PeriodeHARD

Mars, 2022 ▬ A l'origine, ils étaient cinq. Cinq amis pour la vie, cinq amis pour la mort. Et ils se sont fait une promesse : celle de renverser le gouvernement, et être libres. Mais après la création de leurs gangs respectifs, les évènements les plus traumatisants ont définitivement bousillé leurs rêves face à leur ennemi juré et commun : Le Staff.
C'est ainsi que s'entretient le chaos sur Venus Ville, la capitale de Mars. L'anarchie, le désordre et les promesses de mort...

Bienvenue sur AL
Là où tous les coups sont permis, même tuer
Cosmo Fonda
Astar Fonda
Caelus Fonda

liens

Les

veautés

Les Nou

11.08.22 ▬ Jumeaux Les inscriptions sont fermées !! Lire l'ANNONCE suivante pour être à jour, car un event final arrive bientôt
18.06.22 ▬ Jumeaux Les personnages jumeaux ne seront plus acceptés à l'exception d'une future réservation. Aussi, nous avons ajouté une nouvelle règle dans le réglement
27.05.22 ▬ Groupes libres Tous les groupes sont ouverts aux inscriptions. Inondez-les de votre amour !
Aussi, nous recherchons 1 Sous capitaine AS, 1 chef de garde BB, 1 chef de garde CC, des BR à foison ainsi que des membres Pitaya !
15.05.22 ▬ MAJ V3 MAJ V3 du forum ! Lire présentation de la MAJ ici : WWW. Note : Tous les Bottins sont à jour !
02.09.21 ▬ MAJ V3 Ouverture du forum !



 
Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Business as usual ft. Trish
Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
Date d'inscription : 11/12/2021
Nombre de Messages : 92
Nombre de Crypts : 315
Faculty : Transformation en panthère
Rang et Métier : Garde du corps et mécanicien
Avatar : Grimmjow Jaegerjacques - Bleach
Enif A. Ourania
Lun 31 Jan - 14:58
Au fond de son atelier, penché au-dessus d’un calculateur, Enif fulmine. La fumée qui s’élève doucement vers le plafond, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne vient pas du fer à souder qu’il agite dans sa frustration. C’est plutôt l’énorme joint d’herbe qui trône dans le cendrier, sur un coin de la table, qui émet cette fumée. Y a-t-il un lien entre son état d’intoxication et son incapacité à comprendre où se trouve le PUTAIN DE FAUX CONTACT DE MES COUILLES SUR LE GUERIDON ?!!
Pardon. Je me suis emporté. Le chaton aux cheveux bleus abandonne donc son idée de réparer rapidement cette pièce. Le client n’est pas pressé : il s’est pété la clavicule en explosant la moto sur la piste. Nif range son bordel et éteint les lumières, puis soupire. L’atelier est un bordel sans nom. Il devrait arrêter de ramener du boulot chez lui. Enfin. Se dirigeant vers la douche, le jeune homme sourit à la complainte du chat qui lui hurle sa faim aux oreilles.
« -T’as déjà mangé, boule de poils. Tu fais pas la loi ici, capiche? » L’autre répond d’un miaulement déçu, alors que le mécanicien termine son trajet en direction de la salle de bains. Il se prépare mentalement à la soirée qu’il va passer. A chaque fois qu’il voit Trish, ils finissent mal. Très mal. Tellement mal qu’ils se sentent bien, d’ailleurs. Le mécano se rappelle avec terreur la fois où il a bu dans le même verre qu’elle. Point positif : quel trip, bordel ! Avec toutes les substances qu’il avait dans le sang, la paralysie l’a fait voyager. Point négatif : Quarante-cinq minutes paralysé pendant que l’autre se fout de sa gueule. Et l’intime sensation qu’il ne retrouvera jamais toute sa motricité. La faculty de cette tarée est vraiment flippante.

