Que dire ? Que faire ? Jay se trouvait face à un problème qui devient capital : Kokoro qui ne s'accorde plus une minute pour respirer, jouer, s'éclater.... Il plissa les yeux et tapoter des doigts un à un pendant sa réflexion. Il est vrai qu'en ce moment, la situation requière l'intention de Kokoro, mais s'il ne lâche pas prise. Jay devra ramasser un Koko en miette en plus de prendre toutes les taches que doit faire un capitaine en plus de second. Même s'il regarde ses plannings chargés. Il devait faire le tour des membres, calculer n'importe quelle opportunité et contre attaque pour tout ce qui peut mal se passer.

Mais si en plus, il doit veiller a la santé morale et physique de son très cher ami. Cela risque de mal finir, autant prévenir que guérir. Il se leva de son bureau, pour aller dans le bureau de son vieil ami. Habiller comme a son habitude, d'un costard mais pas de cravate, deux boutons d'enlever.

Il venait doucement sans toquer a la porte, il n'avait pas vraiment de raison ? Si ? Tant pis. Pour ensuite voir un homme presque enseveli de paperasse et concentré. Il souffla du nez en même temps de tourner les yeux vers le ciel. Pour s'annoncer d'une voix claire mais avec des notes de sensualité, bien sur il fait exprès pour le taquiner.

— Hello, mon coiffeur attitré ! Je viens voir si tu es mort sous cette pyramide de papier ? Oh ! Quel dommage tu respires encore ! Quoique, on dirait qu'on t'a ramené a la vie entant que zombie ! Pour être sur je devrais peut-être t'offrir mon bras ? De la chair fraiche et juteuse à souhait ! Même si je t'ai donné mon pied.

Le ton était à la déconnade pour lui. Avec un de ses fameux message fracassant qui lui révèle les intentions au petit coiffeur.

Il eut un ricanement quand ce dernier sursaute, il avait même répondu positive a ses suppositions. Il était à fond dessus. Jay regarda un instant son ami puis la pile, puis hausse les sourcils. Il sait même que maintenant qu'il a vu la pile, que Kokoro se douterait que le lendemain il aura que le un-quart de cette pile a faire. La magie a su opérer.

— Donc j'avais juste.

Il s'arrêta pour ensuite entendre le fait qu'il pouvait le rendre. Il eut un rictus en tapotant doucement sa prothèse au sol, comme signe de réponse. Puis vient enfin le moment temps attendu qu'il espérait. Son coiffeur se leva pour ensuite venir d'une manière sensuelle -à son avis ou imagination- pour ensuite lui susurrer ses mots doux proches de son visage. Ce dernier alors sourit de manière bien à lui. Pour ensuite le fixer du regard, on aurait dit un mafieux qui demande en duel un autre mafieux.

— Ohoh, mon beau, j'aime quand tu me parles  comme ça. Attention pas de marche arrière ou d'entourloupe. Toi et moi, on va jouer. Mais ! Si tu retournes au travail ou pense au travail pendant toute la journée ou soirée. Tu perdras le gros lot. Pire, je te mets au défi, Kokoro Sarutobi de ne pas te défiler pendant toute la période.

Il avait déjà en tête ce qu'il lui infligerait s'il perd le parie. Cela lui rappellera des souvenirs, lui qui refoule tant cette période. Il risque d'en baver.

— Tu ne peux plus fuir, Koko, tu le sais.

Intéressant, très intéressant même. Son sourire devenait carnassier alors qu'il était proche de son ami. Ohoh, le joueur vient de se réveiller mais dans quel corps ? Il le relook une fois, et lui se mord vraiment les lèvres. Les ricanements de Kokoro trouve écho avec ceux du second. Une lueur dans les yeux de Jay s'enflammer.

L'esprit calculateur et diabolique du cuisinier était à plein régime. Pour seulement, s'éclater avec son ami. Son but n'était pas vraiment de gagner, mais s'il gagne, cela sera le pied. Car avouant le, Kokoro était son rival parfait de jeu. C'est qu'avec lui ou que les parties enflammer prennent du sens... De plus il entre dans le jeu de la séduction.

"Soit, prépare-toi à perdre, mon petit Koko"

Se dit-il. Puis il entend le retour de si le capitaine gagne. Pour ensuite le délaisser ? Pas si vite, papillon. Jay vient alors penchait la tête pour ensuite le prendre par la main et le coller au mur, l'empêchant ensuite de bouger, une main proche du visage de son très cher ami. Le fixant dans les yeux.

— Tut tut tut, tu me fuis la non ? Que crois-tu faire en t'éloignant de moi ainsi ? Quel jeu ? Hum, j'ai plusieurs idées en tête, mais vu que tu t'éloignes de moi ainsi. On va miser notre argent pour cette manche. Une partie de streap-poker, qu'en pense tu ? Ou je t'effraye ? Tu veux déjà fuir ?

Disait-il en mettant son front encore une fois contre le sien.

— Cela me permettrait de voir ton splendide corps encore une fois. Et te dégommer. N'oublie pas le pari ♪

Oui.

Il savait très bien comment cela allait se finir, ce qui d'ailleurs le rendait encore plus dangereux pour Kokoro, car contrairement à lui. Même si personne le savait à part son capitaine, Jay lui, ne refoulait pas ses sentiments. Quand ce dernier lui disait d'avoué, il sourit de plus en plus face aux beaux yeux de son supérieur.

Oui, il aimait cela, de pouvoir tout calculer, il s'attendait à une chose et c'est ce que Kokoro avait fait. Cette manie de tout calculer pour avenir à ses fins, ses petits jeux sournois que même son ami d'enfance connaissait, ses pensées qu'il devait connaitre à force.

Pourtant, il ne dit rien, il n'avouait rien et laissait Kokoro décidé de la suite bien qu’il l'a sous son contrôle, qu'il ne peut fuir. Il savait que la seule personne ou qu'il peut totalement sacrifier corps et âme était encore à se dire qu'il était hétéro.

Mais c'est faux.

La preuve encore une fois, même si Jay était légèrement surpris, le baiser, ce baiser qu'il aurait tend aimer durée une éternité, les deux corps coller l'un contre l'autre. Le sourire du second disparut, son regard devenait plus sérieux.

— Avouer quoi ? Ce n'est pas moi qui rejetais ses sentiments...

Il voulait garder le contrôle sur lui-même, mais une force de l'intérieur l'envahi peu à peu, une envie qui le démangeait de plus en plus. Dépasser par son propre jeu, le cuisinier grogna légèrement contre son seul et unique amour.

C'était évident que personne le savait, même pas son coiffeur attitré, non. Et pourtant, il était à sa portée. Puis…

Il craque.

— Au diable les jeux, je te veux, je veux ton corps, ton âme…

Il vient l'embrasser de nouveau plus sauvage qu'il le laissait apparaitre, il se lâcha entièrement, se plaquant contre lui, glissant une main contre sa hanche et l'autre caressant la nuque de son partenaire.

Cassant le baiser pour venir lui susurrer à l'oreille.

— Ton amour…

Il ne suit pas le rythme, non, il l'impose.

Ah, ça y est, le point de non-retour, celui que Jay redouté et en rêver. Il se mordit la lèvre. Il a cédé et voila le cap. Jay aurait-il perdu a son propre jeu ? Impossible, pourtant c'était bien lui qui avait dit tout haut ce qu'il pensait tout bas depuis un long moment.

Personne ne savait son orientation, même si on pourrait penser qu'il est bisexuel, voir juste hétéro, mais, Kokoro, c'était le seul qui le hanté dans ses songes, ses rêves, ses inquiétudes étaient tous relier à celui qui disait être son meilleur ami, mais il voulait plus.

Mais comment il aurait pu lui dire ? Sachant que son capitaine, le torturer, l'enchainé, le rendait ce qu'il est aujourd’hui : Un bourreau des cœurs. Il n'avait aimé que lui et ne pouvait le déclarer. Pourquoi ? Car sa lumière refoulée ses sentiments et ne s'avouer homosexuel. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, il les comptait depuis qu'il avait appris cette triste nouvelle.

Puis nous voila à ce jour, il s'était presque mis à grogner quand Kokoro cessa son baiser pour lui poser une question, il voulait vraiment le torturer à nouveau ? Il l'avait dit, il y a même pas une minute. Il avait laissé son corps aussi parler.

Jay le regarda droit dans les yeux puis eu un ricanement nerveux, il eut ce tic de passé la main dans ses cheveux, le laissant languir un moment, puisse qu'il le torture, pourquoi pas lui aussi ?

— Kokoro Sarutobi, tu joues à un jeu dangereux ainsi. Mais soit. Tu sais quoi.... Torture-moi autant que tu veux.


Posant à nouveau son front contre le sien.

— Comme tu l'as fait depuis tant d'année, je ne broncherais pas, je suis tien, comme tu es mien, sache juste que je sais autant joué que toi. Tu veux que je sois plus clair, soit.


Il le r'embrasse, le prenant dans ses bras, le serrant fort contre lui, son regard brillant droit dans celui qui rend ce monde moins cruel qu'il est.

— Oui, je t'aime, Kokoro, je t'ai toujours aimé, comme je t'aimerais toujours, tu es le centre de mes intérêts, mais aussi mon plus grand secret. Personne ne sait et ne saura que mon cœur est déjà pris. Libre à toi de me rejeter, de piétiner mon amour pour toi, de me faire endurer ce qui peut être pire que la mort ultime.... J'accepterais ton choix.


Oui, bien évidemment qu'il a peur que son coiffeur attitré le rejette pour de bon, mais qu'est-ce que le refus après tant d'année ou qu'il était muet sur son ressentiment.

Face aux actes et paroles de son capitaine. Il ricane, il aimait le voir plus sûr de lui, plus dominant, mais ce n'était pas pour cela qu'il le laisserait faire.

Non non, les deux aimaient les défis, les jeux.

Même si Jay perdait la plupart du temps face à lui. Cela ne l'empêchait pas de le provoquer. Non, entre les deux, c'était pas Kokoro le monstre, mais lui.

Seulement son langage a toujours une touche subtile de manigance et le fait qu'il en dise tant sur ce qu'il peut le faire endurer. Il savait très bien que Koko ne le ferait pas. Même s'il avait peur qu'il le refusait son amour et ainsi le faire endurer pire que la mort.

— Tu n'es pas un monstre, tu es la victime d'un monstre.

Étant entre le mur et son amoureux, il était amusé de la situation. Même si son partenaire lui devenait plus sérieux. Sentent les lèvres contre son cou, il lui céda alors cette partie du corps. Alors qu'il vient tranquillement le prendre dans ses bras, dans son emprise à lui.

Clairement, si Kokoro voulait dominer Jay, il devra relever le défit en empechant Jay de reprendre le dessus sur lui.

— Montre-moi, qui de nous deux gagnera à ce petit jeu. Kokoro.