Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Il y a rien de pire que le samedi quand on a rien à faire. Rester devant son com à voir s’il y aurait pas un truc intéressant, en faisant défiler les actualités sans même savoir ce qui a de l’importance ou non dans le flot d’informations constant qui se trouve sur le net.
C’est quand même un truc marrant le cerveau humain, comment ce dernier peut être hautement performant dans certains cas et juste avoir la capacité de réflexion d’un zombie dans d’autres situations…
Voilà près de deux heures que rien d’intéressant n’arrivait à moi. Lâchant mon com, ce dernier tombant lourdement sur mon torse, je finis par m’étirer un bon coup, surprenant au passage mon pauvre Deimos. Le petit chaton d’à peine 6 mois sauta directement sur moi, sans doute pour jouer. Disons qu’il m’a tiré d’une phase d’ennui mortel? ouais, on peut dire ça comme ça, puisqu’il m’a fait réaliser l’heure qu’il était… quasiment 13h, et je n’avais toujours pas mangé.
Bah, pas grave. J’avais qu’à me lever pour aller me chercher un paquet de nouilles instantanées. Aujourd’hui, c’était curry. j’avais juste à accompagner ça avec quelques légumes en plus et ça ferait l’affaire. Et pour Deimos? comment dire… il avait déjà englouti un repas entier, je me demandais même comment il faisait pour ne pas être en train de dormir actuellement.
Enfin, croyez-le ou non, mais voilà que mon com se met à vibrer… voyons voir ça…
ça alors… Voilà qui allait s’avérer un poil plus intéressant que rester à rien faire au Yellow Moto pendant toute l’après-midi…
Fini de manger, fini de rêvasser sur le canapé, Arès, t’as du boulot… Juste le temps de me préparer, prenant des affaires importantes… pas que les papiers d’identité et la carte bancaire, mais aussi l’arme de poing en faisant attention de la cacher derrière le manteau. celle-ci, je l’avais volée récemment à un gars pas très fûté de la milice qui a décidé de s’aventurer seul sur le territoire des Banana Breads… pour je ne sais pas quelle raison, mais toujours est-il qu’il a essayé de faire de l’abus de pouvoir alors que j’étais dans les parages… Le pauvre, je me demande si le réveil dans la poubelle sans son pantalon n’a pas été trop humiliant pour lui…
Rien que d’y penser, j’ai un sourire à peine caché qui se dessine sur mon visage… Ah, et je prends Deimos avec moi aussi, pas pour l’amener en mission, non, plutôt pour aller le confier à Willem. De ce que j’ai compris, il fallait que j’aille au Gun Shop et Willem est sur le chemin.
Une fois cela fait, j’avais plus qu’à me rendre sur les lieux… Le gun shop. De ce que j’avais compris, il y avait un nouvel employé là-bas qui faisait partie d’un autre gang que les Banana Breads et Solar m’a demandé d’aller vérifier qui c’était.. récupérer des infos en gros, voir s’il allait poser problème ou non.
Après quelques minutes de marche où je m’étais sans doute choper une ampoule à force de marcher (ça t’apprendra à prendre le bus comme tout le monde Arès), j’y étais enfin… Je passe le pas de la porte, remet les mains dans les poches, regarde à droite, à gauche… Les différentes armes qui traînaient par ici… Mais c’était pas ça que je cherchais à vrai dire… Nan, pour le coup, c’est plutôt le fait que je ne voyais littéralement personne… Peut-être qu’ils étaient dans l’arrière boutique?
“-Hého?! Il y a quelqu’un là-dedans?!”
Arès, pour ce qui est de la définition de la discrétion, on repassera… heureusement que t’es un visage inconnu pour la plupart des autres gangs…
T'avais le nez plongé de nettoyage d'une arme. Une dont tu pouvais pas te permettre de toucher en temps normal, parce que c'était pas gratuit et que ton budget de l'époque passait encore plus dans les boules de laine par rapport au présent. Alors tu réagis à l'appel qui provient de la boutique seulement quand tu entends une voix s'élever. T'en aurais presque sursauté. Tu déposes avec une délicatesse insoupçonnée ce que tu tenais dans tes mains avant de sortir de l'arrière boutique où tu te cachais.
