PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
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Les

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Les Nou

11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour !
Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
02.09.21 ▬ MAJ V3 Ouverture du forum !



 
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[FB] [DRUGS] Si tu sautes, je saute || Louis
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Cale H. Carrington
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Lun 23 Mai - 18:19



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

 
Aaahh…  
J’ai la tête en vrac.  
L’estomac à l’envers.  
 
J’ai chaud. Et pourtant mon corps frissonne. Mes doigts sont gelés, ma nuque est raide. J’ai l’impression que mes yeux vont exploser.  
 
Je sais pas. Je sais plus quel jour on est.  
Je me souviens vaguement avoir croisé River, un jour. Avoir vu Kaith. Avoir fait la fête avec les BB. Avoir vagabonder dans les rues. Avoir fêté les 5 ans de Moony. Je ne sais plus dans quel ordre.  
 
J’ai l’impression de vivre à moitié. D’oublier la plupart des choses. Que les jours s'enchaînent et se ressemblent. Un peu trop.  
Mais s’assombrissent de plus en plus.  
 
J’ai les mains qui tremblent quand je glisse la clé dans la serrure de ma porte. Je crois que j’ai jamais autant justifié le loyer de mon appart’ qu’en ce moment.  
J’y passe du temps.  
Beaucoup trop.  
Ou trop peu ?  
Je sais pas.  
Je sais juste que. Je ne vois plus grand monde en ce moment.  
 
Parce que je ne veux voir personne.  
Le moins possible.  
Limiter les dégâts.  
Limiter les déceptions.  
 
Avec le temps,  
J’ai oublié de rayonner.  
Étouffé dans l’antre obscure qui me sert de foyer.  
 
Mes stocks sont vides. Ou quasi vides. Et c’est terrible.  
Et c’est pour ça que j'enfourche ma moto (je ne la mérite pas).  
C’est pour ça que je me gare devant le Sunset.  
C’est pour ça que je gravis les marches et emprunte le chemin devenu misérablement coutumier dans mon esprit.  
Que je frappe chez Caelus.  
Qu’il m’accueille en sachant pourquoi je suis là.  
Que je laisse les billets sur le bureau.  
Et repart les poches pleines.  
 
Ma silhouette encapuchonnée, noyée dans des fringues qui, de plus en plus s’élargissent, descendent les marches à allure tranquille. Je sais pas pourquoi, ma conscience me dit de ne pas me précipiter. D’adopter une démarche la plus posée possible, pour ne pas trop attirer l’attention. Et c’est ridicule. Pourtant, ça hurle dans ma tête que tous peuvent me tomber dessus. Alors je rase limite les murs, tête basse,  
 
vers le sol où s’est aplatie ma fierté.  
 
La honte pour alimenter mon palpitant.  
La honte pour moteur.  
Ils vont me tomber dessus.  
Je dois rentrer.  
Partir.  
Fuir.  
 
J’ai froid.  
 
Le pont d’à côté sera parfait, pas besoin de rentrer à la maison.  
Pas sûr de pouvoir tenir.  
Ils vont me tomber dessus.  
Je veux juste les oublier.  
 
▬ aïetch… ! Ah ! Pardon !Je-
 
A force d’ignorer mon chemin, je viens de heurter quelqu’un.  
C’est instinctif, je relève la tête.  
 
Pour poser mes yeux ahuris sur Louis.  
Bordel de merde.  
 
Son regard sur moi, c’est déjà trop tard pour prendre la fuite. Il m’a reconnu.  
 
Comment on fait déjà ?  
Ah oui, on sour-  
 
Putain t'as vu ta tête ?!
 
On dirait moi.

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Louis Heldreich
Dim 29 Mai - 16:17

Si tu sautes, je saute

11 avril


Presque deux semaines.
Deux semaines de calvaire.
Deux semaines de torture.
Deux semaines de supplice.

Et dire que ce n'était que le début d'un mal qui durerai l'éternité.

Alors tu avais plongé. La douce voix du diable sur ton épaule t'avait murmuré et, toi, pauvre fou, tu avais cédé et sombré.

Sauf qu'en deux semaines, tu avais claqué plus d'argent que prévu. Tu te fournissais ailleurs que dans ton propre quartier, comme pour éviter qu'on te surprenne, comme un ado qui sait qu'il fait une connerie et qui se cache pour ne pas se faire disputer.

Et là t'es presque à sec dans tes réserves. Tu ne diras pas lesquelles. Personne n'a besoin de savoir. Là, tout ce que tu as dans la tête, c'est qu'il t'en faut. Il t'en faut. Il t'en faut.

Absolument.

