PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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(END)(fb) péché capital (ft. milie)
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Lun 4 Avr - 16:25


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Inavouable ;
Millie & Indra


Espit dans le vague, tension palapble. Et la saveur de la mort qui demeure coincé entre tes lèvres. Quelques heures auparavant, avant l'aube, tu te revois, au coeur de la mêlée, le sang qui roule le long de ton visage, les poings teint de carmin. Il y a encore quelques heures, tu embrassais la mort.  La suite demeure floue, dans un coin de ta psyché. Atroce migraine qui vient te meurtrir le crâne, tandis que leurs voix résonnent comme un écho lointain. Déconnecté du présent, pourtant tu sens le feu sous ta carne, sang bouillonnant qui s'anime, la rage qui vient enflammé tes entrailles. Euphorie sanguine, familière devenue un ouragan sur lequel tu n'as plus la moindre emprise.

Les mains tremblent, tandis que leurs mirettes se figent dans les tiennes. Ils osent te défier, rictus obscur qui se trace au coin des lèvres, devenu proie de ta propre rage. Tu t'approches, un pas, prêt à en découdre, même face à tes deux cadets. Mais à l'ombre de la pièce, silhouette familière qui se dessine. Tu la reconnais immédiatement, tu ne l'attendais pas si tôt. Accoutrement encore imprégné des méfaits de la nuit. De cette agonie à laquelle tu as goûté. L'odeur du sang qui vient soudainement envahir tes naseaux, parfum si familier que tu avais fini par l'oublier, se mêlant aux restes. Mais dès lors que tu l'aperçois, elle, il revient te hanter. Comme la preuve de tes méfaits. Culpabilité fugace qui vient te paralyser. Non, tu refuses qu'elle te voit ainsi. Une larme, aussi discrète que furtive vient rouler le long de ton visage, tu détournes immédiatement ce regard noir qui est le tient.

Egaré en plein conflit intérieur, entre rage et culpabilité. Seuls quelques mots, que tu parvins à articuler, le plus calmement possible, en direction des jumeaux. < On... En parlera, plus tard. > Sans même attendre la moindre réponse de leur part, tu fuis. Démarche branlante, les jambes tremblant sous ce feu qui bouillonne en toi. Souffrance. Culpabilité. Deux terribles bêtes qui viennent te ronger de l'intérieur. Toi, qui t'étais toujours acharné à ne pas apparaître ainsi, pas sous ses yeux. Toi, qui te cachais sans cesse, désireux de la préserver cette humanité si précieuse à tes yeux, tu désirais la préserver elle qui s'était tant sacrifiée pour toi auparavant. Tu t'isoles dans la chambre, porte mi-close avant de t'éffondrer contre un mur. Le dos appuyer contre celui-ci, les jambes qui cèdent. Un long soupir qui se glisse entre tes lèvres, tu le sens encore, l'incendie qui se répend au plus profond de ton être, rage impalpable qui te hante, spectre funeste.

< Bordel... > Presque imperceptible, comme un murmure. Tu es devenu la proie, après cette nuit infernal, ton corps, ton esprit déchiré entre la culpabilité et la colère. Frustration grandissante au plus profond de toi. Tu ne parvins à expliquer cette sensation. Puis, elle était là, elle a tout vu, le sang qui imprègne tes vêtements, ta chair à cette instant précis. Dans un instant de furie, tu ôtes ton haut, le lance au loin à travers la chambre. Tu maudis silencieusement ce carmin qui entache ton quotidien, les teintes de Mars qui viennent te hanter jusqu'à dans ton havre de paix. Une paix que tu as certainement rompu à l'instant. Tu rapproches tes jambes de ton torse, enroulent tes bras autour de celles-ci avant d'y enfuir ton crâne, le corps entier crispé. La culpabilité te dévore.
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Milie Leonhart
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Milie Leonhart
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Milie Leonhart
Lun 4 Avr - 18:44

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Elle a couru et amené avec elle son courage, un courage dont elle n'esperait pas raviver après avoir entendu la nouvelle. Elle avait tremblé seulement après avoir rangé le com dans la poche de son manteau, asservie ensuite des mains d'une tristesse infinie, couplée de la peur.
Oui. Si la peur la taraude sans cesse elle et ses ideaux, en revanche il ne lui est pas tolérable de douter d'elle lorsque la vie d'un autre est en jeu. Et pour cela, elle s'entiche sans cesse de sa volonté de réussir.
et de fuir la peur

Mais comment cacher les yeux rougis sous l'enclume de la souffrance, les larmes mourir sur ses joues rebondies et le repli de ses lèvres.
Elle a couru, pour lui.
Indra, homme dont elle ne saurait imaginer la vie sans lui. Bien qu'ils ne soient capables de s'avouer des sentiments effrayants, il est mieux de demeurer dans le déni et de profiter des jours heureux, ensemble, main dans la main.

des pensées qui la jalonnent au cours de son périple jusqu'au moment où ses pieds parviennent jusqu'au tapis de bienvenue. La porte fermée mais possible d'être ouverte sans y glisser le double de la clé. Et les silhouettes des frères jumeaux dont le regard se radoucit fatalement puisque l'amitié s'est alimentée au coeur de toutes les relations entretenues autour d'Indra.

