Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Il t’a traqué comme un acharné. Comme l’animal qui se refuse à relâcher la proie qu’il a marquée, Caelus a remonté les effluves de ton abjecte puanteur dans tout Venus Ville. Depuis qu’il a appris la mort de sa sœur. Celle de Cosmo. Le moindre indice. La moindre piste. Le moindre morceau de corps retrouvé, le moindre homicide. Jusqu’à ce que finalement… il te retrouve.
On pense toujours être invincible – lui le premier –, tant que l’on se positionne prédateur, mais on oublie vite ce que c’est qu’être celui qui est épié. Celui qui est visé. Pour la première fois depuis bien longtemps, Caelus s’est déguisé, méconnaissable. Juste assez pour t’approcher au moment où tu te tenais à l’écart. Juste assez pour que le fil de ses pensées se raccorde au tien. Et que ton corps soit sien.
Alors sans le vouloir, tu t’es penché pour ramasser le cadavre d’une bouteille qui trainait là.
Et tu t’es assommé.
------------------------------ Environ une heure plus tard -------------------------------
- Debout.
Le seau d’eau glacée se renverse sur ta tête, éclaboussant au passage le bandeau qui recouvre tes yeux, la chaise sur laquelle tu es étroitement attaché de nœuds complexes (jambes, bras, corps), le sol de carrelage gris, et les pieds de la table en ferraille qui se trouve un peu plus loin. Les murs sont nus, hormis d’arabesques de couleurs psychédéliques, et l’un d’entre eux est un miroir sans tain. Derrière se tiennent les hauts-gradés qui le souhaitent. Astrée, évidemment, qui a pu t’identifier, ainsi que certains de ses sous-capitaines. Skylar.
Ceux qui ne le regarderont pas différemment après ce qui va suivre.
- Duke Hawkins.
Sa voix est grave, peut-être pourras-tu le reconnaitre. Pendant ton temps hors de ta conscience, il en a profité pour vider tes poches, sans honte à te mettre à nu, et il a également fouillé ta bouche. Hors de question de raccourcir vos festivités. Pas maintenant qu’il t’a enfin attrapé.
Lentement, ses pas s’approchent de toi par derrière. Tu ne peux pas le voir, mais tu peux clairement l’entendre. Il se penche à ton oreille.
- Devines-tu où tu es ?
Il plante une seringue dans ta nuque. Elle contient une drogue liquide semblable à la Sweet Death, un composé qui prend effet rapidement et de façon délirante. Avec ça, il te sera impossible d’user de ta faculty. Personne ne le pourrait. Une version encore plus fortement dosée de ce qu’il administre à ceux qui joignent ses rangs lors des tests d’intégration.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 10:31
Dans les rues sinistres de Venus Ville chantent, silencieux, les corbeaux instigateurs de ton chaos. Tu danses dans les flaques, fanfaronnes comme le premier des idiots - non sans surveiller tes arrières, pour le moins meurtrières. Il y a un drôle d'énergumène qui te suit, et tu n'as aucune idée de qui sait, de quelles sont ses intentions. En réalité, ça t'amuse. Qui prendrait le risque de pister Duke Hawkins ? Tout ses ennemis, peut-être. Et la liste commence à être longue.
Tu t'isoles volontairement, une main disponible pour ton arme. Tu veux voir le visage de ton stalkeur, lui laisser l'occasion de te déclarer sa flamme, qui sait. Un choix déplorable, sans savoir que tu n'aurais pas l'occasion de croiser son regard. Dépossédé de ton propre corps, tu le sens se pencher en avant sans que tu ne l'aies décidé, pour ramasser une bouteille en verre et te l'éclater sur le front. Si fort que tu en perds conscience. Et tout tes efforts étaient concentrés dans la volonté absurde de sourire à tout prix.
***
L'esprit privé de ses sens se réveille brutalement, en désharmonie totale avec le corps brutalisé. Tu tentes d'ouvrir les yeux, mais l'obscurité subsiste. Tu tentes de bouger par réflexe, mais les cordes t'en empêchent. L'eau glacée picote et brûle ta peau, t'arrache un râle animal. Tu as tremblé quinze secondes, avant de redevenir étrangement calme.
Cosmo ? Est-ce que c'est toi, mon amour ?
On énonce ton prénom et tu te mords la lèvre. Tu vas mourir, c'est une évidence telle que tu ne la crains même pas. Tu vas payer pour l'un de tes crimes, mais lequel ? Serait-ce possible que tout soit lié ? Non non non. C'est spécifique. Si ? Est-ce un test grossier de ton boss pour voler ta place ou une vengeance orchestrée par tes ennemis ? Tu n'arrives pas à réfléchir avec le ploc ploc ploc des gouttes qui s'échouent sur le carrelage.
