|	Les préludes d'une nouvelle ère ; Hierarchie CG

Dans les abîmes de la forteresse d'acier, c'est là que ta présences fut réclamé. Une coûtume que tu n'avais plus effleurer depuis de nombreux mois, alors que la tête de l'hydre fut coupée, pour laisser place à un nouveau dirigeant. Depuis, tu avais pu goûter à une étrange saveur de liberté, un zeste de chaos devenu écoeurant au fil des mois, alors que cette glorieuse ère s'éteigne en un amas grotesque d'orgueil. Nul dragon n'était devenu roi dans cet infâme donjon, seul les vestiges d'une gloire passé vibrait encore sous les immenses poutres de la batisse. Pour autant, tu pus percevoir un énigmatique éclat en cette requête qui t'es parvenu, un souhait similaire aux nombreux échanges que tu entretiens avec ton compagnon d'infortune, Roméo. Et se fut sans nul surprise que, dans cette pièce obscur, sa silhouette se détacha de l'obscurité, non loin de celui censé être votre roi. Sans nul doute qu'une autre saveur ne tarderait pas à venir envahir tes naseaux, bien lointain à cette amertume incessante.

Et tu te cloitres dans le silence, visage clos, comme à ton habitude, si ce n'est l'éclat d'une flamme qui pourrait se percevoir dans l'éclat d'ambre de tes pupilles. La curiosité à vive, au vu du nombre de camarades convoqué en ses lieux. Il n'y avait nul place pour d'autres. Puis Edge vient rompre le silence et la nouvelle éclata, au même moment, un rictus amusé se traça au coin des courbes de tes lippes. On dirait bien qu'il avait habilement jouer ses pions. Digne d'un grand stratège, aucune réelle surprise qui demeure dans ton esprit. Si ce n'est la suite que reprend Roméo. Ascension aussi fulgurante que soudaine. Impassible, mais un inexplicable quelque chose s'immisce sous ta carne, délicat venin qui s'entremêle à une excitation fugace. Certainement est-ce qu'il cherchait, lui, l'occasion que tu attendais toi.

Puis, se fut à ton tour de rompre le silence. < Une seule. On a carte blanche ? > Alors que un main saisi les documents, les mirettes distraitement rivés dessus, l'autre saisi ton paquet de clope duquel tu arraches un bâton de mort pour le porter jusqu'à l'embouchure de tes lèvres. < Car soyons franc. Plus de la moitié des gars en bas ne tiendrait pas une vulgaire guerilla. > Tu marques une pause, tes iris se lève vers le seigneur de ces lieux. < Dans l'espoir évident que notre Roi soit toujours dans le même idéal qui incarne les Chili Gaspacho depuis le commencement, bien évidemment. > Provocation vulgaire, sur un ton des plus fades. Mais avant d'offrir ta loyauté, tu étais désireux de t'assurer de sa volonté à lui. Car ce qu'il vous fallait, c'était un dragon prêt à mettre Mars à feu et à sang.

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Tu restes ensuite silencieux, tandis que quelques éclats lointain viennent effleurer tes tympanq. Echos vague de deux autres silhouettes que tes pupilles tolèrent à peine d'en décrire les contours. Tu n'avais nul besoin de plus à l'instant présent. Avant que celles-ci retournent à la vulgaire paperasse, chiffon grotesque quelque peu annoté en attendant les réponses rechercher. Incarnation de la simplicité, tu ne désirais rien de plus hormis le fait de savoir si lui, lui seul, était digne d'être ton roi. Si votre intérêt était commun, c'était ce qui te brûlait intérieurement, unique souhait de ta présence qui s'éternise en ces lieux, après avoir reçu l'écho de ta promotion soudaine. Le reste ? Cela importait nullement. Hors Roméo qui avait acquis ton amitié auparavant, tu devrais savoir si lui, il méritait ta loyauté. Tes camarades, eux t'imporaient peu. De toute manière, seul l'orgueil semblait maître de leur langues. Nul intérêt à cela, tu te contentais de les ignorer. Et c'est un rictus staisfait, qui vient se dessiner au contour de tes lèvres, alors que tes doigts glissent, saissisant dans un mouvement fluide ton briquet. Venant immédiatement allumer le baton de mort porter quelques instants plutôt à tes lèvres.