Et Indra.
Indra dont le regard s'échange.
Milie ne l'avait encore jamais vu aux prises de ce qui s'apparente à de la honte. De quoi veut-il bien se cacher, mis à part la préserver de la nouvelle ? Elle le sait.
Elle le sait !

- Indra ?!


Lorsqu'il fuit, elle le suit, de pas plus calmes et légers, toute affairée à calmer les battements affolés du coeur.
S'il te plait.
Elle a peur.
Lui en veut-elle ?

Elle se permet de se glisser par delà l'embrasure de la porte, en dépit de son rejet et se rapproche de lui, enroulé en boule tel un enfant qu'on aurait battu, pour le couver de son corps menu, si tant est qu'il puisse lui offrir un abri de chaleur.

Pourtant le coeur est meurtri et elle ne peut non plus empêcher ses yeux de briller sous la brûlure des larmes :

- Indra, c'est vrai ? Tu ... tu as vraiment ... trouvé la mort ?
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Lun 4 Avr - 19:29
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Millie & Indra


Silence pesant, au coeur des ténèbres. Obscurité qui règne en impératrice dans la pièce. Tranquilité glacial qui ne parvint pas à apaiser le vacarme de ton palpitant martelant ta cage thoracique. Incapable de trouver la paix dans ce chaos qu'est cette carcasse, incapable d'admettre la réalité. Ce murmure qui t'échappe. Tu as perdu quelque chose là-bas, une chose que tu ne pourras jamais remplacer. On t'a dérobé quelque chose, tu en as la certitude. Tu maudis intérieurement la faucheuse, te remémore en boucle son baiser, les derniers instants avant les ténèbres. Nourissant les flammes en ton for intérieur, l'incendie qui se répand à travers ta carcasse tremblante. Et tu ne l'entends pas, tu ne perçois pas sa démarche presque féline, une foulée qui ne fait qu'effleurer le parquet. Tu ne vois pas son ombre apparaître au coin de la porte, ni même celle-ci qui grince légèrement. Non, tu ne vois rien de tout ça, tu es seul, parmis les ombres. Jusqu'à ce que cette sensation si familière t'effleure.

Parfum que tu reconnaîtrais entre mille, mêlé à cette douceur qui vient lentement te caresser. C'est elle. Une larme roule le long de ta joue, tu ne peux la contenir, tandis que dans un murmure, un unique soupir, presque inaudible. Tu prononces son nom. < Millie... > puis vient l'effroi. Une unique question, tes yeux clos s'ouvrent brutalement, observant avec effroi l'ombre du plancher entre tes jambes. La mort. Une première fois, cette scène que tu te repasses sans cesse, cette sensation que tu maudis d'heure en heure depuis ton réveil, ta ressurection, oui, c'était la mort. Pour la première fois, tu en prenais pleinement conscience, tu ne pouvais plus nier la vérité. Parce que c'est elle, elle seule qui a prononcé ces mots.

< Oui... > Un soupir, presque glacial. Pendant l'instant suivant, tes pupilles se perdent dans le vague, esprit vagabond, la scène que tu te repasse une nouvelle fois dans ton crâne, tes derniers instants qui s'égarent dans le brouhaha de ta psyché. Encore et encore. Tes lèvres commencent à trembler, d'autre larmes s'égarent, roulent le long de tes joues. < Millie... Je suis désolé... Je... Je ne veux pas que tu me vois ainsi... Tacher de sang. Je... Je ne veux pas que tu prennes peur. > Lentement, tes bras se relèvent, tes jambes tombent. Tes mains glissent dans le dos de ta précieuse amie, que tu amènes tendrement contre toi, pourtant, tes yeux son encores incapable de se lever, de faire face à celle que tu aimes tant, sans confession. < Je ne peux t'imaginer partir. C'est égoïste, je sais... Mais j'ai besoin de toi, j'ai envie que tu sois auprès de moi. > Confidences à demi-mot, pourtant, tu tais encore le plus important. Tu te l'interdit. Tu refuses d'aller au-delà. Tu ne peux te permettre d'ébranler ce lien si particulier, si important entre vous.