Sorti de la douche, Nif lance un regard à son com : 19h48, il est dans les temps. Un jean, un t-shirt noir, un pull dans les mêmes tons. Sa sempiternelle veste blanche. Ça faisait un bail qu’ils ne s’étaient pas vu, ce duo d’alcooliques. Les bars de VV ne sont pas prêts. Un sourire carnassier s’affiche soudainement sur la gueule du mécano. Il a presque envie de l’amener au Sunset. Rien que pour voir la tête de Trish quand un hôte va essayer de la draguer pour lui vendre des produits et son corps –pas nécessairement dans cet ordre. Ce serait hilarant. Seulement, connaissant l’autre casse-couilles, elle ferait demi-tour pour rentrer chez elle sans un mot, en voyant qu’il veut aller au Sunset. C’est qu’elle est pas fun, sobre, la Trish. Elle est peut-être pas plus fun saoule, mais lui l’est, donc ça passe.

Bref. Il lui a finalement donné rendez-vous au Picadilly. Tout le monde sait où c’est, ya de l’ambiance… Et surtout, de la boisson. Dans l’entrée de l’appart, Enif hésite. C’est pas une bonne idée de prendre la moto. Mais il a un peu la flemme de faire le trajet à pieds. Le garde du corps soupire. Il prendra donc le métro. L’idée de se fourrer dans un tunnel et d’y pourrir une demi-heure le saoule, mais au moins il pourra rentrer complètement torcher sans retourner sa bécane.
Une fois devant le bar, Enif patiente. A peu près dix-neuf secondes plus tard, de rage, le chaton sort son com. Oui, il a une demi-heure d’avance, et ALORS ?! Un verre n’attend pas, merde.
De : Enif A. Ourania

Le : 12/12/21


Triiiiish ! Ramène ton cul bordel, j’ai soif ! Allez hop hop hop, on met son froc et son sourire de faux-cul et on se bouge le derche ! Si t’es sage, je te paierai même ma tournée!
00:00


Appuyez ici pour rédiger…Envoyer
Bettyleg



Eh beh ça commence bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 3 Fév - 22:16
Le com de Trish vibre dans sa poche, et elle hausse un sourcil. Assise à l'arrière du taxi, les jambes croisées, la clope au bec, elle joue avec son briquet. Le chauffeur l'observe une seconde dans le rétroviseur, puis détourne les yeux avant qu'elle ne l'attrape.

Ce soir, comme tous les soirs de débauche, Trish ressemble à un escroc. Mocassins cirés, pantalon fluide, col roulé, gants en cuir, et cette veste drapée sur ses épaules comme bientôt le sera la cape de la nuit sur le haut des gratte-ciels de Venus Ville. Elle est habillée en noir de la tête au pied, parce que c'est la couleur la plus trompeuse. Ce soir encore, personne ne remarquera à quel point sa tenue est cheap - à quel point elle n'est qu'une contrefaçon, et que toute cette richesse apparente n'est qu'une tenue de gala qu'elle enfile parce que ça l'amuse de se prendre au jeu. Son porte-monnaie est en faux cuir, elle n'y a glissé que le strict nécessaire. Mais même avant qu'on ne la vole ce soir, il faudra oser glisser la main sous sa veste, et risquer de toucher sa peau.

Et personne ne veut ça.

Trish jette un coup d'œil à sa montre, et la pâleur de son bras nu. Elle porte un haut sans manche, parce que passer la nuit à boire dans un pull est un enfer sans nom. Mais voir sa propre peau en public la perturbe, parce que ça lui a toujours été tabou. Ah, peu importe, elle n'a pas envie d'y réfléchir. Elle n'a pas envie de réfléchir du tout, ni même de regarder le sms qu'elle a reçu. C'est sans doute d'Enif, mais elle a la flemme. Trish se laisse retomber sur le siège du taxi et regarde par la fenêtre. Cette ville est une boucherie, et si elle pouvait sentir le bout de ses doigts, elle est sûre qu'elle pourrait y sentir la mort.

Parce que c'est tout ce qu'elle touche à mains nues, à l'exception de son propre corps.