< Bien. > Tu marques une pause, inspirant l'épaisse brume grisâtre en toi, d'un air suffisant, la situation était loin de te déplaire, bien au contraire. < Bien qu'ayant cotoyer Urielle, je sais peu d'elle. Et tant qu'une certaine soif de conquête demeurait dans ses rangs, je n'ai jamais à chercher à vouloir comprendre ses ambitions personnels, qu'elles soient en accord ou non au reste du gang. > Tu relances les documents actuellement entre tes doigt, après un bref aperçu distrait, sur l'épaisse table d'acier trônant au coeur de la pièce. < Mais disons que pour une fois, j'entends une promesse qui sonne bien à mes oreilles. Si ce ne sont pas des paroles de politiciens, je marche, je veux bien reconnaître monseigneur comme chef. > Le cynisme vient parler chaque notes de ta voix, se mêlant à l'éternel blizzard que tu arborres habituellement. Tes pupilles se dirigent alors vers Roméo, venant étirer alors tes lippes vers une expression plus flamboyante, un démon carnassier s'éveille dans une parcelle de ton être. < C'était mon but, avec ou sans vous, dans tous le cas. > Puis une nouvelle fois, ton attention se tourne une nouvelle fois vers celui que tu acceptes évidemment de reconnaître comme ton chef, une flamme de défi qui rayonne dans le fond de tes mirettes. < Mais bien évidemment, avoir tout un gang uni derrière soi. Ce sera sans nul doute pour le mieux, espérons le. > Plus aucun échec ne serais accepter, une pensée qui résonne, un murmure presque envahi par l'ivresse d'une adrénaline certaine.

Bien qu'un sujet déplaisant semblait s'introduire au coeur de cette réunion, certainement un incontrournable. Et bien que tu passerais ton tour, tu y percevais ton intérêt. Aussi égoïste soit-il, les mots de Edge qui résonne en partie dans ton crâne. Tu te cloîtres à nouveau dans le silence, aux aguets, attendant simplement ton heure, histoire de glisser quelques mots en ta faveur. La protéger, elle, toujours ton objectif premier, au coeur du chaos marsien.

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Cloitré dans le silence, les pupilles qui s'égarent vers l'obscur plafond. Tu écoutes attentivement, le chant qui gronde jusqu'à tes tympans, loin de partager la même dynamique que tes camarades, tu pourrais même dire que tu étais plutôt partager par ce tableau qui était amené. Les doigts qui s'agitent, la paume d'une main qui se pose sur un rebord de la table. A l'entente de ce nom, tes poils s'hérisse, un feu se glisse sous ta carne, le sang bouillonne et au simple claquement de deux doigts sur la table, celle-ci tremble comme une masse venait de s'abattre. < Je le tuerais... > Un murmure à peine perceptible, qui ne vient interrompre le rythme de la discussion. Ponctuer d'un soupir, entre l'agacement et une certaine forme de lassitude, ton regard qui parcours cette funeste assemblée, lentemement. Certainement un peu trop insouciant des enjeux, ou alors incapable de se projeter dans un avenir concret ? Ton regard vient détailler l'expression de chacun. Avant de s'arrêter sur Edge puis Cole.

< Si je comprends bien. Vos cibles sont donc les AS et les PIC ? > Tu ricannes. Puis tes yeux se tournent vers Roméo. < J'ai de gros doutes sur le fait que ce soit une bonne idée. > Tu te relèves de ta chaise. < Comme le second l'a dit, s'attaquer aux AS dans la situation présente, c'est poser un pied dans le cercueil. Et les PIC, autant les exploiter autant que possible. > Ta voix est glaciale, d'une neutralité parfaitement maîtrisé. < Donc, concentrer nos forces sur eux est inutile. Il suffit d'une connexion, qui nous permettrait de connaître leurs déplacements, aussi bien pour les PIC que les AS. > Ton regard se tourne vers Andrew, puis Cole. < Pas d'un p'tit commando d'espions d'élites. Nos ressource, sont limités. Si on veut les faire tomber. Au lieu de se concentrer sur eux dans l'immédiat. Il nous faut en dévorer d'autres. > Et tu ne voyais pas trente six milles solutions pour parvenir à cela. Avec les ambitions de votre leader comme clé de voûte, la voracité était nécessaire. Ton regard vient saisir celui du chef de gang.

< C'est bien beau d'avoir des ambitions, mais il faut être réaliste. A moins que tu veuilles nous enterrer, comme ton ancien gang, peut être ? > Tu marques une pause, t'approche d'un pas. < Peut être que tu n'as aucun intérêt pour les CC, en soit je m'en contrefou. Mais actuellement, ils ont une chose qu'on ne possède pas, une économie, des ressources moins friables que les notres. Des choses nécessaire si tu veux croquer les PIC ou les AS. > Essayer de retarder l'échéance, pour la protéger elle. Détourner l'attention, sans te mettre en péril, sans mettre en péril le gang, dangereux double jeu. Puis après, mettre le feu à Mars tout entier, pour que tout cesse, chercher la paix dans le chaos, funeste paradoxe, valse macabre. < Ou alors, écraser les BB. Nos voisins immédiats. Agrandir le territoire, nos ressources. Par étape. Dans tout les cas, c'est plus réalistes. Même si le Red Dragon est plus appétissant. >