Une voix à ton oreille te souffle, mystérieuse. Tu pouffes, moqueur. Ce n'est pas Cosmo. Mais qui c'est, putain ?
— « Je ne sais pas... Hahaha. Laisse-moi voir, et je te dirais... »
Tu sens l'aiguille d'une seringue se planter dans ta nuque. Agrippes au passage le bords des accoudoirs, à t'y enfoncer les ongles. Tu te sens bizarre, plus que d'habitude. ça picote dans les extrémités et tu sens déjà ton esprit divaguer. Ce n'est définitivement pas lui. C'est quelqu'un avec qui tu n'avais jamais eu le loisir de discuter. Pas aussi sérieusement.
— « Est-ce parce que je suis rentré au Sunset comme si c'était chez moi, pour massacrer ta sœur sous ton nez ? Ou est-ce parce que j'ai pris plus de plaisir à découper la tête de ton ennemi à ta place ? »
Tu commences à transpirer, la fièvre est ralentie par les vestiges du sceau d'eau. Souffles entre tes lèves, non sans réprimer un énième rire névrosé.
— « J'aimerai présenter mes sincères excuses aux personnes que j'ai pu blesser. »
Tires sur tes poignets. Agacé par ces PUTAIN de nœuds. Tu lui arracherais bien la tête, à celui-là aussi.
— « Il n'y avait rien de personnel, tu sais. »
C'est toujours personnel.
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Ses yeux tombent froidement sur tes mains, sur les gestes de tes ongles qui s’arrachent sur l’accoudoir. Souffre. Souffre encore et toujours plus. La drogue fait certainement déjà effet. D’un geste sec quand tu oses ouvrir encore ta bouche maudite, il termine d’enfoncer le piston, retire l’aiguille sans douceur pour balancer le tout sur la table plus loin. Et il attrape ta gorge, son pouce sur ta carotide pour menacer entre ses dents. Il appuie.
- Précisément.
Pour ça, et pour bien plus. Pour tout ce qu’il se passe en ce moment. Pour les pleurs de sa famille, le sang de sa sœur, pour la cicatrice sur la gorge fine de Cosmo. Pour Jewel, aussi. Tu vas payer pour tout, Duke. Tu vas payer pour ce qui se passe sur Venus Ville, pour ses plans retardés, pour la douleur dans sa poitrine. Tu vas tout te prendre sur la gueule.
Il relâche la pression de ta gorge et recule d’un pas. Ses yeux sur ta silhouette fine, à se demander comment un puceron pareil a pu faire tant de mal.
- Parle.
Il s’avance de nouveau jusqu’à toi, jusqu’à ses mains qui s’agrippent à tes poignets presque à les broyer. Penché vers toi, rictus aux lèvres, cruel, que tu ne peux que deviner au son de sa voix. Il y a d’autres doses sur la table. Ta chaise est vissée au sol. Tu es incapable de bouger. Vous avez tout votre temps.
- Donne-moi des noms. S’il n’y avait rien de personnel, alors de qui venaient les ordres ? Qui t’a aidé ? Parle, et peut-être que tes souffrances seront brèves.
Jamais.
- Raconte-moi à quel point tout ça a fait bander ton petit esprit tordu.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 12:53
La main sur ta gorge, ça te ferait presque bander. Tu gardes cependant pour toi tes délires, réprimant des reflexions nauséabondes qui ne ferait rire personne - à part toi. Tu le sais à force, t'es au moins lucide sur ce point, t'es souvent seul à t'exclamer de tes propres blagues. Un humour que peu sont aptes à percevoir tant il est perché et minable. Tu souffles bruyamment quand il te libère, tentes de suivre le son de sa voix pour calculer ses déplacements. Malheureusement, t'entends les voix avec plus ou moins de recul. Son haleine s'échoue sur tes lèvres quand ses mains pressent tes poignets, et pourtant il te donne l'impression d'être à l'autre bout de la pièce.
— « Je parle. Je parle ! »
Évidemment il veut des noms, des informations. Ils veulent toujours ça. A croire qu'ils se relaient pour t'emmerder avec leurs questions chiantes et sans saveur. Tu prends sur toi pour la douleur - tu gardes tes cris pour quand il montera d'un cran.
— « Mais merde... C'est tout ce que tu veux ? Des noms ? Qu'est-ce que ça changera ? »
Tu jubiles du pouvoir factice qu'il te donne.