Tu heurtais quelqu'un, tournais la tête vers la personne et reconnus Cale instantanément. En même temps, avec sa chevelure rousse, c'était pas bien compliqué.

- Hé, ça fait longtemps.

Puis tu fronçais les sourcils. C'était quoi cette salutation là.

- Et t'as vu la tienne ? D'où tu me salues comme ça ?

Tu aurai bien aimé encadré ses épaules de ton bras, ou lui ébouriffer les cheveux. Mais tu te retiens. Tu évites les contacts. Tant que tu n'en as pas pris pour atténuer les sensations désagréables.

- T'es juste venu prendre ta cam et disparaitre, c'est pour ça que tu dis à peine bonjour ?

Tu souris. tu te veux taquin. Tu ignorais que tu avais piqué là où ça faisait mal, que tu avais visé juste. C'était juste une blague au départ. Un blague que tu continues, car on ne sait jamais.

- Si t'en as, partage, sérieux, c'est nul les trips en solo, tu sais.
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Cale H. Carrington
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Dim 29 Mai - 18:05



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

Il fronce les sourcils pendant que je le dévisage... les sourcils froncés. Quelle belle paire on fait tous les deux. Mais il a vraiment une mine de déterré, je l'ai rarement vu comme ça. Je connais un Louis taquin, un Louis charismatique. Un Louis qui peut te faire rougir rien qu'en relevant ses yeux vers toi. Un Louis doué aux boules, un Louis
qui embrasse bi--

▬ Qu-quoi ?

Je bats des paupières pour chasser les illusions floues, me concentrer sur ses paroles. Je capte une remontrance. Je comprends pas pourquoi. D'instinct mes yeux cherchent la sortie. C'est vrai, ça fait un moment qu'on ne s'est pas vu, depuis le billard et le... gage.

Joues qui se colorent, doigts qui viennent mécaniquement effleurer mes lèvres. La sortie, s'il vous plait...
Je meurs d'envie de disparaître, alors que Louis est un ami que je n'ai pas vu depuis longtemps. Je me sens ingrat, presque. Égoïste.
Scrute, scrute la sortie. L'air gêné plaqué au visage. Le problème avec Louis, c'est qu'il parvient à m'intimider. Couplé à mon envie de ne voir personne actuellement, ce tête à tête me met assez mal à l'aise.

Et il en rajoute.
Et je me fige.
Comme fouetté par ses mots.
Mes mirettes reviennent à lui, presque choquées, scandalisées,
paniquées.

▬ Qu'est-ce que tu--.....

Et puis, je capte son sourire. Son air malin.
Ses yeux, son regard,
J'ai l'impression de faire face à mon reflet.
Oh Louis...
Je suis terriblement désolé.

Un rire pour dédramatiser.
Un rire pour effacer les problèmes.
Un rire pour nous éloigner de la réalité.

▬ Hahaha... t'as l'air bien au courant dis donc !

Tape sur l'épaule.

Je pense l'aider.
Parce que je sais ce qu'il ressent.
Je connais cet état,
et le seul moyen d'en sortir.... c'est d'y plonger,
encore plus.

(je suis désolé, Louis...)
je pense bien faire.
C'est un ami dont les maux font échos aux miens.
Je le ressens.
On est dans le même bateau, et c'est ce qui me fait baisser la garde. Nier me parait... inutile.

Qu'importe le stock, l'argent, à cet instant je suis aveugle.

▬ Mes poches, Louis...

Comme pour indiquer qu'elles sont pleines.

Mouvement du menton vers la sortie.

Comme pour suggérer une invitation.
Suis moi.
Je traverse la salle, mets les pieds dehors.
Suis moi.

▬ Où est ta voiture ?

Suis moi.

(je suis désolé, Louis.)

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Acid Smoothie
Louis Heldreich
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Louis Heldreich
Mar 14 Juin - 21:28

Si tu sautes, je saute

11 avril


Il ne niait pas.
Cale ne niait pas.
Toute autre personne aurait demandé de quoi tu causais. Mais pas Cale.
Tu haussais un sourcil. De base, tu plaisantais. Parce que le manque te dévorait.
Alors tu souris tandis que d'un mouvement tu esquives sa tape amicale sur ton épaule.

- C'est mon truc d'être au courant.

Ses poches.
Ton regard descendit. Plus bas. Les poches de sa veste. Ta main qui s'engouffrait dedans, tâtait, ressortait.
Ton regard s'illumina, d'intérêt à vif.
Un soulagement et une affliction naissaient en toi.
Tu accompagnais son pas pour sortir avec lui, comme si c'était naturel. Parce que ça l'était. Mais que ton envie te tiraillait, pressant ton pas.

- Ma voiture ? À  deux rues, viens.