Tu es déjà bien assez égoïste ainsi. Tu as déjà bien trrop demandé, pourtant, elle est toujours là, à tes côtés. Malgré les tourments, malgré la peur. Et malgré, ou à cause, du temps qui passe, tu désires toujours plus d'elle, tu voudrais tout d'elle. Egoïste. Pensée lancinante dans un coin de ta psyché, venant meurtrir les tréfonds de ton être. Tes mains tremblent, mais tu ne la lâche passe. Une sensation si douce t'emporte, ainsi que tout le vacarme qui régnait à l'instant dans ton crâne. Pourquoi ? Pourquoi est-ce toujours elle qui t'accorde cette paix ? Serais-tu seulement capable de lui rendre la pareille ? Tu l'ignores.
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Milie Leonhart
Mar 5 Avr - 15:05

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La morsure de la vérité est douloureuse, indescriptible. Elle déchire les veines et les entrailles. Jamais elle n'aurait pensé ressentir pareil supplice à l'idée de voir l'être aimé souffrir, sous le joug d'un mal être assez méconnu car éloignée des vices les plus fous de Mars.
La mort.
Alors le oui murmuré entre ses lèvres glace la jeune femme, aux prises d'une terreur à glacer le sang. Elle ne bouge pas, préférant encore se préoccuper de l'homme en face d'elle plutôt que de ses faiblesses.

Il n'aurait pas dû, lui rappeler la présence impure des tâches maculant son haut, son col tel le témoin d'une scène difficile à ne pas imaginer. L'horreur déforme les traits de Milie et l'obsession du sang cavale dans son esprit. Il cavale tellement que les nausées lui remontent, sa vision se trouble.

Mais comme toujours, Indra sait se montrer doux et rassurant lorsque les tremblements surviennent.... La chaleur de son corps massif l'étreint, pareil à la sensation d'être enfoncée dans un fauteuil en cuir en face d'un feu de cheminée. Elle s'agrippe, à ses bras, et relève la tête.
Le sang pulse lorsqu'elle ne voit plus grand chose sinon un ensemble de peau qu'elle juge chaude qu'au vu de sa couleur. Il n'est pas mort... n'est-ce pas ?

Lui en voudrait-il si elle le tâtait au moins à l'épaule ... ? Elle ne s'en gêne pas et touche l'endroit pour constater la chaleur émanant de sa peau. Le coeur devient plus léger, elle pousse un soupir des plus profonds et elle baisse la tête, pour mieux dissimuler le soulagement qui l'étreint.

Et s'ils ne parlaient plus de ça, serait-ce possible ?

Elle lève la tête pour le fixer, et l'expression de son visage ne cesse de la faire chavirer. Ses yeux cherchent finalement un autre point d'ancrage et elle murmure comme pour rappeler leur promesse :

- Je serai toujours auprès de toi, Indra, tu le sais.

Elle l'aime et ça a toujours été ainsi, mais il est inutile d'en prononcer les mots n'est-ce pas ? Il ne fallait surtout pas.

- Est-ce une manière détournée de me demander de rester ici, cette nuit ? Je resterai.

Elle se redresse et referme la porte directement avant de retourner mourir dans ses bras, le visage troublé par la chaleur qui inonde ses joues. Pourquoi... pourquoi s'octroyer d'un coup autant de confiance ? Elle ne devrait pas.
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Mer 6 Avr - 16:04
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Millie & Indra


Ses mots t'apaisent. Ils résonnent au creux de tes oreilles et calme la cacophonie de ton palpitant, atténue les flammes qui te rongent de l'intérieur. Elle a cette force, cette douceur, dans chacune de ses syllabes, chacun de ses gestes, cette éclat qui vient étouffer tout le reste. Et encore une fois, elle vient te sauver. La honte demeure, persistante dans tes entrailles, tu es désarmé, à nu face à elle. Car tu l'aimes, tu l'aimes bien trop pour garder le silence. Mais il demeure. Encore et toujours, tu ne peux le rompre. Car tu vous condamnerais.

La caresse de ses doigts sur ta peau te réchauffe, toi dont l'âme est paralysé par le blizzard de l'hiver. Tes pupilles s'élèvent légèrement, vers elle, son visage et tout ton être s'ébranle à cet instant. Peut être t'attendis-tu à voir son visage inquisiteur ? Certainement, cela aurait faciliter les choses. Mais ce n'était pas le cas. La douceur de ses traits te fait chavirer, incapable de détourner le regard d'elle. Il n'y a plus rien autour, si ce n'est le vide. Seule elle demeure dans ce vide. Palpitant qui s'emballe dans ta cache thoracique, rapidement tu n'entends plus que le chant de ton coeur qui hurle à l'agonie.

< Merci > Un murmure, qui se glisse légèrement jusqu'à elle, tandis que tes bras l'entoure une nouvelle fois. Tu veux qu'elle reste, que ce moment dure éternellement, que nul vienne rompre l'instant. Tes lèvres qui viennent se poser sur son front, délicatement, la chaleur de sa peau qui vient envahir tout ton être, une nouvelle fois, une nouvelle vague. Les yeux qui se clos un instant, prolongeant se simple contact qui te fait tant de bien.

< C'est si difficile... > Ton souffle vient doucement effleurer sa peau. La voix légèrement tremblante, imprégné par le torrent d'émotions qui se débat en toi. < ...Quand tu n'es pas à mes côtés. > La vérité qui éclate. Ton monde, c'est elle. Elle incarne tout ce que à quoi tu as renoncé, sans pour autant être capable de pleinement abandonné ces choses qui te sont si précieuse. Et elle était ton ancre, ton phare qui ta ramène à l'humanité. Conscient du poids que tu lui fais porter, tu ne peux faire autrement. Culpabilité et honte s'entremêlent dans une valse funèbre. Tandis que tes pupilles s'égarent, mi-close, un instant dans le vide, si seulement tu étais plus fort, cette pensée vient t'obséder.
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Milie Leonhart
Ven 8 Avr - 20:43

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Il a cette manière de la regarder qui ferait fondre n'importe quel coeur, parce qu'on ne pouvait lui retirer toute l'intensité d'une tendresse authentique. une passion dont la douceur ne saurait être égalée. Milie, elle, aux portes d'un desarroi délicieux. Elle est incapable de ne pas s'empourprer, et c'est pire alors d'être la cible de cet homme lorsqu'elle perd autant pied. Si seulement elle pouvait se dissimuler derrière ses mains, un geste à la signification bien trop compréhensible.

Alors, elle demeure elle-même, accusant la chaleur de ses joues et de son coeur, espérant dans le plus grand calme une bifurcation à 90° de votre conversation ou de la portée de cet échange de regards.
Elle l'espère, avec tout au fond d'elle, le secret inavouable d'être lovée dans ses bras sans avoir à dissimuler ses sentiments. Sans avoir à cacher l'amour déraisonnable qui la plonge tous les jours dans un mutisme douloureux, mais dont l'intérêt est de sauver votre amitié. Sans attente. Sans chagrin, ni peine. Sans jalousie. Sans rien sinon une fidelité à toute épreuve.

Mais il détruit sans grand mal les barrières imposées jusque là, et peu importe combien elle devait courir pour fuir la réalité, les envies et les rêves, il semblait vouloir la rattraper et lui imposer des émotions que vous avez toujours voués à entretenir peu importe les promesses muettes. Rien ne semble vouloir en changer la valeur aujourd'hui et plus encore, la mort de cet homme est comme un crève-coeur chez la jeune femme, inapte à réfléchir plus encore, ni à comprendre que la vie peut être finalement bien plus courte qu'elle ne l'aurait espéré.

Alors, elle s'affaisse, les épaules abattues lorsqu'il lui révèle ce qu'elle savait déjà, le coeur au bord des lèvres. La nausée se mélange aussi à la chaleur diffuse, au frais d'un désir honteux de l'embrasser. Comment faire. Comment faire ?! comment faire !
Elle panique tellement, ne sachant se résigner à regarder ailleurs tant elle est happée par son expression, un visage qu'elle s'est toujours plu à regarder lorsqu'il dormait et à son insu, un visage qu'elle a toujours trouvé très attrayant en dépit de ses convictions où elle ne serait jamais la femme parfaite ou désirée comme un homme en attendrait.

Son coeur se serre beaucoup trop, se tord, et se remplit d'une peur terrifiante.
Oui. terrifiée de s'abandonner à lui, dans ses bras, de l'aimer et... de le perdre ensuite.
Parce qu'il n'a jamais été question que de ça, la peur de le perdre si elle se donnait entièrement à lui.

- Indra.

Comme un reproche, ça sonne aussi comme une supplique. Elle le supplie d'arrêter de la dévorer ainsi, parce qu'elle tremble et se rattache à lui, elle est mortifiée par l'amorce de ses lèvres entrouvertes et du feu qui l'irradie.

- J'ai peur.
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Sam 16 Avr - 21:21


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Millie & Indra


L'inavouable, qui vient danser entre vos lèvres. Sentiments indélébile, ancrés au plus profond de vos coeurs. Atroce réalité que tu perçois à l'éclat de ses pupilles. Celle que tu as toujours refusé de voir, ces espoirs funestes que tu as tant étouffé. Et la peur qui vient ronger l'âme. Si familière, si voluptueuse, l'amante nocturne qui vient se glisser dans tes draps, que tu enlasses tendrement. La peur. Celle de perdre, d'échouer. Terrfié par cette unique idée, ce simple spectre. Et lorsque sa voix vient alors t'arracher les tympans, c'est la léthargies qui s'installe. Mirettes figées à travers les abysses de ta propre conscience, une simple syllabe qui vient tout faire imploser, esprit qui s'effondre, d'instant. Toi qui te trouve à la frontière de commettre l'irréparable, vos yeux qui s'entremêlent dans une valse tragique, lèvres si proches. Trop proches. Tu le réalises, tu prends conscience de toute l'ampleur de vos mensonges. Une larme se glisse et vient rouler de long de ta joue.