— « On porte des numéros. Je ne connais pas leur prénom. »
Tu souffles, mystérieux. Avances légèrement la tête autant que tu le peux, pour susurrer d'un ton obséquieux.
— « Tu veux savoir le mien... Caelus Moore ? »
Roucoules comme un prince. Tu prends plaisir à articuler son nom dans ta bouche - à le souiller de ta folie. A t-il conscience, de la grandeur avec laquelle tu te moques ouvertement de lui ?
Caelus Moore
Acid Smoothie
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L’approche de ton visage, ton souffle à l’odeur macabre de la mort que tu sèmes. Comme la grande faucheuse si elle était cannibale. Il ne rit pas, Caelus, il ne te fait même pas ce plaisir. Il attrape vivement ta mâchoire, tes joues pincées entre ses doigts.
- Crois-moi, tu portes déjà le numéro 1. Toutes mes félicitations.
Tu auras bientôt ton grand prix.
Il renverse ta tête en arrière et se redresse, se demandant rapidement par quoi commencer. Il veut des réponses. Quitte à t’avoir entre ses mains, il veut tout savoir. Mais si tu n’es pas prêt à les lui offrir, alors tant pis, ce ne sera qu’une simple boucherie.
Un coup d’œil vers le miroir sans tain, avant de revenir à ton visage. Si les choses dégénèrent, il sait que les siens pourront intervenir. Mais de toute façon, avec la dose qu’il t’a administrée, même lui ne saurait plus où il se trouve, ni comment fonctionne son propre corps. Sa propre faculty. Dans un bruit de grincement qu’il se donne plaisir à exagérer, il s’assoit sur le bord de la table en ferraille.
- Alors décris-les moi, Hawkins.
Sa mâchoire se contracte, la rage effleurant son esprit. Il se souvient des mots, de la découverte de tes actes. Tu as tué sa sœur. Tu as tué Cosmo. Il se fiche de la mine d’or que tu représentes. Il s’en fiche complètement. Il veut simplement te faire souffrir. Encore. Encore. Et encore.
Pour faire bonne mesure, pour évacuer une partie de cette énergie qui l’insuffle, il se dresse et son poing finit dans ta figure. Droit sur ta pommette.
- Et si tu ne veux pas, alors parle-moi de toi.
Un autre coup, exactement au même endroit. Les jointures de ses poings sont blanches, il remonte les manches de sa chemise.
- Parle-moi de ce misérable Duke et son enfance.
Encore un.
- De ces enculés qui t’ont violé jusqu’à ce que ton esprit se détraque.
Et un de plus.
- De ton pauvre corps brisé, de ces putes qui t’ont donné la vie, du Staff !
Un coup qui te percute sous le menton, cette fois, sa respiration courte. Il prend le temps d’inspirer, Caelus, expirer. Ce n’est pas le moment de perdre son calme, non. Pas tout de suite. Il t’observe, les dents serrées, une main glissée dans ses cheveux pour les ramener en arrière.
- Parle ! Comment devient-on une vermine telle que toi ?
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 16:04
Si seulement ! Si seulement tu étais le numéro 1. Ça te ferait plaisir, Duke, d'être le maillon fort de cette équipe dysfonctionnelle. D'être celui sur qui Swan Wallace peut compter. D'être celui que tout le monde jalouse et admire. D'être celui dont on se souviendra à la fin. Tu étires un large sourire, à l'imaginer. Tu le maintiens comme un détraqué, avant qu'il ne se torde en grimace lorsque Caelus écrase ses doigts à ton visage. La mâchoire contractée, tu fais semblant de geindre, psamoldiant entre tes dents serrés des banalités.
Tu te sens partir. Sous le bandeau encore trempé, tes yeux se révulsent - ton âme, elle, se révolte. Agressée par tout un tas de stimuli. Tu n'as pas le temps de conscientiser sa question que le choc du poing sur ta pommette t'arrache un soubresaut. Tu ne lui fais pas encore le plaisir de hurler. Non, la douleur est accueillie à coup de rires étouffés.
— « Plus fort... »
Encore, encore, encore. T'as le goût du sang qui se mêle à la salive, la lèvre s'étant éclatée au troisième coup ripé.
— « PLUS FORT PUTAIN SALE MERDE FRAPPE MOI PLUS FO- »
Le coup dans le menton te fait te mordre la langue. T'es forcé de l'écouter, les gloussements étranglés dans la gorge. Après quelques secondes à contracter la mâchoire pour supporter les excès de douleur, tu marmonnes, hagard.