Une fois à la sortie, tu lui attrapas le poignet, le relâchas rapidement.
Et soudain, ta voiture. Tu t'y appuyas, tendis la main.

- Tu m'en passes, s'te plait ?

Elle hantait tes pensées depuis que tu savais qu'il en avait. T'en avais besoin. C'était vital. Tout ton être quémandait la substance.
En ami, tu aurais du lui demander depuis quand, pourquoi, comment, qui savait, l'aider.
Mais c'était impossible.
Car toi aussi, tu trainais dans la lie de la drogue.
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Cale H. Carrington
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Mer 15 Juin - 18:18



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

Il y a de ces choses, qu'entre naufragés, on peut comprendre sans un mot. Un regard, à peine. Une tension. Une tension ressentie jusqu'à la moindre fibre nerveuse et musclulaire. Ces légers tremblements qui nous trahissent, que l'ont tentent de calmer, de cacher en fourrant nos mains dans nos poches. Ce regard vitreux, cette voix à la fois pataude et dans l'urgence.
Cet état nerveux.
D'attente.
De manque.

C'est Louis, un ami. Qui subit les mêmes supplices que ceux qui rythment mes jours. Je sais comment apaiser le monstre qui cogne et hurle dans son ventre. Celui dont le venin remonte dans les veines, chauffées, incendiaires, aux démangeaisons subites et créant la colère capable d'être expulsée par des mots, des actes.

Il esquive ma tape, mais je n'y prendre pas vraiment conscience. Y a d'autres choses, de plus important qu'un mouvement de recule. D'autant que son attitude, à mes yeux, est le seul élément dont il faut se pré-occuper.

Mes poches, Louis.
J'ai ce qu'il te faut.
Ce qu'il nous faut.

Mais je ne veux pas calmer le monstre ici.
Aux yeux de tous.

Sa main s'engouffre dans crier gare dans ma poche, prend conscience du remède (poison) qui sommeil en attendant d'être ingéré. De pouvoir opérer.

Mais pas ici, Louis.

Alors je sors, il ne tarde pas à me rejoindre dehors, sur le parking. Sa poigne attrape mon poignet pour le relâcher subitement. Je lui jette un regard interrogateur. Mais,
Sa cadence souligne l'urgence.
Je comprends.
Je connais.

Mais un lieu éloigné sera plus... adapté ?
...
La voiture, pour déguerpir.
Deux rues plus loin.

On presse le pas.
Beau tableau, vraiment. Deux défoncés à la démarche patibulaire. Préssés par un ordre invisible mais qui gratte l'intérieur de leur organisme.

Il s'appuie sur la voiture, dans son attitude toujours très désinvolte. J'ai un flash qui me rappelle cette soirée au billard, un sursaut dans mon ventre.
Il me ramène à la réalité en demandant sa poudre.

Je jette un oeil aux alentours.

Tic nerveux, je me délie le cou.

▬ Pas ici Louis.

J'attends pas, j'ouvre la portière... Tiens, sa voiture était ouverte, un oublie de sa part où il l'a dévérouillée sans que je ne le remarque ?
Peu importe, je m'engouffre dans la caisse, côté passager.

J'attends qu'il me rejoigne en tirant de ma poche le sachet.

Et ça commencer à hurler à l'intérieur.
Savoir l'avoir en sa possession est quelque chose.
L'avoir sous le nez, en est toute une autre.

Au diable les belles procédures.
Au diable tout,
tout court.

J'étale un rail sur le tableau de bord tandis que Louis s'installe. J'ai le réfléxe de protéger la poudre d'un éventuel courant d'air.
Tire de ma poche la co-équipière de tous les jours.
Lui tends la paille.

▬ Le reste après. Dégote nous un lieu tranquille. Le meilleur des ponts, le plus beau des cartons.

Et la nuit commence à tomber.

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Louis Heldreich
Lun 27 Juin - 21:34

Si tu sautes, je saute

11 avril


Nerveux, vous l'étiez tous les deux. Et quand sa voix résonne, tu te mors la lèvres.

Pas ici.

Tu fais claquer ta langue sur ton palais et fronces les sourcils. T'es frustrée. Tu veux ta dose. Là, maintenant tout de suite. Il était d'accord pourquoi il y a même pas cinq minutes.

- Je sais.

T'es presque froid. Tu t'écartes quand il s'engouffre dans ta voiture préalablement déverrouillée. Tu t'installes sur le siège conducteur, met la clé sur le contact, fait vrombir une première fois le moteur. Et avant que tu n'ailles plus loin, que tu ne conduises, tu attends. Tu le regardes préparer un rail. Tu t'impatientes en silence. Tu le bénis en silence. Tu te détestes d'en vouloir, mais c'est tellement un besoin que ton corps le réclame comme s'il t'en fallait plus, toujours plus, un besoin vital. L'oxygène n'était rien pour vivre, contrairement à ça.

