PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

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27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour !
Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
02.09.21 ▬ MAJ V3 Ouverture du forum !



 
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(end) le quadrille des crépuscules (libre)
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Dim 2 Jan - 21:51


Contexte
Les Willis ont des traditions, et le bal de la Saint Sylvestre en est une. Habitude reprise par la directrice actuelle, chaque année se clôture dans l'un des établissements du groupe Stardust Hotels&Spas sous le signe de la célébration (et de l'ostentation mais bref). Cette année, riche en drames et en péripéties douteuses, le besoin de profiter se fait d'autant plus ressentir que la capitaine y voit l'occasion de réaffirmer son influence à la fois dans les affaires et au sein des gangs.
Pour l’occasion, Pheme a organisé ce qui s’annonce être l’une des éditions les plus mémorables de ses réceptions - masques et tenues fastueuses (mais moins que la sienne merci) sont attendues. Aussi, exceptionnellement, la liste d’invité.es a été fortement élargies sur la volonté de profiter des festivités lors d’une trêve gracieusement offerte
qu’on y croit, ou non.





le quadrille des crépuscules
@libre*

La traîne immense et le satin suivent les pas millimétrés, le chant du tissu couvrant le sol que seul.es foulent les méritant.es. Longue si longue qu’elle est faite pour tordre les cous qui ne se penchent pas assez pour la voir dévaler les marches avec la lenteur qui sied aux idoles. Alors, à mesure que Pheme préside son palais aux cotés de son second, les serres s'agrippent au bras docile, tiennent le chien de l'autre coté , la laisse lâche car elle ne partira pas, Leto. Elle ne lui ferait pas cet affront, droite et bien dressée tant que les invité.es se tiennent et alors
la stature dans son ombre sied si bien aux ornements prétentieux qui sacrent les reines
     la reine
enfin.  

Qu’on l’admire, qu’on laisse aux yeux le temps de se délecter de la prestance dans l’aura qu’elle offre, se gausse des attaques qui ont déchiré l'année qu'on célèbre - généreuse, Pheme avait toujours aimé nourrir les pauvres. Les petites gens et les mandiant.es réjoui.es de se pavaner dans le luxe qu’iels empruntent (ah, allez-y, elle ne vous en tiendra pas rigueur, tant que vous connaissez votre place ) Et les yeux lourds de dédain se lèvent sur la salle pleine, portent les pierres ornant son masque sur les buffets et le faste et l'étalage,
et tout ce qu’iels ne pourront frôler qu’une fois. Que sur sa permission !

Alors qu’elle lâche l’ombre féroce quelques pas plus loin, juste assez pour qu'elle saccage la chair audacieuse si elle s’y risque, les lèvres peintes et parfaites s’étirent à peine
il ne faudrait pas craqueler la céramique, oh ! mais presque frémissent à la vue de visages qu’on ne consent fréquenter que dans le halo des mondanités creuses. Alors il faut briller si fort qu’on n’oserait défaire son règne, pas ce soir,         pas chez elle.
Et quand les bruissements se tarissent et que les tissus scintillent moins qu’elle, Pheme se délecte des yeux luisants qui la jaugent et la craignent dans les sourires futiles.

s’il vous plait. laisse planer un autre silence alors qu’elle attrape une coupe ambrée sur laquelle la pointe d’une griffe fait tinter son or. elle n’a même pas besoin de réclamer cette attention-là, mais les impératrices savent exiger ce qu’elles ont déjà. quelle joie de parcourir cette assemblée, de vous retrouver pour célébrer cette nouvelle année dans la tradition des Willis. exceptionnellement, mettons la rancœur de coté : célébrons sans craindre, ce soir !

Et il faudrait chérir des chimères longtemps évanouies pour se convaincre de l’accueil épanché qui ne réchauffe même pas les pupilles froides et les courbettes qu’on feint à peine. Le menton est encore plus haut qu'il s'allonge, s'allonge et
s'allonge.

Alors pour ponctuer l'allure, se saisit de la main dont les pages glacées raffolent, en emprunte sans jamais la rendre la notoriété. Dépose les doigts avides entre ceux de Naos qui l’accueille dans un balai parfaitement répété, offrant l’évidence grossière aux avides et aux photographes qui se jettent sur les miettes qu’ils lancent
sciemment.
Que l’on admire les rejetons dorés qui se vautrent dans les mêmes scandales et peignent les lèvres de la foule, les peignent doré. Allez-y, et elle lève le verre aux noms qu’elle voit déjà en lettres immenses sur la presse de demain

soyez toutes et tous bienvenu.es chez nous, mes très chèr.es. et le nous semble lui arracher les lèvres, sonne faux et semble crier l’égo si fort qu’il tend les muscles qu’on repose près de l’amant, de l’époux ? (du mirage) profitez sans mesure de cette soirée très spéciale

Qu’iels n’aient la mesure que pour respecter l’évidente puissance déployée sous les masques et la musiques d'ambiance, sous les rideaux lourds du Stardust et les costumes qui mêlent la méfiance grondante aux esprits éventés. Et le regard serti se reporte sur le second avant d’entamer les festivités en une gorgée assurée,
qu’elles soient douces (et déposent le goût des fruits récoltés sur sa langue).

resume:


CONTEXTE:
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Dim 2 Jan - 22:23


Le quadrille des crépuscules

31.12.2021

Une invitation c’était envolée au creux de sa paume, une soirée qui avait lieu depuis des années maintenant. Ce n’était pas une disparition de Faculty qui allait retenir Kaith de s’y rendre dans une quête de collecte d’information tout en profitant d’une ambiance festive.
Ce soir, Crow restera dans son ombre et le détective allait pouvoir s’amuser ! Encore plus sans Faculty pour l’obliger à éviter ne serait-ce que le moindre contact. -Ne lui en voulez pas, voir un mort ça casse le mood de l’ambiance..-

Ses cheveux étaient à moitié relâché, une simple tresse sur les côtés finissant en un fin chignon. Son masque couvrant ses yeux fut décorés d’un tissu rouge aux bordures dorées. Pour l’accompagner, une belle rose rouge d’où partait trois grandes plumes et un habit tout aussi voyant. Après tout, ce n’était pas un corbeau ce soir, il fallait être voyant !

Bien sûr, l’envie d’un défi n’était jamais très loin… Ce fut dans un sourire taquin qu’il se tourna vers toi, Aaron.

« On se lance un petit défi ? Celui qui repart avec le plus de numéro.~ » Souffla-t-il d’une voix taquine dans un geste vif de la main.

C’était bizarre de faire la fête avec les derniers événements, de sa graduation au statut de bras droit du gang. Mais Kaith n’avait absolument pas peur, personne ne connaissait l’identité de Crow : il s’était protégé dès les premier instants.

Écoutant les douces paroles de l’haute de la soirée, l’humeur était à la fête, aux festivités. -C’est le meilleur moyen pour oublier.-

Et qui c’est, peut-être que l’aigle allait découvrir quelque chose d’intéressant ? Sans aucune gêne, il pouvait parler à la première personne qui passait à ses côtés, ce sourire de grand-frère l’emportant.


Résumé:
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Dim 2 Jan - 22:41
soirée fun youhou
pv. le monde


Les traits tirés.
Il tire la gueule Winter.
Mais c’est déjà comme ce depuis quelques jours.
Depuis qu’il a perdu sa faculty.

Depuis qu’il se sent lourd.
Depuis qu’il a dû expliquer à tellement de personne le pourquoi du comment de son état.
Il a le seum.

Alors quand Pheme a voulu faire sa soirée.
Winter s’est dit « Pourquoi ?? »

Oui.
Pourquoi maintenant quand ils sont tous affaiblie.
Pourquoi maintenant alors que l’urgence est autre part.
Pourquoi dépenser alors que c’est une situation de c r i s e.

Il s’en arrache encore les cheveux.
Et pourtant.
Il s’exécute.

Car au fond.
C’est Pheme la cheffe.
C’est Pheme qui décide.
Et c’est censé être une trêve.

Il soupire car en plus le voilà au milieu de cette foule.

Heureusement le masque recouvre une partie de son visage.

Les yeux cachés.
Il joue le jeu.

Boit déjà un verre alors que la reine de la soirée fait son entrée.
Elle prononce son discours.

Toujours aussi impeccable.
Toujours aussi classe.
Il reste planté là.

Boit son verre.
Un œil vers les convives.
Il tente de profiter.

----------------------------------

résumé :
- Winter était moyen chaud pour la soirée mais bon, il a pas eu le choix hein.
- Commence donc bien en se mettant a un endroit stratégique : là où il y a des boissons et commence a boire oklm en écoutant le discours de Pheme qu'il trouve toujours aussi classe.

Il est habillé en costard cravate classique + il a un simple masque "loup" noir



pour rappel : Winter n'ayant plus sa faculty, il a repris son âge d'origine en terme d'apparence : il ressemble donc à David Tennant (cf : gif du rp)


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Lun 3 Jan - 12:21
LE QUADRILLE DES CRÉPUSCULES.
bal de fin d'année


C’était la décadence qui murmurait, dans chaque bruissement de satin, chaque claquement de talons alors qu’elles foulaient les marches au côté du second. Et chienne docile, malgré le cliquetis de l’or contre sa peau, ne se faisait pas doux agneau, laissait ses gestes dévoiler les crocs sous le costume sur mesure, rictus écarlates aux lèvres, lames et crosse de revolver à portée de main : que personne ne doute du courroux qu’ils subiraient à la moindre offense car la maîtresse était reine qu’il ne fallait point oser frôler.
Cerbère avait bien les épaules tendues, les muscles noués sous l’appréhension d’une mascarade qu’elle avait bien désapprouvée, tapant les doigts fins d’une patronne trop audacieuse face aux risques auxquels elle prenait plaisir à s’exposer. Pheme s’approchait trop de la fange au goût de sa garde, faisait grincer les dents et plisser les yeux dans les élans protecteurs de l’animal bien dressé. Pourtant, après tant de réprimandes au creux du bureau de la souveraine, tant de sourcils nerveusement froncés, le molosse avait posé le museau contre les genoux, abandonnant les désaccords quand aucune négociation n’était possible. Oui, Pheme aurait sa peau, Pheme l’avait eu dès que l’animal s’était fait affectueux. Alors Léto prenait tout l’or et se préparait à peindre de vermeil les murs diaphanes au moindre écart.
La main de la féroce maîtresse quittait le bras, venait se glisser contre la paume de Naos, laissant Cerbère retourner à l’ombre, un pas en arrière pour disparaître des projecteurs, moins loin qu’auparavant, affichant désormais clairement les canines écarlates dévouées à un seul maître ; qu’ils voient tous à quel point Pheme Willis était un diamant infrôlable, Léto s’en assurait. Et si les alliés étaient de confiance, il n’y avait bien que ses crocs qu’elle savait loyaux et tranchants. Le regard perdurait un instant dans celui de sa patronne, sans un mot car la maîtresse savait mieux que quiconque lire les traits de son chien, se rendait bien vite vif sur la foule, à l'affût des pêcheurs qui oseraient approcher la monarque. Le sourire se fit amusé aux paroles de la reine, le souffle comme unique rire discret face aux jeux théâtraux dont elle rirait allègrement aux pieds de Pheme quand la parade finirait. L’oreille tendue sur la voix familière, une coupe venant orner une de ses mains, Léto s’accordait un plaisir avant de se faire lame à l’affût : elle ne se vautrerait point dans les festivités décadentes ce soir-là.