- Bonjour, désolé pour t'attente. Que puis-je pour vous ?
Politesse et sourire du vendeur, avant de reconnaître le visage de celui qui te faisait face et d'avoir ce sourire bien plus franc.
- Hé bien, je me disais bien que la voix me disait vaguement quelque chose. Cela faisait longtemps que j'avais pas ta tête. T'as bien poussé, tu fais presque ma taille, maintenant.
Tu l'avais perdu de vue depuis... ce qui te semblait une éternity. Parce que t'avais fini l'école avant lui... À moins que t'avais décroché les cours avant ? Parce que vous étiez pas du même coin de la ville. Parce que t'avais eu une mauvaise passe dont il était même pas au courant.
Tu t'accoudais au comptoir, près de la caisse enregistreuse, comme si tu étais déjà habitué au lieu.
- Alors, dit-moi ce que tu veux, Arès.
Tu lui montres ainsi que tu ne l'as pas oublié malgré le temps qui avait passé.
Une petite attente… une… deux minutes au maximum? Voilà à peu près le temps d’attente que j’ai eu, profitant de ce petit temps d’attente pour observer d’un peu plus près certaines armes qui se trouvaient par ici… Il y en avait quelques unes qui étaient légendaires : Colt M1911, .45 ACP, AK-74… il y en avait vraiment pour tout le monde, et tous les goûts aussi… Juste le temps de me perdre légèrement que me voilà ramené à la réalité par une voix familière.
“-ça alors! j’m’attendais pas à te voir ici!”
Un grand sourire venait de s’afficher sur mon visage. Le genre de sourire qui laisse transparaître une certaine joie de retrouver quelqu’un après l’avoir perdu de vue pendant un bon moment.
Combien de temps cela faisait-il? un an? deux ans? Je m’en souviens plus trop à vrai dire, la seule chose qui me revenait en tête était les nombreuses fois où il a cherché à me défendre auprès des surveillants lorsque j’étais au collège-lycée, même s’il faut l’avouer, à ce niveau, c’était peine perdue, ils m’avaient dans le collimateur depuis bien trop longtemps.
Glissant les mains dans les poches, me penchant légèrement sur le côté droit, le genou gauche se pliant, J’en oubliais presque pourquoi j’étais là.
“-Hmm, j’étais venu pour refaire le stock de munitions pour tout dire… j’ai besoin de deux boîtes de 9 x 19 millimètres, 50 munitions par boîte… Ah, et j’me demandais, il y aurait moyen d’essayer le Remington là, qui se trouve derrière toi?”
Dis-je en pointant dans la direction d’un R-MSR (dont le prix était largement hors de mes moyens) tout en récupérant dans ma poche ma carte bancaire pour payer…
“-J’y pense mais… comment ça se fait que t’ais fini par travailler ici? Il s’est passé quoi pour toi durant ces dernières années?”
Renouer le contact, retisser des liens, des choses que j’avais fut un temps, qui ont disparu du jour au lendemain… Même si c’est une mission qu’on m’a confiée qui m’a fait venir ici en premier lieu.. Je risque de passer un peu plus de temps ici que prévu.
Cela te faisait plaisir de le revoir et ça semblait réciproque au grand sourire qu'il t'avait offert en te reconnaissant. Tu écoutais sa commande de munitions, préparant les boites. Puis ton regard glissa vers l'arme mentionnée avant de venir se poser sur Arès. Tu ne savais pas trop si tu avais le droit... Après, l'arme n'était pas chargée. Et ce n'était pas un inconnu que tu avais devant toi.
- Parce que c'est toi, oui, tu peux l'essayer.