— « J'adore... parler... de moi. »
Et pourtant tu n'as rien à dire. Tu n'as rien à raconter - rien pour le contenter. Dans l'obscurité, privé de tes sens, tu vois défiler des formes et crois rêver à des odeurs lointaines. Fragrance de violette et de foutre, qui se dégage de mains géantes. Tu te tords sur ta chaise puis crachotes un mélange de sang et de bave, qui coule le long de ton menton.
— « J'ai baisé tes putes et j'ai pris de ta drogue... tu sais. »
Tu répètes, comme si le fait de parler était un acte fatiguant. Tu t'essouffles à chaque parole.
— « J'ai baisé tes putes... »
Déglutis.
— « J'suis un gars sympa. »
Maintenant t'as du mal à avaler.
— « Je les ai toujours payé. »
Silence. Tu n'as plus aucune idée du sens de ce que tu dis. Ça te semble logique alors tu t'y accroches.
— « Sauf Anne-Lise. Mais j'étais trop défoncé pour m'en rappeler... »
Et c'est à cet instant que t'es pris d'un éclair vif de lucidité.
— « JE SUIS UN GARS SYMPA MERDE ! J'AI LAISSÉ TA SOEUR EN UN SEUL MORCEAU ! »
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Tes mots résonnent dans la pièce presque vide, ton rire se coupe sous l’assaut de son poing. Le sang gicle, parfaitement rouge sur le blanc de sa chemise. Mais il s’en fiche. Ses yeux ne te quittent pas, ils suivent le mouvement de tes lèvres dont sortent des paroles sans réelle queue ni tête. Tu as baisé ses putes, tu as consommé sa drogue, rien de nouveau. Rien de nouveau hormis qu’il aurait peut-être pu te retrouver plus tôt. Quelques discussions avec ses dealers et son proxénète de frère sont de mise.
Si les premiers n’ont aucun réel impact, tes derniers mots ont un effet direct. Un nouveau coup pour te faire craquer le nez, faible vengeance pour tout le sang versé de sa sœur aînée.
- Je vais t’éclater ta gueule de connard, j’espère que tu le sais.
Il est froid, aussi calme que son sang bouillonne dans ses veines. Ses yeux tombent sur la bave qui a coulé de ton menton jusqu’à tes vêtements, remontent plus haut vers ton visage. Tu le dégoutes, et bien peu de choses dans cet enfer de planète en sont capables.
- Je sais que tu me mens, à propos des noms.
Derrière la vitre, ce n’est pas un hasard si on y trouve Skylar. Elle est sa meilleure amie, c’est un compte, mais c’est surtout son détecteur personnel de mensonges. Associée avec Astrée, qui est capable de lui parler en pensées, voilà un dispositif dont il peut tirer des merveilles en termes d’interrogatoire. Il s’approche à nouveau de toi, ses doigts pour relever ton menton souillé sans aucune douceur.
- Je sais aussi que tu es très ami avec Callum Quinn. Tu vas me mentir également à propos de lui ?
Il tire un peu sur ton menton pour te relever la tête.
- Je pense qu’il sera le prochain, après toi.
Ses doigts te relâchent, il s’éloigne le temps d’aller récupérer au mur ce qui ressemble à un tuyau d’arrosage. Il s’agit d’un système de nettoyage sous pression, car cette salle a tendance à ne pas rester propre souvent.
- Je te conseille de respirer.
Il allume l’eau, dirigeant le jet sur ton visage. Suffisamment loin pour ne pas que la pression t’arrache la face, mais largement assez près pour que tu finisses par avoir l’impression de te noyer. Il compte les secondes, nombreuses, juste ce qu’il faut, en rajoute quatre pour la bonne mesure, puis il éteint. Les gouttes tombent sur le sol dans un plic, ploc incessant.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 17:53
Crac. L'os du nez cède sous les jointures de ses phalanges. Tu laisses échapper un râle de douleur, vite rattrapé par un rire névrosé. Tu ne sais même plus pourquoi tu rigoles, Duke. Est-ce encore par malveillance, ou commences-tu à désespérer ? Il va t'éclater la gueule, qu'il t'annonce. Mais oui, tu sais. Tu sais aussi que tu vas mourir dans d'atroces souffrances. T'as jamais eu peur de la Mort, tu as flirté avec elle de nombreuses fois. Mais la douleur, elle, est une déesse qui te laisse froid.