Résumé:





on a dit waf waf

by emme


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Lun 3 Jan - 19:16


LE QUADRILLE DES CRÉPUSCULES.



C'est un de ses plus beaux costumes qu'il a revêtu pour l'occasion. Il lui avait fallu bien longtemps pour se décider, perfectionniste comme à son habitude. Mais pour une soirée d'une telle envergure, où les nouvelles rencontres et ainsi, potentiels nouveaux clients ou alliés, seraient de mise, il se devait d'être impeccable. Ce n'est pas tant l'envie de faire la fête, cette fois, qui lui avait fait accepter l'invitation, mais bien une curiosité appuyée. La moitié de la ville serait probablement là. C'était une occasion à ne pas rater. De plus, s'il souhaitait simplement boire jusqu'à l'inconscience, il pouvait le faire en sans risques tous les soirs au Sunset. Il avait donc enfilé un costume noir dont la veste était en velours, une cravate dorée, et s'orna d'un masque simple noir aux fioritures dorées. Il s'était attaché les cheveux en une queue-de-cheval basse, tenue avec un ruban noir, avant de se mettre en route.

Pheme donna son speech, avec l'éloquence et cette impression de grandeur pour lesquels elle était connue. Son influence était indéniable. Une personnalité tout autant admirable que potentiellement dangereuse. Si cette fête était une tradition, il était simple de comprendre que c'était aussi une mini-propagande de sa part. S'il comptait bien rester vigilant pour le reste de la soirée, avec les facultys disparues et toutes ces personnes mélangées, il valait mieux, il ne refuserait jamais l'occasion de se baigner dans les plaisirs ostentatoires des alcools et des mets de haute qualité qui étaient offerts. Les sourires d'amusements, les regards attentifs, les verres qui se vidaient. Cette fête semblait en ravir certains tout autant qu'elle semblait en inquiéter d'autres. Mais il ne faisait nul doute que c'était apprécié, en ces temps compliqués, où tous avaient perdu leur faculty, ce qui était une partie d'eux-mêmes.

Les précautions avaient également été prises, fouille à l'entrée, présence de journalistes qui cherchaient à médiatiser cet événement si gracieusement organisé. Alors, peut-être que cette soirée ne serait rien de plus qu'une soirée classique. Pandore n'avait pas de but précis ce soir, de toute manière. Il voulait simplement venir pour voir si quoi que ce soit venait à arriver, et pour savourer quelques bouchées. Il se contenterait de rester en retrait à boire sa coupe de champagne, en attendant de voir si quelqu'un viendrait lui parler, à moins qu'une personne ne l'intrigue et qu'il ne se décide à faire le premier pas. Après tout, il voulait d'abord observer un peu le monde présent, les interactions. Les masques rendaient la tâche plus compliquée, ce qui n'en était que plus amusant.

Habitué de jouer de sa notoriété, c'était à la fois grisant et ennuyeux de devoir se cacher derrière un masque, mais il fallait jouer le jeu. Il se mit donc contre un mur, soigneux de garder la tête haute et un sourire. Deux personnes se mettaient en général contre les murs. Celles qui attendaient de repérer un groupe à rejoindre au milieu, et celles timides qui ne sont pas à l'aise entourées de trop de gens. Lui, voulait clairement montrer qu'il faisait partie de la première catégorie. En attendant, il se contenta de siroter son verre, jouant à essayer de reconnaître ceux qu'il voyait.


le p'tit résumé:


feat everyone

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Ceres Montgomery
Sam 8 Jan - 10:00
05
Dancing Bears, painted Wings, things I almost remember. And a song someone sings

Sous le masque aux allures de renard, le corps gracié de tissus onéreux, farouchement dissimulée sous une panoplie d'or et de noir, le regard rapace, Ceres observait. Une coupe entre les doigts, à l'affut d'une moindre étincelle pour allumer les poudres, elle était restée calme. Elle avait fait promettre à Luca qu'il l'accompagnerait, mais était arrivée en première et n'avait pas voulu l'attendre. Elle s'était engouffrée dans une foule d'immoraux notoires dont les noms ornaient déjà son précieux recueil. Un carnet à la couverture rigide qui ne quittait jamais son sac, sur lequel elle sauvegardait les résultats de ses recherches, de sa paranoïa.

Le nom de Pheme Willis n'était plus à présenter, et Ceres écouta d'une oreille à peine son discours sans saveur. Dans la salle, personne n'était dupe. La rancœur avait la dent dure, elle était une de ces putes en manque d'attention qui ne se laissait éclipser de sous les projecteurs que pour frapper plus fort et sournoisement. La rancœur de Ceres avait un goût de fruit lactosé.

Elle s'était approchée de Pandore, à l'écart, un flair certain pour tous ceux qui baignaient dans le même milieu qui l'avait attrapée autrefois.

J'aime croire que nous avons tous un intérêt particulier à pavaner en ces lieux. Et j'aime encore plus deviner l'intérêt particulier de chacun des convives, sans leur adresser la parole. Vous jouez avec moi ?

Elle pointa du doigt un invité svelte à la tignasse épaisse et au regard lubrique.

Être entouré d'autant de luxe et de personnalités lui donne l'impression d'être quelqu'un, alors que vous, moi, tous, ... le considérons comme un anonyme. Mais il ne faut pas le dire trop fort, il risquerait de ne plus avoir de raison d'être ici.

Les yeux cherchaient dans leur vis-à-vis les mêmes lueurs de malice qui hantaient ses pupilles. Un rictus à la naissance des lèvres.

A vous. Choisissez un convive.

Spoiler:

rp libre
stardust hotel
nouvel an

winter








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Reiko Stone
Sam 8 Jan - 20:10

le quadrille...


Elle est méconnaissable.

L’ébène de sa chevelure s’est changée en du rouge profond, masse épaisse vaguement ondulée qui tombe dans le creux de ses reins presque mis à nu par la robe d’un noir mystique découvrant la peau de son dos. Elle ne s’est jamais sentie aussi à découvert, sur un territoire ennemi, mais il y a des sacrifices qu’il faut savoir faire.

Elle pince ses lèvres recouvertes de bordeaux sombre, s’assure de la présence du couteau sagement rangé dans son fourreau plaqué contre sa cuisse droite, et attrape le masque ressemblant à un simple loup noir auquel on aurait ajouté des plumes, avec une extension couvrant le nez comme un petit bec d’oiseau. Elle l’examine quelques instants, avant d’en faire une partie intégrante de son visage, de son image. Rei revêt l’anonymat et un sourire, faisant claquer le talon de ses escarpins sur le sol alors qu’elle sort de la pièce dans laquelle elle s’est tranquillement préparée depuis la fin d’après-midi.

Le Stardust peut finir par ressembler à un labyrinthe si on n’y prête pas attention, alors elle se perd presque et son sang se met à bouillir mais le bruit la guide, la fête l’appelle et quelque chose lui comprime la poitrine,

ah, reiko, ce n’est que ton cœur.

Elle continue vers le bruit des verres qui tintent, vers des applaudissements qui enflent, et puis un vigile d’un coup, qui lui coupe la route, qui la regarde comme si elle venait de tuer quelqu’un – ce n’est pas pour tout de suite, mon bon monsieur.

« Que faites-vous là ? »

Elle pose son regard sur lui, son œil aveugle passant inaperçu derrière l’obscurité du masque, et lui offre le plus désolée qu’elle puisse esquisser. Rei n’est pas bien talentueuse, quand il s’agit de jouer la comédie, mais elle se force.

« Je cherchais les toilettes, mais je pense que je me suis perdue. Est-ce que je suis bien revenue à la salle de réception ? »

Sa voix flotte sans trembler. Elle a essayé d’effacer l’agressivité qui semble de plus en plus présente, désormais, et elle pense qu’elle a fait du bon travail, que son ton est juste. c’est difficile pour toi de savoir, tu ne t’écoutes pas souvent, non, tu n’aimes pas vraiment ça, et maintenant, tu dois faire attention à ce que tu fais et tu n’as pas l’habitude, tu es plus accoutumée à ne pas réfléchir, ne pas te limiter, mais ce soir est une situation particulière, une occasion toute spéciale.

Le vigile la regarde encore un instant, avant de lui répondre par un hochement de tête et de lui ouvrir la porte la plus proche. La lumière inonde le couloir obscur et le brouhaha des discussions tout juste entamées s’y déverse, faisant presque vaciller Reiko. Elle le remercier d’une voix vague et s’avance dans le bruit, dans le faste, dans la clarté aveuglante, sans tressaillir, sans frémir, essayant d’être la plus naturelle possible.

Difficile, quand la première chose – pardon, personne, qu’elle voit est Pheme Willis, rayonnante, suintante de poison, éblouissante à en faire pleurer les saints. Une vague de dégoût la prend à la gorge et elle se détourne, vite, et profite d’un espace entre deux convives pour s’engouffrer dans la foule, se dissimuler aux yeux de tous, devenir l’innombrable et le singulier de la masse sans nom.