Et demeure le silence, infini. Nuls mots capablent de sortir, nulles syllabes qui pourraient apaiser ces maux qui vous hante tous les deux. Rien pour venir étouffer cette atroce terreur qui vient ronger tout éclat. Non, rien ne demeure hors de cet espace, si ce n'est vos deux corps qui s'enlacent. Acte si commun, pourtant la chaleur de son corps te devient soudainement insupportable, comme si elle était devenue le parangon de tout tes interdits. Pourtant, ton corps est figé, rompre ce lien serait comme admettre chacun de tes péchés, ce serait la perdre. Tu le refuses. Egoïste.

< Moi aussi. > Deux mots qui viennent rompre le silence. Brisé la glace. Tes pupilles se baissent au murmure de cette triste réalité. Oui, tu le confesses, à elle et seulement elle. La peur embrase tes nuits, chaques instants. Même lorsqu'elle se tient à tes côtés. Surtout lorsqu'elle se tient à tes côtés. Faible. Cette pensée résonne, tel l'écho des trompettes célestes, dans ton crâne. Elle vient déchiré ton être, sans la moindre pitié. Obscurcissant chaque parcelle de ton être, étouffant jusque la rage qui incendiait tes entrailles. < Je ne veux pas te perdre. > C'est pour ça que j'ai peur. A demi-mot, simplement, tandis qu'un visage semble surgir du passé dans un coin de ton psyché, douce ironie qui vient marquer légèrement tes lèvres. La réalité qui éclate en toi. Tu es toujours ce gosse figé par la terreur face à la violence du monde, toujours ce môme incapable de protéger ceux que tu aimes par dessus-tout. Tu as déjà échouer, tu échoueras une nouvelle fois. Alors...

< J'aimerais tant être égoïste, ne serais-ce qu'une seule fois. J'aimerais prendre ce que je désires, te donner ce que tu souhaites, sans peur... > Mais je t'aime bien trop pour prendre le risque de te blesser, de te perdre. Une nouvelle fois à demi-mot. Tu ne franchis pas la frrontière, relâche peu à peu ton emprise. Tu lui laisses sa liberté, elle n'est pas tienne. Elle ne peut être tienne, tu refuses de l'enchaîner à toi. Tu la désires libre, et humaine.
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Milie Leonhart
Mer 18 Mai - 16:14

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C'est une veritable torture de l'esprit, lorsque le coeur s'offre ainsi. elle l'a toujours aimé et elle l'aimera jusqu'à la fin, tel est son destin, tels sont ses sentiments à son égard. Elle ne saurait porter ses yeux lilas sur une autre silhouette et apprécier la plastique d'un autre homme, ou si tel était le cas elle s'en amuserait sans prêter une once de sérieux à une attirance fortuite.

Ils ne sont pas en couple, et ils ont toujours mis un point d'honneur à ne pas céder. Pourtant aujourd'hui les barrières sont sur le point d'être abattues par le flot de trop fortes émotions. Parce que l'idée de le perdre était en soit un cataclysme mental. ... elle serait bien incapable de vivre par ensuite, et se laisserait mourir pour le rejoindre.

Si seulement elle pouvait recadrer l'erreur de son jugement d'un grondement maternel, si seulement elle était capable de lui faire comprendre qu'il n'a jamais été question de se perdre l'un et l'autre. mais elle en est bien incapable en cet instant, dépourvue de sa flamme et inondée d'une peur indéfectible et irraisonnée.

Le coeur est alors pétri davantage des mots égrenés, tremblante de la passion brûlante de s'offrir à lui. car elle sait, elle comprend, peu importe qui, quoi, ce qu'il désire, elle lit et voit entre les mots, les lèvres.

L'hesitation, le doute sont les ennemis du bien. elle n'a jamais été partisante de prendre des risques et encore aujourd'hui elle se rend compte du potentiel gâché à profiter de l'instant présent.
Frémissante, sa main repose sur le torse de l'homme et la timidité, de prendre possession de ses joues.

N'ose ainsi plus ... le regarder. Elle resserre ses doigts pour former un poing et cherche à dépasser les frontières de la raison. Peut-elle être plus forte que la peur, pour une fois ?

Un regain d'estime et de foi reprennent leur droit sur sa conscience, et le regard violacé porté dans ceux ambré d'Indra. Ses deux mains attrapent dès lors le visage de l'homme et elle se tend naturellement pour l'embrasser. L'embrasser... enfin. joindre ses lèvres aux siennes, les écraser dans une passion douloureuse, où le coeur se tord tout en sentant les viscères se broyer sur elles-même.

Elle l'aime, et elle sait que c'est une erreur.
mais elle n'entend plus rien du tout, tout mis en sourdine par le cognement de son coeur dans sa cage thoracique.