Il te balance qu'il est au courant de tes mensonges. Sous le bandeau tu fronces les sourcils. Comment ? Ça n'a pas d'importance Tu rêvasses, perché - à te demander de quelle couleur sont ses jolis yeux. Tu as tellement d'émotions à transmettre au travers des tiens. C'est dommage qu'il te prive d'un tel échange.
— « Allons bon... On ne me croit pas.. sur parole. »
Ou va le monde ? Puis la mention de Callum te fige. Te ramène dans une réalité que tu appréciais jusqu'alors de fuir. Callum Quinn, ton alter ego. Combien de fois tu as signé tes méfaits de son nom ?
— « Connais pas. »
Je pense qu'il sera le prochain après toi. Tu gesticules comme tu peux (c'est à dire très peu), écartant tes doigts pour dissiper les fourmis qui s'accumulent dans tes membres engourdis. A t'agiter, tu oublies de prendre ta respiration, et quand le jet se frotte à ton visage, tu te débats dans le vide. Tu cherches à respirer et avales de l'eau de travers. La sensation de noyade est insupportable, mais pas autant que le sont tes pensées invasives. Les noms se bousculent aux portes de ton esprit. Callum Quinn. Diana. COSMO BLUM. Ceres Montgomery... Et c'est son visage qui te calme. Tu vas partir apaisé.
Le jet s'arrête et tu reprends violemment ton souffle. Tu tousse bruyamment, projeté hors de l'océan qui avait décidé de t'accueillir. Les poumons abimés mais épargnés, tu pourrais encaisser combien de fois ce petit manège ? Quatre fois ? Dix ? Cent ? Tu dois tenir. Tu dois tenir. Tu dois vomir. Tu dois penser. Tu dois mourir. Tu VAS mourir. Tout est désorganisé.
— « Callum Quinn. Duke Hawkins. »
Il voulait des noms.
— « Vous ... faire souffrir. »
Il voulait un plan.
— « Démanteler les gangs de Venus Ville et vous anéantir. »
Le chaos, le chaos, le chaos. Et c'est très loin de se finir.
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Tu mens, Duke. Tu mens. Et il le sait parfaitement, c’est à peine s’il a besoin du flot de pensées qui lui parvient parfois de sa sœur. Tu mens comme tu respires, tu mens à propos de tout, tu mens à propos de Quinn. Cosmo lui a donné les noms, et il sait que vous êtes acolytes. Tu es en train de mentir, c’est à se demander si la mort est une réalité dans ton petit monde. Si elle ne l’est pas encore, Caelus va se faire un plaisir de te l’apporter.
Ses yeux sont froidement posés sur ton corps qui gesticule entre les flots, sur ta respiration que tu reprends comme un noyé qui sort enfin de l’eau. Implacable face à ta douleur, dressé de sa hauteur, il écoute ce que tu as à dire.
- Ce n’est pas ce que je veux entendre.
Il allume de nouveau le jet et le dirige sur ton visage. Et attend. Attend. Attend.
Avant de l’arrêter.
- Le nom de votre tête pensante. Vos prochains mouvements.
Votre objectif, démanteler les gangs, qui ne le connaît pas ? C’est presque si vous l’avez tagué partout sur votre passage. Et il n’y a que le Staff pour engager une bande pareille. Pour dénicher des types comme toi. Ce petit jeu ne l’amuse pas.
Il repose le tuyau sur le sol et s’approche de la table en ferraille. Votre petit jeu avec le jet d'eau a des risques de t'avoir un peu trop éclairci l'esprit, il ne veut prendre aucun risque avec ta faculty. Tranquillement, il prend une nouvelle dose entre ses doigts, tapote dessus – ce serait idiot de te tuer d’une bulle d’air mal placée.
- Je dois reconnaître que tu as une certaine résistance.
Approché par derrière, il prend ton visage en coupe pour le faire pivoter et se penche vers ton oreille. Tu es trempé, mais au moins le flot de sang s’est estompé.
- Il y a encore des membres de ta clique de dégénérés dans mon gang. Donne-moi leurs noms.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 19:14
Ce n'est pas ce qu'il veut entendre - alors il rallume le jet. Tu encaisses difficilement, le mental est inébranlable mais le corps, lui, est aussi faible qu'il commence à fatiguer. Tu te débats sans pouvoir bouger, hurlant sous les gargarismes. L'eau rentre par le nez, coule dans ta gorge, inonde ta trachée. T'as l'impression de crever Duke, et quand l'air vient définitivement à manquer - il arrête. Tu reprends encore une fois difficilement ta respiration, les ongles en sang à force d'agripper l'accoudoir. Tu détends tes muscles et repousses l'agonie d'une conviction proche de la folie.