Elle finit par s’échouer près d’une table tapissée de verres éclatants remplis de liquides en tout genre. Tiens, elle aurait bien besoin de quelque chose pour tenir toute cette soirée. Pourquoi a-t-elle accepté, de toute façon ? Curiosité malsaine, besoin de revoir sa némésis, essayer de se rapprocher de sa cible, et puis, oui, collecter des informations, tendre l’oreille, et si l’occasion se présentait… Oui, foutre le bordel. Sans y laisser la vie, bien entendu.

Elle choppe une coupe remplie de ce qui semble être du champagne et y trempe délicatement les lèvres, avant de poser les yeux sur un homme à quelques pas d’elle, masque de loup couvrant une bonne partie de son visage, mais dont l’attitude ne lui échappe pas : il a l’air terriblement usé.

Elle s’approche, sourit. Elle n’arrive pas à mettre de côté cet altruisme hasardeux qui ne lui facilite pas la tâche, continue de porter sa bonté comme un poids, la nourrit et la laisse croître, parce qu’elle ne sait faire que ça : frapper et se dévouer. Pour les autres. pas pour toi, reiko. même cette vengeance que tu traînes comme un boulet à ton pied, ce n’est pas un don de soi à toi-même. c'est un cadeau empoisonné que tu te fais, et tu le sais.

« Tu vas bien ? »

Son attention attirée, elle se dit qu’elle devrait lui expliquer.

« T'as l’air fatigué, donc je me demandais si- hm, si c'était une obligation d'être là, ici, ce soir. »

Encore le discours un peu bancal, comme les pierres instables qui roulent le long de la montagne et qui viennent s’écraser à son pied. Le choix des mots aurait peut-être pu être meilleur. Et ce tutoiement imprévu mais qui la caractérise si bien, parce que Reiko c'est la familiarité, la chaleur et cette impression de la connaître depuis longtemps.

icon la foule n’est pas ton ennemi – fais-en ta force, ton armure, ta défense la plus imparfaite contre les loups qui rôdent.
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Sam 8 Jan - 21:39
À cette soirée, j'avais hésité à venir. Disant oui, disant non, j'avais fait ma girouette. Cependant, j'étais là. Il fallait remercier Cosmo qui ne m'avait guère laissé le choix et à Cérès qui m'avait poussé et "motivé" à venir également. D'ailleurs cette dernière ne m'avait pas attendu. Je poussais un soupir. Que faire alors que je me retrouvais seul dans cette foule ?
Vêtu d'un costume gris clair, agrémenté d'une chemise blanche ainsi que d'une ceinture et noeud papillon de couleur dorée, je venais écouter le discours de la maitresse de la soirée. Mettre la rancoeur de côté, ne pas avoir de craintes... Y croire serait trop beau. Mais c'était une belle occasion de penser à autre chose, de tourner la page sur ce qui me ronge, de faire de nouvelles rencontres. Ou du moins essayer. C'était le petit objectif de la soirée que je m'étais donné. En y repensant, je trouvais ça risible.

Je marchais parmi la foule, promenant mon regard masqué de blanc et or sur celle-ci. Difficile de reconnaitre qui que ce soit. Cérès, où es -tu ? Il n'est pas trop tard pour que je fasse demi-tour, ni vu, ni connu. Un prétexte pour dire que j'avais oublié quelque chose était facile à inventé. Sauf qu'une petite voix en moi me murmurait que je ne m'étais pas donné tant d'effort dans ma tenue pour rien. Même ma coiffure avait changé pour ce soir : relevée en queue de cheval, bien que quelques mèches en peu rebelles encadraient mon visage.

Un serveur passa près de moi, me proposa un verre que j'acceptai. J'y trempais mes lèvres. Je devais rester un minimum sobre, même si j'étais plus joyeux en ayant bu, mais je voulais rester maitre de moi-même. C'était mieux pour se changer les idées de toute façon.

Résumé : Luca avait hésité à venir. Il est seul parce que Cérès lui a posé un lapin... Il a écouté Phème, mais n'est pas vraiment convaincu. Cependant, il se dit que cette soirée est une bonne occasion pour essayer de tourner la page sur certains points de sa vie. Alors il reste, un verre à la main.
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Lun 10 Jan - 2:50


LE QUADRILLE DES CRÉPUSCULES.



Son regard se perdait parmi les convives, alors qu'une femme l'approcha. Un masque de renard élégant, une tenue l'étant tout autant. Il ne la reconnaissait pas, peut-être, ne l'avait-il jamais encore croisée en face-à-face. Avec les masques, cela n'aidait pas non plus. Ses paroles en revanche, amusèrent Pandore. Il n'était apparemment pas le seul à s'inventer des petits jeux de déduction. Après tout, la moitié des invités étaient des serpents avides d'informations nouvelles, pendant que les autres étaient sûrement des criminels nageant dans la violence et dans l'illégalité. Lui, se considérait comme pouvant correspondre aux deux catégories.

Quel pouvait bien être son intérêt, à elle ?

" - C'est un divertissement qui semble fort amusant, en effet. J'étais moi-même en train d'observer les personnes cachées sous des masques, ce soir. Alors, avec plaisir. À vous l'honneur. "
Il suivit du regard le doigt qu'elle pointa, un sourire amusé alors qu'elle l'analysa. Il en serait venu à la même conclusion. Elle était douée en analyse. L'invité qu'elle pointa se promenait avec la tête haute, le regard s'échappant parfois sur les côtés pour voir si, par pur hasard, il finirait par surprendre quelqu'un l'observer, avec une envie de se sentir important.

" - Venir à une soirée masquée pour se lancer à la recherche d'une identité est quelque peu ironique. Quoi que je suppose, c'est le moment idéal pour jouer un rôle qu'on envie. "
Il commenta. Lui-même jouait des rôles différents à longueur de journée, mangeant dans tous les râteliers pour peu que ça lui rapporte à lui ou aux AS. Il était bien placé pour savoir qu'un masque est bien le meilleur outil pour prétendre. Cet homme-là en revanche, semblait manquer de l'aisance nécessaire pour rendre cela naturel. Lorsqu'il reposa son regard dans celui de sa partenaire de jeu, il sourit, amusé. Il fit un mouvement de tête vers une jeune femme qui riait d'un air faux à la moindre parole de l'homme auquel elle parlait.

" - L'idéal du grand amour rencontré pendant un bal costumé. Troisième homme à qui elle parle depuis le début de la soirée. Il semblerait qu'elle n'ait pas encore trouvé celui qui serait charmé par ses tentatives. Elle a l'air motivée, qui sait. Selon vous, finira-t-elle par trouver l'amour de sa vie ici ce soir ? J'avoue avoir du mal à y croire. "
Il porta son verre à ses lèvres, en sirotant le contenu.

le p'tit résumé:

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Athénaïs Valden
Lun 10 Jan - 9:45
En, cette nuit de folies où t'était permis Anna, tu avais pris l'habitude de le fêter dans de grands palaces accompagnés d'homme et femme influents, une flûte de champagne à la main pour faire un style, mais toujours parés de tes robes que tu préparais depuis la deuxième semaine de janvier, des mois de travail alors que tu apportais moins de travail pour certaines de tes créations.

Tu trouves que cette année dépasse toutes les autres années, cette robe en satin vert avec sa dentelle brodée en traîne te mettais bien plus en valeur que la robe en soie rouge de l'an passé, tu la vois circuler cette fameuse robe, sur une jeune femme et tu reconnais sans mal le jeune homme qui t'a acheté cette robe, un sourire fin apparaît sur ton visage alors que tu t'abreuves de ton champagne.

Depuis ton arrivée sur Mars et le début de ta carrière, tu avais l'habitude de venir dans l'hôtel du groupe Willis, tu savais bien que c'était le moyen avant de rejoindre les CC de te faire connaître et aussi de gagner peut-être une base de client facile, une belle robe et le tour était joué, attiré les femmes ou certains hommes pour leur faire acheter ta création était simple Anna.

Mais, cette année, tout était différent...

Tu étais seule dans un fond de l'immense pièce, tu observais et cela t'ennuyait beaucoup même si le spectacle de certaines personnes était à mourir de rire, enflammé les bagarres alors que cette réception est « un moment de paix ».

Un soupir silencieux sort de ta bouche, tu aurais peut-être dû aller ailleurs cette année, tu n'aurais pas pensé que l'ambiance est devenue lourde rien qu'avec l'entrée de certaines personnalités.

Posant la coupe de champagne, tu réajustais ton masque, entièrement fait de broderie verte de la même couleur que ta robe, le nœud du ruban te gênait légèrement alors que celui-ci était en satin donc doux pour le visage.

Reprenant ta flûte et buvant son contenue, tu avais hâte que tu reconnaisses enfin quelqu'un avec qui parler un peu pour rendre cette soirée moins longue qu'elle te paraît en ce moment.

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Cosmo O. Blum
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Cosmo O. Blum
Mer 12 Jan - 23:53
chopons les infos, amusons nous
pv. les fêtards
Les temps sont durs.
Il ne sait toujours pas de quoi il en retourne Cosmo.
Il ne sait toujours pas ce qui se trame avec cette disparition de faculty.
Mais a force on s’y fait.

Il doit prendre des détours, mais ça ne le dérange plus.
Car au fond, il n’est pas le seul touché.

Et puis, la vie continue son court.
En soit témoin cette soirée qu’organise Pheme pour le Nouvel An.
C’est toujours pareil.
C’est pas une surprise pour le second : il lui avait déjà confectionné sa tenue pour l’évènement.

Beaucoup ne semblent pas emballé par l’idée d’y aller : mais pas Cosmo.
Cosmo estime qu’être prudent c’est bien mais s’arrêter de vivre c’est pire.

Alors il se rendra auprès de Solar.
« On y va ? »

Une question rhétorique en réalité.
Il compte bien le tirer jusqu’à cette soirée.

Prétexte éhonté pour recueillir des informations : pour en savoir p l u s.

Et avec lui Cosmo embarquera quelques Banana, que ce soit de force ou non, ils viendront.
Il a besoin d’être entouré.

Ceres.
Luca.

Ils viendront sans trop de soucis.

Evan.
Cosmo n’aura aucun mal à lui vendre cette soirée : il y aura surement des bonbons oui.

Gen viendra plus tard, surement.

Et puis Ephemer évidemment : son garde du corps toujours présent pour ce genre d’évènement.
Ça a quelque chose de rassurant dans un sens.

Cosmo pénètre dans la salle où se tient la soirée : vêtu d’un de ses vêtements fantaisiste et coloré, il ne cherche pas à passer pour autant inaperçu.
Le rouge est sa couleur.
Un masque de renard sur le nez.

Il pose son regard sur ce beau petit monde.
Ecoute le discours d’ouverture de Pheme.

S’adresse au Banana qui se tiendra encore a ses côtés.
« Eh bien elle ne nous déçoit jamais »

Petit rire.
Semi sérieux.

Il finira sur sa lancée, beaucoup plus sérieux.
« Ne tentez rien d’imprudent mais amusez-vous bien surtout. »

Et le voilà qui commence à se déplacer sans réellement avoir de but précis : il ne fait qu’observer pour l’instant.

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résumé :
- Cosmo est a moitié surpris pas l'organisation d'une fête pareille : il décide de s'y rendre en ayant en te^te de capter des infos
- Embarque Solar, et la team qui sont plus ou moins partant : Ceres, Luca, Evan, Ephemer
- Arrivé sur place, il écoute le discours, se prive pas d'un commentaire demande a tous d'être prudent mais de s'amuser quand même
- Et commence a se déplacer dans la salle oklm, observant au travers de son masque de renard japonais

+ niveau tenue il porte une chemise noir couverte par un long manteau rouge + un pantalon rouge : les deux aux motifs assortis dorés
hrp : ras


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Aaron E. Orwell
Jeu 13 Jan - 0:35
LE QUADRILLE DES CREPUSCULES
Son quotidien s’apparentait déjà au bal ayant lieu, ce soir.
Les valses insouciantes, les conversations futiles et les rires forcés. Des acteurs assurés, s’exposant aux yeux de tous ; d’autres, maladroits et effacés - lui préfère les coulisses, car c’est bien là que l’on découvre toute la mise en scène. Finalement, ce sont les masques, les accessoires les plus honnêtes de ces soirées - il serait bien naïf de croire qu’ils aient besoin de cet artifice pour cacher leur véritable visage.

Lui-même portait un ornement délicat, couvrant la moitié de ses traits d’argent et de rubis ciselés. En dessous se trouvait son habituel déguisement : un sourire enchanteur et des iris brillants d’un intérêt feint pour la foule se pressant autour de lui.

Eden était à l’honneur, ce soir. Seul lui trouvait sa place parmi les mondanités, évoluant avec aisance. Seul lui pouvait supporter les clameurs et l’ambiance frivole étouffant les lieux. Et, bien sûr, seul lui était susceptible d’accepter un pari aussi puéril que celui de quérir des numéros d’inconnus dont il n’avait que faire.

Assure toi de réfléchir à une récompense qui en vaut la peine, avait donc répondu l’hôte, avec tant d’amusement que d’assurance. L'appât du gain l’intéressait plus que l’attrait du jeu, il ne s’en cachait pas. Déterminé à le mériter, cependant, il s’était rapidement mis en chasse d’une potentielle proie.


D’un pas suffisamment léger pour épargner au sol le claquement sec de ses talonnettes, son regard s’arrêta sur un élément isolé de la foule - il ne craignait pas le challenge, mais il était toujours plus simple d’attirer l’attention d’une personne seule. Le jeune homme, de plus, ne paraissait pas des plus à l’aise et il s’agissait là d’un avantage supplémentaire.

Bonsoir, débute-t-il avec douceur, ne laissant suspendre que le temps d’une réponse aussi courte que sa formule de politesse. N’est-ce pas dommage de rester seul, en cette soirée ?

En le détaillant, son regard s’attarde sur le verre qu’il tient en main, le temps d’en analyser le contenu ; voilà une chose à laquelle il n’avait pas pensé, pour conclure l’image de cette société : l’alcool. Après tout, que serait un nouvel an, sans l’ivresse ? Au moins, cela pouvait jouer en sa faveur - d’autant plus que sa faculté n’était plus là pour en imiter les effets.

Je cherchais justement une âme en peine, pour tenir compagnie à la mienne, conclu-t-il d’un sourire charmeur.


résumé :
aaron eden s'est rendu au bal avec kaith. celui-ci a lancé un pari auquel il accepte de participer (avec espoir de récompense à la clé). il a repéré luca qui était tout seul et a commencé à l'aborder
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Kaith H. Crosszeria
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Kaith H. Crosszeria
Jeu 13 Jan - 19:02


Le quadrille des crépuscules

31.12.2021

Le petit jeu ne faisait que commencer et une récompense était même à la clé ! Oh que tu savais attiser l’esprit du détective lui qui aimait les défis surtout quand quelque chose d’intéressant pouvait en être déniché.
Ce fut dans un simple rire, un « Compte sur la tienne. ~ » qu’il avait finalement quitté tes côtés, Aaron.

Kaith n’était pas du genre à rester coller à un mur, bien loin d’être le corbeau se cachant dans l’ombre des autres. Ce soir, il avait la possibilité de s’amuser tout en récoltant des informations -et des numéros qui pouvaient lui être utile, bien entendu. –

Cependant, il laissa quelques minutes, une bonne dizaine s’écouler avant de choisir sa première victime. Bien que le détective pouvait parler à tout le monde, certain pouvait être un choix premier et vous savez quoi ?

