fais là. Tu viens pour Astar. Tu viens traîner, supplier avec les yeux mouillés, tenter de persuader. Tu fais pitié, tu le sais, Urie ?
Ton sourire fait écho au sien. Ça te plait, de foutre le bordel. Il en a conscience. Au fond, il ne t’en veut pas vraiment car il comprend. Il est pareil. Ses doigts lâchent le verre pour te laisser le prendre, ne désirant même plus y poser les lèvres.
Et il a beau te demander de déguerpir, tu choisis de le provoquer. Pas de problème, Caelus va jouer.
Sa langue passe sur ses lèvres, son sourire se fait mauvais. Il récupère le billet du bout des doigts et le glisse à une serveuse qui passe par là.
- Tu donneras ça à Astaroth, s’il te plait. Puis ajoute d’une voix douce : Et tu lui diras de me rejoindre plus tard.
Il te défie du regard, croise les bras face à toi. T’as pas le monopole de la provoc, Urie.
Ça fait longtemps. Longtemps que vous êtes séparés, que vous n’êtes plus rien d’autre que des rivaux acharnés. Cordiaux, la plupart du temps, car vous êtes tous deux trop importants pour risquer gros. Mais ça ne vous empêche pas d’ouvertement vous détester.
Quel gâchis.
Ses yeux tombent brièvement sur la table, là où se trouvent encore les cartes. Il ne peut pas s’empêcher de rire.
- Tu continues d’essayer de comprendre les règles ? Je t’ai déjà expliqué, Urielle, il faut savoir compter.
Le sourire toujours plaqué aux lèvres, il mime avec ses doigts une paire de jambes en direction de l’entrée. Ça l’arrangerait que tu te tires, même si au fond, quelque part, vos confrontations le font sourire. Ça l’agace, et en même temps, ça titille son amour du jeu. Du risque.
Mais si tu veux sortir, surtout, n’hésites pas. La porte est à toi.
Le billet récupéré. Le ton enjôleur. Les mots venimeux. Une gorgée pour désaltérer ta rage de lui mettre la tête contre la table. Une gorgée pour ne pas commettre d'impairs. Un rire gras qui te fait fusiller l'impertinent qui ose, Ose, rire. Tu lui aurais balancer le vase sur le crâne. Tu l'aurais tuer. Tu ne l'as pas fais. Tu le feras. Et il le sait. Il se tait. Bien, Porcelet.
Il n'est que secondaire, Quand il est dans les parages. Alors, tu reprends ton sourire, Tu fais comme si de rien était.
- Tu continues d’essayer de comprendre les règles ? Je t’ai déjà expliqué, Urielle, il faut savoir compter.
Tu souris, Un peu plus. (La tête dans la table, la table dans sa tête)
_ How ne t'inquiète pas, je sais compter. Surtout le nombre de fois où je me suis satisfaite seule même quand tu sais ... toi ... moi ....
Un sourire. Horripilant. Car tu sais, à quel point ses prouesses physiques sont pour lui, Importante.
Tu le sais. Tu utilises cela. Il n'est pas le seul à savoir mettre l'autre en colère, Non.
A la place, tu reprends une gorgée, encore. Tu poses ta paire sur la table, la balance au milieu en fixant chacun. Osez vous interposez pour protéger votre maître. Osez vous dressez contre moi.
Tu glisses un regard sur lui. Hausse un sourcil. Mime un mouvement obscène, D'une femme seule avec son plaisir.
Il aime ça, voir la rage traverser tes traits. Il adore te voir te retenir, quand tu t’empêches de tout écraser. Parce que tu sais que c’est une idée de merde, pas vrai ? C’est bien l’une des rares choses que Caelus veut bien t’accorder, tu as appris à te contenir. Tu as appris qu’il y avait des moments pour lutter, et d’autres pour laisser couler. Sage décision, Urie.
Encore il te provoque. Encore il essaie de te faire sortir de tes gonds. Quand vas-tu céder ? Quand vas-tu faire un esclandre suffisant pour qu’il puisse te virer ? Il pourrait déjà le faire, en soi. Il en a tous les droits. Mais où serait le fun, s’il ne pouvait pas d’abord te chercher, te chercher jusqu’à ce que tu craques et que tu saches que tu as perdu ? Une bataille de plus.
