T'as entendu un son derrière toi.
T'es obligé de te retourner pour être certain qu'on ne t'a pas suivi. Probablement, avec le peu de chance que tu as ; ils sont toutefois tous au combat, n'est-ce pas ?

Les remous de ce qui s'apparente au sang tâchent tes habits, la délicate pulpe de tes doigts.
Que tu avises, d'un oeil anxieux.
Le souffle court,
t'as peur Astar.

T'es terrifié, t'as envie de pleurer.
Est-ce que tu le pourrais ?
Si Caelus te surprenait, en train de te vider de ton courage,
t'aimerait-il encore un tant soit peu ?
T'aime-t-il déjà ?

Ca bourdonne dans ta tête,
toutes ces questions sont trop lourdes à porter.
Tu te masses le front, en tremblant.
En t'en foutant plein le visage.

- Merde.

Tu te prends quelques secondes plus tard un coup contre le torse. Et sans savoir où trouver les chaînes du courage, tu ne sais te rattraper à aucune branche. Tu ne fais plus qu'un avec ce bain de sang, tremblottant maintenant à l'idée que cette chose dans le fond ne vous ai repéré.

D'un mouvement de tête rapide, tu vas t'assurer que la violence de ce type n'a alerté personne.

... Et quand finalement, tu entends la question de ton assaillant, tu fais tomber sur lui un regard (pour une fois) assassin.
Il a beau soulevé quelque chose en toi, en l'état tu aimerais qu'il disparaisse de ta vie.

- Qu'est-ce que tu me veux, à force ?
...
Tu cherches ta famille, t'es perdu ?

Tu ne sais pas où tu puises ce reste de provocation alors que tu ne payes pas de mine.
Mais tu te redresses finalement, miséreux et poisseux des gouttes carmines qui s'écrasent sur le sol liquide.

- ... Je suis sûr que t'étais derrière cette affaire, à la statue de la liberté. Vous, les pics, êtes les pires cassos de Mars. Comment on peut encore s'regarder dans la glace alors que vous savez pas vous battre.


note :
Ce rp se déroule pendant l'event, quand la mort fait son apparition.

La virulence de ses mots te heurte. Sans savoir pourquoi, que cet inconnu, ce type souhaite non pas que tu meurs, mais que tu disparaisses, c'est sans doute pire que la mort. Tu ne comprends pas. T'es perdu.
Et toi, t'es là tremblant, le coeur qui te serre à te faire mal, parce que la situation est de pire en pire. Et tu dois subir le harcèlement de ce type. Qui s'fait appeler Seth.
...
comment t'as pu le trouver ne serait-ce que l'ombre d'une seconde, beau.
Comment... tu peux encore lui trouver un charme, et pourquoi ton souffle se fait de plus en plus rapide. Tu te sens presque retomber en arrière et, ce n'est pas une sensation lorsqu'il te fauche sans te prévenir. Tu te rattrapes à rien, retrouvé les mains à plat sur le sol rougi. La vision que ca te renvoie te fait penser à Mars qui saigne.

T'es pas bien Astar.
Tu murmures instinctivement son prénom.

- Ca-caelus..

Est-ce que tu vas mourir ce soir ?
Tu pourrais, tu reviendrais n'est-ce pas ? Mais t'as peur de ce que ca pourrait te prendre. ... peu importe ce que tu penses, la véhémence avec laquelle il te crache ses mots te blesse encore plus. .. t'es qu'un bon à rien, à faire que sucer. C'est tellement la vérité, que t'en souris, les larmes aux yeux.
En y regardant, ca fait combien de temps que t'es près de ton capitaine, cinq ans ? T'as jamais rien réussi qu'à coucher avec lui. ... il doit même pas savoir que t'es amoureux de lui.
un sanglot déchire ta gorge, sans le vouloir.

Tu te laisses juste faire.
Seth a clairement réussi à briser le peu d'estime qu'il te restait. Tu le laisses faire alors, quand il t'agrippe au col, la gestuelle lente et molle tandis que tes yeux restent fixes sur le sol.
C'comme...
si ton coeur se vidait de lui-même.
Et un simple murmure, tu lui réponds sans un regard :

- bah vas-y.
.......
tue-moi.

C'est l'enfer sur mars.
Cette ambiance suffocante ; ce regard qui te condamne.
T'as fait quoi pour mériter ça ? T'as fait quoi pour qu'il t'insulte, te crache dessus, t'humilies.
En vérité, tout le monde ne te considére pas comme on devrait le faire, non ? Qui te respecte, à part ... personne ? Ta soeur n'a de considération que lorsque tu es à l'article de la mort, tes amis brillent par leur absence ou ne font qu'éponger le surplus de bile qui constitue ta douleur, quant à Caelus... à bien y regarder.
Il t'utilise.

un rire.
Bref et douloureux. T'as les yeux ronds comme des billes, embués par des larmes de peine. Juste.
Qu'on te laisse mourir.

Sans accorder le moindre intérêt à ce type qui te fait face, tu te relèves, les vêtements dégoulinant d'encre rouge et tes pas commencent à te guider vers l'extérieur de l'arène. Même si Seth te rattrapait pour renchérir son complexe, tu te relèverais simplement pour glisser tes pas hors de l'arène.

Quant à ce vers quoi tu te prédéstines, rien ici ne pourrait t'empêcher de continuer ta route dans les rues de venus ville. Poisseux du sang d'halloween ; à jamais perdu dans le voile sepulcral de cette nuit maudite.

Tu ne veux plus parler à personne,
le com au bout des doigts, se laisse tomber par terre,
brisant ainsi l'écran par le choc.