Une vie humaine est replis de plein de petite chose, comme un sablier qui écoule grain par grain et non comme un long filet comme on peut le voir souvent… On dit souvent que les émotions qu’on ressent et qu’on transmet sont dû au destin…

Et toi ? Athénaïs ! Comment tu vois ta vie ?

De ce joli sourire qui ne veut rien dire des fois, de ses larmes qui coulent alors que tu ne veux pas les montrer, de ce rire qui remplit une pièce silencieuse…
C’est ce message, un peu maladroit que tu veux faire passer au monde qui t’entoure, un monde un peu monochrome que tu souhaites embellir de ce soleil radieux que tu es.

Tu es un soleil se trouvant haut dans le ciel Athénaïs, on pense souvent à tort que tu es plus le soleil du matin, froid même s’il est rassurant enfin c’est quand on te juge sur ton apparence que tu parais comme cela.

Un visage de porcelaine, des yeux clair sans la moindre expression, une bouche fermé comme si un sourire n’avait jamais éclos sur ton visage, caché par deux mèches de ta longue chevelure d’un blond platine, que tu as accentué au fil des ans comme pour donner raison aux personnes qui te voit comme un soleil froid.

Alors qu’en vrai, tu es à l’opposé de ce soleil froid, il suffit de te bosculer un minimum, d’apprendre à connaitre cette fausse introvertis, ce rôle que tu as décidé de jouer parce que tu donnes un peu trop d’importance aux jugement des autres… Tu essaie de t’en défaire, avec l’âge cela passe mieux ou alors c’est peut-être parce que tu as trouvé ton destin.

Depuis petite, on te considère comme supérieur aux autres enfants, la faute aux adultes qui ne font pas partis de ton entourage proche… Tu n’as pas su bien écouter tes parents sur ce sujet-là, un petit regret que tu auras au fond du cœur. Tout cela a créé ce vide en toi, un vide que tu ne pensais jamais pouvoir comblé, que tu garderais dans ton cœur éternellement… Tu n’allais pas vivre éternellement dans la joie comme les princesses de contes de fée que tu as toujours admiré en secret, de peur de décevoir les attentes de ces adultes.

Un soupir sortis de ce cœur meurtris, un petit sourire mélancolique alors qu’on vient vers toi naturellement Athénaïs. Ce sourire mélancolique qui s’agrandit pour en devenir un vrai, tu commences doucement à devenir ce soleil de midi qui réchauffe les cœurs de tous ceux qui croise ton chemin.

Tu prends plus amplement confiance en toi, et la donne aux autres, tu respires cette joie de vivre et découvre des sentiments qui commence tout doucement à combler ce vide que tu pensais éternelle, comme quoi ton sablier commence à s’écouler bien plus rapidement qu’à ses débuts.

Ce que tu reçois, tu le donne en retour, peut-être un peu trop sauf que cela t’importe, tu ne veux pas que les gens autour de toi ait ce vide que tu as eu bien trop longtemps, ce qui aurait pu te rendre extrêmement malheureuse. Tu remercies ceux qui sont toujours à tes côtés, tu es combler de bonheur que tu veux distribuer le plus possible, sans vraiment en recevoir plus en retour.

Mais, malgré tout ce bonheur… certains doutes sont encore là, comme une petite personne sur ton épaule Athénaïs pour contredire tout ce que tu penses et fait, comme une interdiction au sable de s’écouler rapidement… Tu essaie de la chasser, souvent c’est la personne qui est le plus proche de toi qui la chasse et te rassure, qui fait s’envoler ses doutes loin de votre quotidien, une douce mélodie que tu ne peux qu’apprécier encore et encore même avec le temps qui passe.

Mais, tu es quand même confiante, tu le dois bien, tu dois montrer que malgré tes doutes que tout ira bien… Il le faut pour maintenir un avenir aux plus jeunes qui sont à tes côtes maintenant, ceux que tu encourages de tout ton cœur.

Tu continues à avancer pour eux, à faire ce qui te plaît le plus dans ce monde cruelle, à faire s’écouler ton deuxième sablier, celui que tu as enclenché avec tes pouvoirs, celui du danger permanent.

Tu ne dois pas montrer ta peur, un peu même si tu n’es pas sure de cela, tu dois leur montrer que tout n’est pas que noir ou blanc, que le monde peut être coloré ou bien monochrome, que les sentiments qu’ils ressentent c’est normal et qu’ils ne doivent pas les combattre, mais vivre avec. Les ressentir, les faire vivre comme tu as fait vivre tes propres sentiments sans qu’aucune parole ne puisse les faire douter de ce destin en lequel tu commences doucement à croire.