Tu t'avanças vers le Remington. Clé en main, la vitrine fut déverrouillée. Tu fis une ou deux petites vérification avant de la tendre.
- S'il te plait.
Arès te questionnait sur ce qui c'était passé depuis le temps. Un léger sourire en coin naquit sur tes lèvres.
- Mais c'est que tu voudrais presque tout savoir de moi, dis donc.
Tu le laissais manipuler l'arme qu'il tenait maintenant entre ses mains en l'observant attentivement, tout en lui répondant.
- Hm... J'avais besoin d'un taff. J'ai demandé, et j'ai été accepté.
En vrai, c'était un peu plus complexe que cela.
- Tu sais, j'ai toujours bien aimé les armes à feu, ou simplement de tir. C'est donc une occasion en or de travailler ici.
Tu croisais les bras, ton sourire toujours sur les lippes.
- Mais ouais, je sais. ça fait bizarre qu'un haut gradé des AS travaille comme ça au milieu du quartier des BB. Ne t'inquiète pas. Je compte pas foutre la merde. J'ai vraiment besoin de ce taff et de la stabilité qu'il peut m'apporter.
Tu n'étais pas dupe, ni né de la dernière pluie. Tu savais très bien que ta présence pouvait inquiéter un peu.
- Et toi, alors ? Tu deviens quoi ? D'ailleurs, t'en penses quoi de ce bijou ?
Autant lui retourner la question, car tu n'avais plus eu de nouvelle non plus, tout comme tu n'en avais plus donné, trop pris dans ta cure et tes projets de vengeance avortée.
Le fusil me faisait de l'œil, c'était évident. Un modèle comme ça, généralement ça fait toujours rêver. Alors ça me fait plaisir au fond qu'il accepte de me laisser vérifier l'arme.
“-Oh, trop d'honneur.”
Et c'est ainsi que je me retrouve avec un fusil coûtant globalement dans les 15 000 crypts entre les doigts. Je testait l'intégralité des éléments, de la prise en main et du confort du fusil, en position debout et en utilisant le trépied contre le comptoir. Vérifier chacun des éléments.
J'écoutais en même temps ce qu'il racontait, sur ce qu'il devenait, comment il était arrivé là. Tout ça était plutôt intéressant.
“-Il est vrai qu'un officier des AS ici, c'est un peu étrange...”
Je plisse légèrement les yeux alors que le ton de ma voix se fait suspicieux, comme pour souligner le fait qu'il devrait faire attention dans le coin, avant de reprendre mon attitude insouciante juste après.
“-Mais j'peux comprendre t'en fais pas! Au fond, je doute que tu sois là pour causer des ennuis.”
Il m'avait suffisamment aidé par le passé pour savoir que je pouvais considérer ses paroles être "de confiance". Aussi, c'est quand même assez sympa d'être au courant que je ne suis pas le seul à apprécier les armes à feu d'ailleurs. Mais tiens, voilà qu'il me retourne la question.
“-Moi? Hmm, dans l'instant on va dire que j'ai pas de toit à moi. J'ai arrêté les études au lycée!”
Grand sourire en me marrant. C'était pas quelque chose dont quelqu'un devait être fier en temps normal, mais pour ma part, c'était plutôt une fierté d'avoir pu échapper au destin enchaîné que me prévoyait mes parents.
“-J'ai commencé à travailler dans un salon de tatouage récemment, ça rapporte pas mal d'argent je dois dire, je prévois d'ouvrir mon propre salon et d'avoir mon appart' dans pas trop longtemps.”
Je me redresse, toujours le fusil entre mes mains, après en avoir fait une analyse détaillée en même temps que cette discussion ma foi intéressante.
“-Et pour ce qui est du fusil... C'est un vrai bijou. Dommage qu'il coûte aussi cher, j'ai malheureusement pas moyen de dépenser 15 000 crypts pour m'en procurer un. Et de toutes façons, faut un permis pour ce genre de trucs, non? Paraît que ça peut toucher une cible à un kilomètre et demi de distance.”