Tu ne réponds pas, trop occupé à rassembler tes pensées désordonnées. Dans le noir, elles ont pris des formes exquises, le contour parsemé de couleurs qui n'existent pas. Tu ricanes à t'en bruler la gorge quand il parle de ta résistance.
— « Mes souffrances... ne seront pas brèves. »
Alors à quoi bon donner des noms ?
— « Je pourrais te vendre chaque membre de ce groupe... que ça ne me ferait ni chaud... ni froid... ils pourraient crever... que j'en aurai rien... à branler. »
Tu craches de nouveau de l'eau par la bouche, la lèvre inférieure ayant doublé de volume. Les hématomes se réveillent doucement, stimulé par l'eau glacé.
— « Mais ça t'énerve... que je dise rien... »
Et ça suffit à te faire jubiler. Tes halètements sont semblables à des suppliques. Les sens en alerte, décuplés par la drogue, tu le sens se mouvoir derrière toi. Les chocs sur la table en ferraille te font sursauter. Ça agresse tes tympans. Quand il chope tes cheveux pour basculer ta tête en arrière, tu tires sur tes poignets.
— « Pas... encore... encore ! »
Tu pousses un cri déchirant à sentir l'aiguille percer ta peau de nouveau. Un nouveau retentit quand le liquide brule ton sang. T'as l'impression qu'il va bouillir et s'enfuir par chaque pore.
— « PUTAIN ! PAS ENCORE ! »
Tu sais plus ce que tu dis.
— « Encore, encore ! »
Tu respires un peu plus rapidement. Ton rythme cardiaque accélère dangereusement. Inspire, expires. Lentement. Voilà. Calme-toi Duke. Calme-toi Duke. Les affres de l'angoisse te rongent. Tu pourrais craquer.
— « JE NE SAIS PAS ! Il ne me dit rien... Je dois juste... je ne sais pas. »
Caelus Moore
Acid Smoothie
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Tu penses peut-être l’énerver davantage, mais au contraire. Tu n’as cure du sort de tes congénères. Tu te fiches de donner leurs noms, de les vendre pour te sauver, il sait que tu ne mens pas. Il jette un œil en directement du miroir, puis il revient bien vite à toi. C’est une information capitale. Car si l’on appuie sur le bon bouton, peut-être que tu cracheras des noms.
Tu es pathétique. Pathétique petit être en souffrance qui tente désespérément de rester grand. Mais rien ne l’arrête. Ni tes suppliques, ni tes halètements. Vois-tu Duke, sa compassion a disparue au moment où la cicatrice de sa tempe est apparue ; il est quasiment certain qu’il s’agit du fait d’un des tiens. Il pousse la drogue dans tes veines, une dose moindre que la précédente, car la doubler reviendrait peut-être à te tuer. Tes cris résonnent à ses oreilles, il ne lâche pas sa prise sur ta mâchoire, il ne se redresse pas.
- Leurs noms. Duke. Je veux leurs NOMS !
Il est à la limite de te rompre le cou, mais il se contrôle au dernier moment. A la place, sa main coule à ta gorge qu’il enserre. Sa voix grave de plus en plus basse à ton oreille.
- Donne-moi leurs noms, Duke. Ton chef. Ceux qui vivent entre mes rangs. Et alors, j’abrègerai peut-être tes souffrances.
Ses doigts te relâchent tandis qu’il se lève, arpente quelques pas dans la pièce en attendant que, peut-être, tu te décides. Ce serait si simple, tellement simple. Et sûrement qu’il ferait ce qu’il a dit. Sûrement qu’il abrègerait.
- Sais-tu ce qui se passe, ici, quand on ne meurt pas dans les 48h après une blessure grave ?
Son regard froid tombe sur toi. Une main glisse à l’arrière de sa ceinture pour attraper le flingue qui se trouve dans un holster.
- On reste un estropié.
Il vise, et il tire. La balle passe à quelques centimètres de ton oreille, elle l'érafle, pour se ficher dans le mur derrière toi.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 20:11
LEURS NOMS DUKE IL VEUT LEURS NOMS. Tu continues de hurler, juste pour couvrir sa voix de la tienne. Tu te confonds en gloussements névralgiques, à mesure qu'il force sur tes articulations. Il lui suffirait de sombrer pour te le briser, et ainsi te libérer de cet interrogatoire. Tu vas désormais compter les minutes jusqu'à la mort. Il craquera avant toi. IL CRAQUERA AVANT TOI. Il te suffit de l'énerver, n'est-ce pas ? De lui faire péter un plomb pour qu'il presse la détente.