Tu te saisis de la paille tendue. Tu n'attends pas cette fois. Il parle encore alors que tu sniffes la poudreuse. Tu inspires, tu te sens revivre. Ça pulse en toi délicieusement. Tu sens ton coeur battre à nouveau. Oui, tu revis. C'est seulement quand Cale y est passé à son tour que tu lui souris à pleines dents, presque carnassier, mais aussi ravageur.

- T'inquiète, je nous dégote ça.

Et tu démarres au quart de tour. Dans la ville, tu fonces. Habile, tu tournes une fois, deux fois, trois fois. Tu t'enfonces dans un quartier différent. Il voulait un endroit désert, mais tu voulais aller dans le coeur de la ville. Après, ce n'était pas les endroits vides qui manquaient avec tout cette violence qui pouvait se déverser quand la nuit prenait le dessus. Tu te gares, un peu mal, mais pas grave.

- Viens, y a un coin pas mal à deux pas d'ici. Normalement sans âme.

Ce n'était pas un pont, car c'était glauque un pont.
Votre premier arrêt, cette nuit...
La statue de la liberté.
Vous n'irez pas loin dans les tunnels, mais c'était tranquille entre les pelleteuses et bétonnières endormies.
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Cale H. Carrington
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Dim 31 Juil - 15:27



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

Je sais Louis.
Je sais combien c'est dur d'attendre. A quel point tu souhaites me fracasser le crâne pour que je partage ma dose.
Je sais que ton corps commence à brûler et que ça hurle, hurle, hurle à travers toutes les cellules de ton corps, et que le seul moyen de t'apaiser, c'est de consommer, là, maintenant, tout de suite. Je le sais. Et ta froideur ne me froisse pas. Je la comprends. Ton impatience, je la comprends.

Je la partage.

Alors je prépare le rail, solution salvatrice pour nous calmer tous les deux. Mes doigts tremblent sous ce geste pourtant si souvent exécuté. Mais je parviens à salir ton tableau de bord et à t'inviter le premier au festin.

C'est assez étrange, de voir quelqu'un sniffer un rail devant soi. Je me suis enfoncé dans mon siège, les paupières a demi closes rivées sur toi, Louis. Je t'observe inspirer la poudre dans un état presque concupiscent. Vautré, comme impatient d'attendre mon tour, mais savourant également ta prise. Mes yeux dévirent vers ta nuque laissée nue, l'espace d'un instant j'ai envie d'y planter mes dents.

Mais tu t'écarte, me tend la paille.
Je papillonne des yeux avant de m'en emparer,
Et je me jette sur le reste de rail.

J'inspire, sens la flamme renaître en moi comme la source même de ce qui me fait vivre.

Je m'avachis une nouvelle fois dans mon siège, soupirant et reniflant comme un camé bien heureux. Et tu démarres, Louis, à la suite de ton sourire ravageur qui me rembrunis pour je ne sais quelle raison.

Tu négocies les virages à merveilles pendant que je regarde défiler les lumières et les ruelles à travers ma fenêtre. Mon esprit vagabonde. Je me demande si ce que je suis en train de faire est réellement une bonne chose. Je sais que ce qui nous comble nous tue. Et au lieu de te tirer vers le haut, Louis, au lieu de vouloir te servir de tramplin pour que tu t'échappe de ce puits obscurs, je t'emporte avec moi.

Je devrais te dire d'arrêter mais.... mais les baleines sont tellement jolies. Tu sais, Louis, à quel point les baleines sont belles et incroyables ?

Je sens mon corps s'alléger, mon esprit voyager à travers les eaux profondes de l'océan brillant sous un couché de soleil.

Et puis le voyage s'arrête et tu tire les frein à main.
Je peine à relever les paupières pour te regarder, Louis, alors que tu sors de la voiture, m'indiquant que tu connais un coin tranquille pas loin d'ici.

Un effort il me faut pour m'extirper du véhicule. Je titube, trébuche pour finalement m'agripper à toi. Je glousse.

▬  Ouuups, pardon, je t'ai pris pour un gros poteau.

Et tu nous entraînes vers le lieu que tu connais. Je marche un pas derrière toi, dans une lenteur douce. J'ai déjà l'impression de marcher sur des nuages.
Le sentier fait flipper, mais je ne vois pas l'aspect sinistre du lieu. Je m'en fiche. Tout me parait inoffensif et tranquille.