Alors tu réponds. Tu réponds, et tu as l’air si fière de toi. Tu jettes tes cartes sur la table, tu mimes ta petite scène sensuelle. Il pourrait presque être excité, si cela avait été quelqu’un d’autre. Mais à la place, Caelus hausse un sourcil empreint de pitié. Vraiment, c’est tout ce que tu as trouvé ?
- Pauvre, pauvre Urielle, si frigide… Sa main glisse dans sa poche pour y récupérer une petite flasque dans laquelle il boit une gorgée. Tu devrais demander conseil à ton frère pour ça, car c’est presque chaque nuit que je le fais hurler. Je ne dois pas être si mauvais…
Un sourire mauvais, sa langue percée qui sort à l’air libre pour mimer une nouvelle obscénité. Puis il te montre la table.
- Qu’est-ce que tu dirais de jouer, si tu sais si bien compter ?
Aussitôt, deux hommes de main qui tirent des chaises pour vous. Caelus s’assoit, et il sait que toi aussi tu le feras. À vrai dire, il est prêt à utiliser son pouvoir pour t’y forcer. Et quand enfin tu es à ses côtés, il se penche vers toi pour glisser à ton oreille :
- Au fait, tu n’as pas idée du nombre de vidéos que je possède… de toi. Qui, crois-moi, n’es pas en train de simuler.
Satisfait, il récupère ses cartes. Prêt à continuer de jouer.
Il hausse un sourcil, Tu plisses les yeux, Tu souris. Même quand il parle de ton petit frère, Même quand il ose encore l'évoquer devant toi, Même quand il ose. Oser. Alors, tu souris. Toujours plus, encore plus.
Tu le suis même docilement, Sans rien dire, Gardant ton simple sourire sur le visage. Tirant ta chaise par tes propres moyens, Par ton propre pouvoir. Pour bien leur rappeler à tous que si tu le souhaitais, Un camion citerne aurait déjà bousiller ce vil endroit. Que si tu le souhaitais, Ils seraient déjà tous morts.
Oui, pour bien leur rappeler qui tu étais ; Ce que tu étais.
Tu le laisses glisser à ton oreille ses propos ; Sans lui accorder un regard ; Glisser tes mains sur tes cartes et les fixer. Sans rien comprendre.
Non, à la place, tu souris. Tu souris et tu lui demande :
_ Jusqu'à quand penses-tu avoir Astar à tes côtés ? Amuse toi bien avec lui, mais Caelus ...
Tu relèves ton visage, tu enlèves le sourire ; Tu le fixes.
_ Il y a une chose que tu ne pourras jamais enlever. Le lien du sang. Et s'il devait choisir, tu penses réellement qu'il choisirait toi ?
Et le sourire qui revient ; Lui comme toi savait parfaitement ; Que si le choix devait être fait, ce ne sera pas lui ni son gang. Mais toi.
Tu joues une carte, tu penches la tête sur le côté, Ton visage qui est étiré à souhait, presque inquiétant dans la lumière environnante.
Mens-toi, Pense qu'il te choisira, Crois avec certitude cette "vérité". Pour que la douleur soit puissante le jour présent.
Tu es tellement douée, Urie, pour faire comme si de rien n’était. Princesse des glaces et de la haine, tu as parfaitement réussi à maîtriser l’indécence de l’indifférence. Et ça le fait sourire, Caelus, ça le fait sourire car c’est bien loin de le déranger. Il a appris, au fil des années, à composer avec les personnes telles que toi.
Ses cartes en main, il t’adresse un regard en coin. Observe les traits de ce visage qu’il a fut un temps aimé, aimé à en découvrir la douceur, encore et encore. Cette puissance en toi, il l’a aimée aussi, tu sais ? Jusqu’à ce que tout soit gâché.
La mâchoire qui se crispe à peine quand tu évoques à nouveau ton frère. Tu en es persuadée, pas vrai ? Tu en es tellement sûre, que ton petit-frère te rejoindrait. Presque un éclat de rire quand tu tournes la tête et que tu le fixes, la moquerie au fond de sa voix grave.
- Il a déjà choisi, Urielle. Il y a des années, ton précieux petit frère a choisi de se ranger à mes côtés.
Il se penche de nouveau à ton oreille pour murmurer.