— « Trente seconde... »
Tu étouffes sous ses doigts. Il enserre ta gorge et tu continues de compter. Répètes à tue-tête.
— « UNE MINUTE ! »
Que tu t'écris quand il te relâche. Qui pourrais-tu sacrifier pour satisfaire ses envies tordues ? Qui pourrais-tu vendre pour alimenter ses élans vengeurs ?
— « Caelus Moore, le grand justicier de Venus Ville ! Il punit le vilain vilain vilain ... VILAIN Duke Hawkins... »
Ça te brule les paupières. T'as l'impression qu'on t'a balancé de l'acide dans les yeux. Tu pleures, mais c'est pas par tristesse.
— « Punis-moi... J'ai été vilain... »
Le ridicule ne tue pas. Mais la balle qui frôle ton oreille a bien failli. Tu te stoppes. Ne dis plus rien alors que tu reprends contrôle de ton souffle. Il te promet une balle. Tu ne respectes, toi, aucun serment que tu prêtes.
— « Si nous étions parmi vous... Astrée Moore l'aurait déjà trouvé... non ? Elle est douée... si belle... Ta soeur est si belle... »
Tire Caelus, TIRE.
— « J'aurai du... profiter d'elle. »
Tire, et laisse-moi crever. Qu'il tire et perde à ce jeu que tu n'aurais jamais gagné.
Caelus Moore
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Tes rires qui ne s’arrêtent jamais, tes mots qui se confondent en borborygmes à ses oreilles. Patience incarnée de cruauté, Caelus ne lâche pas. Alors que ses doigts tremblent sur la gâchette tant il a envie de la presser, il ne le fait pas. Il t’observe, dans une autre vie il aurait presque pu avoir pitié de toi. Inspire, Caelus, attend le moment où tu craqueras…
Mais son nom, dans ta bouche. Ces actes que tu n’as que l’audace de proférer. C’est trop. C'est trop, c'est trop, c'est trop !
- FERME-LA !
Par crainte de te descendre purement et simplement, il balance le flingue sur la table dont la ferraille claque. Puis il te rejoint en trois pas, arrache le bandeau qui te couvre les yeux.
Là. Là Duke, regarde-le. Regarde-le, celui qui te prendra la vie d’une telle façon que tu ne pourras que t’en souvenir. En souffrir à chaque fois que tu y repenseras. Et son visage hantera tous tes cauchemars.
- Je t’interdis de prononcer son nom, espèce de résidus de foutre.
Son poing rencontre à nouveau ta figure, se couvre de sang et éclabousse sa chemise. Il n’a que faire de tes blessures. Il n’a que faire de ce qui ressemble à des larmes. La rage bouillonnante est en train de déborder, le volcan est prêt à péter. Tu le pousses à bout, mais tu ne sais pas jusqu’où il est capable d’aller.
- Tu me mens encore. Je t’offre une dernière chance de dénoncer ceux qui sont dans mes rangs. Une dernière.
Dans la clarté de la salle, ses yeux d’ambre s’illuminent. C’est insupportable. Toutes ces émotions qui affleurent à sa peau et qui ne demandent qu’à sortir. Mais il repense à Astrée et à sa chambre, son garde du corps, ces draps souillés. Il repense à Cosmo. Il repense à Jewel. Il n’a aucune pitié. Il n’a rien pour toi, Duke, autre que du mépris.
- Crois-moi. Tu n’as pas envie de vivre la suite. ALORS DONNE-MOI LEURS NOMS !
Le plus pur et simple mépris, celui qui dépasse la haine jusqu’à vouloir te voir mourir.
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Duke Hawkins
Lun 27 Juin - 21:30
Tu as vraiment cru qu'il allait tirer. Tu t'attendais à recevoir une balle en pleine tête - que tout s'arrête. Libéré de tes péchés. Mais rien, encore une énième déception pour couronner ta frustration. Et la douleur ne cesse jamais, elle. Elle consume chaque partie de ton corps à te faire geindre en continue. Tu serres les dents à t'en rayer l'émail. Tu serres les dents à t'en péter les gencives. Tout ce sang dans la bouche, c'est un piètre désaltérant.
Le poing s'abat de nouveau. Tu craches une dent sur le côté. Il a réussi à te faire sauter une molaire l'enculé. Mais enfin le bandeau saute et la lumière t'agresse. Tu as du mal à ouvrir les paupières, tant les orbites te brulent, et tant les néons te font l'effet d'un soleil. Tu gémis, encore, et ta vision se précise enfin. Tu le dévisages. Ton regard s'écarquille. Sa haine est viscérale. Elle t'inspire des outrages et des facéties.