Je ricane juste en voyant les engins nous faire coucou sur le chemin.

▬  Des pelleteuses et des bétonnière... franchement Louis... t'avais pas plus poétique ?

Je fais coucous aux dites pelleteuses et bétonnières.

▬  ... j'espère que t'as pas prévu de creuser un trou pour m'enterrer vivant.

Je m'arrête pour te regarder, méfiant.

Je sais pas, y a le doute qui commence à m'envahir. Une voix dans ma tête qui me sussure l'idée que tout ce que tu veux, Louis, c'est le contenu de mes poches. Que tu vas m’assommer pour me voler.
Et m'enterrer.

Je fais un pas en arrière, paniqué.

▬  Où tu m'emmène Louis ? Prouve-moi que tu ne me fera rien.

Et on dit bonjour à ma tendre amie, la paranoïa.


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Louis Heldreich
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Louis Heldreich
Mer 17 Aoû - 11:06

Si tu sautes, je saute

11 avril


Tu n'as aucun problème à rattraper Cale quand il te tombe dans les bras en sortant de ta voiture. Tu ris même à sa blague. Après tout, s'il veut faire de toi son poto le poteau, pourquoi pas ? ... Mais c'était un peu bizarre non ? Le sens de tout cela t'échappe, comme le présent de ta vie.

Tu avances dans cet endroit qui pourrait être un peu lugubre, mais ton ami arrive à le tourner au comique. Tu glousses avec lui, encore.

- Désolé, le parc était déjà pris d'assaut. Tu voulais qu'on soit tranquille, non ? J'ai pensé que ça pouvait le faire bien, caché toi et moi, ici.

Tu te retournes pour le voir s'arrêter et son expression changer. Incompréhension totale de ta part. Ah... La douce paranoïa lié à cette substance trop douce, trop fade, trop riche, trop extatique, trop tout en somme.

Tu clignes des yeux. Il recule. Il a peur. Il te fait peur dans sa peur.
Non... Tu n'avais pas ce genre d'idée derrière la tête n'est-ce pas ?
Tu ne viens à douter...
C'est un membre d'un gang adverse après tout...
Mais vous êtes amis...
Vos chefs et seconds aussi...
Une alliance... Ou presque...

...

Tout est devenu flou.
Un peu trop flou pour moi.

Je ne savais plus ce que je faisais là.

Je fis un pas vers Cale. Je lui pris les mains. Je ne voulais pas qu'il me laisse seul et qu'il s'enfuit. Ne m'abandonne pas. NE me LaiSSe PaS. Si je me retrouve seul encore... Peut-être qu'il me tuera. Peut -être qu'il n'att en d que ç a .
Je suis perdu, si seul sans toi.


...

Que ce soit lui ou un autre, tu refuses d'être seul. Alors tu paniques en retour de le voir paniquer. Tu l'as attrapé et tu sers ses mains, comme si ta vie en dépendait.

- Quoi ?? Non. Non. Non ! Jamais ! On est ami, Cale, non ?

Dit moi que oui, s'il te plait, rassure-moi.

Tu en viens à le prendre dans tes bras, à poser tes lèvres contre les siennes, comme avant, comme pour dire bonjour. Tu arrives à supporter le contact. C'est peut-être la drogue qui fait effet, qui inhibe tes ressentis.

- Je veux juste... Me défoncer avec toi. C'est ce qu'on avait dit, non ? Je ne veux pas être seul... Ne me laisse pas...
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Dim 18 Sep - 21:19



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

cachés, toi et moi, ici.
ooooh boy, je tairais la vague d’idées lugubres qui vient ravager mon cerveau.

Même si l’endroit est pas ouf, il a quand même son côté amusant et fort inspirants.

Très fort.

Au point que mon esprit s’embrouille et que l’ami que je vois aujourd’hui peut devenir mon ennemi demain.
Si je suis toujours vivant.

Je ne saurais décrire ce frisson d’angoisse et de peur qui me traverse lorsqu’un flot de scénarios m’immerge et me cloue sur place. Et en même temps, je m’en veux de douter de toi, Louis.
Oh cher Louis. Tu m’es précieux au-delà de certaines rencontres. Mais à cet instant précis,
j’ai peur.

Je recule.
Je m’éloigne.
Je veux m’enfuir.
À l'abri.
Il me faut un abri.
Mais ce n’est que toi, Louis…

NON !! Ne t’approche pas !
Je recule,
encore.

Ton expression, je ne la comprend pas.
Je ne sais plus. Vas-tu te transformer en monstre Louis ? Dévorer ma chaire et laisser mes os nourrir les asticots de la terre ?

Je cherche, à droite, à gauche. Un endroit pour m’y réfugier. Un trou pour y plonger.