- Indra...

terrifiée et intimidée, elle se mord les lèvres en guettant sa réaction.
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Mer 18 Mai - 17:51


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Millie & Indra


Un instant dérobé, un instant hors du temps. L'audace d'un geste que tu as tant désiré, sans jamais l'oser. Un serment qui a été rompu, un interdit dévoilé dans la pénombre, à l'abri du regard perfide de l'astre rougoyant. Un geste, une passion qui vous rend, tout deux, coupables alors que vos lèvres s'unissent, animés par cette passion qui vous brûle la peau. Et tout le reste s'éffondre, tel un grotesque chateau de carte bousculer par une douce brise. Alors que ce murmure s'envole, ne laissant dans son sillage qu'un lointain écho, une saveur indescriptible au bout de tes lippes. Que parvient à tes oreilles son tendre éclat, rongée par la crainte de ce baiser dérober, que son reflet d'améthyste s'évapore peu à peu dans les ténèbres. Une larme roule le long de ta joue, indomptable, fugace, bercer par le rythme de ton palpitant qui explose dans ta cage thoracique. Nul mot n'existe pour décrire cette sensation, nulle parole ne se glisse hors de ta bouche, légèrement tremblante. Alors que tu voudrais lui dire que ce n'est rien, qu'elle n'a pas a être ainsi ronger par la peur. Seule ton emprise, autour de sa maigre carrure demeure, plus douce que jamais, tu refuses de la lâcher, tu te l'interdis. Car si tu l'as lâches, tu ignores si tu la retrouvera un jour, ou si elle se brisera. Et lentement, tes lèvres viennent une nouvelle fois effleurer les siennes. Dans un blasphème incandescent envers tes serments. Tu ne désires rien d'autre, égoïstement, tu souhaites juste prolonger cet instant, la conserver éternellement entre tes bras. Et que plus rien d'autre ne demeure en ce monde. Une nouvelle fois, les tabous sont brisés, car tu l'aimes, au-delà de toute folie, malgré toute les mises en garde de ta raison.

Et tout ton être tremble une nouvelle fois. Jusqu'à ton âme, tout s'entremêlent et valse au rythme d'un palpitant endiablé, dès l'instant où, une nouvelle fois, tu dégustes la saveur de sa chair, la passion brûlante de ses lippes qui emplit ton esprit d'une ivresse aussi intense que fugace. L'ambre de tes pupilles qui se close, pendant cet unique instant qui défie la course du temps, un éternité qui s'écoule en quelques secondes. Mille vies qui s'éteignent. Et une culpabilité écrasante qui s'abat sur tes épaules, tel l'impitoyable épée de Damoclès. Une folie rompu, par toute la tendresse du monde. Tes yeux qui n'osent même plus chercher les siens, tout aussi coupable. Les mots résonnent par millions dans ton crâne, mais nul ne sort, le silence demeure encore quelques secondes supplémentaires. Avant que tu viennes déchirer ce voile mutique.

< Milie... Est-ce vraiment mal d'être faible, ne serais-ce qu'une seule et unique fois ? Je ne crois pas. J'avais envie, ne serais-ce qu'une seule fois, de goûter ,à tes lèvres... Même si c'est égoïste. > Douce se veulent tes mots, tout comme ta voix, légèrement tremblante. Loin d'être l'innébranlable colline, le puissant volcan, ce rôle que tu arborres si souvent comme un étendart. Et nul témoin pour de condamner à l'échaffaut. Vous étiez loin du regard de la cruelle Mars, dans cet havre de paix que tu souhaitais lui offrir. Un léger soupir qui se glisse entre tes lèvres, délicat murmure empreint de cette tendre passion qui t'habite. Tandis que ton regard se lève, cherche cet lueur qui est la sienne dans l'obscurité, reine de ces lieux.

Une main glisse le long de son dos, vient délicatement effleurer son visage meurtrie. Coupable. Ce mot qui résonne sans fin dans un coin de ton esprit, tourment incessant depuis ton réveil, depuis son arrivée. C'est de ta faute si elle est dans cet état. < Je ne veux pas te faire souffrir. Pardonne moi. > Mais ces seuls mots ne suffiraient pas, tu le sais que trop bien. Cette couronne de ronce profondément accroché à ton coeur, l'infamie qui hante chaque parcelle de ton être animé par ce désir impie. Un amour interdit, une frontière bouleversée., cette pensée vient t'obséder.
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Milie Leonhart
Dim 5 Juin - 23:10

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Etait-ce vraiment mal ?
La question demeurera en suspens pour la simple et bonne raison que Milie ne désire en aucun cas trouver une réponse au poids de sa culpabilité. Culpabilité étouffée dans le carcan du mutisme et de la cécité, par trop préoccupée des tournures que prennent le destin pour la concentrer de  leur idylle interdite.