— « Une chance, deux chances, trois chances. »
Tu passes ta langue dans le trou que ta dent cassée a laissé. Articuler est un supplice que tu es prêt à subir pour voir ses traits se tordre sous la colère.
— « Caelus Moore est généreux... je m'en souviendrai. »
Il veut des noms. Tu ne les lâcheras qu'en dernier recours - que s'il refuse de te tuer après t'avoir démembré. Tu n'oses l'imaginer. Tu craqueras avant, oui tu craqueras avant. Quoique... serait-il prêt à t'épargner quand même si tu chiales à ses pieds ?
— « Mais je vais te laisser... le plaisir... de les débusquer toi-même... »
S'il devine quand tu mens tu vas lui cracher la vérité.
— « Tu vas me torturer... hein... ? Je veux que tu... aies cette image de moi en tête... »
C'est toi qui va le hanter. Ce sale fils de pute.
— « Je vais revenir... et je vais continuer. »
Tu continueras jusqu'à ce que ça ne soit plus drôle et bandant de les traquer pour les décimer.
Caelus Moore
Acid Smoothie
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La mort serait trop douce. Elle serait trop miséricordieuse. Il t’observe de tout son saoul maintenant que ton visage est découvert. La perfidie de tes yeux qui se moquent ouvertement. Tes expressions, jusqu’à ta façon de lever les sourcils. Il dresse le sien en réponse à l’une de tes piques. La colère reflue un peu plus loin, elle se canalise. Il va te faire mal. Il va te faire tellement mal.
- Tu as épuisé le quota de ma générosité. C’est terminé.
Il aurait pu l’être. Caelus n’a jamais été celui qui se lance dans un combat les yeux fermés. Tant qu’il est possible de négocier, il négocie. Tant qu’il est possible de négocier, de faire du profit et de tirer dans le dos, c’est encore mieux. Mais avec toi, aucune de ces solutions ne fonctionnerait. Ça ne l’intéresse plus.
- Je vais te torturer.
Simple affirmation en réponse à ta piètre question.
Il se passe la langue sur les dents, geste machinal. Mais alors qu’il aurait pu aller chercher sur la table quelques outils, une autre idée lui vient en tête. Et s’étire alors son sourire. Plus cruel encore. Tu vas le hanter, Duke ? Oh, essaie donc.
- Tu sais quoi ? On va même faire mieux que ça.
D’un simple geste de sa pensée, les yeux plus brillants encore, il prend possession de ton corps et t’empêche de bouger. Tu es à sa merci, Caelus fait ça depuis des années et toi tu es complètement drogué. C’est presque trop facile. Il s’avance, le pas tranquille, jusqu’à se trouver devant toi. Qu’est-ce que ça fait, Duke, d’être encore plus incapable de bouger ?
Les yeux qui ne te quittent pas, il se penche pour dénouer tes poignets, puis tes avant-bras. Non que ça puisse te servir, alors qu’à lui, si. Il se recule à nouveau d’un pas avant de commencer d’une voix froide :
- Tu as tué Astrée de plusieurs balles. Combien de doigts sont nécessaires pour appuyer sur une gâchette ?
La question est rhétorique.
Sans que tu ne le décides tes mains se lèvent face à toi pour que tu puisses contempler tous tes doigts. Il ne va pas te torturer Duke.
Tu vas le faire toi-même.
- Certainement pas l’auriculaire.
Ta main droite s’enroule autour du petit doigt de la gauche.
Et le retourne d’un coup sec.
Jusqu’à le plaquer sur le dos de ta main.
- Ca t’a fait bander, de l’étrangler ?
Il n'a aucune émotion, tout est balayé par la rage qui souffle. Par ses yeux qui luisent. Par les visions de ses souvenirs. Tu te saisis ensuite de l’annulaire.
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Dans les rues sinistres de Venus Ville chantent, silencieux, les corbeaux instigateurs de ton chaos. Tu danses dans les flaques, fanfaronnes comme le premier des idiots - non sans surveiller tes arrières, pour le moins meurtrières. Il y a un drôle d'énergumène qui te suit, et tu n'as aucune idée de qui sait, de quelles sont ses intentions. En réalité, ça t'amuse. Qui prendrait le risque de pister Duke Hawkins ? Tout ses ennemis, peut-être. Et la liste commence à être longue.