Je tendis le fusil à Louis à nouveau, pour qu'il le range.
“-évite quand même de laisser cette possibilité-là à n'importe qui... Surtout pour les fusils à pompe qui ont un pontet, ça peut se faire plutôt discrètement de charger une munition dans le canon et l'utiliser contre le vendeur.”
Grand sourire amical, alors que je m'en vais payer les boîtes de munitions.
“-Même dans mon cas, tu aurais dû me demander si j'avais une autorisation de port d'arme normalement. Même si...”
léger clin d'oeil.
“-... Je connais le patron~”
Pour ne pas dire que je suis un sous-capitaine du gang d'en face... Je regarda un peu par la fenêtre, semblant pensif.
“-Tu sais quoi..? J'me dis que t'ai ce job c'est plutôt cool. ça me donnera l'occasion de te revoir plus souvent. Après tout c'est pas tout les jours que j'ai la possibilité de croiser quelqu'un qui apprécie le tir aussi! j'en viens à penser que ça manque d'un endroit pour ceux qui voudraient en faire sans avoir à s'tirer dessus entre gangs...”
Sourire en coin quand il évoque ta présence douteuse. Évidemment que cela peut sembler étrange, un oreille indiscrète, un œil observateur, mais tu n'étais pas là dans ce but, même si tu y avais pensé. Une chose était sûre et Arès te croyait : tu n'étais pas là pour causer des problèmes. Tu n'y avais aucun intérêt. Encore moins dans un quartier où tu n'avais théoriquement aucun allié.
Quand tu lui avais renvoyé la question, il te répondit. Tu suivais chacun de ses gestes du regard, tout en écoutant ses propos. Au final, il avait fait comme toi, il avait cessé les études dès qu'il avait pu, mais il semblait avoir trouvé sa voie bien plus rapidement.
- C'est sympa que le tatouage te plaise. Hâte de te voir à la tête de ton propre salon.
C'était sincère, même ton visage le montrait.
Tu saisis le fusil quand il te le tendis. Il avait tout dit dessus, tu ne rajoutas donc rien, excepté un détail.
- En économisant, peut-être qu'il te sera accessible. Mais en attendant, tes visites me feront plaisir.
Tu le rangeas ensuite, le remettant bien sous scellé, derrière sa vitre sans tâche. L'avertissement d'Arès ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Tu savais que tu lui avais donné ta confiance pour le meilleur et pour le pire. Et si tu ne le connaissais pas, cela aurait pu sonner comme une menace.
- Je te remercie du conseil. Et oui, je sais que tu connais bien le patron. Et pas seulement lui. De même que tu n'es pas n'importe qui.
Tu savais que vous aviez le même rang, mais dans des gangs opposés. Cela ne te serait pas agréable de t'opposer à lui. Alors tant que vous pouviez avoir une relation agréable, tu l'entretiendrais.
Puis l'idée dont il te parla t'intrigua. Alors que tu avais regagné ta place derrière le comptoir, scanné les boites de balles qu'avaient demandé ton client du jour, tu essayais de suivre le fil de sa pensée, ce qui n'était pas forcément évident, puisque tu ne t'appelais pas Astrée.
- ça pourrait être grave intéressant. Un endroit neutre pour se réunir... Hm... un peu comme les cartels, non ?
Tu réfléchis deux secondes avant de pousser un soupir.
- Mais c'est dommage. À ma connaissance, il n'y en pas.
Puis un éclair effleure ton esprit.
- Attends. S'il n'y en a pas... ça ne te dirait pas de le créer ?
Soudainement, ton coeur s'enflamma, pris d'un vif intérêt pour le sujet. Un endroit à vous, où vous pourriez vous entrainer, tester des armes à blanc que vous ne pourriez pas forcément en temps normal, s'affronter en toute légèreté et sans danger que celui de potentiel bleus.
Techniquement, j'avais fini de faire ce que j'avais à faire ici, mais l'idée qui germait dans ma tête prenait de plus en plus d'importance. Quand il parle des Cartels, du fait qu'il n'y en a pas pour cette activité là, c'est comme s'il y avait eu un léger déclic dans ma tête, comme un Archimède qui sortirait de sa baignoire en s'écriant "Eurêka!"
“-Ouais, c'est ça! comme les cartels, ça serait super cool non?!”
Je range en même temps les munitions que je venais d'acheter dans les poches de mon manteau, tandis que mon intérêt était toujours porté à la discussion qui se déroulait actuellement.
“-C'est vrai qu'il n'y en a pas actuellement... Mais... C'est vrai que l'on pourrait le créer! après tout, il y a bien un cartel pour les activités de street art, pourquoi il y en aurait pas un pour les armes à feu?”
Mon esprit était déjà en train d'imaginer à quoi ça pouvait ressembler... Un grand stand de tir, où tout le monde pourrait parler de son expérience, ou tout le monde pourrait pratiquer sans qu'il n'y ait le moindre soucis....Et moi, ça pourrait me permettre de me faire la main sur d'autres modèles que des armes de poing. Clairement, que des avantages voyons!
“-Il y aurait moyen ouais. On pourrait en être les administrateurs. Après, je pense que ça apporte aussi son lot de soucis de vouloir fonder ça... Mais j'suis sûr qu'on en serait capable. Par contre, faudra penser à tout ce que ça implique, par exemple, trouver un lieu pour y installer le cartel... Mais ça, on peut y penser plus tard, non?”
La quantité de boulot risquait d'être assez monstrueuse, clairement... Mais l'envie de créer ce cartel brûlait désormais dans ma tête, incapable de m'en défaire. Non seulement j'y croyais, mais j'étais prêt à y mettre mon temps et mon énergie pour que ce soit possible.
L'idée se formait dans vos esprits. C'était plaisant et agréable à imaginer. C'était également différent de ce dont tu avais l'habitude. Certes, il y aurait des responsabilités, mais cela te changeait des activités de gang habituelles. Cela te permettrait d'avoir une autre activité pendant tes temps libres. Non pas que ta passion tricot t'ennuyait, mais c'était assez solitaire comme passe-temps, surtout quand on maintenant le secret vis-à-vis de cela par une honte légère à avouer aimer quelque chose que faisait la majorité des personnes âgées, selon toi.
Un cartel dont vous seriez les fondateurs.... Est-ce que cette petite excitation en toi avait été ressentie par ceux qui avaient créé les gangs dont vous faisiez partie ? Cette petite étincelle qui brillait, palpitait et vous donnaient envie de vous lancer dans l'aventure. Tu hochais la tête positivement à chaque dire d'Arès.
- Évidemment qu'on serait capable. Et si quelqu'un pose problème, on saura rapidement le remettre à sa place vu nos faculties respectives et nos talents de base.
Parce que tu connaissais un peu le pouvoir d'Arès pour l'avoir vu à l'oeuvre quand vous étiez à l'école, de même que vous n'étiez pas nul en baston. Tu ne te faisais vraiment pas d'inquiétude pour ce point là.
- Et même logistiquement parlant, si on est ensemble, nous ne sommes pas seuls. On pourra compter l'un sur l'autre et communiquer facilement. Le plus dur sera de faire de la comm' pour avoir des membres...
Ce n'était pas ton fort de vendre un projet... Et vous ne pourriez pas être à deux... Ce serait lassant et déprimant.
- En en parlant autour de nous déjà, il y a moyen d'attirer du monde.
Tu parlais tout en réfléchissant.
- Et pour le lieu, on pourra y songer et se mettre d'accord par la suite.
Il y avait très certainement des lieux plus isolés qui feraient l'affaire sans aucun problème.
- On marche ensemble sur cette affaire alors ?
