Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff. C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...
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Blanche Cooper
Jeu 10 Mar - 18:08
nightmares never end ft. Ace + Cecil
Hôpital Suite directe de "look what you made me do"
En salle d'attente, Blanche se leva précipitamment lorsqu'une infirmière vint la trouver. Mademoiselle Cooper énoncé d'une voix tranquille et empreinte du respect qu'il incombait à la petite sœur du directeur. Evidemment, Ace était passé devant toutes les autres urgences, et il avait reçu les soins les plus sophistiqués, bénéficiant du statut privilégié de Blanche.
Ainsi, elle entra dans sa chambre, referma la porte coulissante derrière elle. Elle s'approcha des rideaux qu'elle referma de moitié. Elle n'aimerait pas qu'il soit aveuglé dès son réveil.
Et à son chevet, elle patienta. A la porte de la chambre, le garde du corps de Cecil était posté comme un piquet.
Lorsque Ace daigna montrer un signe de vie, Blanche se pencha vers lui, les deux mains sur la couverture blanche qui le recouvrait.
Hey.
La voix comme une caresse. Lui adressa un regard qui se voulait au moins un peu chaleureux, malgré les douleurs qui prenaient son corps dès qu'elle se penchait sur lui. Sa faculty pouvait être pénible.
Tout est si disant. Si lointain. Sa première mort avait-elle était la même ? Un doute qui s’empare de son esprit.
Sa vision devient trouble, ouvrant pour la première fois les yeux sur ce monde qui l’a vue naître et périr. Ce monde qui le consume et qui le déchire. Ce monde impitoyable qu’il est incapable de haïr. Ce monde qui était le sien.
Tout s’éclaircit. Tout devient plus clair, petit à petit. Il voit à nouveau. Petit à petit, il revoit ce visage étrangement familier.
Toutes les femmes de la ville étaient les mêmes à ses yeux, pourtant, il la reconnaissait. Dès le premier coup d’œil. Elle n’était pas comme les autres. Loin de la masse, près de son regard. Et sa douleur avait disparu, l’espace d’un instant. Un bref moment.
Avant de revenir à la charge, lorsqu’il essaye tant bien que mal de se redresser, de bouger un muscle. La douleur l’assailli de toute part. Le laissant immobilisé sur son lit. Les yeux rivés vers le plafond. Une question le taraudait. Une seule et unique question. Que c’était-il passé ?
Je souhaiterai me lever tous les matins à l’hôpital si c’est pour avoir un réveil aussi doux.
Un rire rauque s’échappe de sa cage thoracique. Qui se soulève, qui réveille de vives douleurs encore trop présentes. Il grimace, conscient que l’humour n’allait pas être évident dans cette posture.
Qu’est-ce qui m’est arrivé ?
Un assassinat ? Une tentative de s’en prendre à lui ? Probable, il ne serait pas mort en tombant simplement dans le fleuve. Nombreux étaient les personnes susceptibles de lui en vouloir, trouver le coupable n’allait pas être une mince affaire. Il ira voir son jumeau à l’occasion. Mais son esprit était parsemé d’interférences. Le regard retournant sans arrêt vers elle. Il n’arrivait pas à penser à quelqu’un d’autre. Se concentrant sur son regard. Son seul regard.
Je suis mort ?
Une question qu’il se posait depuis son réveil.
Il s’était senti partir.
Il avait quitté l’espace d’un instant ce monde.
Imagination ou désir réel.
Il se tourna vers elle dans l’espoir qu’elle lui en dise plus.
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Blanche Cooper
Jeu 10 Mar - 19:20
nightmares never end ft. Ace + Cecil
Hôpital Suite directe de "look what you made me do"
Chaque mot qui prononce se ressentait comme une entaille dans les poumons. La douleur qui lui prenait le dos et les côtes était insoutenable, et elle s'agaça sur la perfusion d'un regard apparemment froissé que les antidouleurs n'agissent pas assez.
D'une certaine manière, elle se refusait à couper sa faculty complètement. C'était sa façon à elle de ne pas l'abandonner.
Non.
Elle baissa les yeux sur ses mains qui trituraient le tissu blanc, avant de les relever vers Ace. Elle regrettait de ne pas avoir plus de réponses à lui donner.
J'ai reçu ton message et je suis partie immédiatement. Lorsque je t'ai trouvé, tu étais trempé, couché sur la rive.
Elle pointa du doigt vers lui, comme pour lui indiquer ses blessures.
Selon les médecins, tu aurais été poignardé.
Elle soutint son regard pendant de longues secondes.
Tu ne te rappelles de rien ?
N'importe quoi, la moindre esquisse de voix, de visage, une couleur de cheveux, le moindre détail qui lui permettrait de traquer celui qui avait osé attenter à sa vie, elle s'en satisferait. Mais rien du tout ? Elle ne pouvait l'accepter.
Il n’était pas mort. Pas cette fois. Lui qui pensait pourtant avoir subi son étreinte une fois de plus. Il s’était éclipsé cette fois. S’échappant de cette dernière. Pour rejoindre les bras de celle qu’il voulait tout entière.
Etrangement, il ne semblait pas plus soulager en entendant cette nouvelle. Affichant une expression neutre. Il n’était pas totalement indifférent face à cette nouvelle. Mais la chose qui comptait le plus à cet instant, pouvoir la revoir. Faisant ainsi taire son manque. Faisant ainsi taire sa terrible addiction.
Je te dois la vie.
Sa façon de lui dire merci, encore trop neuf dans les coutumes de politesse, apprenant encore à remercier un autre que lui. D’autant plus qu’à ses yeux, il lui devait bien plus que la vie. Combler son vide était déjà bien plus important à ses yeux.
Il n’eut pas l’occasion d’en rajouter. L’interrogeant sur ce qui c’était produit. Il resta interdit. Plongé dans ses souvenirs. Il n’avait rien vu, rien aperçu. Seulement des bribes du passé venaient s’enchaîner sous ses yeux. De brumeux souvenirs, comme une ancienne vie vécue.
Pas grand-chose, je n’ai pas eu le temps de le voir. J’ai seulement entendu sa voix.
Il fronce les sourcils, concentrant chaque cellule de son corps à la retracer. Impossible. Elle était lointaine, bien trop lointaine. Peut-être qu’un jour, il pourra la reconnaitre.
Il fit claquer sa langue de mécontentement. Le fait d’être aussi vulnérable le rendait particulièrement irritable. Ce n’était pas une sensation qu’il avait déjà expérimentée. Bien au contraire, et c’était justement cette nouveauté qui l’inquiétait.
Mais je ne vais pas laisser passer ça. J’espère pour lui. Ou elle. Que je ne la retrouve jamais.
Il lui prévoyait déjà un sort tout aussi douloureux, si ce n’est pire. Echappant à ses craintes.
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Cecil Cooper
Jeu 10 Mar - 23:43
Tu étais repassé par la maison, en pleine crise de dissociation. Une fois dans l'appartement, tu avais calmement nettoyé le couteau dans l'évier pour le remettre à sa place dans le tiroir. Tu avais également enlevé ton sweatshirt pour le placer dans la machine à laver, après avoir frotté les tâches de sang avec minutie. Tellement concentré que tu ne remarquas pas tout de suite que Blanche n'était pas à la maison.
Après une douche chaude, tu revêtis ton costume et pris la route de l'hôpital. La journée venait à peine de commencer - tant pis pour ta nuit écourtée.
***
Assis à ton bureau, situé au dernier étage de l'établissement, tu alignes tes crayons à côté de ton ordinateur portable. Tires la poignée du tiroir à ta gauche pour fixer les médicaments que tu gardes pour augmenter ta stimulation, et ainsi rester en capacité de concentration après une nuit blanche. Par chance pour ce matin, l'adrénaline te faisait encore tenir debout.
Les minutes passent dans le silence, bercé par le tapotement nerveux de tes doigts sur le clavier. Ton téléphone sonne, tu remarques trop tard les nombreux messages non-lus. Ton garde du corps au bout du fil, il t'explique sommairement qu'il se trouve à l'hôpital, et qu'il y a emmené Blanche. Sans le laisser poursuivre ses explications, tu t'exclames d'une voix forte.
— « Pardon ?! »
Ravales ta salive, dévoré par l'inquiétude.