Tu venais t’attirer son attention, toi avec ton style s’y particulier… Une tenue sûrement confectionnée par tes soins, comment pouvait-on laisser passer cette chance ? Toi qui faisais partie de ceux qui veillait sur lui n’est-ce pas, Cosmo ?

D’un pas enjoué, un verre à la fin et quelques canapés dans une assiette, ses pas l’emmenèrent à toi.

« Bien le bonsoir ! Quelle magnifique tenue, je ne pouvais passer à côté. ~» Un sourire se dessinait sur ses lèvres alors que son masque cachait la moitié de son visage.
« Vous arrivez un peu après les autres dites-moi. Vous avez de la chance. J’ai sauvé quelques canapés et je suis même prêt à les partager avec vous. ~ Qu’est-ce que vous en dites ? » Seul ou entouré…

Kaith s’en fichait bien, mais le petit jeu pouvait continuer de jouer. Doit-il te dire qu’il t’a reconnu ? Te le faire comprendre ? Peut-être même que toi, tu avais aussi déjà entendu parler de ses talents de détective ?

« Il y a plusieurs goûts différents ! Jambon, œuf, saumon… Quel est celui à votre goût ? » En temps normal, le masqué aurait mangé un des canapés en face de toi, mais vu comment vous étiez entourés, ce n’était pas nécessaire.

Il faudrait être complètement stupide pour tenter quelque chose en étant autant entouré et ce n’était clairement pas contre toi qu’il avait quelque chose. Tant que tu ne lui fais pas de mal.


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Sam 15 Jan - 11:08


Les mondanités sont le poison de la société, ça se distille comme un venin dans une fosse à serpent. Leurs queues sonnent aux milles bijoux dont ils se sont parés; et leurs corps ondulent parmi la foule, doucereux, prêt à mordre. Et cette abîme pue l’hypocrisie et la vanité, ça pue le chien et la chienne.

J’arrive alors avec mes laisses, mon harnais et ma cagoule aux côtés du « maître ». Je suis un pitbull ce soir et je crois que j’aime être dans cette arène où la majorité a reposé sa vie sur ses facultés; ils ressemblent à des mouches et avec mes lanières de latex, j’écraserai facilement. Je suis pas venu pour jouer les potiches, et clairement pas envie de me faire chier, et ça commence déjà par me péter deux coupes pendant que la belle parle, ses blablas sont pas mon affaire, c’est à Caelus de prendre ou pas, je tends à peine l’oreille, j’enclenche une bouchée, une deuxième, pas ouf, une troisième coupe; j’en ramène une au boss quand même suis pas chien : « Tu crois qu’on va devoir prévoir les festivités ce soir ? Ou ça va se parader en talons toute la soirée à jouer aux minettes? Parce que j’vais pas te mentir ça me démange un peu de faire bouger ces culs coincés » Et je ricane fort. Clin d'oeil à Pandore, regards aux AS. Impec.

J'ai les yeux qui traînent; baveux.

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Sam 15 Jan - 14:28
crépuscules
le quadrille des
ft participants
Elle se regarde une dernière fois, remettant en place les derniers détails de sa tenue en réajustant sa coiffure. Astrée ne s’était pas attendue à recevoir une invitation pour cet évènement. Tous les ans, elle en entend parler. Dans d’autres circonstances, elle y serait venue avec une de ses fameuses robes d’un rouge éclatant, car c’est sa couleur à Astrée.

Le Rouge.
Mais ce soir, elle serait en Noir.

Cheveux teints en noir, masque noir et or, robe ayant les mêmes nuances, elle compte bien ne pas se faire remarquer. N’ayant pas son pouvoir, sa méfiance reste à son paroxysme et elle compte bien ne pas se dévoiler si facilement. Tout en voulant profiter d’une bonne soirée et récolter des informations au passage.

Crinière sombre tombant en de magnifiques boucles dans son dos, couvrant son tatouage de ce que sa robe pourrait laisser voir, elle vérifie une dernière fois que tout est bien mit avant d’enfiler son long manteau et de prendre la route. Elle a même retirée ses lentilles de couleurs rouges, laissant voir ses yeux au naturel. Soit d’un beau vert émeraude.

Méconnaissable donc.
Parfait pour être tranquille sans que personne ne veuille vous assassiner sous un rideau.
Paranoïaque ? Oui, peut-être un peu. Perdre sa seule source d’information fiable la rend monstrueusement tendue, l’une des raisons pour laquelle elle a acceptée de venir à cette soirée entre autre.

Pour se détendre sans prendre de risque.
Pour dénicher quelques secrets aussi.
Et boire.

Beaucoup.

Se laissant fouiller et passant l’entrée, elle regarde les personnes déjà présentes en ayant un fin sourire aux lèvres. En plein milieu du discours de l’hôte, parce qu’elle est arrivée un peu plus en retard qu’elle faut croire, elle admire Pheme et sa belle robe avant de scruter le moindre invité, d’essayer de deviner qui se cache sous quel masque et de se diriger lentement mais sûrement vers le bar pour prendre son premier verre.

Que va-t-il donc se passer ce soir ?

Telle est la question qu’elle se pose, sirotant l’alcool en observant ces gens, d’apparence insouciant, s’amuser à cette soirée.

Spoiler:


C y a l a n a


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