Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
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11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour ! Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
Urie Stratford, cheffe des Chili Gazpacho…. La première fois que j’ai vu sa photo dans les dossiers sur les gangs, mon cœur s'est arrêté de battre pendant un moment. Zoé… Elle ressemblait en tout point à Zoé. J’avais déjà entendu parler de sosie mais je n'avais jamais pensé en voir un jour et plus particulièrement dans ce genre de situation…
Bien sûr, le staff et le chef connaissent mon histoire. Je suis envoyé pour infiltrer les AS et j’ai l’interdiction de m’approcher d’elle mais… Zoé…. Non, Urie…. Je ne sais pas, j’ai besoin de la voir en vrai. J’ai besoin d’être sûr que ce n’est pas elle. Zoé était si douce, gentille, adorable. Urie est une cheffe de gang montrée comme cruelle et impitoyable. J’ai besoin de la voir juste une fois pour que le doute s’arrête, pour que mon deuil disparaisse de nouveau profondément dans mon cœur.
Pendant longtemps j’ai accepté les règles et je suis resté loin de ce gang pour me concentrer sur l’autre. Pourtant, lorsque pendant ces deux heures de faux travail de livreur qu’on me laisse pour avoir l’air crédible, j’ai vu un colis à son nom, je n’ai pas pu m'empêcher de le prendre en charge. C’était l’occasion rêvée !
L’iron pepper… C’était l’adresse. Impossible de m’y rendre pourtant, je fut stoppé bien avant l'entrée. Pas étonnant quand l’on sait que c’est un QG. Je refuse de donner néanmoins le paquet à quelqu’un d’autre que sa destinataire, prétextant le besoin d’en faire signer le reçus. Certes, ça ne leur plait pas : Je ne suis pas le livreur habituel, ils ne me connaissent pas, ils n'ont pas confiance et j’en passe. Je comprends très bien, j’aurais réagi pareil. Je souris un peu bêtement, m’excuse, explique que ce n’était pas ma zone de livraison habituelle, qu’il y avait du y avoir une erreur mais que je devais VRAIMENT faire mon travail correctement pour ne pas avoir de soucis avec mon patron. Cela n’a pas l’air de leur plaire… Ils sont fichtrement têtus ces CG. J’en vois certains commencer à remonter leurs manches et je soupire en rabaissant ma casquette sur mes yeux, celle qui va de paire avec mon uniforme de livreur.
“Vraiment… Je ne veux pas d’ennui… Juste faire mon travail…”
Et merde, je sais très bien que si ça tourne mal, je n’ai même pas vraiment le droit de me défendre sans mettre en péril mon identité… Et celle des Br.
Sur le ring, ne portant guère de gants, simplement un bandage, Ta garde prête à être piétiné, Ta garde prête à déjouer les assauts des coups. Tu fixes sans ciller ton adversaire, Foule en délire qui scande autant ton prénom que le sien, Attendant que le sang gicle, que les coups pleuvent Et que l'un ne se relève pas de suite.
Tu attends. Patiemment. Qu'il fasse le premier geste, le premier pas, ce qu'il ne tarde pas à faire. Tu fais un pas en avant, passant sous son bras, lui donnant un coup, Rien qu'un. Avant de te replacer derrière lui. Souriante. Bien sur. Laissant la colère le submerger, lui faire faire des erreurs, Basique, Bête.
La partie se termine, tu essuies ta sueur, ton débardeur te collant, Beaucoup trop. Tu bois une goutte de ta bouteille, Avant que le brouhaha incessant parvienne jusqu'à ton ouïe. Jusqu'à ce que les murmures attestant d'un livreur indésirable te parviennent, Jusqu'à ce que tu daignes accorder un peu d'attention.
Ayant terminé ton boulot, Ton adversaire à terre, Et voulant éviter de nettoyer un corps de plus, Tu te déplaces. En personne. Ils te laissent passer sans broncher.
Tu souris.
_ Couché !
Quelques grognements te répondent, plusieurs rires et cris (indignation ou plaisir), Avant que tu ne regardes de haut en bas l'indésirable. L'intrus. Un livreur.