— « DANS QUELLE CHAMBRE SE TROUVE T-ELLE ? »
Tu raccroches immédiatement après, le coeur à l'agonie. Non non non non non. Elle ne peut pas. Elle ne peut pas ! A vouloir chasser ses démons, tu en avais oublié de veiller sur ton ange, la seule qui compte. Descends les marches en furie pour rejoindre le couloir des post-opératoire. Devant la chambre 66 se tenait ton garde du corps, grimaçant et mal à l'aise. Il s'écarte sans que tu n'es besoin de le demander et tu ouvres la porte en trombe.
— « BLANCHE ! »
Blanche est debout. Ce n'est pas elle qui est allongée. Non, Blanche est debout.
— « Qu'est-ce que... »
Tes yeux lentement se dirigent vers la silhouette coincée dans le lit médicalisée. Tu le reconnais et l'horreur te frappe un instant. Tu déglutis et reprends rapidement contenance, forçant un sourire compatissant et doux.
— « J'ai eu peur. »
Avoues-tu d'une voix fragile, malgré la présence de l'ennemi.
— « J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. »
Tu avances lentement, serpentes jusqu'au lit après que le garde ait refermé la porte derrière toi. Tes doigts se posent prudent sur les draps et tu dévisages Ace, le visage dénué de toute expression. La colère ravalée au fond de ton coeur meurtri, frustré de constater que ton échec lui avait permis une victoire écrasante.
— « Qui est cet homme ? »
Ton enfer. Voilà ce qu'il était !
Blanche Cooper
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Blanche Cooper
Jeu 10 Mar - 23:59
nightmares never end ft. Ace + Cecil
Hôpital Suite directe de "look what you made me do"
Sa voix. Blanche aurait voulu le bombarder d'une montagne de questions, voulait en faire son affaire, le laisser dormir, récupérer le temps qu'elle s'occupe elle-même de faire ramper au pied de ce lit celui qui avait-
La porte s'ouvrit. Blanche se leva de sa chaise, accueillant Cecil d'un sourire rassuré. A sa voix inquiète, elle comprit que son garde du corps n'avait pas eu le temps de lui expliquer. Cecil n'était pas du genre à se faire du sang pour des inconnus, il avait forcément cru que c'était elle qui était alitée.
J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose.
Il le confirma alors.
Cecil !
Elle s'approcha de lui, attrapa ses mains tendrement, pencha la tête vers Ace.
Je te présente Ace. Ce que tu m'as demandé la dernière fois, tu sais, maintenant ça va être possible.
Elle secoua la tête.
On en parlera plus tard.
Elle lâcha les mains de Cecil pour retourner au chevet de Ace, assise sur la chaise sur laquelle elle était précédemment installée, déposant une main inquiète sur le drap qui le recouvrait.
Pour l'heure, il va falloir s'occuper de celui qui a attenté à ta vie.
Le large sourire dont elle s'était habillée n'indiquait rien de bon.
As-tu des ennemis, Ace ?
Elle regarda Cecil quelques secondes, puis ses yeux retournèrent au blessé.
Tu peux lui faire confiance. C'est mon frère. Il va nous aider à le retrouver.
Il cherchait désespérément à reconstituer la scène. La scène qui l’avait conduit jusqu’ici. Qui l’avait poignardé ? Comment ? Pour quelles raisons ? Pourquoi n’avait-il aucune piste ? Pourquoi était-il enfermé dans ses brumes désordonnées de souvenirs. Incapable de remettre ses idées en place, incapable de comprendre.
Ses réflexions s’interrompent brusquement. Au moment où un homme blond rentre dans la pièce. Qui ne lui disait absolument rien d’ailleurs. Mais il n’était pas du genre à se souvenir du nom de tous les personnages secondaires. Il n’en avait ni les moyens ni l’envie. Alors il observe en silence. Blanche semblait le connaitre.
Son regard se rempli d’abord de méfiance et d’appréhension. Un autre client ? Un autre adversaire potentiel ? Avait-il trouvé le coupable idéal ? Tout semblait pourtant bien trop facile, bien trop évident.
En parlant d’évidence. Il semblerait que les siennes soient totalement erronées. Ce n’était que son frère. Il se détend légèrement, laissant ses muscles souffler une fois de plus. Prenant la nouvelle d’une façon plus qu’agréable. A la fois rassuré et soulagé d’un poids.
Il resta silencieux face à la remarque de son frère, préférant laisser Blanche le présenter.
Des ennemis ? Certainement. De là à ce qu’ils aient le courage de s’en prendre directement à moi ? J’en doute.
Ses ennemis étaient bien souvent pleins de jalousie. Tous des lâches sans intérêt. C’est à peine s’il les prend en considération dans l’équation. Non, celui qui était passé à l’acte devait être un parfait inconnu à ses yeux, quelqu’un qui souhaite le nuire pour un motif qui le dépasse.
Je doute que ce soit un de mes ennemis. C’est probablement bien au-delà d’une simple querelle ou d’une jalousie. Ce que j’aimerai comprendre, c’est ce qui l’a poussé à passer à l’acte.
Il se tourne ensuite vers ledit frère, supposé les aider après tout. En profitant pour l’inclure dans la conversation et dans ses doutes.
T’as un avis sur la question ? Cecil, c’est bien ça ?
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Cecil Cooper
Ven 11 Mar - 1:02
Blanche se précipite vers toi. Ses mains dans les tiennes, tu les serres avec poigne, mais ne la regardes pas. Non, c'est lui que tu détailles avec intensité. Son visage dégueulasse, son corps faible et fragilisé, reflète ta propre mine dégoutée. Tu maudis d'être directeur d'un hôpital où on sauve des vies, maudis qu'il ait réussi à remonter sur le quai, et maudis que ta soeur soit venue le chercher !
Tu dois te calmer. ((Cecil calme-toi)) Ils ne peuvent pas savoir.
Tu recules pour qu'elle te lâche, glisses tes mains dans ton dos pour le maintenir droit. Blanche fait les présentations et tu dois mimer d'être surpris (à peine) - mais l'intérêt est difficile à feindre tant tu te sens désabusé. Qu'est-ce que tu as fait ? Tu t'es raté, Cecil. Tu t'es putain de raté.
Et maintenant la voilà qui se réjouit d'être l'héroïne d'une histoire qui mérite d'être racontée. Tu serres les dents et contractes la mâchoire avant d'étirer un sourire hypocrite.
— « Et pourquoi devrais-je l'aider ? Ce n'est pas un PIC. »
C'est dit sans méchanceté. Mais pour anticiper une Blanche bafouée et vexée, tu t'empresses de jouer le frère dévoué (à défaut de jouer le frère éploré).
— « Bien. »
Tu avances vers le chevet, réprimant l'intensité de tes émotions contraires. Des années de maitrise ont su te faire travailler un sang-froid à toutes épreuves. Tu n'étais pas le second de Pheme Willis pour rien.
— « Je n'ai pas d'avis sur la question, non. »
C'est répliqué sèchement. Tu aurais du le poignarder de face, droit dans le coeur. Tu aurais été certain qu'il se soit vidé de son sang dans le Parsec.
— « C'est sûrement un voyou ou une petite frappe qui en avait après ton porte-feuille. Ou bien un fou échappé de l'asile ? Qui sait, il y a des malades à tous les coins de rue. »
Ton sourire est glaçant. Tu le dévores du regard, vipère amère.
— « Si tu as un portrait robot, je peux déclencher des recherches. »
Qu'il ose seulement te reconnaitre et tu n'auras pas besoin de faire le sale boulot, car ta soeur le fera pour toi - et l'achèvera.
— « Mais si tu n'as aucune piste... C'est dommage. »
Et elle le sait, ce n'est pas ton genre d'abandonner.
Blanche Cooper
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Blanche Cooper
Ven 11 Mar - 1:23
nightmares never end ft. Ace + Cecil
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Déjà froissée par sa première remarque, Blanche avait levé les yeux au ciel, mais Cecil s'était vite rattrapé. Croyait-elle.
Pour une raison qui lui échappait, son frère n'y mettait aucune volonté. Elle le connaissait suffisamment pour savoir que lorsqu'il le voulait, il n'était pas question d'un manque de preuves pour trouver un coupable.
Mais il ne s'agissait pas non plus de désintérêt. Si tel était le cas, il aurait fait plaisir à Blanche, et lui aurait trouvé un coupable par défaut, aurait saisi dans une foule un homme à crucifier pour satisfaire sa volonté de se venger.
Mais pas ici. Cecil ne voulait pas aider. Ni Ace ni Blanche. Quelque chose le dérangeait. Elle le sentait.
Alors elle se leva, sévère, et sa voix claqua dans l'air.
Cecil.
Autoritaire.
Dehors, tout de suite.
En quelques enjambées, elle avait attrapé son bras et l'emmena avec elle en dehors de la chambre, referma la porte derrière elle.
Qu'est-ce qui te prend ? C'est quoi le cinéma que tu me fais ? Est-ce que je dois te le dire pour que tu comprennes, ce n'était pas assez évident ? C'est important pour moi.
Elle leva les yeux au ciel, excédée.
Ca ne te plaisait pas que je me prostitue, n'est-ce pas ? A la vue de tous, ou je sais pas quoi. Ace me sort de là. Comme tu as demandé. Je ne serai plus vulnérable. Si ça se trouve, c'est à cause d'un de nos ennemis à nous qu'il est dans cet état. Alors peux-tu avoir l'air un petit peu plus concerné lorsqu'il s'agit de le protéger?
Elle vérifia autour d'elle, calma sa voix pour que personne ne les entende.
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Cecil Cooper
Ven 11 Mar - 19:01
Cecil. Sa voix sèche te donne l'impression d'une gifle humiliante. Misère, tu as des ennuis. Tu réprimes ton agacement lorsqu'elle t'intime d'aller dehors mais la suis sagement. Avant de passer la porte, tu tournes une dernière fois la tête en direction de Ace, analysant la gravité de son état - le défiant de te rendre le regard terrifiant que tu lui adresses.
La porte claque et les mots de même. Tu l'écoutes déverser son flot de hargne, désabusé de la voir aussi impliqué pour quelqu'un d'autre que vous deux. Tu es jaloux, et ça commence à se voir.
— « Pourquoi est-ce qu'un homme dont je n'ai jamais entendu parler, ni même jamais vu, serait aussi important ? »
Tu la coinces contre le mur extérieur de la chambre, avançant de deux pas prudent pour la surplomber. Et c'est la douche froide, le choc qui s'abat sur toi sans que tu ne l'aies prévu. Il a promis quoi ?
— « Je te demande pardon ? »
Cette fois, tu chuchotes. Tu regardes autour de vous, resserres l'espace qui vous sépare pour murmurer près de son visage.
— « Mais es-tu folle ? »
Il n'est plus seulement une épine dans ton pied, mais un acteur dangereux de votre ambition insolente, portée par une conquête dont tu n'es pas le maitre-chanteur. Tu poses ton poing contre le mur à côté de sa tête pour être en appui et réfléchis à toute vitesse. Merde merde merde, elle t'a coincé.
Assez les questions - tu dois te reprendre. Immédiatement. Coup d'oeil à ton garde du corps auquel tu ordonnes sans un mot de s'éloigner de vous de quelques pas.
— « Hm. D'accord. »
Tu forces un sourire doux et caresses lentement son épaule, susurre d'une voix mielleuse.
— « Je vais prendre soin de ton chouchou si c'est ce que tu veux. »
Insidieux et gourmand. ((pas sûr de savoir le digérer))
Blanche Cooper
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Blanche Cooper
Ven 11 Mar - 19:42
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Folle ?
Dévouée.
Elle ne démordait pas. Et la résignation dont il faisait preuve ne lui suffisait pas. Alors Blanche leva une main au visage de Cecil, une paume glissant sur sa joue froide. Elle ne s'indigna pas le moins du monde du poing à côté de sa tête, ou du mur dans son dos, actait sa tendresse avec la plus grande patience. La caresse sur son épaule en réponse.
Il n'est rien, Cecil.
Murmurait.
Je fais ça pour nous.
Un mensonge de plus ou de moins. Elle n'en avait plus le compte.
Regarde-moi.
Caressait sa joue de son pouce.
Il n'y que " nous " qui compte.
Elle n'attendit pas plus longtemps, glissa hors de son emprise comme si elle n'avait jamais été prise au piège, et s'invita à nouveau dans la chambre de Ace.
Bonne nouvelle !
Le visage serein, l'allure gaie.
Cecil s'en charge. Il s'est engagé à le retrouver lui-même. Mais si il y parvient, ça méritera d'être remercié.
Approchant du lit de Ace, ses doigts coururent près de son visage, replaçaient l'une ou l'autre de ses mèches de cheveux hors de ses yeux.
Tout s’enchaîna si vite. Trop vite. En temps normal il aurait pu réagir. Il aurait réagi. Mais la voilà qui s’éclipse de la chambre, entraînant son frère avec elle. Il les laisse faire, que pouvait-il faire de toute façon ? Depuis son lit d’hôpital, il était loin d’être aussi grand.
Il ne manque pas de voir le regard du fameux Cecil. Un regard qui en disait long. Il ne l’aimait pas et lui non plus. En temps normal, il aurait tout simplement ignoré ce genre de comportement jaloux. Il en avait eu tout au long de sa vie, des gens envieux, qui désirait ce qu’ils n’avaient et n’auront probablement jamais.
Pourtant, il ne l’avait pas reconnu. Ce n’était pas sa personne qui l’exécrait. Mais autre chose. La raison lui indiqua qu’il était juste prévoyant vis-à-vis de sa sœur, se méfiant du premier contact. Il était toujours délicat d’avoir des discussions avec un autre membre de la famille. Notamment lorsque les rapports entretenus allaient au-delà de la simple amitié. Notamment lorsqu’il l’avait connu prostituée. Quoi qu’il en soit, l’air qu’arborait fièrement le blond commençait à l’ennuyer plus qu’il ne voulait bien l’admettre.
Cette façon qu’il a de vouloir la posséder. Alors qu’elle était sienne. Cette façon de vouloir la contrôler. Alors qu’elle était sienne. Cette façon de vouloir la diriger. Alors qu’elle était sienne.
Une grimace disparut aussi vite qu’elle est apparue sur son visage. Habituer à porter un masque, le voilà qui s’effritait. S’il n’avait pas passé le plus clair de sa vie à se mentir, il n’aurait probablement pas dissimulé bien longtemps ses émotions.
Expirant avec calme. Il prend sur lui. Autant voir ce que « Cecil » allait donner. Il aviserait ensuite. Qui sait ? Peut-être que leur relation évoluera avec le temps. Il en doutait fortement.
Juste à temps, pour faire disparaitre ses craintes et sa colère. Blanche.
La voir rentrer à cet instant lui arrache un soupir de soulagement intérieur. Se retenant de l’exprimer à haute voix.
En effet, c’est une bonne nouvelle.
Vraiment ? Ceci. Cecil, une bonne nouvelle ? Rien qu’à l’oreille, cette phrase sonnait fausse. Alors que son visage affichait toujours un sourire radieux à la vue de la jeune femme.
Je comptais déjà te remercier.
Ses doigts se perdent à nouveau sur son visage. Caressant doucement sa joue. S’arrêtant juste avant ses lèvres. Vision enivrante.
Mais. Si jamais il le trouve vraiment, je verrai pour le remercier oui.
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Cecil Cooper
Sam 12 Mar - 18:45
Elle fait ça pour vous qu'elle te répète. Il n'y a que vous. Il n'y a toujours eux que vous deux. Vous êtes une équipe, un duo soudé que même Romeo n'a pas réussi à séparer. Tu la crois passionnément quand elle t'assure que ce Ace Maxwell n'est rien, aveugle à ses désirs, trop focalisé sur les tiens qui grouillent de plus en plus fort. Et pourtant quand elle s'éloigne de toi, la chaleur de sa main sur ta joue ne compense pas le manque et le doute qui s'installent.
Bonne nouvelle ! On se demande pour qui.
Tu la suis de près, les mains derrière le dos. L'expression que tu arbores sur ton visage a totalement changé. Blanche t'annonce et te positionne comme le sauveur de la situation. Et du dois jouer ce rôle Cecil, tu te dois d'être aussi convaincant qu'elle - même si le jouet qu'elle caresse du bout des doigts n'a pas l'air d'avoir besoin de beaucoup pour se laisser berner. Il lui rend ses douceurs et c'est un coup de poignard en plein coeur.
— « J'aurai besoin du lieu exact de l'agression et le parcours que tu as fait. »
Tu mets de la rondeur dans ta voix, glisses jusqu'au bout du lit pour en effleurer le bord. Tu essuies du pouce une légère couche de poussière et prends un malin plaisir à les interrompre.
— « Il est possible que cette personne t'ait suivi avant de passer à l'action. J'arriverai sans doute à l'interpeller grâce à des caméras de surveillance. »
Tu allais devoir sacrifier une pauvre âme pour servir votre cause. Blanche a t-elle seulement idée des horreurs qu'elle te force à commettre ?
— « Mais ne t'inquiète pas Ace... »
Tes lèvres bougent mais ce sont tes yeux qui parlent. Dévoués et précieux. Tu cherches à le rassurer (le menacer).
— « ... Personne ne m'échappe bien longtemps. »
Blanche Cooper
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Blanche Cooper
Dim 13 Mar - 12:20
nightmares never end ft. Ace + Cecil
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Le regard admiratif épousait le visage de son frère qui, enfin, répondait aux attentes qu'elle avait posées sur lui. Dévoué, attentif, efficace. Un sourire tranquille avait grimpé à ses lèvres. Elle posa ses yeux quelques secondes sur Ace, avant de prendre la parole à sa place.
Il était trempé quand je l'ai trouvé. Après l'avoir poignardé, le coupable a du le pousser dans le Parsec. Donc ça ne devait pas être bien loin...
Elle sortit de sa poche le téléphone de Ace qui, certes avait pris l'eau, mais était toujours fonctionnel - la preuve du message qu'il lui avait envoyé au sortir de la rivière.
Je l'ai récupéré mais je n'en ai pas le code.
Elle le déposa près de Ace, pour le laisser le déverrouiller.
Faut-il prévenir quelqu'un... ?
Elle réalisa qu'elle ne savait à peu près rien de lui, s'il avait des amis, s'il faisait partie d'un gang (tout le monde faisait partie d'un gang, ici, mais duquel ?), ... Tout ce qu'elle savait, c'est qu'il lui avait promis la lune et qu'elle était déterminée à obtenir le ciel tout entier.
Il avait beau lui proposer son aide. S’enquérir de toutes ces questions. Ace n’arrivait pas à sourire en croisant son regard. Il n’était ni rassuré ni méfiant. Il ne sentait absolument rien envers ce frère, envers son frère. Il l’écoute en silence. Le laissant faire son interrogatoire. Sans prendre la peine de répondre. A tel point que Blanche le devance et commence à répondre à sa place.
Effectivement, c’est exactement ce que Blanche vient de dire. Je marchais le long du fleuve, avant qu’on me poignarde dans le dos. Je suis tombé dans le Parsec. La suite, vous la connaissez.
Il attrapa son portable et le déverrouilla dans l’instant, lançant un rapide coup d’œil. Heureusement pour lui, il avait deux COM différents, l’un pour les affaires « officielles » avec les BR, un autre pour les officieuses, concernant les CG. Il se promenait généralement avec le second. Pour éviter que ce genre de problème ne lui porte préjudice.
Il tend son COM à Cecil, un air neutre, même s’il venait à fouiller son téléphone et découvrir son appartenance au CG, cette information ne viendra que renforcer sa couverture, il ne voyait donc aucun inconvénient à lui faire passer. Bien au contraire.
Tu pourras retracer ma position exacte avec.
Son expression ne trahissait aucune animosité. Bien au contraire. Elle ne trahissait absolument rien, puisqu’il ne ressentait absolument rien envers lui. Au fond, il n’y avait qu’un léger désintérêt. Rien de plus.
Merci Blanche.
A nouveau, il vint déposer une main sur la sienne. Pour la remercier d’avoir été là, d’être là. Déterminé plus que jamais à lui offrir le monde. A ce qu’ils s’emparent ensemble de tout Mars.
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Tu étais repassé par la maison, en pleine crise de dissociation. Une fois dans l'appartement, tu avais calmement nettoyé le couteau dans l'évier pour le remettre à sa place dans le tiroir. Tu avais également enlevé ton sweatshirt pour le placer dans la machine à laver, après avoir frotté les tâches de sang avec minutie. Tellement concentré que tu ne remarquas pas tout de suite que Blanche n'était pas à la maison. 