Le taxi arrive enfin à destination et Trish enfile sa veste. Elle paye le chauffeur sans mot dire et sort de la voiture. Elle est encore à cinq minutes du bar, mais elle a envie de marcher. La cigarette au bout de ses lèvres, c'est un caprice. Elle ne sent juste pas quelle odeur elle dégage là, tout de suite, alors elle utilise l'odeur du tabac pour brouiller les pistes. Ça, combiné au parfum lourd et musqué dont elle s'arrose pour parfaire son déguisement de gigolo, elle émet une aura olfactive oppressante quand elle s'approche.

Avec un peu de chance, ça va saisir Enif à la gorge et l'empêcher de respirer. Hâte qu'il s'étouffe, pense Trish distraitement en repérant sa silhouette au loin. Elle n'a peut-être pas répondu à son message, mais ça ne change pas grand-chose puisqu'elle est elle-même en avance, et dix minutes après son sms, elle arrive à sa hauteur, un sourire faux aux lèvres, la cigarette pincée entre deux doigts.

"Tu m'attendais ?"

Trish commence par l'évidence, parce que ça revient à ne rien dire, et ça écarte tout risque.

"C'est bête, je pensais être en avance."

Elle laisse la cigarette tomber au sol, l'écrase du bout de la chaussure.

"Tu m'en vois navrée."

Dit-elle, mais rien ne bouge dans ses yeux alors que les mots sortent de sa bouche. Trish porte autant de couches sociales que de couches vestimentaires en public ; mais ce n'est pas comme si elle faisait tout le temps semblant. L'envers du décor, c'est quelque chose qu'Enif a déjà vu, mais elle agit toujours comme si c'était un process. Elle n'a pas envie de lâcher le contrôle si elle ne peut pas accuser l'alcool de lui forcer la main, et elle n'a pas envie de se justifier d'être en avance quand c'est si facile de traiter Enif d'impatient.

Trish sourit mais ses yeux immobiles scrutent la réaction d'Enif.

Avec un peu de chance, s'il ne s'étouffe pas sur son parfum, il s'étouffera sur ses mots. Dans tous les cas, elle gagne.
Revenir en haut Aller en bas
Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
Chili Gazpacho
Enif A. Ourania
Date d'inscription : 11/12/2021
Nombre de Messages : 92
Nombre de Crypts : 315
Faculty : Transformation en panthère
Rang et Métier : Garde du corps et mécanicien
Avatar : Grimmjow Jaegerjacques - Bleach
Enif A. Ourania
Sam 5 Fév - 3:30
Mais elle répond pas, la connasse ?! Oooh elle l’énerve, la nettoyeuse ! Il la connaît, elle sait PER-TI-NE-MMENT que le message qu’elle vient de recevoir est de lui. Il est cer-tain qu’elle fait exprès de l’ignorer. Chaton grogne. Chaton s’impatiente. Chaton n’arrive toujours pas à s’enlever l’odeur nauséabonde du métro ; ce mélange putride de pisse –humaine ou autre !, de merde –idem !, de sueur, de… de crasse moisie renfermée qui PUE SES GRANDS MORTS, LA ! Enif ne crache même plus pour se débarrasser de ces ignobles fumets. Même la clope, ça fonctionne à peine. Rien y fait, à part peut-être certaines drogues. Et encore, elles le rendent plus sensible aux odeurs, il oublie donc très vite celles qu’il a croisées par le passé. C’est difficile d’avoir les narines pris par la sueur, quand on renifle à plein nez le particulier parfum de la ville sous hallucinogènes. En plus elle-

Mais… Mais « -Ça pue, bordel ! », s’écrie la panthère dans un rugissement. Le nez froncé, il recule la tête si fort qu’on jurerait voir une tortue se rétracter dans sa carapace. Frénétiquement, le mécanicien regarde de gauche à droite. Quel est l’enfoiré qui sent aussi fort la-

Elle est là. Avec son sourire de peigne-cul, là. Musc. Beaucoup, beaucoup trop de musc. Et le tabac. Le tabac, à la limite, c’est pas gênant. La sueur non plus. Malgré la frayeur instinctive que le simple souvenir de cette paralysie lui inflige, l’odeur corporelle de Trish, il s’y est habitué. Mais l’autre chieuse s’amuse à se BLINDER de parfum. Ne te laisse pas aller, Enif. Retiens-toi, merde ! Il a envie de feuler, tant c’est agressif. Et la voilà qui lui décoche, entre deux sourires, quelques petites piques à la con !