C’est comme cela que tu avances petit à petit Athénaïs, une force que tu as construit sur un mur fragile qu’est cette vie que chaque personne se construit avec les hauts et les bas. Contemplant tes deux sabliers et ceux des personnes qui t’entourent, évidemment à faisant attention à que rien ne se brise pour de bon.

Tu ne sais pas comment tu pourrais réagir face à cela donc tu consolide les sabliers des gens autour de toi, du mieux que tu peux avec cet espoir d’un jour meilleur gravé dans le cœur.

Ce mois encore chaud, tu as voulu le voir de tes propres yeux Athénaïs, c’était trop tôt… beaucoup trop tôt… Tu es née à presque six mois, prématuré, tes parents pensaient te perdre surtout que leur chance d’avoir un enfant était mince, avec ta naissance elles sont maintenant nulles.

Née sur la planète bleu, tu y grandis avec tes deux première année dans un hôpital. Tes parents ne voulaient prendre aucun risque sans savoir si tu pouvais vivre dans le même environnements qu’eux, cela ne t’a aucunement gêné tu es dès l’âge de trois mois un bébé enjoué qui rit déjà ; qui sourit et fait craquer tout le personnelle hospitalier.
Cela ne fait que continuer avec les années, à tes premiers pas entre huit-neuf mois tu t’intéresses à tous de quoi faire courir les infirmière pour éviter que tu ne touches pas à des produits dangereux pour ton âge. Ta première année passée, tu commences à parler comme les grandes personnes autour de toi et tu t’intéresses à tout vraiment tout. Particulièrement aux chiffres même si tu ne comprends pas trop encore, le travail que ses dames font t’intrigue fortement et tu aimerais développer cela, tu le place dans un coin de ta tête d’enfant.

Ta soif de découverte et ta curiosité ne sont jamais rassasiées, tu passes ton temps à écouter les autres patients qui ne comprennent pas l’inquiétude de tes parents vu que rien ne t’est arrivé. Ta deuxième année passée, tu peux enfin sortir de l’hôpital et vivre dans le même monde que tes parents qui te fascine encore plus que le monde de l’hôpital.

Mais, à la maison même si tes parents sont toujours là pour toi tu ressens un grand vide… Il te manque une présence que même les quelques amis que tu te fais parmi les voisins n’arrivent pas à combler. Heureusement que l’annonce de tes parents comble légèrement ce vide, l’école tu avais hâte d’y aller, d’être une grande fille et de rendre fière tes parents.

Ta rentré en septembre alors que tu viens à peine de fêter tes trois ans, te fascine plus que tu ne l’imaginais. Tes deux maîtresse d’école remarque vite que tu as de l’avance sur les autres enfants de ton âge et en discute avec tes parents qui sous leur conseil prennent rendez-vous avec un nouveau docteur que tu n’avais jamais vu.

La nouvelle docteur te fait passer un tester en t’accompagnant, tu commets quelques erreurs Athénaïs sauf que cela prouve le jugement de tes maîtresse. Tu es avancé pour ton âge sauf que pour bien confirmer cela, tu dois passer l’école dans laquelle tu es en ce moment et aller dans une plus grande école.

Tu fais donc tes trois années, toujours en avance sur tes camarades, tu revois la nouvelle docteur qui confirme bien le diagnostic qu’elle avait émis lors de vos précédentes rencontres, tu es une enfant surdoué… Tu comprends seulement que tu avances plus vite que les enfants de ton âge, la docteur conseille à mes parents et au directeur de ta nouvelle école que tu passes en grade supérieur. Te voilà avec des enfants qui ont deux ans de plus que toi avec lesquelles tu t’entends mieux qu’avec les enfants de ton âge.
Tu continues ton parcours scolaire et tes professeurs remarque ton grand intérêt pour les matières scientifiques surtout les mathématiques même si tu es aussi bonne dans les autres matières. Tu pensais que l’école tu enlèverais le vide que tu ressens quand tu es seule sans tes parents sauf que ce n’est pas le cas, tu as même l’impression qu’il grandit et prends énormément de place en toi Athénaïs.

Un soir alors que tu rentres de l’école, tu entends tes parents discutaient bien plus sérieusement que d’habitude surtout que ton père ne devait rentrer que dans un mois de son travail… Tu te fais discrète et essaie d’écouter des brides de la conversation.

Mars ? Partir vivre là-bas ! Mutation du laboratoire ! Obligation !
Ne veux pas te laisser seule ici sur Terre avec Athénaïs…

Quand tu débarque en encourageant ton père et essaie de convaincre aussi ta mère, un peu égoïstement en pensant que ta vie et surtout ce vide serait comblé avec cette vie sur Mars qui t’attend Athénaïs.
C’est avec l’accord de toute la famille et les dossiers remplis avec les supérieurs de ton père que tu embarques dans cette fusée direction la planète rouge. Une nouvelle vie s’annonçais à toi et tu avais hâte de la découvrir.

Ta rentré scolaire se passe hyper bien que tu en oublie ce vide en toi, tu te fais encore plus vite des amis que sur Terre, comme si quelque chose avait changé en toi sans que tu t’en rendes compte. La vie sur Mars te plaît Athénaïs, ce qui rassure grandement tes parents qui peuvent s’occuper de leur nouvel emploi.

Sauf qu’il y’a un mais derrière tout cela que tu es la seule à ressentir dans ta famille, ce don particulier qui se développe en toi, qui te fait peur malgré le fait que tu veuille l’apprivoiser, le contrôler.

Tu continues de grandir, de t’enrichir de tout ce qui t’entoure, d’améliorer tes capacités mathématiques autant que tu le peux et vivre ta vie d’adolescente comme tu le ressens au fond de toi. Ce vide est revenu t’embêter comme si cette période un peu dur de ta vie l’avais laissé s’échapper de sa cage dans laquelle tu l’avais enfermé à double tour, que tu pensais débarrasser pour de bon…

Tu faisais bonne figure devant les autres, on disait souvent que tu étais la beauté froide comme dans les films, celle avec un cœur d’or sans qu’aucune de tes émotions ne trahissent ton visage, ce regard ténébreux qui fait chavirer les hommes autant que les femmes.

Mais, il n’y a qu’une seule et unique personne qui a su combler ce vide alors que tu ne pensais jamais tomber amoureuse… Surement trop occupé par vouloir apprendre encore et encore, sans penser à vraiment t’amuser comme tous les autres de ton âge.

Khaïne, rencontre dû au hasard, joli garçon ultra populaire, les connaissances féminines que vous aviez en commun était toute intéressé par lui mais toi Athénaïs, qu’en était-il ?

Ton cœur craqua aussi pour le beau Khaïne sauf que le fait qu’il soit trop entouré par d’autre personne de sexe féminin ne te plaisait pas tant que cela, un beau charmeur tel un personnage secondaire d’une histoire d’amour qui souhaite avoir l’héroïne pour elle alors qu’elle préfère le personnage principal sauf que…

Un jugement hâtif…

Il n’est pas réellement ce charmeur que tu le pensais Athénaïs, le temps a joué en sa faveur et tu lui accordas une confiance aveugle, un amour idyllique tel les histoires que tu adore lire.

Cet amour parfait, ce soutien que tu voulais être pour lui ! Tu savais pertinemment qu’à partir de là, tu passerais ta vie à ses côtés, rien ne pourrait te faire changer d’avis, cet amour éternelle comme un conte de fée.
Mais, tu ne devais pas oublier la réalité, tes études étaient là pour te le rappeler ! Tu fini avec brio les études que tu considérais comme inférieur, tu allais passer directement par un diplôme pour jouer encore plus avec les chiffres, ce métier tu l’avais dans le collimateur depuis l’âge de neuf ans.

Être banquière, un rêve que peu d’enfant ont, deux ans d’étude avant de te lancer dans la vie active, cela allait vite passé, tu restais quand même présente pour celui que tu aimais de tout ton soul.

Il n’a pas fallu longtemps pour que ton talent se remarque lors de l’un de tes stage, une des banques les plus influentes de Mars te voulait toi sur le centaine de candidats qui postulait chez eux tous les jours. Sauf que le fait que tu sois jeune les freina un peu mais, cela ne t’empêcha pas de finir tes études avec les honneurs. Pour te garder près d’eux, ils te proposèrent plusieurs stage rémunérés avec des périodes de pause jusqu’à que tu fête tes dix-huit.

Et en septembre 94, tu fus embauchée en tant que conseillère bancaire, tu te plaisais tellement dans ce métier, c’était vraiment ta vocation depuis toujours.

Et une année seulement après cela, au bras de ton père tu te dirigeais vers celui qui allait devenir ton mari. Un moment de pur bonheur quand Khaïne t’avait fait sa demande en mariage que tu avais accepté, tu ne voyais ta vie avec personne d’autre que lui, tu pouvais maintenant devant toutes les personnes présentent lui jurer un amour éternelle et d’être toujours à ses côtés pour le meilleur et pour le pire.

