|	Corrompre l'homme ; Indra & Agappe

28 Mai,

Comme à son habitude, Venus Ville portait une teinte bien particulière, au coeur de la nuit. Un parfum des plus abject, du coeur de ses bidons villes jusqu'aux éclatante tour qui viennent ponctuer l'horizon. Cité de tout les maux, de tout les vices, nul espoir ne grondait dans les limbes de cette jungle urbaine, seule la violence, la haine et le sang venait imprégner les abject pavés de ces grands axes, les ombres de ses ruelles. Car Mars, tout entière, était sous le règne d'hideux tyrans, et se livrait à une guerre sans merci, pour ce vulgaire rocher Carmin. Tes pupilles se levèrent vers les cieux obscur et tu pourrais presque apercevoir la planète bleue, dans un florilège d'astres lointain, et son abominable regard pesé sur vos misérables vies. Ici, tout comme là-bas, nul rédemption, si ce n'est la folie de l'homme qui consumme, tel un vorace diablotin, tout ce qui se dresse devant lui. Certainement était-elle loin d'être une utopie, pour que l'humanité viennent coloniser ces lieux carmins aussi. Certainement était elle aussi souillé que la planète rouge, mais ici, la couleur du sang se mêlent parfaitement à celle de la roche, dans un mélange d'une homogénéité des plus macabre.

Tu quittes silencieusement les vulgaire quartier de ton gang, similaire à des vestiges d'une antique civilisation, seul le bruit de ta bécane, qui s'entremêlent aux champs des courses clandestines lointaine, vient déchirer le silence de la nuit. Ici, peuvent oser effleurer ses terres, sous le joug d'un atroce diable, à la réputation des plus glaciale, comme l'éclat de ses pupilles, les fragments de sa psychée brisée. Un démon auquel tu as vendu ton âme, contre ta propre volonté. Car ses légions étaient nombreuses, insatiable. Une atout conséquent pour tes ambitions, peut-être serais-ce suffisant pour écraser cette volonté funeste, ce destin sanglant et tragique qui prit possession de Mars. Mais le doute t'envahit, de jour en jour, sous un voile des plus obscur. Etais-ce là le bon choix ? Nul écho, nul voix s'élevait, tu ne reçu que le silence en gage de réponse. Alors tu étouffes ta conscience, ton humanité, en faveur d'une unique volonté, détermination inébranlable.

Et rapidement, tu parcourus le quartier des BB, puis approchant de celui des CC, tu parvenais à ton objectif. Un nom, un homme dont on t'avait réveler les talents. Celui-ci devait t'appartenir. Non loin de ton objectif, tu stoppa ta moto. Attrapant une obscure valise que tu transporta derrière toi, remontant légèrement le foulard ébène que tu portes autour du cou et ajustement rapidement une vieille casquette usée. Modeste subterfuge, au coeur de la nuit, désormais sous-capitaine, tu ne doutais guère que ton visage s'était certainement rapidement répendu à travers les rangs de vos adversaires. Tu n'avais pas encore purger les rangs des CG des traîtres. Tu en avais conscience, pour cela, il te faudrait de l'aide, bien que cette idée ne t'enchantait guère, Cole était bien le genre d'homme que tu préfèrerais évité. Un soupir las, tu portes jusqu'à tes limbes une cigarette, plus par réflexe qu'envie, et t'approcha d'une batisse aux allures discrètes, venant clairement se détacher du décor à tes yeux. Étais-ce dut aux étranges lueurs qui s'en dégageait, à ce fumet d'acier et de sueur qui s'entremêlait dans une brume étrange se dégageant de fenêtre entreouverte, ou peut-être cette cancamphonie métallique qui venait caresser tes oreilles ? Nul certitude, la seule qui demeurait, c'est que tu t'approchais d'un lieu des plus intéressant. Tu t'approchant, frappant brutalement la porte de deux coups, avant de chercher à l'ouvrir.


< Lloyd, Lloyd Agappe ! > Tu avais eu un bref écho sur le personnage, quelques murmures, quelques rumeurs qui parvinrent jusqu'à ses oreilles. Malgré la qualité de son matériel, l'homme derrière était... Différent. Certainement la raison de ta présence ici. Un nouvelle fois, ton poing s'abat, un peu plus fort, sur la porte. < Fais pas l'imbécile. Tu louperais l'occasion de ta vie. > Tu transportais une malette noire avec toi, bien que son contenant ne t'appartenait directement, cela faisait partie de certains frais pouvant offrir un avenir au plus avide des hommes.