No Right to Die

Je réponds pas quand tu me demande ce que je branle. J’ai franchement pas de salive à gaspiller pour te répondre. Quand je sais pas vraiment moi-même ce que je fous. J’en ai envie c’est tout merde. Je te demande pas ton avis. Je rigole un peu.

— Quelle vie. Presque plus connu qu’en taule finalement. Avec toi dans la même prison je serais déjà mort.

C’est le seul comparatif que j’ai, et je rationnalise bien comme ça. Je sens mon sourire plus sauvage.

— Si ils sont tous comme le chef Scout des BB je crois que ça devrait aller et prendre une éternité avant que j’avoue quelque chose.

Pour l’instant je crois que je préfère définitivement la mort que d’ouvrir ma gueule. C’est pas encore trop mal pour mes propres affaires. C’est pas comme si mourir ça posait problème ici. Je grogne en sentant ta main entre mes cuisses.

— Non.Putain faudrait que je trouve la mienne pour la buter.

Réel ça par contre.

— Je peux faire de la place pour le cadavre de la tienne si tu veux.

Mes dents qui viennent mordre ton épaule. Ma main autour de ton poignet libre pour l’écraser dans le matela, je viens au dessus de toi, une jambe entre tes cuisses.

— Je suis sur que ça, ça te filerai la trique. Fini ce que t’as commencé.

Comme si t’étais pas blessé. ma main libre qui fait descendre ton pantalon.

— Etonné, que tu l’ai pas encore buté tiens.

— by Flore —
41003C

No Right to Die

J’ai un rire presque gras quand tu dis que je peux pas m’empêcher de te copier. Non mais vraiment.

— Je t’ai pas attendu pour avoir envie de buter ma mère.

Il manquerait plus que je veuille te copier ou que je t’ai attendu bordel. Mon regard qui se meurt sur toi quand tu parles encore. Trop comme toujours, un sourire avide aux lèvres.

— C’est clairement l’idée. Et ce qu'il va se passer.

Y’a pourtant rien de plus agaçant que l’insolence dans ton regard, mais ça me donne des envies de te briser. De te faire mal. Ca me fait toujours cet effet, comme aux putes, comme à l’autre foutu superette.  Faire taire ta putain d’arrogance, l'écorcher même un peu, avoir l’illusion que je contrôle et que tu subis. Plus l’inverse.

Je grogne en retirant ton pantalon. Un rire au fond de la gorge quand tu me traite de chien, ça passera on dira. Ca fera une excuse de plus pour rien retenir.

Tes doigts qui me font grogner quand ils s’imposent. Les miens, sur tes fesses, puis à l’antre de tes cuisses. Je pourrais te buter. Mais j’arrive pas à en avoir quelque chose à foutre. Je veux juste passer ma frustration, te punir bordel. La voix plus rauque parce que tes blessures ne feront jamais passer l'envie.

— Serre un peu trop fort et je te met une droite Duke.

Mes dents qui meurent contre ta gorge, colle mon bassin de manière plus incisive, j’ai pas le temps. Mords tes lèvres, ta machoire, grogne d’impatience. Tu parles trop.

— Te fous pas de moi. Tu trouverais Ceres, même aveugle et sans indications, t’es parfaitement capable de trouver ta génitirce pour décrocher sa tête de sa nuque.

Je soulève ton corps pour te caler plus au centre du lit, vire mon haut, avant de ramener mon bassin à l’entre de tes cuisses.

— J’espère qu’elle dégustera un peu plus.

Mes mains possessives, brutes sur ta peau, comme pour te marquer. Et j’y pense un instant. De si t’étais mien putain.

— Ne fais plus jamais équipe avec ce batard de Jasmin. C’est moi ton partenaire putain.

Dernier avertissement. Mes dent qui se referment sur ta peau, comme si ça pouvait te faire taire. Ou même te faire apprendre quoi ce soit.

— by Flore —
41003C