Tu lui souris en lui proposant. C'était un moyen de retrouver cette amitié passée et qui pourtant semblait toujours intacte.
L'idée de créer ce cartel prenait de plus en plus de place dans mon esprit. Le cœur palpitant d'excitation alors que mon corps tremblait littéralement à cette idée, comme un rush d'adrénaline qui vient parcourir l'intégralité de mon corps à l'idée de pouvoir fonder quelque chose ici-même, dans cette ville.
Ce n'était pas un gang, mais la vision de ce cartel qui se dessinait dans ma tête était bien trop attrayante pour passer à côté de l'opportunité de le créer. Il est vrai cependant que pour la communication par rapport à la création de ce cartel, ça allait être vraiment très particulier. Presque une obligation de trouver des membres, mais j'avais déjà en tête une idée de qui pourrait être intéressé par la chose.
“-Hmm, je vais essayer de trouver des gens pour qu'ils puissent rejoindre le cartel. Si on est pas nombreux, ce n'est pas grave au final! On se développera au fur et à mesure, je suis sûr!”
Le potentiel du cartel me semblait déjà radieux, il n'y avait plus qu'à espérer que celui-ci puisse prendre racine... Et il allait de soi qu'on allait pas être trop de deux pour pouvoir développer ce dernier!
“-Ca me branche carrément!”
Le plaisir de pouvoir retrouver aussi le lien d'un ami que j'avais perdu de vue venait littéralement de me donner le sourire comme jamais. Je voulais sincèrement que cela puisse fonctionner et il était fort probable qu'en rentrant au Yellow Moto, je commence à en parler à d'autres membres du gang des Banana Breads pour savoir si ça pouvait les intéresser.
“-Hmm, j'y pense, les ambassadeurs et adjoints des cartels, il y en a toujours au moins un... Est-ce que tu voudrais être l'ambassadeur, ou l'adjoint du coup? qu'on s'arrange pour ça directement même si au final, il y aura peu de différence je pense.”
Car dans tout les cas, il n'y avait pas de raison que l'un ait plus de pouvoir que l'autre, c'était juste pour la forme "administrative", pas vrai?
Vous étiez deux dans cette nouvelle aventure. C’était un bon début. En en parlant autour de vous, vous pourrez vous agrandir, tu y croyais autant que lui, même si lui semblait le montrer peut-être plus que toi. En soi, ce n’était qu’une nouvelle responsabilité sur tes épaules, rien d'insurmontable non plus. Et voilà qu’Arès en vient à un point que tu avais oublié. Ambassadeur ? Adjoint ? Tu le fixes un instant avant de hausser les épaules.
- Cela m’importe peu. C’est comme tu préfères toi. Dans un cas comme dans l’autre, ça revient presque au même. Ce n’est pas comme si nous étions des inconnus l’un envers l’autre. Donc prend l’étiquette que tu préfères, je prendrais l’autre.
La hiérarchie, ce n’était pas trop ton truc. La preuve avec les Acid Smoothies, elle pouvait être chaotique, comme bien huilée, tout dépendant du moment et de l’heure. Pour cette idée de cartel qui vous animait, c’était un peu pareil à tes yeux. Il fallait juste savoir qui prenait quel nom pour les autres, plus que pour vous-même. Tu n’es pas un garçon difficile ou compliqué, Louis, alors tout te va.
- En revanche, pense à rentrer voir les tiens, ceux qui t’envoient, ils vont penser que je t’ai mangé si tu ne leur donnes pas de nouvelles.
Tu te voulais taquin, ton sourire en témoignait. Tu savais qu’il était venu pour deux choses précises, même si vous en étiez sur une troisième bien plus agréable. Mais tu ne voulais pas voir une petite armée de BB aux portes du magasin, prêt à vouloir ta peau en pensant que tu avais fait quelque chose à leur précieux sous-capitaine. Bien que l’image aurait été amusante.
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