- C’est dans mon lit qu’il dort le soir, c’est à moi qu’il rend des comptes. Vos liens du sang, ils ne valent rien de plus qu’une petite visite de temps en temps.
Et tu le sais parfaitement. C’est ça qui fait mal, c’est ça qui te pousse à revenir ici alors que tu t’étais certainement promis de ne plus rien avoir à faire avec lui.
Il joue, Caelus, pose une carte sur la table. L’air satisfait au coin des lèvres, mais l’esprit bien concentré. A la moindre incartade, il est prêt à réagir pour t’arrêter.
- Alors dis-moi, est-ce que tu as terminé de ronger les os de ces pauvres Peppery Mango ? J’ai entendu de sacrés rumeurs. Madame est une insatiable.
Une autre carte sur la table.
- Tu devrais faire attention. C’est quand on regarde ailleurs que les pions s’avancent dans l’ombre.
Le sourire étiré. Et quelque part, au-dessous, la vengeance prête à déborder.
- C’est dans mon lit qu’il dort le soir, c’est à moi qu’il rend des comptes. Vos liens du sang, ils ne valent rien de plus qu’une petite visite de temps en temps.
Et tu le sais parfaitement. Il a fui, il n'aurait pas survécu chez les Chili ; Il aurait déjà été bouffé par les autres. Vos liens de sang n'auraient pas suffi à ce qu'il gagne ; A ce que tu lui accordes une faveur.
En soit, il serait parti ailleurs ; Cela ne t'aurait pas dérangé. Mais il a été chez lui. Lui. Qui t'as trahi.
- Alors dis-moi, est-ce que tu as terminé de ronger les os de ces pauvres Peppery Mango ? J’ai entendu de sacrés rumeurs. Madame est une insatiable.
Tu poses une carte ; La table gronde en même temps que ton sourire se disperse ; Que son éclat se ternit ; Jusqu'à atteindre tes pupilles ; La table qui remue avant de se calmer.
_ Et toi, tu en à terminé avec Pheme ? Tu me prends pour une conne, Caelus ? Tu croyais vraiment que je n'en savais rien ?
Tu regardes tes cartes ; Tu les poses face caché sur la table ; Tu lies tes doigts entre eux ; Tu poses ton menton sur le dos de tes mains ; Et tu plisses les yeux.
_ Cela vous à bien arranger que ce soit moi qui ai défait la Milice. L'attention est portée sur moi, sur nous. On ne coulera jamais. Car si on coule, ce sera sur toi que l'attention se portera. Alors, dis-moi, Caelus, cela t'arrange que je sois encore debout, non ?
Un sourire. On peut te prendre pour une idiote ; Une férue de bagarre ; Une vicieuse. Cela arrange tout le monde que l'attention soit sur toi ; Pour qu'ils puissent faire leurs petits jeux d'ombres. T'en as rien à fichtre de ça. Cela t'intéresse pas le moins du monde ; Mais si tu tombes ; Ils tombent tous.
Tu es un phare qui attire le mal. L'attention. Qui permet de laisser couler les combines des uns et des autres envers toi ; Oui, un fichu phare. Qui continue à tourner ; A éclairé ; Mais le jour où tu ne le feras plus ; Qui sait ? Un ou deux gangs pourraient tomber à tes côtés. Et celui-ci sera le premier.
La table se met à trembler sous ses doigts et il sait qu’il a réussi. Il a touché un point sensible, ça le fait sourire. Tu fais comme si tu gardais ton calme, Urielle, mais ta faculty te trahit. Largement satisfait quand il voit non seulement que ta carte posée est mal jouée mais également quand tes mots résonnent entre vous.
Pheme.
Et Caelus éclate de rire.
- Tu crois vraiment que nous avons cherché à rester discrets ?
Encore un rire, plus léger, avant qu’il ne pose sa joue contre la paume de sa main. Les pupilles éclairées de la lueur de l’amusement en te regardant. En détaillant ton visage, celui que tu cherches à garder lisse. Lisse, lisse, lisse d’indifférence.
- Eh bien, quelle revancharde, à ressasser des événements datant de presque dix ans. On dirait que tu n’as pas réussi à passer à autre chose. On est coincée dans le passé, Urielle ? Besoin d’un coup de main ?