Tu plisses les yeux, tend la main, Ton gang vous entourant, inconsciemment, prêt à lui tomber dessus s'il le fallait. Tu tends la main, Tu fais même un mouvement de doigt.
Il n’y a qu’à voir le genre de sourire qu’elle possède, le “coucher” qu’elle lance comme à des chiens… Oui, c’est pire, car si j’ai bien le corps de Zoé devant moi -en débardeur trempé de sueur moulant en plus...hum….- ces paroles et gestes me font plutôt penser à la version féminisée de mon ancien chef. De l’amant de Zoé. C’est…
Je n’ai pas de mots appropriés et c’est à la fois frustrant et énervant au point que je ne peux m'empêcher un petit rire léger. Ce genre de rire qui sort tout seul quand l’on est gêné ou que l’on trouve la situation grotesque. Franchement, Mars est un monde à part… Mélanger ainsi en un seul corps les deux victimes de ma vie terrienne… C’est une sacré blague pas vraiment drôle.
"Excusez-moi, bien sûr, un stylo.”
Je fouille dans ma poche pour en sortir un que je glisse dans sa main, pointe vers moi comme je l’aurais fait d’un couteau ou d’une toute autre arme. Je lui tends également le papier à remplir en jetant un coup d’oeil à la meute alentour. Mon regard revient pourtant sur elle. Je déteste vraiment cette mauvaise blague de Mars… Elle a la même taille…. Les mêmes cheveux… La même peau… Le même regard… Je me demande si elle aussi, comme Zoé, elle aime sentir la noix de coco et la vanille… Est-ce que du coup je la fixe intensément sans m’en rendre compte? Totalement.
Perdu dans ses pensées, le bougre, Il te fait patienter. Tu fais une moue, tu montres les dents, Tu pianotes des doigts sur tes bras, Et t'es presque tenté de lui balancer un coup.
Parce qu'on te fait pas attendre. En fait.
Il est qui, simple livreur là ?
Enfin, enfin, il s'excuse, Face contre terre aurait été mieux. Presque tenté de lui foutre un pain dans le ventre pour qu'il se plie. Tu pousses un soupir théâtral, Ton gang qui rigole.
Tu laisses le stylo se lever, Ayant noté l'affront de pointer le bout face à toi.
Tu entends le sifflement moqueur des tiens, Face à l'insistance des pupilles posé sur ton corps. Tu arrêtes la pointe du stylo à un centimètre desdits pupilles.
_ Baisse le regard. Ou tu perdras ton oeil.
Sérieuse dans ton regard, Ton attitude, Tu le feras. Sans hésiter. Mis à part s'il se couche.
Un gentil toutou.
Tandis que tu croises les bras, Que tu imposes ta dominance. Que le grondement de l'envie barbare des tiens se répercutent, A travers tes os.
Je plains le pauvre bougre à qui j'ai piqué ce paquet et qui doit avoir si souvent affaire à elle. Que se soit quand l'on se sent encerclé par les rires et les sifflements ou par ces menaces à elle-même. J'en ai entendu des choses, sur elle, et sur les camions-citernes qu'elle pouvait envoyée sur les gens aux moindre pas de travers. Est-ce que les gens la suivait juste parce qu'ils la craignait ou pour d'autre raisons ? Au fond, je ne devrais en avoir rien à faire mais.... Elle était elle...
Mon regard se pose sur le pointe du stylo, glisse sur elle, s’étend sur le monde autour. Je sais que je n'ai pas le choix alors je relâche ma fierté un instant et baisse littéralement le regard. Cela me pique, au fond, mais il faut savoir rester discret et raisonnable.
"Excusez-moi madame, je veux simplement faire bien mon travail..."
J'aimerais bien pouvoir la cerner, la comprendre, malgré qu'une partie en moi me dit de laisser tomber et de ne m'occuper que de mes affaires. Même si j'ai le regard baissé, j'ai les oreilles aux aguets, le corps tendus. C'est l'affrontement entre mon instinct de survis près à se défendre au besoin et ma raison qui essaye de lui rappeler que je ne suis censé être qu'un faible livreur sans connaissance des techniques de défense. Et histoire de bien faire chier le tout, il y a encore ce cœur, blessé, qui veut juste la regarder et la toucher...