Elle se l'était promis, de ne jamais céder,
elle avait failli et aujourd'hui, alors que les timides rayons de soleil percent les carreaux de la fenêtre, le regard fixe inlassablement l'horizon troublé par les toitures sans charme d'un vis-à-vis en béton.

Plus que troublée, la jeune femme se meurt dans la perdition sans faire montre d'une moindre intransigeance envers elle-même ; préférant se murer derrière les affres d'une peur jusque là considérée, et pour laquelle elle était encore prête à ne rien risquer afin d'éviter des souffrances inutiles.
Indra est un ami,
il ne peut en être autrement.
Et c'est la dure loi de votre relation, cette loi tacite devant laquelle ils ne devaient jamais dévoiler autre chose qu'une bienveillance chaste et platonique l'un envers l'autre.

Elle s'éloigne du corps endormi, le coeur écrasé et arraché à la chaleureuse douceur de sa peau musquée, pour préférer réflechir à la suite des évènements contre l'allège en bois sur laquelle sa tête se repose.

Après de trop longues minutes à méditer, Milie se décide enfin à sourire, chassant les derniers doutes, pour réussir à avancer en compagnie de celui qui a toujours été le plus important à ses yeux. Elle se revêt d'abord de sa robe avant de s'approcher de lui et d'une main, tente un douillet réveil.

- Indra ? ....

Indra .. ?


Tout sourire, elle le regarde se retourner.

- J'ai du travail. Je ne vais pas pouvoir rester.
Indra.
S'il te plait.


Silence.

Promets-moi de chérir ta propre vie plus que tout. Je ne sais pas si je le supporterai une seconde fois.

le sourire est indulgent ; peut-être néanmoins cache-t-il une affliction bien ancrée.
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Lun 6 Juin - 14:33


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Inavouable ;
Millie & Indra


Coupable. Ce mot n'a de cesse de résonner à travers ta psyché. D'apporter avec lui les tourments de l'âme et du coeur de cet interdit que vous avez franchi. Idylle défendu auquel vous avez gouté et la culpabilité t'écrase sous les voiles du désir, sous les courbes de l'amour. Une promesse qui a été bafouée, étais-ce le bon choix ? Conflit incessant dans les abîmes de ton être et alors que la nuit s'étire, que cette folie s'achève, le sommeil reste hors de portée. Ecraser par le poids de la culpabilité, toujours plus vorace. Les lèvres closes dans un épais mutisme, tes mirettes ne cessent d'observer le vide obscur de la pièce, tes pensées vagabondes vers des limbes inaccessibles à la conscience des hommes. Là où grotesque folies se rencontrent pour festoyer des péchés de l'humanité. Et intérieurement, tu maudis le gardien du royaume onirique de laisser close les portes de sa lointaine contrée. Tu pestes silencieusement vers sa décision de t'interdire le repos de l'esprit, tandis qu'au loin, les heures défilent, que par le fenêtre, l'aube indique un jour nouveau.

Les pupilles closent, seule une douce léthargie, entre conscience et abysse, s'ouvre à toi. Sans t'offrir le miel de quelques rêves, ou ne serais-ce les tourments d'un cauchemar. Non, ton esprit vagabonde parmi des limbes innommable, habillé d'un unique voile de ténèbre. Certainement le symbole d'une condamnation que tu t'infliges, alors que tout ton être semble se figer par un froid incomparable. Les pensées s'entremêlent dans un océan informe, déferlent par torrent infernaux, mais toujours vers une unique route, un unique être. Elle, qui demeure reine dans les limbes de son coeur. Elle, que tu avais pourtant mis sous verrou, refusant de la meurtrir. Mais tu as échoué. Cette pensée revient sans cesse. Elle te lacère les entrailles, impitoyable, comme à chaque instant loin et auprès d'elle. Ton âme agonise.

Et la vie s'agite. T'arrachant à ta macabre léthargie. Mais tu restes immobile, muré dans le mutisme. Simulant un sommeil factice, l'esprit qui s'égare une nouvelle fois, clos dans ses pérégrinages, en proie à un déluge funeste. Alors que dans les tréfonds de ton coeur, tu rêves d'une autre histoire, plus simple, loin des faux-semblant, des serments meurtrier, une vie où vous ne craindriez pas de vous mutilez le coeur, où la souffrance n'a pas lieu d'être. Un idylle, ailleurs que sur cette planète rouge, là où la violence n'a pas sa place. Perdu dans tes pensées, tu ne réagis pas au premier tendre éclat de sa voix, cette douceur presque enchanteresse. Mais aussi, tu crains de devoir la voir s'éloigner, s'envoler, cela te déchire les trippes. Une profonde inspiration muette, avant de finalement prendre ton courage à deux main. Offrant un masque factice, entre somnolance et douceur, à celle que tu aimes tant.