Mais tu es rapide et à l’instant où je tourne le regard vers toi, mes mains sont dans les tiennes. Et tu es proche, Louis. Si proche.
Je peux sentir ton odeur, observer la fine pellicule de sueur qui recouvre ton cou. Je te vois déglutir.
Et ton regard.
Ton regard, Louis ;

me fige.

Alors que je croyais y déceler un éclat de malveillance ou de sournoiserie, j’y vois de la peur. Une infinie tristesse.
Ton âme esseulée.
Et ça hurle. Ça hurle au fond de tes prunelles.

▬ Louis. ….

Choc.
Tu as l’air de revenir à toi. Tes mains se font pressantes et je ne comprends plus.
Où est-on ? Que fait-on ?
Qu’est-ce qui se passe bordel ?

Qui sommes-nous l’un pour l’autre ?

On est ami Cale, non ?

Amis….
On est amis.

Pourquoi tes mots sonnent-ils avec désespoir ?

Oui, oui oui oui bien sûr qu’on est am-

En un souffle, tes bras viennent m’enlacer.
En un souffle, tes lèvres sont sur les miennes.

Et je ne comprends pas.
Ca courcircuite là-haut.
Mais la peur s’estompe, comme chassée par les battements de mon cœur qui s’accélèrent.

Tes lèvres sont douces, Louis.

J’ignore comment et pourquoi ce simple constat suffit à me sentir ridicule pour avoir osé douter de toi.

A tes mots souffler sur mes lippes, je viens coller mon front contre le tien.

La sensation de légèreté offerte par la drogue me permet de flotter et d’ignorer l’alarme qui pourtant résonne quelque part dans mon palais psychique.

▬ … Est-ce que c’est ta preuve ? Tu es déstabilisant, tu sais ?

Je glousse doucement avant de prendre ton visage au creux de mes mains.

▬ Je ne te laisserais jamais seul. Jamais.

Chutons ensemble, Louis.

Je libère tes joues pour venir enrouler mes doigts aux tiens.
Et je me décolle, prenant la tête de la marche pour t'emmener avec moi.

La poussière souffre sous nos pas tant que l'on s'aventure, plus loin, entre les échafaudages et autres silhouettes mécaniques importantes. On arrive dans un coin, tranquille, à l'ombre, où je décèle le capot d'un engin sur roue. Je lâche ta main, Louis, avant de dépoussiérer la ferraille. J'ignore totalement l'insalubrité et les risques associés quand j'étale un rail de poudre blanche.

…  ensemble ?

Je me suis planté face à toi, le regard vibrant mais qui chute malgré moi sur tes lèvres. Je me secoue, détourne la tête avant de me positionner côté droit du rail. Tu prendras le gauche, Louis, et dans un seul et même mouvement, la dose est prise.

Il y a un soupire d'extase. Une vague de chaleur. Et ma chemise vole à terre.

En deux mouvements, je me cale entre toi et le capot.

▬ Alors ? Comment tu te sens ? Hilare ? Grisé ?

Mon regard se voile.

▬ Envie d’être seuls au monde ?



et d'envoyer chier
les conséquences.

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Louis Heldreich
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Louis Heldreich
Ven 21 Oct - 21:28

Si tu sautes, je saute

11 avril

Tu ne le lâches pas, même après le baiser, même après les mots prononcés. Tu conserves ton étreinte sur sa personne... Et il ne te repousse pas. Au contraire, son front rencontre le tien. Tu fermes les yeux, momentanément soulagé. Un sentiment positif s'empare de toi, loin pourtant de l'euphorie désirée.

Ta preuve ? Tu n'en as aucune idée. Tu n'as fait qu'exprimer ce que tu pouvais, comme tu le pouvais. Si tu avais voulu lui faire du mal, tu n'aurais pas été par quatre chemins. Et quand il te dit être déstabilisant, tu souris avec légèreté.

Une seconde plus tard, ton visage au creux de ses mains, tu sens presque les larmes te monter aux yeux. Tu sais que tu ne dois pas croire les promesses des autres. Et pourtant, en ce moment précis, tu y crois. Tu y plonges, la tête la première. Tu hoches doucement la tête pour lui montrer que c'est réciproque.

Main dans la main, tu suis son mouvement. Tu serres même cette chaude mimine. Que cela faisait du bien de pouvoir toucher, être touché, apprécier. Il t'en fallait plus. Non pas de toucher, mais de cette sensation qui te permettait de toucher. Ah... C'est un peu confus dans ta tête. Tout se mélange un peu, mais tu sais en vouloir davantage.