« -Trish, écoute-moi bien : Je vais- kjfdlllrrjhrrchhrraaa ! », essaie de rétorquer Nif, qui s’étrangle lamentablement après avoir pris une graaande goulée d’air chargé d’un parfum ô combien agressif pour son délicat odorat. Une main devant son nez, Enif a un violent mouvement de recul. Il s’appuie contre le mur un instant, essoufflé. Lève son index pour intimer à la faux-cul de patienter. Le mécanicien entrecoupe ses relents de regards noirs à l’attention de Trish. Elle jubile, derrière son petit sourire serein. Il le SAIT. Bordel, il aurait jamais du lui dire que son odorat est exacerbé. Enfin, elle l’aurait su un jour ou l’autre. Ce bourrin de Nif aurait fini par lui faire une remarque sur son odeur, une fois rond comme une queue de pelle. Bref.

Enif reprend son souffle, puis lance un regard –et un doigt d’honneur- à la jeune femme. « -Dans l’ordre, donc : Je te merde, Trish. Ensuite, », continue le chaton en levant son index pour illustrer ainsi son raisonnement, « -Je sais pertinemment que tu n’es pas navrée, mais j’apprécie l’effort de le feindre ! » Sourire du petit con. C’est qu’il commence à la connaître, la bougresse. Elle aime bien trop le faire enrager pour qu’il se laisse aller. Pas de suite, en tous cas. Après, ils n’auront plus aucune chamaillerie en stock pour le bar… Ce serait triste !
« -Enfin, », reprend Nif Nif en dressant son annulaire, « -Je vois que tu es en forme et pleine d’esprit. Entrons et remédions à cela, veux-tu ? »

Son rictus satisfait transformé en une moue narquoise et carnassière, la panthère exagère une désuète et piètrement exécutée révérence pour laisser la demoiselle entrer par la porte qu’il tient ouverte. Non, il n’a jamais été galant. C’est ce qui rend ses fausses manières d’autant plus sarcastiques. « C’est à ça que tu ressembles, à jouer les jeunes filles proprettes et cordiales », qu’il lui dit par les gestes. Les gestes, et la magnifique langue rosée qu’il lui montre en relevant la tête.

Ils s’installent, bla bla bla… Euh, non ! Pas bla bla bla ! Méchant bla bla bla ! Enif n’a jamais eu le moindre atome crochu avec les politesses données par obligation. S’il demande « comment ça va », non seulement il n’y croira pas ; mais en plus, l’autre pourrait se foutre de sa gueule en se fendant d’une réponse à la con. Non, en attendant qu’un serveur se pointe, il n’y a qu’un seul sujet à aborder : Money money money money money, muthafucka !

« -Alors, tu vas te vanter de ton irréprochable business plan et des résultats prometteurs de cette année 2021, ou on attend au moins la cinquième tournée pour en parler ? » Il sourit à pleine dents Enif, avachi sur la banquette circulaire, un bras posé sur le dossier, prêt à y accueillir une jouvencelle –ou un jouvenceau ! à la recherche d’une éthylique et lubrique étreinte sauvage. D’un habile « -Excusez-moi, jeune beaugosse ! », il attire un serveur et commande, pour commencer deux shots. Ensuite, il demande son cocktail et lance un regard vers son… amie ? Ouais, admettons.

« -Et qu’est-ce qu’elle boit, Anne-Sophie jeune PDG dynamique ? Si tu oses me répondre du champagne ou du vin blanc, tu paies la tournée. » Ah pardon ! C’avait pas été clair ? Ce soir, on se RUINE LA GUEULE, mamène !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: