PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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Shut up and take my money. [ft. Pandore]
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Jeu 20 Jan - 0:33


i'll take your money <3



Pandore s'appuya un peu plus sur ses genoux. Il ne voulait pas mettre son poids sur Agape, il ne le pouvait certainement pas de toute manière, n'ayant pas envie de lui faire mal. Après tout ce n'était pas le but d'un massage, plutôt l'inverse. S'il pouvait au moins détendre un peu la tension dans les épaules du brun, ce serait déjà une victoire, le connaissait.

C'était son boulot. La plupart du temps, on venait le voir pour demander la compagnie d'un de ses employés, pour se détendre. Et si Agape n'était pas encore au stade de se détendre par le sexe, ce n'était pas le seul moyen existant pour se relaxer. Une chance que Pandore ait apprit quelques bases de massages, au fil des années.

" - Je sais. "
Il répondit avec un petit rire. Bien sûr qu'Agape aurait refusé. Il n'y avait même pas réellement besoin de bien le connaître pour savoir qu'il était le genre d'homme qui pourrait presque se laver habillé, juste pour éviter d'avoir à se mettre à nu.

Il pourrait parier que contrairement à Pandore, dont une partie du travail dépendait sur son physique, qui passait des heures devant le miroir, Agape s'il en avait un dans sa salle de bain n'y prêtait probablement jamais attention. Peut-être même qu'il l'évitait. Ce serait bien le genre.

Alors que les mains de Pandore travaille à soulager la tension, il sent le brun se crisper, l'entend soupirer, avant de se détendre. Il semblerait qu'il ait réussi, finalement. Il massa la zone pendant quelques instant de plus, avant d'enlever ses mains, avec un air satisfait.

Il allait bouger, laisser l'autre homme tranquille, mais il oublia ce qu'il allait faire lorsqu'Agape parla à nouveau. Pandore pouvait le sentir se crisper un peu, à nouveau, en dessous de lui. Lorsqu'il entendit la raison, il pouvait le comprendre. Sans doute pas la meilleure question pour l'aider à se détendre, mais au moins, sa curiosité était désormais satisfaite.

" - Qui t'as fait ça, tu le sais ? Tu t'es vengé ? "
Pandore n'était encore jamais mort, ni n'avait encore expérimenté aucunes blessures graves. Il ne pouvait qu'imaginer ce qu'il ressentirait, lui, s'il venait à devoir chuter d'un immeuble. Il se réveillerait probablement bouillonnant de rage, en quête d'une vengeance certaine. Mais, pour avoir été ainsi lui-même, lorsqu'il était jeune, il n'était pas certain que son ami avait vraiment l'esprit vengeur.

Ce n'est qu'à la question qui suivit, que Pandore réalisa qu'il n'avait toujours pas bougé, et se recula pour se relever, restant debout près du lit. Parce qu'il était celui qui l'avait poussé en premier lieu, le proxénète l'aida à se rasseoir, avant de sourire.

" - Encore ? Tu viens tout juste d'en fumer une. Tes poumons doivent te haïr. "
C'était plus de la taquinerie qu'un réel jugement. Lui-même, plongea la main dans sa poche pour attraper son paquet et son briquet. Une fois sa cigarette allumée et entre ses lèvres, il en savoura la première inspiration. C'était plus une habitude qu'une véritable addiction, dans son cas.

" - Tu sais, t'as pas beaucoup changé. C'est amusant, de se revoir après tant de temps. "
Pandore aurait pu essayer de le contacter pendant toutes ces années. Agape aurait pu, lui aussi, même si c'était clairement impensable. Mais Pandore ne l'avait jamais fait non plus. Il s'était dit qu'au vu de comme il avait changé, les choses étaient sans doutes différentes maintenant.

Et dans la mesure même où il se serait laissé aller à essayer, était-il même assez proche à l'époque pour prétendre vouloir reprendre contact ? Il n'en était pas certain, alors il avait préféré ne rien faire et oublier. Les amis, ce n'était pas ce qui lui manquait, depuis qu'il était chez les AS.

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Agape Lloyd
Jeu 20 Jan - 1:01
La question de Pandore en réponse à ta propre réponse te fait soupirer. Tu déglutis, doucement, avant de rire. Un rire froid. Sarcastique. Toi ? Te venger ?

« Tu m’as bien regardé ? »

Tu demandes, doucement, d’une voix légèrement… froide. D’un ton sec. Mais ta question est sérieuse. Tu n’as pas forcément beaucoup grandi, depuis la dernière fois que vous vous êtes vus. Tu es maigre. Tu as le dos en ruine, et une jambe pas dans un meilleur état. Comment pourrais-tu te venger de qui que ce soit, en étant aussi brisé ?

« Non. »

Tu finis par lâcher, enfin. Mais pour l’autre partie de la question, tu l’ignores. Tu ne connais pas la réponse. C’était juste… un type. Avec qui tu n’aurais pas dû jouer au plus malin. Même si tu étais plus malin que lui.

Mais enfin, il te libère. Alors, tu souffles longuement. Parce que tu sais, d’avance, que tu vas avoir l’air minable. Parce que tu dois te redresser. Te relever. Tu essaies de voir comment réagis ton corps, afin de savoir comment faire pour te blesser le moins possible. Pour en souffrir le moins possible. À l’issu de ton test, tu finis par te tourner sur le côté. Proche du rebord du lit. Tes mains attrapent alors ta jambe pour la trainer hors du lit. Puis bascule l’autre hors du lit également. Avant de finalement t’appuyer sur le matelas pour te redresser, en gardant le dos aussi droit que possible.

Cela te prend un bon moment pour y parvenir. Et te retrouver, enfin, assis sur le lit. Tu souffles, longuement, comme épuisé par l’effort que cela te demande de bouger ta carcasse. Sans un mot, tu tends un bras, paume vers le ciel, pour quémander une cigarette. Cigarette que Pandore t’offre. Un geste de tête, simple, mais suffisant pour exprimer ta gratitude. Puis, un nouveau geste, pour le briquet. Avant que tu n’allumes ta cigarette. Et tu inspires, profondément. Avant de soupirer ta fumée. Littéralement.

« Mes poumons. Mon cœur. Mon dos. Ma jambe. Tout mon corps me hait, à vrai dire. »

Tu réponds, doucement. Sans réelle trace d’humour. Tu es sérieux. Complètement. Et toi aussi, tu te hais, un peu. Alors bon. Au moins, tu es raccord.

« Toi, en revanche, tu as changé. Tu… sembles attirer les gens, maintenant. Tu as l’air… comment dit-on ? Sûr de toi ? »

Tout ce que tu n’es pas. Il te semble solaire. Et cela ne te mets pas à l’aise. Dans le sens où… peut-être te sens-tu vraiment comme une merde, face à lui. Et en même temps, tu aimes être cet être invisible. Enfin, qui se rend invisible. Et en même temps… peut-être as-tu envie qu’on te remarque. Non. Impossible. Tu es très bien, dans l’ombre. Tu préfères y rester. Moins risqué. Moins fatigant, également.

« Comment en es-tu arrivé… là ? »

Tu te demandes si cela t’intéresse véritablement, en fait.

« Non. Oublie cette question. »

Tu n’es pas sûr de vouloir le savoir, au final.
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Jeu 20 Jan - 1:48


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C'est vrai. En étant réaliste, Agape n'avait aucune chance de pouvoir obtenir un jour une quelconque vengeance. Pas dans cet état. Il n'avait rien d'un héro, préférait observer les embrouilles des autres de loin plutôt que de s'en mêler, pourtant, Pandore était prit d'un élan d'agacement.

Si ça ne tenait qu'à lui, il retrouverait celui qui avait fait ça, lui ferait payer. Mais finalement, cela ne ferait probablement que renforcer l'impression de faiblesse qu'avait constamment Agape. Lui qui n'aimait pas la compagnie, n'apprécierait certainement pas du tout ce genre d'action.

L'homme aux cheveux blancs ne répondit pas à la question qu'il savait rhétorique. Rien de ce qu'il ne pourrait dire ne pourrait changer cela, de toute manière. Quoi qu'il pourrait dire ne ferait que probablement plus de dégâts.

Pandore l'observe, alors qu'il se redresse. C'est compliqué, il le voit. C'est probablement le quotidien d'Agape, désormais. C'est un constat fataliste qui lui vient alors. S'il était injuste de penser ainsi, d'une certaine façon, la solitude que le brun disait aimer le protéger probablement.

Il était faible. Ailleurs, il ne serait qu'une personne avec une vie malchanceuse. Mais, ici, sur Mars, il représentait une cible facile. Pandore en connait plus d'un qui n'aurait aucun remord à utiliser cette faiblesse physique, s'ils en avaient l'occasion.

En le voyant tendre la main, Pandore sourit, prenant une de ses propres cigarettes pour la lui donner. Puis, il tendit le briquet. Ils restèrent silencieux pendant un petit moment, savourant les premières bouffées de leurs cigarettes, laissant la fumée les envahir.

" - Hm. Oui, t'as probablement pas torts. "
Il répondit, simplement. Ce n'était pas une taquinerie ni une moquerie. Il pouvait comprendre la logique. S'il était à la place d'Agape, il se dirait probablement qu'au point où il en est, dans l'état où est son corps, ce n'est pas une addiction à la cigarette qui le ferait trembler. Il supposait qu'à partir du moment où l'on considère que son corps perds toute valeur, on perd l'intérêt d'en prendre soin.

Les interrogations le concernant surprirent Pandore. Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'on parle de lui. Il sourit. C'était son métier, après tout, d'être solaire. Il se devait d'avoir de l'assurance, d'avoir un air accessible, tout en se montrant imposant.

" - Haha, merci, je suppose. Disons que j'ai pris en assurance, en m'éloignant de la maison. Tout de même, je suis surpris que tu ne m'ai pas reconnu directement.
Et si jusque là, c'était avec un air fier et un ton amusé qu'il parlait, la question qui suivit lui fit baisser le regard, son sourire s'effaçant, lentement. Comment en es-tu arrivé là ? Pandore était fier de son changement. Il l'était. Il avait réussi à devenir tout ce qu'il admirait, lorsqu'il était gamin. Une personne sure d'elle, puissante, respectée.

Pourtant. Parfois. Il entendait encore la voix de sa prostituée de mère. "Tu verras, tu finiras exactement comme moi !" Il aimait se dire qu'il n'était en rien comme elle. Que lui, avait su se hisser en haut de la chaine alimentaire, qu'il avait refusé de vivre dans la même misère qu'elle. Mais il était tout de même là, à se vendre, tout comme elle le faisait.

Il avait eu sa vengeance sur elle. Lui avait montré sa prestance, sa réussite, sa richesse. Et lui avait claqué la porte au nez. Il s'était toujours dit que ce serait le moment de quintessence de sa vie. Mais une partie de lui restait là-bas. Restait avec elle. Finalement, même une fois sa vengeance prise, il avait toujours l'impression qu'il lui manquait quelque chose. Quelque chose d'essentiel, qu'il ne parvenait à identifier.

Il sourit à nouveau, l'air de rien. Il refusait de laisse le moindre doute, la moindre faiblesse, être vue sur son visage, dans ses yeux. Il n'était plus ce Pandore là. Il se devait de rester maître de ses émotions en toute occasion, désormais.

" - Trop tard, tu as demandé. Je suis probablement tombé sur les bonnes personnes. On m'a recruté et on m'a ouvert les yeux. Je suis bien plus heureux maintenant. "
"Tu finiras comme ça, toi aussi." Non. Il n'était en rien comme sa mère. Il était heureux, lui. Il avait tout. Les amis, l'argent, l'influence. Il n'avait besoin de rien d'autre.

" - Au fait... Pourquoi tu es venu, au juste ? Et puis... "
Avide de changer de sujet, de retrouver cette personnalité taquine, celle qu'il n'arrivait plus à définir comme réelle ou fausse, il se pencha plus près. Probablement trop près, au goût du brun, pour souffler la fumée de sa cigarette sur le visage d'Agape.

" - Pourquoi tu m'as choisi moi ? Puisque tu ne m'avais pas reconnu... Est-ce que je suis ton genre ? "
Il demanda avec un air moqueur, clairement amusé par cette conclusion.

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Agape Lloyd
Dim 23 Jan - 3:49
Mais Pandore n’a pas voulu oublier ta question. Après t’avoir donné raison – ce que tu as toujours – et exprimé son étonnement vis-à-vis de toi et de ta mémoire, il répond à ta question. Tu baisses les yeux, observant le sol, alors que les informations t’inondent. Tu déglutis, doucement. Heureux. Tu as du mal à comprendre en quoi on peut être heureux, de faire ça toute la journée - bon, tu extrapoles, tu le sais – mais tout de même. Tu aimerais penser que tu ne juges pas. Mais tu sais que ce serait mentir. Et pour toi, qui n’as jamais été attiré par la chose… non, en effet, tu n’arrives pas à comprendre. Parce que tu n’es pas comme ça. Tout simplement.

Aussi, ne prêtes-tu pas attention à ce qui pourrait se lire sur le visage de ton vis-à-vis. Et même si tel avait été le cas, tu n’as jamais assez travaillé ton empathie pour discerner les émotions exprimées, et encore moins les micro-expressions qui pourraient se trahir sur un visage, pour pouvoir comprendre que quelque chose semble le tracasser, l’espace d’un instant.

Mais voilà, d’autres questions. Tes doigts viennent chercher ta nuque. Les ongles râclent la peau. Nervosité. Pourquoi es-tu venu ? Toi-même, avec du recul, tu l’ignores. Mais la question d’après te rends encore plus perplexe.

« A-t-on jamais vraiment échangé, plus jeunes ? »

Tu finis par demander, en retour. Le point étant que si vous aviez passé beaucoup de temps, tu n’avais jamais vraiment considéré Pandore comme un ami. Parce que pour toi, tu étais déjà chiant à l’époque et qu’il ne pouvait pas sincèrement t’apprécier. Simplement… passer du temps à tes côtés, comme personne d’autre ne voulait de vous. Alors, forcément, lorsque vous vous êtes perdus de vue, tu n’as pas cherché à le retrouver, en te disant que lui non plus, ne devait pas t’apprécier tant que ça. Et que ça devait être une libération pour lui de ne plus être forcé de devoir te supporter, toi et ton manque de conversation. D’intérêt, parfois, également.

« Avec le temps, j’ai eu d’autres choses occupant mes pensées, ma mémoire. Le travail. »

Ça a pris le pas.

« Mais non. Je n’ai pas de genre. »

Ça, c’est ce que tu crois. Et tu y crois vraiment. Ce n’est pas juste une piètre excuse pour ne pas avouer quoi que ce soit.

« Tu étais là. Tu avais l’air libre. Et tu avais encore des fringues sur toi. »

Tu réponds, doucement. Est-ce que c’est entièrement vrai ? Toi, tu en es convaincu. Mais la vérité, lui, il semble l’avoir comprise. Ou en tout cas, il l’a envisagée. Tu ramènes la cigarette entre tes lèvres, inspire une bouffée de nicotine, avant de la souffler, lentement. Doucement. Puis, tu fermes les yeux. Tu commences à avoir la tête qui tourne, un peu. Et de légers vertiges. Qu’est-ce que… ? Tu ne dis rien, cependant, à ce sujet.

« Pourquoi, toi, avoir accepté ? Simplement parce que tu m’as reconnu ? Parce que j’ai payé ? Tout type payant te convient ? »

Ce n’est pas un jugement. Pas… totalement. Tu essaies simplement d’essayer d’assembler les pièces du puzzle qui se présente à toi pour comprendre « pourquoi » et « comment » il apprécie ce métier, cette position, cette situation. Sans rentrer dans les détails, non plus. Les détails ne feraient que te mettre plus mal à l’aise, encore…
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Lun 24 Jan - 0:02


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Si ça avait tendance à l'agacer lorsqu'il était gamin, lorsqu'il cherchait à montrer son mal-être dans l'espoir d'être réconforté, le manque d'intérêt d'Agape était désormais un atout, aux yeux de Pandore. Il pouvait se permettre plus de souplesse dans ses actions et ses paroles, pouvait se détendre légèrement, parfaitement conscient que l'homme ne serait pas assez concentré pour prêter attention aux détails.

Pandore lui, aimait analyser les gens jusqu'à leur moindre regard. Agape se contentait bien souvent des informations de surface, voir ne s'occupait d'aucune informations qu'il jugeait inutiles ou ennuyantes. En somme, tout ce qui ne l'intéressait pas, c'est à dire, beaucoup de choses. Fut un temps où il trouvait cela impoli.

Maintenant, Pandore pouvait comprendre. Si lui prenait plaisir à ce jeu du paraître et de l'observation, il s'y perdait régulièrement, laissait bien souvent cela lui monter à la tête. Agape était peut-être bien souvent désintéressé, mais son mode de vie était peut-être plus simple, sous certains points de vues. Il parlait peu, côtoyait peu de monde, ne se prenait pas la tête à toujours analyser le moindre geste pour deviner les intentions d'une personne...

C'était à la fois une faiblesse, un défaut, une force, et une qualité, aux yeux de Pandore.

Il remarqua bien la nervosité du brun, peu étonné par cette dernière. Si Agape n'aimait pas forcément parler, Pandore savait qu'il aimait encore moins devoir parler de lui, sauf s'il était question de prouver son intelligence. Un trait de caractère qui lui faisait toujours lever les yeux au ciel, lorsqu'ils étaient enfants. La réponse d'Agape vint sous forme de question. Une question qui fit réfléchir le proxénète.

Avaient-ils jamais vraiment échangés ? La plupart du temps, l'un parlait, l'autre écoutait à moitié. Ils passaient du temps ensemble, sans vraiment avoir l'impression d'être réellement ensemble. Ils aimaient penser que c'était une solution à leur solitude, mais réellement, ils se contentaient d'êtres seuls à deux. Pandore allait vers lui quand il voulait se plaindre, pleurer, ... Parce qu'il n'avait personne d'autre.

Dès qu'il eut trouvé de nouvelles amitiés, des vraies amitiés, chez les AS, il cessa même de penser à Agape. Pouvais-t-on vraiment qualifier quelque chose de ce genre d'amitié ? Probablement pas. Pandore ne savait rien d'Agape et Agape ne savait rien de Pandore. Pandore connaissait son caractère, ses défauts, ses manies. Agape connaissait son passé, tout ce que le p'tit Pandore venait lui raconter à la récrée sur sa mère.

Mais c'était tout. Ils n'avaient jamais échangés. Ils ne connaissaient pas leurs couleurs préférées, leurs nourritures favorites, s'ils préféraient mettre le lait ou les céréales en premier, rien. C'était même peu surprenant qu'ils aient finis par se perdre de vue, à la fin.

" - Je suppose que non. C'était plutôt, l'un faisait un monologue, l'autre s'asseyait et l'écoutait, ou non, selon les fois. Finalement, on a rarement vraiment parlé, outre pour les devoirs de l'école. "
Evidemment. La réponse suivante fit sourire Pandore. C'était bien son genre, tiens, à Agape.

" - Marié au boulot, je présume donc ? "
Agape avait toujours été dans son monde à lui, refusant à la fois d'en sortir, mais aussi de laisser qui que ce soit y entrer. Rien de surprenant à ce qu'il se concentre sur son travail. Pandore ne s'attendait pas à ce qu'il lui réponde, concernant sa taquinerie, il s'attendait à être simplement ignoré, mais ce ne fut pas le cas. Il ne pu s'empêcher de ricaner.

Pandore était un homme de prestance, d'apparence et de grandeur. Il ne se prêtait que rarement aux spectacles qu'offrait ses prostitués et les autres employés qui divertissaient la foule en faisant tomber les vêtements. Enfin, dire qu'il ne s'y aventurait jamais serait mentir. Il aimait parfois sentir les regards désireux posés sur lui. Mais il préférait garder ses apparences distinguées. Mais ça, Agape n'était pas obligé de le savoir.

" - Aujourd'hui, oui. Tu as de la chance, tu es tombé le bon jour. C'est vrai que les vêtements ne sont pas les plus appréciés, à partir d'une certaine heure, dans cette partie du Sunset. "
Peu importe ce qu'Agape disait, Pandore choisi intérieurement de satisfaire son égo et de se donner un petit boost pour la fierté, restant convaincu qu'il était bel et bien le genre du brun, qu'il l'avait bien attiré. C'était plus drôle ainsi que de croire ce que ce dernier lui disait. Est-ce qu'Agape savait au moins ce que c'était que l'attirance ? Allez savoir. Celui aux cheveux blancs en doutait.

" - Hm ? Serais-tu en train d'essayer de me traiter indirectement d'homme facile ? "
Surprit par la demande, Pandore releva la tête, prenant un air faussement insurgé, juste pour taquiner le brun. Evidemment qu'il était un homme facile, vu son métier, il ne se vexerait pas pour si peu. Mais c'était toujours divertissant de prétendre.

" - Je n'accepte que les hommes, je renvois les femmes vers d'autres prostituées qui leur donnerons plus de plaisir que je ne le peux. Autrement, tant que les billets sont donnés, j'accepte. Te reconnaître n'a fait que rendre la chose plus divertissante, tout simplement. Je n'allais pas refuser un vieil ami. "
Ils savaient tous les deux que ce terme était bien loin de la relation que vous aviez vraiment. C'était plus pour l'embêter, que Pandore disait cela. Aucun des deux n'ont de "vieux amis", puisqu'ils n'avaient tout simplement aucuns amis, à l'époque. Pandore écrasa le mégot de sa cigarette dans le cendrier posé sur la table de cheveux, avant de s'étirer.

" - Cependant. On ne me demande pas, moi, si souvent que ça. Le prix est trop élevé, et me prostituer n'est pas mon métier, simplement un bonus. Généralement, les clients se contentent de demander des petits services par ci par là, ceux qu'ils peuvent s'offrir. Un baiser, une main, ... Je viens peu dans ces chambres. Quand j'y viens, c'est généralement pour checker si tout va bien pour mes prostituées. "
Il lui arrivait de toucher le gros lot et d'y venir pour satisfaire un client. Mais c'était plutôt rare, finalement. Ce n'est pas tous le monde qui peut s'offrir 800 crypts pour une heure de plaisirs temporaires, surtout pas quand il pouvait proposer ses prostituées à des prix bien plus raisonnables.

" - Je ne suis pas vraiment prostitué, mais je les gère. Ceux qui me demande personnellement sont plutôt des personnes fortunées qui sont prêtes à tout une fois leur cible décidée. C'est pourquoi j'étais surpris, lorsque je t'ai vu me demander, moi. Je me suis dis, wow, alors le fameux, peu sociable, Agape Lloyd m'a choisi, moi, pour baiser ! "
En vérité, il s'était bien douté qu'Agape n'était tout simplement pas habitué, ne savait peut-être même pas que Pandore était la pute la plus chère du bâtiment -lorsqu'il décidait d'en être une- à cause de sa notoriété. Il ne savait surement même pas, qu'il était plutôt important. Pandore utilisait aussi rarement de langage crû, mais il savait que plus il était direct avec ses mots, plus il risquait d'avoir une réaction amusante. Alors, c'était d'autant plus drôle de le charrier.

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Agape Lloyd
Mar 1 Fév - 0:11
La réponse tombe. Et comme tu t’en doutais – comme tu le savais – elle est négative. Non. Vous n’avez jamais réellement échangé. Et il résume très bien la relation que vous aviez, à cette époque. Tu hausses doucement des épaules, ramène la cigarette entre tes lèvres.

« Hmm. »

Tu te contentes, de ton côté, de répondre à sa question rhétorique. Non, pas marié. Mais passionné. Dédié. Enfin. Ça, tu ne ressens pas vraiment le besoin de le dire. Tu es certain qu’il le sait déjà. Vous avez passé du temps ensembles, vous avez travaillé ensemble, après tout. Et tu étais souvent le nez dans tes livres, souhaitant être le plus précis possible, le plus exact, le plus parfait… le meilleur, dans tout ce que tu faisais. Ou plutôt, tout ce que tu appréciais. Ce que tu étais. À force d’acharnement.

Enfin. Il rebondit sur les vêtements. Tu lèves les yeux au ciel. Tu ne comprends pas l’attirance pour un corps nu. Et en même temps, tu comprends l’attirance pour un corps, tout court. Même si tu te refuses à l’admettre. Tu t’accroches à ta cigarette. Mais tes doigts tremblent, légèrement. Très légèrement. Imperceptiblement.

« Je n’ai pas la prétention de t’insulter, Pandore. Je pointe des faits. »

C’est peut-être pire. Et n’importe qui aurait pu t’en coller une, pour cela. Vraiment, tu le mériterai, avec ton manque de tact. Mais dans ton esprit, dans ta bouche, il n’y a aucun jugement. Et donc, aucun mépris. Aucun manque de respect. Il fait ce qu’il veut. Ce n’est pas parce que toi tu ne comprends pas que cela signifie qu’il n’a pas le droit de le faire. Que tu juges qu’il n’en a pas le droit. S’il apprécie.

Si tu savais…

Dans tous les cas, son air faussement outré ou choqué - peu importe -, tu ne le relèves pas. Il continue de te répondre. Cela fait beaucoup d’informations. Beaucoup trop, pour toi. Tu n’as pas l’habitude. Mais tu fais de ton mieux. Même si… tu commences à ne pas te sentir extrêmement bien. Tu essaies de process tout ce qu’il te dit. Tout ce qu’il t’indique. Tu déglutis, doucement. Clos les yeux, un instant. Souffle, longuement. Tu secoues la tête, légèrement. Déglutis, à nouveau.

« Tu n’es pas un prostitué, donc. Tu es le proxénète. »

Tu susurres, doucement, en conclusion. Mettant des mots précis. Posant les termes. Cependant… ses dernières paroles… Sa dernière phrase… te fait monter le rouge aux joues. Jusqu’aux oreilles. Tu manques de t’étouffer avec ta fumée. Te mets à tousser, en venant te tapoter la poitrine. Tu essaies de te calmer, réussir à respirer normalement, à nouveau. Tu en pleure. Tu en as mal à la gorge et aux poumons. Bordel. T’aurais pu y rester, là.

« Tss. »

Tu lâches, doucement, en venant t’essuyer les yeux et les joues.

« … »

Tu aurais voulu avoir quelque chose à répondre. Mais rien. Rien ne te vient. Parce que c’est, techniquement, ce qu’il s’est passé. Tu l’as choisi. Lui. Pour… eh bien. Tu le pensais, mais tu savais également que tu en étais incapable. Mais… Technique, tu l’as choisi pour être ta première fois, oui. Tu inspires, profondément, achevant de te calmer.

« Idiot. »

C’est tout ce que tu as à répondre à ça. Parce qu’il a raison. Et que tu détestes avoir tort.

La tête te tourne. Un peu. Tu as un léger vertige. Mais tu essaies de tenir bon. De ne rien laisser paraître. Tu n’aimes pas que l’on voie ta faiblesse. Et là, tu te sens faible, oui.

« Dans tous les cas, on peut dire que tu as gagné ta soirée… »

Tu susurres, doucement. Huit-cents crypts.

« Il va falloir que mon partenaire conclue des ventes pour que je me rembourse cette folie. »

C’est vrai que tu en fais tellement souvent que tu vas être dans l’incapacité de payer ton loyer ce mois-ci. Ahah. Quelle blague.
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Mer 2 Fév - 13:46


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Pandore s'amuse de chaque réaction de son interlocuteur. Le roulement des yeux le fit sourire. C'était un peu cruel, de se divertir en usant de la gêne apparente d'Agape vis à vis de la sexualité, mais que voulez-vous. Peut-être que Pandore est un peu cruel, au fond. Il n'en serait que peu étonné.

S'il cachait ses actions sous de belles couvertures de soie d'excuses altruistes, en dessous, ce n'était bien souvent que par pur profit ou amusement personnel, qu'il agissait réellement. Lorsqu'il prétendait aider les personnes perdues en les embauchant, vraiment, il ne faisait qu'abuser de leurs faiblesses mentales. Après tout, il avait certainement était destiné à n'apporter que de mauvaises choses, lorsqu'il eut reçu son prénom.

Il ne s'était pas non plus vraiment senti insulté, il savait parfaitement qu'Agape n'était pas nécessairement le genre à s'amuser à insulter les gens. Il avait mieux à faire. Pandore en avait entendu d'autres, bien pires. Autant de la part de sa mère que de clients.

Le nombre de personnes qui s'excitent à abuser verbalement leur partenaire, au lit, est bien plus élevé que ce qu'Agape s'imaginerait surement. Non pas qu'il imaginerait ce genre de chose, de toute manière. Mais clairement, Pandore en avait vu d'autres. Et puis, il pouvait voir qu'Agape ne le jugeait pas, pas vraiment.

" - C'est ça. Le reste, ce n'est que du bonus. Je ne vais pas refuser une proposition qui pourrait me rapporter une bonne somme d'argent. "
Peut-être que ça l'amusait aussi. Peut-être que ça comblait un peu une certaine solitude que même ses nombreux contacts et amis ne pouvaient combler. Il ne dirait jamais ça à voix haute cependant, lui-même, encore incapable d'accepter cette vérité. Il préférait dire qu'il aimait juste être payé, rarement, pour prendre son pied.

Que ce soit vrai ou non, cela importait peu. Au lit avec un client, ou en discutant avec des gens dans la rue, tout n'était souvent bien qu'un grand jeu de semblants. Au point qu'il en oubliait souvent ce qui était réel, sincère, et ce qui n'était que mensonge.

Le proxénète ne peut s'empêcher de rire à la réaction d'Agape, suite à sa petite taquinerie verbale. Le brun toussait, le visage presque aussi rouge que les draps de lit, des larmes aux yeux alors qu'il s'étouffait et semblait avoir bien du mal à s'en remettre.

" - Désolé, désolé, je pensais pas que tu réagirais autant. Reste avec nous, hein ! Tu veux de l'eau ? Je peux en faire monter. "
Sa voix s'adoucit, comme pour tenter de se faire pardonner son rire face à l'étouffement d'Agape. Il fallu un petit moment pour que l'homme ne se calme et que sa respiration revienne apparemment à la normale. Il ne put retenir son sourire en coin, cependant, en entendant la petite insulte qu'il obtint en réponse à sa précédente phrase qui manqua de tuer Agape.

Idiot. Il en était peut-être un, mais certainement, pour qu'Agape ne conteste pas plus que cela, c'est qu'il devait y avoir une part de vérité dans les propos de Pandore. Et, évidemment, il prit grande fierté dans cette réalisation, même s'il décida de ne pas pousser le bouchon plus loin.

" - Je t'ai dis, je vais t'en rendre une partie. Je vais pas te faire payer plein tarif pour juste une discussion. "
Il écrasa son mégot dans le cendrier. Plongeant une main dans sa poche, il en ressortit les billets qu'il avait reçus plus tôt. Il en prit 500 crypts, rangea de nouveau le reste, et tendit la liasse à Agape.

" - Je garde 300. Pour payer les consommations, mon temps, et pour la nostalgie de l'époque. "
Il conclut, avec un clin d'œil.

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Agape Lloyd
Lun 14 Mar - 10:47
Du bonus. Tu ne juges pas. Tu n’as aucun intérêt à le juger. Il fait bien ce qu’il veut, de toute façon. Son corps. Sa vie. Tant qu’on ne te l’impose pas. Tu essaies simplement de rester présent d’esprit, alors que le cocktail alcool médicaments se fait ressentir. Voilà pourquoi tu ne bois jamais. Alors pourquoi tu l’as fait, ce soir ? C’est de sa faute.

Mauvaise foi.

C’est totalement de sa faute. Il faut bien que ce soit la faute de quelqu’un et tu refuses d’admettre que tu as fait le con. Non. Tu préfères te dire que c’est de sa faute. Mais la faute à qui ? À ton collaborateur qui a un peu trop titillé ta fierté ? À Pandore, qui te pousse dans tes retranchements ? Peu importe.

C’est sa faute à lui.

Ça marche pour les deux.

Tu te forces à inspirer profondément, essaie de rester attentif. Il sort la liasse d’argent que tu lui avais donné. T’en rends une partie. Tu le fixes, puis fixe l’argent. Tu n’as pas envie de le prendre. Vraiment pas. Tu soupires. Finis par prendre les billets. Avant de tanguer, légèrement. Te rassoir, sans douceur, à cause de ton état. Tu geins, de douleur, par réflexe. Tu ne sens pas forcément grand-chose, à vrai dire, dans ton état, mais tu sais que ton dos va te le faire payer.

Mais tu es totalement dans un état second. La tête qui tourne. Tu tends un bras, mollement, avant d’essayer de lui attraper le pan de son haut. La main pendant dans le vide. Pandore est un peu trop loin.

« … ‘Dore … »

Tu susurres, commençant à avoir du mal à articuler correctement.

« Quitte à avoir payé… t’voudrais pas… »

Tu sais pas comment le formuler. Tu ne sais d’ailleurs même pas quoi formuler, à vrai dire. Tu veux lui demander quoi, au juste ? Hein ? Tu voulais lui demander quelque chose ? Oh là. Ça tourne. Tu vas te sentir mal.

« … un baiser … »

Tu susurres, réussissant à l’articuler. Tu prends les billets, les lui tends.

« Prends. C’que ça coûte. »

Tu ajoutes. Un peu en perte de tes esprits. Ce qui te rend plus honnête, peut-être. Peut-être que tout au fond de toi… oui. Tu voulais qu’il soit ton premier baiser. Tout simplement.

Va te falloir un taxi, pour rentrer, également…
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