< Je te le promets. > Unique réponse, alors que tes doigts viennent effleurer sa main. Un doux rictus qui vient répondre à son éclatant sourire. Pourtant, alors qu'elle s'éloigne, tu la retient. < Milie. S'il te plaît, ne te laisse pas ronger par la culpabilité. Laisse moi la porter, seul... Je ne veux plus que tu souffres. > Et cette simple pensée, cette simple idée anime une angoisse, profondément ancrée dans les limbes de ton être. Cette unique crainte de la voir partir, sans un seul regard, sans un retour.
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Milie Leonhart
Lun 13 Juin - 22:05

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Milie s'est sentie tel un écrin hors du temps durant cette nuit, protégée de toute forme de menace grâce à cet homme. Ce temps est pourtant révolu, l'amertume pour seule compagne désormais.
Elle le regarde avec une tendresse infinie, le coeur débordé d'un amour puissant, mielleux, enveloppées des affres chaleureuses qui constituent leur idylle.
Pourtant, elle devait partir. sur le champs. Sans autre forme de procès elle se lève dans un silence parfait, et à pas de velours elle amorce son chemin en direction de la porte.
Cependant la voix d'Indra la raccroche à son infime espoir de perdurer l'instant, en sa seule compagnie.
Alors qu'elle lui fait dos, la jeune femme bat lentement des cils, baignée d'une expression de désaveux, aux prises d'un chatiment qu'elle n'avait pas demandé mais dont la venue ne l'avait pas surprise.
Les larmes au bord des yeux lorsqu'il se décide à se sacrifier pour deux, le mouvement de ses lèvres en dit long sur le poids des responsabilités prêtes à l'engloutir. Si seulement c'était plus facile entre eux. Pourquoi ne savent-ils donc pas rester amis ?

Elle lève la main pour essuyer l'humidité au coin des yeux, papillonne et se retourne armé d'un sourire bienveillant. Et d'une voix sans appel, elle lui répond :

- Non. Les véritables amis doivent se soutenir. Jamais ô grand jamais je te laisserai porter seul notre fardeau.

Elle ne peut s'empêcher de rester ailleurs.
C'est plus simple. Elle reprend :

- On se revoit ce week-end ? Tu te souviens tu m'as promis une pâtisserie à Electris Street.

Petit rire cristallin, elle se détourne trop rapidement pour lui laisser l'opportunité de la retenir. Du moins elle le veut et abaisse la clanche pour sortir.
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Mar 21 Juin - 22:42


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Millie & Indra


Epilogue


De cette nuit aux affres de l'interdit, à la mélopée de la damnation, il ne reste qu'un vague souvenir. Profondément brûlé dans les abîmes sous ta chair. Les fers brûlant d'une destinée maudite ancré dans les tréfonds de ton coeur, tu ne peux la blamer, ta faiblesse, cette humanité qui a eu raison de toute tes fortifications. Tu ne peux maudire que cette envie, ce manque qui s'impose en impératrice au sein de tes propres limbes, murmure incandescent qui gronde à travers l'ouragan qui déchire ta fébrile psyché. Tes pupilles s'éteignent sur l'imbécile que tu incarnes, sous cette musculature saillante que tu t'es forgé, sous cette carapace, en apparence, inébranlable. C'est un brasier qui agonise, l'angoisse de l'échec qui demeure à hanter chaque recoin de ton crâne. Pourtant, par delà cette funeste valse, quelques échos demeurent dans un souffle de douceur, une brise de passion qui ranime ce coeur léthargique. Malgré les tabous qui encerclent l'acte, ce sentiment qui résonne à travers chaque parcelle de ta carcasse incendiée, tu ne peux oublier cette libération volage qui t'a habité lors de cette douce nuit entre ses bras.

Et sa silhouette disparaît, s'évapore au delà de tes mirettes, dans un dernier éclat cristallin que tu viens ponctuer d'une faible affirmation. L'écho de ses mots qui demeure encore un peu plus, parcours chaque fragment de ton échine dans un frisson inexplicable. Et par delà cette éclatante chaleur, la bienveillance de ses lippes qu'elle étire face à toi. Tu ne peux pleinement chasser l'angoisse, aussi inconnue soit-elle, cette crainte qui rampe sous ta peau, tel un prédateur en chasse. Qui t'attaque le crane dans une furtive migraine, alors que le silence s'installe dans la pièce, puis dans l'appartement.

Quelques instants figés à contempler le vide. Avant d'abandonner ton tombeau de soie, avant de reprendre le cours du temps.

Comme si rien ne s'était passé. C'est mieux ainsi.

Laisser ce souvenir aux abysses de ta mémoire, aux limbes d'un idyllique chimère.

Fermé les yeux. Et recommencer. Mettre en cage l'homme, ne laisser parler que la rage. Un poing s'abat brutalement contre un mur, rompant un instant le mutisme absolu, vibrant tel un chant mélancolique à travers la chambre. Puis souffler.

Faire semblant que rien n'a changé. Alors que tout est bousculé. A jamais.
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