Et il te l'offre, ce plus qui te donne envie. Tu te penches sur la prise qu'il a préparé. Tu te bouches une narine pour mieux aspirer la poudre avec l'autre et la paille. En geste, c'est en toi. Tu inspires l'air frais de la nuit et tu revis dans un rêve miroitant de bonheur.

Toi, Cale, le capot.

Tes mains se posent sur son torse. Tu ris, tu l'enlaces à nouveau.

- Ah... peut-être bien grisé...

Tu colles ton corps au sien, le bloquant ainsi. C'était lui qui avait voulu pour t'avoir entrainé dans cette position.

- Seul avec toi, oui.

Cale et toi.
Juste vous deux.
Rien d'autre n'avait d'importance, excepté votre amante commune.

- Si je suis.... Comment tu as dit ? Déstabilisant, c'est ça ?

Tu rapproches ton visage du sien. Tes lèvres frôlent les siennes. Tu prends sa position comme une invitation.

- Toi, t'es terriblement aguichant...

Tes yeux se perdent une seconde éternelle dans les siens, avant que tu ne te courbes pour couvrir son cou de baisers. Sa peau est douce, son odeur enivrante, son goût...
Tu perds la raison, plus rien n'a de sens.
Tes mains descendent dans son dos, le long de son échine, caresse la chute de ses reins, saisissent ses fesses sans pour autant se glisser dans le pantalon.

- Et si on conquérait Mars, toi et moi ? On peut la mettre à nos pieds. On peut la dominer. On peut danser encore et encore comme sur du satin.

Ton visage quitte son cou et tu lui souris.

- Soyons maîtres de notre monde.

Celui où tout va bien, car vous niez la vérité que camoufle votre addiction.

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Dim 23 Oct - 18:15



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Louis Heldreich
11 Avril 2022


Si tu tombes, je tombe

Et je me glisse entre toi et la capot, plantant mon regard dans le tiens, déjà voilé, déjà perdu dans les limbes chimiques et bienfaitrices. Mon visage s’arme d’un sourire paresseux alors que je penche la tête sur le côté. Sens-tu toi aussi cette vague de légèreté qui vient noyer chaque barrière qui nous freine et nous force à rester dans la bienséance ? Dans la décence. Ces blocages, ces inhibitions ; noyés.

Le temps s’arrête pour nous cette nuit, Louis.
Je ne veux penser à rien, à personne. Je veux juste savourer l’instant. Laisser mon esprit partir loin, loin, loin… le laisser se balader dans des contrées éloignées.

… pendant que toi, tu balades tes mains sur mon torse, Louis.
Et que tu m’enlaces, ton rire venant rebondir contre mon cou.

Boum boum
boum boum

J’ai le cœur qui s’emballe, t’es si proche. Ta chaleur m’enveloppe, ton odeur m’apaise. Tes cheveux me chatouille et ta nuque se relève encore à moi. Je remonte une main pour l’effleurer de mes doigts, réellement captivé par ta peau fine et bronzée. Réellement fasciné par tes vertèbres saillantes.

Seul avec moi.

Une bouffée de chaleur remplit mon ventre.
Tu te recules, détachant ton corps du mien déjà lesté à moitié de sa couche de vêtement.  
Et ton visage, si proche du mien, à nouveau. Cette proximité, dans cette chaleur, me rend nerveux. J’ai les jambes qui flanchent et je serais déjà le cul à terre s’il n’y avait pas eu le capot. Je m’appuie dessus, coincé entre la ferraille et… toi…

Toi qui avalent presque les derniers centimètres entre nos lèvres. Toi qui rebondis sur mes propos. Toi qui me qualifie d’aguicheur.

La chaleur me monte aux joues, les colore dans une teinte de rose et je détourne le regard.


▬ Ahaha… qu’est-... qu’est-ce que tu racontes ?


Rire nerveux et je ne peux me retenir de replonger mon regard dans le tien.

▬ Ah !

Et tu dérive, Louis. La peau de mon cou est en feu sous tes baisers. Mon corps se tend. Mon corps s’embrase. Je soupire, laisse les gémissements m’échapper, tente de les camoufler.
Et je ne comprends pas, Louis.

C’est la première fois que je ressens ça. Cette impression d’être à la merci de quelqu’un.
Cette vague qui naît et qui me submerge.
Cette main qui vient t’inciter à continuer ton sillage en te pressant la nuque.
Ce désir que j’éprouve.
Pour un garçon…

▬ L… louis…

Ton prénom qui bute sur mes lèvres mordues pour me faire taire. Et tes mains qui m'électrisent. Elles descendent dans mon dos, clairsèment ma peau de picotement de braises.  

▬ Nnng !