Et ce bonheur avec l’homme de ta vie Athénaïs s’agrandit avec la naissance de votre première enfant, Lilian, un peu bonheur de voir cet ange dans tes bras.

Alors que ta petite demoiselle grandit, la pensé fugace que celle-ci vive une vie solitaire comme toi te traversa l’esprit alors que tu allais en parler malgré la peur d’être prise pour une idiote par ton mari, celui-ci te proposa de fonder une grande famille ! Tu ne pus que sourire et acquiescer à cet proposition.
Et un premier petit prince naquit de votre union, Emil puis un deuxième petit prince du prénom de Mélo. Tu étais fière de cette famille que tu avais conçue Athénaïs, avec l’aide de ton mari et de tes parents, tu peux concilier travail et vie de famille.

Tes enfants grandirent dans la joie, tu leur donnais tout l’amour que tu pouvais, tu les guidais sur des chemins différents de celui de leur pére, les écoutais sur des sujets plus sensible que tu pouvais gérer même si tu savais que Khaïne aurait pu les gérer enfin peut-être pas certains.

Celui qui te fit une petite frayeur de quelque heures à peine est ton premier prince, Emil, une faculty bien étrange que tu penses sans danger, il faut seulement surveiller de près sans que ce soit pesant pour lui comme tu le fais avec ton cœur de maman.

Et les années passent, le changement sur Mars se fait sentir, cela t’angoisse légèrement, ton mari ainsi que ton père te rassure, tu ne veux pas montrer ta peur à tes enfants donc tu te focalise sur autres chose, espérant que cela se tasse. Alors que tu fus promue directrice de l’une des agences de l’agence pour laquelle tu travailles depuis que tu as dix-huit ans.

Le malheur s’abat mais, tu dois être forte pour l’homme que tu aimes et tes enfants, ta tristesse est moindre comparé à la leur, tu n’as jamais perdu personne donc tu ne peux pas réellement comprendre.

Ton mari parle sérieusement de rejoindre l’un des gangs qui s’est créé, tu ne sais pas vraiment Athénaïs, peut-on vraiment se fier à ces gens ? Tu crains pour tes enfants plus qu’autre chose, pourras-tu les protéger une fois rentrer dans un de ses gangs ?

La question ne fait qu’une fois le tour de ton esprit, tu décides de suivre ton mari dans ce gang, celui des banana breads, l’organisation est un peu mitigée… Tu décides de prendre les reines de leur trésorerie, tu savais t’y faire avec les chiffres et gérer un budget avec ton mari qui est un peu trop dépensier à ton goût. Tu pensais que ta famille était en sécurité sauf que le malheur s’abat quand on pense souvent que tout va bien.

Ta jolie princesse qui quitte le domicile familiale après des évènements que tu en connais que la moitié, ton deuxième petit prince avec un bras en moins… Tu te sentis au bord du gouffre, heureusement qu’avec Khaïne vous vous êtes soutenue mutuellement comme vous l’avez toujours fait.
Quand ton mari ramène avec lui un jeune, en piteuse état, que tu décides de prendre en charge, de lui donner cet amour maternelle et ne lui donne pas de tort sur ses actes, tel la maman que tu es Athénaïs.

Et les années passent encore, ton premier prince ouvre son salon de toilettage, tu es fière de lui comme pour le deuxième qui devient hackeur auprès du gang dans lequel vous avez élu domicile avec toi mari, une sage décision qui n’a aucun lieu d’être regretté.

Tu as des nouvelles de ta princesse de temps en temps, tu sais qu’elle est heureuse là où elle est.

Tu espères que tout cela continue comme cela, tu soutiens ton mari en continuant ton travail de directrice et de trésorière. Les années vont encore passer dans un monde moins terrible, c’est ton seul souhait pour le moment.

résumé

1976— Naissance 1979— Rentre à l'école maternelle 1982— Rentre à l'école primaire, saute deux classe 1986— Déménagement sur Mars 1990— Rencontre avec Khaïne 1993— Fini ses études 1994— Est embaucher dans l'une des banques les plus influente de Mars 1995— Mariage avec Khaïne 1996— Naissance de Lilian 2001— Naissance de Emil 2006— Naissance de Melo 2007— Maudite par Emil 2008— Lili maudite par Emil 2011— Devient directrice d'une des agences pour la banque où elle travaille / voit d'un mauvais oeil la création des gangs 2013— Rentre chez les BB en temps que tésorière 2014— Arrivé de Corey qu'elle prend sous son aile de maman