Le jeu qu’il reprend. A te voir poser tes cartes, à voir sa propre main, il sait d’ores et déjà qu’il a gagné. Mais à cet instant, ce n’est pas vraiment ça l’important. Le vrai jeu ne se situe pas entre vos doigts, mais bien au détour de vos lèvres et leurs mots acerbes.
- La milice.
Encore un rire.
- Tu as l’air d’oublier volontiers que si tu es parvenue à la "défaire", c’est grâce à notre concours. A tous. Au hacker et à l’intelligence de Pheme, à la minutie de Kokoro, à la diversion de Cosmo. Tu te gausses d’une victoire qui n’est pas complètement tienne, Urielle, et un jour ça te retombera dessus.
Il sourit en coin.
- Tu as cependant raison sur un point. Ça m’arrange bien, que tu sois encore debout.
Que tu sois là pour masquer aux yeux de tous ses réelles capacités. Ses manipulations. Le rôle qu’il prend soin à dissimuler, à faire passer pour dérisoire.
Ses cartes qu’il retourne pour exposer son jeu sur la table. Parfaitement imbattable.
- Profites-en. Je t’octroie les premières loges de ma future victoire.
Le croupier annonce qu’il gagne, peu étonnant. Et il sourit, Caelus, les laisse récupérer tes jetons. Mais avant qu’ils ne les rangent, il en prend un entre ses doigts qu’il vient déposer juste devant toi. Sourire narquois à ses lèvres de renard.
- Pour le dédommagement. Il se redresse, les mains à plat sur la table. Maintenant je te prierai de dégager. Ne m’oblige pas à te forcer.
Ses yeux brillent déjà, prêts à contrôler ton corps. Il le peut. Tu le sais.
Il blablate, Ne fait que ça ; Pense que tu es idiote ; Que tu ne piges rien. Si cela l'arrange, alors qu'il le croit.
- Tu as l’air d’oublier volontiers que si tu es parvenue à la "défaire", c’est grâce à notre concours. A tous. Au hacker et à l’intelligence de Pheme, à la minutie de Kokoro, à la diversion de Cosmo. Tu te gausses d’une victoire qui n’est pas complètement tienne, Urielle, et un jour ça te retombera dessus.
Bien sur. Tout le monde à participés, mais bien sur. Tu rigoles ; Ouvertement, Tu te marres jusqu'à ce que tes yeux, Puissent accueillir des larmes.
_ Mais à la fin, c'est moi qui les ai défoncé à mains nus pendant que vous regardiez cela en buvant le café.
Pendant que vous pavaniez Pendant que vous lui laissiez le soin d'être la cible ; Ouvertement. Sans vous salir les mains, hein. Trop demander pour vos frêles carrures de chef.
- Profites-en. Je t’octroie les premières loges de ma future victoire.
Tu secoues la tête. Ton rire disparu mais ton sourire toujours présent ; Tu regardes le jeton ; Ne le toucherais pas même si on te donnait des millions.
_ Maintenant je te prierai de dégager. Ne m’oblige pas à te forcer.
A la place ; Tu reprends ton manteau ; Imbibé de traces que personne ne souhaiterait connaître. Tu reprends ton sourire ; Ta joie ; Il pourrait te forcer à partir, Bien sur. Il ne s'en gênerait pas, il adorerait. Il ne devrait pas oublier que même si tu te frappes avec tes propres poings ; Il se mangeras une table. Il ne peut pas contrôler ton pouvoir. Ni ta volonté.
Triste marionnettiste ; Qui se pense invincible.
_ Continue Caelus, continue tes petits tours machiavélique. Ne viens pas au combat, reste caché. Oui, reste dans l'ombre. Car le jour où tu seras dans la lumière, tu mourras.
Car il ne pourrait jamais être au devant de tous ce que vous subissez ; Vous les CG. Non, Il s'effriterait. Ou deviendrait un tyran. Si ce n'est pas déjà le cas. Tu te retournes, N'attends pas d'entendre ce qu'il se dit ; N'entends pas les commérages ou les regards haineux des AS.
Tu préfères sourire, Presque grogner face à certains ; Les effrayer un tant soit peu. Si cela ne tenait qu'à toi ; Si tu avais déjà perdu ton humanité ; Tu les aurais tous tuer. Sans exception.
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