Tes mains s'aventurent toujours plus bas, jusqu’à la zone qui me tire ce cri de surprise. Je me contracte un peu plus et tu t'écartes, dénichant en moi un sentiment de frustration. Tes mots peinent à trouver un sens dans ma tête tellement c’est le bazar. Je plane, j’ai chaud, je suis bien, je suis géné
mais je n’ai pas envie de m’en soucier.
Je récupère mon souffle, souriant un peu hagard.

▬ Tu vises gros Louis. Je suis pas prêt à danser. Pas encore.

Et j’enroule mes jambes autour de ta taille.

▬ Pas tout de suite.

Je t’attire à moi avec la force de mes tibias, attrape ta nuque d’une main et scelle tes lèvres aux miennes dans ce même mouvement un peu brusque. Je perds mes doigts dans ta tignasse sombre, perd ma langue ta bouche, perd la tête,
l’esprit,
la raison.

Je me décolle légèrement, le souffle court.

▬ Attends… Louis…  ma poche…

Je gigote pour tirer le sachet de mon jean, m’éloigne un peu de toi pour mieux bouger. J’humidifie mon index en le mordillant et le plonge dans la poudre qui vient s’y coller. La dose me satisfait et je viens déposer la pulpe de mon doigt sur ma langue, la nimbant de la poudreuse blanche.  
Sourire, et j’accroche ton regard.



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Louis Heldreich
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Louis Heldreich
Mer 30 Nov - 13:58

Si tu sautes, je saute

11 avril

Qu'est-ce que tu racontes, Louis ? Tu te le demandes bien. Conquérir, ce n'est pas toi. Toi, tu n'es qu'une aide pour celui qui t'a tout donné, qui t'a relevé. Et pourtant en ce moment, perdu dans les méandres des effets d'une poudre qui te fait perdre toute notion, tu l'aurait trahi pour tout faire avec le roux dans tes bras.

Les mots de ce dernier, ses gémissement étouffés dans le silence de l'endroit désert où vous vous trouvez. Tu aimes. Tu adores. Tu avais raison en le disant que c'était lui l'aguicheur. Tu vises gros selon lui. Oui, tu serais prêt à viser la lune terrestre pour le moment, malgré la distance, malgré le fait que vous avez pourtant deux lunes martiennes bien plus proches. Les jambes de Cale s'enroule autour de toi. Tu ne t'entendais pas à ce qu'il soit aussi réceptif. Cela t'emplit de joie. Tu luis souris, tes mains se glissant sous ses cuisses pour le soutenir et le maintenir. Tu te perds dans un baiser passionné. Tu as du mal à te décrocher de lui quand il y met fin. Tu as l'impression que tu étouffes sans ses lèvres collées aux tiennes. Tu le désires, plus tout en ce moment. Le froid envahit ton corps quand il force l'arrêt, quand il s'éloigne. Et pourtant tu le délaisses. Tu acceptes. Car il a mentionné sa poche. Il ne t'abandonnera. Il l'a dit. Il restera avec toi. Si tu t'écartes et le lâches, c'est pour mieux observer ses mouvements.

Le sachet.

Le doigt... Que tu aurait aimé humidifié à sa place.

Recouvert de poudre...

Sur sa langue...

Une mise en scène pour une invitation.

Tes mains s'accrochent à ses hanches. Tu lui renvoies son sourire avant de lui voler ses lèvres, de lui dévorer la langue, de profiter de sa bouche, de partager sa poudre.

L'extase du plaisir.

Dans ta tête tout explose.

Le manque comblé.

Autant celui de la drogue que du contact physique.

Tes pertes sont inhibées. Tu es comme avant.

Exactement comme avant.

Totalement défoncé.

Et soudain, un bruit. Tu sursautes, écartes ton visage de lui. Le regard hagard, tu cherches la cause. Ton stress augmente. La paranoïa prend le dessus.

- On doit partir.

De ses hanches, c'est son poignet que tu attrapes. Tu l'entraines dans ta fuite.
Tu sens les regards sur toi. Tu sens les armes pointées sur vous.
Tu as peur.
De mourir.
Une nouvelle fois.
Et de l'entrainer avec toi.
Ailleurs, ailleurs, ailleurs, AillEurs, aILLeurS, A ilLL eUrS.

Le mot pulse dans ton esprit, il veut sortir. Il te fait mal. Tu en viens à courir, serrant désespérément la main de ton ami.
Tu lui souffle, déjà à bout de souffle.

- Tu peux conduire ?

Tu ne sais pas si tu es en état. Tu sens ta main trembler en cherchant les clés de ta voiture. Tu paniques et aimerait remonter le temps pour revenir quand c'était agréable, quand c'était doux et chaud.


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